- Ambrose AtkinsMEMBRE ◊ CHASSEURS
- Personnage◊ :
CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL
NOVROSE ▲ voyous
I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?
Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/ielMessages : 527Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dentsNombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébralRésidence : Phoenix ▲ avec Nova-BlueProfession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'ElishevaFaceclaim : Caleb Landry JonesPouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébralCrédits : vocivus (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)Disponibilité RP : 2/2 (nova-blue, noël.le)Points : 1519Joueur•se
BUTTERFLY //11// PACIFY MY LIFE EVEN IF IT'S TOXIC
Mar 2 Juil 2024 - 12:39
AMBROSE ARIEL ATKINS
I was asleep like a child
I walked the idiot mile
I flinched at the switchblade switching
I walked the idiot mile
I flinched at the switchblade switching
feat
caleb landry jonnescrédits
vocivus de partout sauf l'icon membre kawaiinekojpersonnage
originellement la fière némésis de Rhea Riverwoodnom
Atkins, pris de son père, avec qui les relations sont très difficiles prénom
Ambrose, entre l'ambroisie et le rose, entre les plantes nuisibles et le sentiment de sur-puissance âge
29 ans, riche, mais sans l'intention de faire l'adulte pour autant date et lieu de naissance
7 novembre 1992 à Phoenix, si on croit en l'astrologie, il est scorpion origines
très aisé et américaines, attend sûrement que son père meurt pour capter plus d'héritage et fuir le travail genre/pronoms
mec cis/il orientation sexuelle
asexuel groupe
désormais sorcier, depuis son empoisonnement à la strychnine allégeance
fier chasseur entièrement dévoué à la cause, sans une once de doute et croyant dur comme fer qu'il agit pour le bien commun. depuis qu'il sait que les surnaturels existent bel et bien, et qu'il n'est plus dans le déni, sa foi envers l'allégeance est d'autant plus forte qu'il se sent obligé d'agir au mieux, étant donné qu'il est devenu lui-même un monstre récemment. recensement
jusqu'aux dernières nouvelles, il était parfaitement humain, donc il est recensé comme tel depuis profession
travaille dans le laboratoire d'Elisheva lieu de résidence
aux dernières nouvelles, à Phoenix avec Nova-Blue, mais depuis l'empoisonnement, il s'est loué un appartement pour fuir. signes distinctifs
une sale gueule, des trucs cassés régulièrement, des taches de rousseau sur le visage, une voix tellement mal articulée qu'on comprend rien, une croix qui quitte jamais son cou. pouvoirs/aptitudes/particularités
Ambrose a étudié dur comme fer la biologie, et plus particulièrement la botanique. Il est capable de développer des poisons, mais aussi de prendre soin d'insectes, en particulier ses papillons qui sont extrêmement chers à ses yeux. Egalement, il vous dira que c'est pour les plantes, mais il se balade constamment avec un sécateur de poche. La vérité, c'est qu'il préfère sortir couvert.
Sa formation de chasseur a été très fastidieuse, mais il sait désormais tirer au pistolet léger et a des rudiments de combat au corps à corps. Cependant, il reste nul à la bagarre.
Depuis l'empoisonnement, Ambrose est devenu un sorcier, sous l'influence de Psyché. Elle le protège de la strychnine, poison qui continue d'évoluer dans son corps, le maintenant en vie malgré que, dans les faits, ses organes de base ont été détruits par le poison. Désormais, Ambrose n'a plus réellement à s'occuper des besoins vitaux comme respirer, manger, ... La façon la plus efficace de le tuer est donc le sérum anti-surnaturel, qui bloquerait sa magie et permettrait au poison de continuer sa route et de le terminer.
Egalement, Ambrose a désormais contrôle sur les hormones et différents pôles du cerveau. Il peut contrôler les connexions nerveuses et les taux hormonaux. Ainsi, il peut endormir, aveugler, manipuler les états d'esprit, ... Histoire d'éviter qu'il puisse tout simplement couper toute connexion nerveuse et provoquer des AVC en boucle, chaque action qu'il fait a cinq minutes de latence et se répercute doublement sur la personne qu'il aime le plus.
Sa formation de chasseur a été très fastidieuse, mais il sait désormais tirer au pistolet léger et a des rudiments de combat au corps à corps. Cependant, il reste nul à la bagarre.
Depuis l'empoisonnement, Ambrose est devenu un sorcier, sous l'influence de Psyché. Elle le protège de la strychnine, poison qui continue d'évoluer dans son corps, le maintenant en vie malgré que, dans les faits, ses organes de base ont été détruits par le poison. Désormais, Ambrose n'a plus réellement à s'occuper des besoins vitaux comme respirer, manger, ... La façon la plus efficace de le tuer est donc le sérum anti-surnaturel, qui bloquerait sa magie et permettrait au poison de continuer sa route et de le terminer.
Egalement, Ambrose a désormais contrôle sur les hormones et différents pôles du cerveau. Il peut contrôler les connexions nerveuses et les taux hormonaux. Ainsi, il peut endormir, aveugler, manipuler les états d'esprit, ... Histoire d'éviter qu'il puisse tout simplement couper toute connexion nerveuse et provoquer des AVC en boucle, chaque action qu'il fait a cinq minutes de latence et se répercute doublement sur la personne qu'il aime le plus.
Où vous trouviez-vous durant la guerre ?
Chez lui, à crever de peur en pensant que l'extérieur, c'était l'Apocalypse. Il rendait parfois visite à sa mère, encore en vie à ce moment-là.
Comment avez-vous vécu la révélation du surnaturel ?
Jusqu'à très récemment, il l'a ignoré. Il a usé de l'excuse théologique pour décréter que c'était tout bonnement impossible et a fait des recherches universitaires pour tenter d'étayer sa théorie. Quand il l'a compris, il a tenté de remuer ciel et terre pour comprendre comment c'était possible et surtout, comment rester en contact avec ses proches surnaturels. Guidé par des prophéties auto-réalisatrices et une colère énorme, il a fini par tenter d'empoisonner Nova-Blue, sa copine gorgone, et de s'empoisonner à son tour pour mettre fin au dilemme. Ambrose a empêché Nova-Blue d'avaler le poison, l'a bu à sa place, et Erebos, sorcier, l'a sauvé en lui faisant passer un pacte avec Psyché. Depuis, Ambrose se bat contre la révélation de sa propre nature de surnaturel.
Que pensez-vous des différents groupes de pouvoirs émergents depuis la guerre ? (ordre de cain, cercle des chasseurs, pacte de l'ombre, résistance ...)
Ambrose est un chasseur. Il l'est depuis si longtemps et de manière si intense qu'il lui serait difficile d'envisager sa vie en dehors de cette allégeance. Par essence, il ne réfléchit pas, ou peu, et se monte en grand ennemi de toutes les autres allégeances pro-surnaturelles. Bien qu'il ne soit plus l'humain sans défense qu'il pensait être, sa lutte désormais est l'auto validation qu'il est un "bon surnaturel" en annihilant les éléments terrifiants pour l'espèce humaine : le reste des surnaturels qui pourront utiliser leurs pouvoirs pour ré-invoquer des puissances comme Dark Dragon, qui peuvent détruire une partie de la population profondément impuissante face aux pouvoirs surnaturels.
Que pensez-vous de la politique menée par le gouvernement depuis les évènements d'aout 2021, dont le recensement surnaturel obligatoire ?
Ce fut une excellente nouvelle. Savoir distinguer les surnaturels autour de lui était une bénédiction sans nom, surtout en tant que chasseur. Bien qu'il doute cependant de l'intérêt de la mesure, qu'il juge encore laxiste, il apprécie qu'un gouvernement marche dans son sens et qui comprenne les enjeux de la menace surnaturelle. Pour lui, le gouvernement doit taper plus fort du poing sur la table, quitte à fricoter politiquement avec les chasseurs.
Que signifierait pour vous le retour de Dark Dragon ?
Une colossale catastrophe et un échec global pour toutes et tous.
Chez lui, à crever de peur en pensant que l'extérieur, c'était l'Apocalypse. Il rendait parfois visite à sa mère, encore en vie à ce moment-là.
Comment avez-vous vécu la révélation du surnaturel ?
Jusqu'à très récemment, il l'a ignoré. Il a usé de l'excuse théologique pour décréter que c'était tout bonnement impossible et a fait des recherches universitaires pour tenter d'étayer sa théorie. Quand il l'a compris, il a tenté de remuer ciel et terre pour comprendre comment c'était possible et surtout, comment rester en contact avec ses proches surnaturels. Guidé par des prophéties auto-réalisatrices et une colère énorme, il a fini par tenter d'empoisonner Nova-Blue, sa copine gorgone, et de s'empoisonner à son tour pour mettre fin au dilemme. Ambrose a empêché Nova-Blue d'avaler le poison, l'a bu à sa place, et Erebos, sorcier, l'a sauvé en lui faisant passer un pacte avec Psyché. Depuis, Ambrose se bat contre la révélation de sa propre nature de surnaturel.
Que pensez-vous des différents groupes de pouvoirs émergents depuis la guerre ? (ordre de cain, cercle des chasseurs, pacte de l'ombre, résistance ...)
Ambrose est un chasseur. Il l'est depuis si longtemps et de manière si intense qu'il lui serait difficile d'envisager sa vie en dehors de cette allégeance. Par essence, il ne réfléchit pas, ou peu, et se monte en grand ennemi de toutes les autres allégeances pro-surnaturelles. Bien qu'il ne soit plus l'humain sans défense qu'il pensait être, sa lutte désormais est l'auto validation qu'il est un "bon surnaturel" en annihilant les éléments terrifiants pour l'espèce humaine : le reste des surnaturels qui pourront utiliser leurs pouvoirs pour ré-invoquer des puissances comme Dark Dragon, qui peuvent détruire une partie de la population profondément impuissante face aux pouvoirs surnaturels.
Que pensez-vous de la politique menée par le gouvernement depuis les évènements d'aout 2021, dont le recensement surnaturel obligatoire ?
Ce fut une excellente nouvelle. Savoir distinguer les surnaturels autour de lui était une bénédiction sans nom, surtout en tant que chasseur. Bien qu'il doute cependant de l'intérêt de la mesure, qu'il juge encore laxiste, il apprécie qu'un gouvernement marche dans son sens et qui comprenne les enjeux de la menace surnaturelle. Pour lui, le gouvernement doit taper plus fort du poing sur la table, quitte à fricoter politiquement avec les chasseurs.
Que signifierait pour vous le retour de Dark Dragon ?
Une colossale catastrophe et un échec global pour toutes et tous.
anecdotes
religion
Ambrose est protestant baptiste. Cette foi est très importante pour lui, puisqu'elle a justifié, par une drôle d'analyse de la Bible, ses actions pendant très longtemps. Il continue à penser que les valeurs d'équité et de bien envers son prochain de la Bible passe par la destruction des surnaturels pour le bien commun et permettre à toutes et tous de vivre une vie pérenne, sans danger.les autres
Ambrose est étrangement extraverti et n'a aucun soucis à aller parler aux autres. Pire, nombre de ses amis sont surnaturels, ce qui jure complètement avec ses pensées théoriques et pratiques. Il essaie de ne pas y croire, alors, ou de trouver des excuses en disant que ce surnat là, c'est un bon surnat qui ne va pas nuire au fonctionnement même de l'humanité toute entière.violence
Ambrose a un rapport à la violence très validateur. Si quelqu'un l'agresse, il considère que c'est une marque d'attention et une façon de s'intéresser uniquement et seulement à lui. Sans cesse en quête de la validation et d'être au centre des intentions des autres, il est prêt à tout pour être au centre de tout, même si ça doit le mettre en danger.amour
Après avoir été fiancé avec Alicia dans une relation extrêmement toxique, Ambrose n'a jamais connu de relation saine. Ainsi, il lui ait absolument impossible de comprendre les relations des autres, ou même d'identifier les redflag, faisant de lui quelqu'un de très naïf qui répète constamment les mêmes erreurs.abandon
Dans la même lignée, Ambrose souffre d'une phobie de l'abandon très forte, le menant à user de moyens extrêmement malhonnêtes comme le chantage, la victimisation, le harcèlement, le stalking, etc ... Il passera constamment son temps à se décrire comme une victime qui n'a rien fait, quand lui-même, par son comportement limite et ses idées à la con, fera fuir absolument tout le monde très facilement. La seule personne qui soit suffisamment attachée et dépendante affectivement (et réciproquement) est Nova-Blue, qu'il considère comme sa flamme jumelle, son âme soeur.papillons
Depuis gamin, Ambrose est passionné de botanique, et plus particulièrement des papillons. Sans aucune réelle raison, il en élève une floppée de différents chez lui, faisant de tous ses appartements des serres immenses. C'est quelque chose de très important pour lui, et gardez vous bien de le lancer sur ce sujet, il pourrait trop en parler et être absolument inarrêtable.but
Dans le monde idéal d'Ambrose, c'est quelque de parfaitement rangé, qui reproduit le rêve américain pavillonnaire. Cependant, il se rend de + en + compte qu'il n'y a pas de vie pavillonnaire douce et tranquille quand on est engagé chez les Chasseurs, et qu'il vit mieux dans une instabilité constante que dans un modèle pour lequel il fait tout pour se conformer.je le rappelle
C'est une grosse merde. Il n'est pas mignon. C'est une gigantesque merde. chronologie
Par chance, j'avais une chronologie parfaitement à jour !!
https://nightofthedragon.forumactif.com/t1314-thug-tears-ambrose
https://nightofthedragon.forumactif.com/t1314-thug-tears-ambrose
prénom / pseudo
Lucie/Smanffson âge
26 aujourd'hui finalement région
Île de France double compte
Désolée Marisol ....... comment avez-vous connu le forum?
Il y a beaucoup trop longtemps haha votre couleur préférée?
Toujours le vert, ça bouge pas si vous étiez un animal?
Un gecko dernier mot
PROMIS TOUT VA TOUJOURS BIEN. Mais Pinterest m'agressait de photos, et mon fils me manque. Du coup, pour cet été, je suis turbo chargée, ça sera deux RPS à la fois, avec des micro réponses._________________
- Ambrose AtkinsMEMBRE ◊ CHASSEURS
- Personnage◊ :
CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL
NOVROSE ▲ voyous
I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?
Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/ielMessages : 527Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dentsNombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébralRésidence : Phoenix ▲ avec Nova-BlueProfession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'ElishevaFaceclaim : Caleb Landry JonesPouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébralCrédits : vocivus (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)Disponibilité RP : 2/2 (nova-blue, noël.le)Points : 1519Joueur•se
Re: BUTTERFLY //11// PACIFY MY LIFE EVEN IF IT'S TOXIC
Mar 2 Juil 2024 - 12:39
TW : extrême violence, enterrement vivant, démarche de suicide
J’ai payé un mec 20 dollars pour qu’il m’enterre.
Ses coups étaient des claques d’incompréhension, tandis que la dopamine et les endorphines anesthésiaient progressivement chacune de ses phallanges. Je chute une première fois. Il desserre les poings, se questionne. Je me relève, fais un pas en avant. Une fois encore, dressé face à une justice que je souhaitais réétablir, je lui donne 20 dollars de plus. Ses yeux sont deux soucoupes et je plisse les miens. Mes bras le long de mon corps, je ne serre pas la mâchoire. Mes muscles ne se contractent pas. Mes yeux ne se ferment pas. J’étais prêt à leur injecter du sérum psysiologique pur pour ne pas les cligner.
Peut-être qu’un faible sourire l’aiderait. Que sais-je. Je pensais comprendre ceux qui frappaient pour ce qui leur semblait juste.
Le deuxième coup part. Mon corps valse et ma tempe tape contre le trotoir. Je sens que mon oreille siffle et qu’il est difficile de rétablir l’équilibre. Malgré tout, mon coeur ne s’emballe pas. Je pourrai m’enrager.
Rien ne se passe. Pire, j’ai la sensation que les choses s’arrangent d’une drôle de manière. Je me redresse difficilement sur mes coudes. Quelques cailloux s’y sont incrusté. C’est presque ce qui m’emmerde le plus.
Moi, j’ai l’impression de me faire bien enculer dans cette affaire, que j’hurle à ma faucheuse. Il suffirait peut-être que je m’allonge sur le dos, que je lui rende la vie plus facile. Je lui demande s’il préfère que je ferme les yeux, s’il veut que j’ouvre la bouche, s’il préfère que je sois de côté. Notre relation dépasse une intimité étrange, où je me sens vulnérable avec lui. Il pourrait me tuer. Il va me tuer.
C’est une drôle de relation. J’aimerai lui en vouloir, une drôle d’aura brille autour de lui. Je me demande si les nymphes que j’ai buté, les gorgones que j’ai voulu empoisonner, les tritons que j’ai intoxiqué me voyaient ainsi. Est-ce qu’il y avait cette auréole autour de mon crâne qui apparaissait, est-ce que j’avais cette position de dernière personne à voir.
Ce type, je voudrai l’aimer.
C’est pour ça que j’avais voulu que Nova-Blue me bute. J’aurai vraiment voulu qu’elle me tue, qu’elle ait cette drôle de présence de fin du monde, mêlée à de la peur et de la nécessité d’empathie pour ne pas trop vomir. Avec elle, ç’aurait été simple.
Il a compris. Chaque inflamation réagit de manière étrange. Mon cerveau ne semble pas comprendre le message de la douleur. Pourtant, le sang coule, et j’ai perdu une dent jusqu’à là. Reste mes doigts qui bougent encore, et la sensation de vide constante. Cette fois, elle n’est pas dans le plexus solaire.
Elle n’est pas douloureuse ni sourde. Elle se tait. Elle est logiquement là, comme elle le fut avant la rencontre avec ce mec, depuis que j’ai tenté de l’empoisonner, elle, puis m’empoisonner.
Quelque chose avait changé, le monde devait l’avoir capté. J’avais eu une action tangible sur cette terre, et alors que mon expérience continue, mes yeux fixent au loin un néon qui ne s’éteint pas. Je serre les dents. Il n’est pas flou. Il se tient là, clair, lisible. Le restaurant s’appelle Different Pointe of View et l’ironie me fait hausser les sourcils.
Ma cage thoracique peine à se soulever, et pourtant, je suis encore là. Je me souviens des Chasseurs, des surnaturels. Même le meilleur d’entre nous aurait mis K.O une sirène. Mon coeur s’emballe pour la première fois. Je n’étais pas devenu un triton. Les dragons se regénère plus vite, mais aucune écaille ne pousse sur mon corps. Je n’avais pas bu le sang d’un Riverwood pour le moment, ni même goûter à aucune lèvre malgré un vague au coeur constant.
Tout était une mauvaise blague, tandis que je sentais ma paupière peiner à se refermer. Je respirais.
Je respirais calmement, comme un jeudi ou un mardi soir en sortie de travail. J’étais fatigué, mais seulement les os de travers m’empêchaient de bouger. Ma cheville tourne calmement, alors qu’elle est cabossée.
La lune se fout de ma gueule, elle aussi. Elle est claire, fixe, identifiable. Je tourne de l’oeil devant les étoiles, elles aussi elles sont claires et m’envoient des signaux lumineux plus qu’analysables.
J’ai payé un mec 40 dollars pour qu’il m’enterre.
Mon bras autour de ses épaules, je tombe au sol tandis que mes jambes sont des équerres. Mes mains creusent doucement. Ses doigts viennent de temps en temps chercher les miens. Il doit se questionner. Quel drôle de type paierait pour être enterré à minuit. Il n’était pas suffisamment tard pour que le monde soit endormi.
Moi, je voulais que tout le monde soit debout quand j’aurai de la terre dans les cheveux. Ils sentiront une révolution dans le monde entier, qu’un rapport énergétique avait changé, qu’aujourd’hui serait le début d’une nouvelle ère.
J’avais essayé de leur faire comprendre avec les Chasseurs. J’ai tenté de les aimer avec toutes mes forces, ces humains aveugles à tous Ses appels et sourds à toutes Ses mises en garde. Incapable de marcher, la douleur ne vient toujours pas. Je me demande si j’arriverai encore à respirer, à un mètre sous terre.
Mes ongles sont dégueulasses et me font mal. La terre devient de moins en moins meuble et se compose de plus en plus de petites roches. Il y a beaucoup de vers de terre. Dommage qu’ils n’acceptent pas l’argent pour venir me bouffer. Le type creuse avec une pierre, puis un morceau de bois pour faire pelle et dégager les roches. Je donne coeur à la tâche alors que mes coudes sont plein de terre et de cailloux. Ma mâchoire tient pas. Tant pis, je ne comptais pas lui parler. J’avais tenté de parler de mes soucis aux cerbères, qui n’avaient eu que des réponses creuses et des prophéties auto-réalisatrices à me donner.
Sans arme ni insulte, les surnaturels m’auraient tué peu à peu.
Je n’avais pas envie qu’ils soient ma faucheuse. Plutôt m’enterrer que considérer l’image d’un dragon en dernière vision. Le Paradis l’imprimerait à jamais dans mon esprit et je connaîtrais peut-être le nom de mes agresseurs à ce moment-là.
Le type, je connaissais pas son nom. Il faisait nuit, j’étais même pas sûr de quelle gueule il avait. Il pouvait rester une forme, ça m’arrangeait.
Je me suis allongé. J’ai attendu quelques minutes. Mes bras contre mon torse, la lune brillait fort ce soir et elle s’imprimerait.
Avant de partir, j’ai échangé les plantes nourrisières de mes papillons. Ils évolueront en une nouvelle race plus résistante, ou ne surviveront pas au changement.
La première poignée de terre est celle qui m’a le plus surpris. Elle est venue se nicher sur mes jambes, puis bientôt sur ma ceinture, puis bientôt mes chaussures furent remplies de plantes arrachées et de terre légèrement mouillée. Quand mon visage prit les premières poignées, le contact avec les plaies me fit grimacer puis la douleur s’arrêta complètement.
Quelque chose de plus étrange encore se passait. J’étais un humain attendant la confirmation de sa bénédiction, de sa sanctualisation, de son tribu dans la vie de dévotion qu’il a mené. Ma croix au cou, elle se reçoit un peu de terre aussi. Lentement, son poids m’enfonce dans le sol. Elle ne ressemble pas au terreau que j’utilise pour mes plantes.
Cette fois, j’avais choisi d’être souillé. Le visage d’Alicia me revient, avec ses mèches blondes et son sourire faussement doux. Elle ne comble aucun vide et penser à elle commence à provoquer une réaction de colère instanément calmée.
Quelque chose d’étrange se passait.
J’aurai pu dormir, enterré sous ces kilos de terre. Mes narines sont bouchées. Si j’ouvre la bouche, je serai capable de vomir à cause du goût des cailloux.
Il manquait plus qu’attendre. Au dessus de moi, je sens des pas se presser. Le type s’est barré. J’aurai entendu sa présence en dernier, à défaut d’entendre mon corps s’agiter sous la menace d’un enterrement.
Il y a un profond silence. Je repense aux Chasseurs que je décevais constamment, de mes cris de colère face à l’aberration surnaturelle. Ma vie n’aura pas été vaine. Je suis calme, en dessous de toute cette terre. Je reviens à mon état d’origine, et espère que ma mère sourit, qu’elle est fière de moi. Dakota serait fière de moi, mais plutôt fière que j’ai pris mes responsabilités.
Je pense qu’au fond, elle m’aimait bien, cette connasse. Et que moi aussi, je l’aimais bien, cette ordurede fausse féministe en carton. J’ignore si elle sera mise en courant. Je me demande comment mes proches vont comprendre. Est-ce qu’un agriculteur va découvrir que son champ est exceptionnellement prolifique cette saison ?
Trois heures passent. Je me suis pissé dessus et la terre se refroidit de plus en plus. Mes muscles tremblent, mais mon corps est calme. Je respire encore, malgré tout, et même quand je peine à respirer, quelque chose nourrit mon organisme. Progressivement, l’angoisse s’empare de moi. J’ai plus peur que face à Dark Dragon quand elle était revenue sur Terre, et même plus peur que quand la sœur Riverwood était venue m’éclater la tronche chez moi. J’attendrais encore quelques heures.
Je devrais m’excuser auprès de Noël.le, dans cette affaire. C’était un drôle de personnage, mais je pense qu’on s’aimait bien. Elle avait du talent, cette petite conne. Toujours là à chanter, et j’avais rampé jusqu’à chez son père pour la sortir de là. Je souris malgré la terre. C’était une bonne action. J’en avais quelques unes. J’avais fais la fête à Ibiza, j’avais aimé, j’avais donné sens à la vie de quelques personnes brisées. J’avais été un ami, pour sûr. Une némésis, un ennemi, une tête de con, un mec franchement détestable, un meurtrier. J’avais tué, plusieurs fois. Au début, c’était étrange. Je me souviens de celle d’Aurore, anéantie. Elle n’avait pas parlé pendant des jours.
Je me demande si elle a retrouvé la parole, depuis. Elle avait contribué à une nouvelle cause, elle n’avait pas eu le choix. On avait pas eu le choix, cette fois là.
Mon coeur rate un battement. Ce jour-là, j’ai failli mourir. Sous la terre, le temps passe, et rien ne se passe.
Tout est froid, et quelque chose me refroidit et me maintient en vie. J’ai abandonné la poésie. L’amour, ça sauve pas d’un enterrement. Nova-Blue m’avait sorti de ma stase de pierre. J’espère. A tout moment, je suis dans le coma depuis le début, et tout ce que je vis n’est qu’un vaste rêve qui ne fait que quelques secondes. Il paraît qu’on vit vite, dans ses rêves.
J’ai envie de piquer un somme, imaginer que ça sera le dernier et que demain, les nuages seront brillants et que je pourrai m’expliquer auprès de Colton. Quand je l’ai buté, c’était lui ou moi. Des choses étranges se passaient déjà.
On me disait sorcier, et c’était des conneries. J’avais pas de chapeau pointu ni même de baguette. C’était des conneries.
C’était ici, sous la terre et le gravier, que j’ai attendu désespèrement qu’aucun changement ne se fasse. La réalité commençait lentement à soulever ma poitrine et faire palpiter ma trachée.
J’étais déjà mort.
J’étais un zombie.
Le poison m’avait déjà tué. Depuis, le sorcier m’avait contaminé avec un je ne sais quoi insupportable.
J’étais déjà mort, le jour où je me suis empoisonné, et j’étais incapable de mourir en me privant des besoins de base.
Résilient et déçu de tout, j’ai commencé à creuser. Mes ongles ont raclé la terre, et j’ai senti une renaissance à ce moment-là. Mon corps n’avait été observé qu’à travers des jumelles depuis des mois, et pour une fois, j’acceptais de dézoomer et de me regarder dans mon entièreté. Il y avait cette terre dégueulasse dans mes cheveux, le sang seché et contaminé par les plantes mortes autour de mon arcade, mes jambes trempés. Le temps était passé et j’ai fouillé jusqu’au soleil. Mes coudes me faisaient mal, je devais sortir de là. Alors que la terre continuait à couler contre ma tête, mes yeux étaient fermés quand le soleil m’ait apparu.
J’ai soupiré.
Aujourd’hui, Phoenix s’est levé. Les gens sont partis au travail, ont pris le métro. Les travailleurs de nuit sont rentrés, se sont endormis.
J’ai passé une nuit sous terre, et la vie d’aucune personne sur cette Terre n’aura été bousculé. Qu’il était honteux de vouloir changer un monde où l’on ne signifait rien.
Les nuages s’étalaient en nuances de jaune et de violet devant mes yeux. Des plaques de terre et de sang coagulent sur mon visage. Mes mains sont moites, et certainement que je dois puer une mort que je visais.
Je suis mort asymptomatiquement.
Je suis un zombie du sud-ouest, un combattant sans fin et un héro qui ignore s’il doit changer d’identité, si Ambrose Ariel Atkins en tant qu’humain continue d’être mon nom.
Je ne suis plus humain.
J’ai des ailes dans le crâne, Pysché avec moi, et une honte constante de n’avoir pas eu le choix.
Souillé par ma propre volonté, je souris et du gravier se dépose sur mes dents.
Je me relève. Il est frais, ce matin-là. La terre est meuble et je lui en veux de supporter mon maigre poids.
J’ai perdu mes clefs.
Il était temps de rentrer.
Je me lève, je râle.
« Fais chier. »
J’avais un caillou dans ma chaussure.
J’ai payé un mec 20 dollars pour qu’il m’enterre.
Ses coups étaient des claques d’incompréhension, tandis que la dopamine et les endorphines anesthésiaient progressivement chacune de ses phallanges. Je chute une première fois. Il desserre les poings, se questionne. Je me relève, fais un pas en avant. Une fois encore, dressé face à une justice que je souhaitais réétablir, je lui donne 20 dollars de plus. Ses yeux sont deux soucoupes et je plisse les miens. Mes bras le long de mon corps, je ne serre pas la mâchoire. Mes muscles ne se contractent pas. Mes yeux ne se ferment pas. J’étais prêt à leur injecter du sérum psysiologique pur pour ne pas les cligner.
Peut-être qu’un faible sourire l’aiderait. Que sais-je. Je pensais comprendre ceux qui frappaient pour ce qui leur semblait juste.
Le deuxième coup part. Mon corps valse et ma tempe tape contre le trotoir. Je sens que mon oreille siffle et qu’il est difficile de rétablir l’équilibre. Malgré tout, mon coeur ne s’emballe pas. Je pourrai m’enrager.
Rien ne se passe. Pire, j’ai la sensation que les choses s’arrangent d’une drôle de manière. Je me redresse difficilement sur mes coudes. Quelques cailloux s’y sont incrusté. C’est presque ce qui m’emmerde le plus.
Moi, j’ai l’impression de me faire bien enculer dans cette affaire, que j’hurle à ma faucheuse. Il suffirait peut-être que je m’allonge sur le dos, que je lui rende la vie plus facile. Je lui demande s’il préfère que je ferme les yeux, s’il veut que j’ouvre la bouche, s’il préfère que je sois de côté. Notre relation dépasse une intimité étrange, où je me sens vulnérable avec lui. Il pourrait me tuer. Il va me tuer.
C’est une drôle de relation. J’aimerai lui en vouloir, une drôle d’aura brille autour de lui. Je me demande si les nymphes que j’ai buté, les gorgones que j’ai voulu empoisonner, les tritons que j’ai intoxiqué me voyaient ainsi. Est-ce qu’il y avait cette auréole autour de mon crâne qui apparaissait, est-ce que j’avais cette position de dernière personne à voir.
Ce type, je voudrai l’aimer.
C’est pour ça que j’avais voulu que Nova-Blue me bute. J’aurai vraiment voulu qu’elle me tue, qu’elle ait cette drôle de présence de fin du monde, mêlée à de la peur et de la nécessité d’empathie pour ne pas trop vomir. Avec elle, ç’aurait été simple.
Il a compris. Chaque inflamation réagit de manière étrange. Mon cerveau ne semble pas comprendre le message de la douleur. Pourtant, le sang coule, et j’ai perdu une dent jusqu’à là. Reste mes doigts qui bougent encore, et la sensation de vide constante. Cette fois, elle n’est pas dans le plexus solaire.
Elle n’est pas douloureuse ni sourde. Elle se tait. Elle est logiquement là, comme elle le fut avant la rencontre avec ce mec, depuis que j’ai tenté de l’empoisonner, elle, puis m’empoisonner.
Quelque chose avait changé, le monde devait l’avoir capté. J’avais eu une action tangible sur cette terre, et alors que mon expérience continue, mes yeux fixent au loin un néon qui ne s’éteint pas. Je serre les dents. Il n’est pas flou. Il se tient là, clair, lisible. Le restaurant s’appelle Different Pointe of View et l’ironie me fait hausser les sourcils.
Ma cage thoracique peine à se soulever, et pourtant, je suis encore là. Je me souviens des Chasseurs, des surnaturels. Même le meilleur d’entre nous aurait mis K.O une sirène. Mon coeur s’emballe pour la première fois. Je n’étais pas devenu un triton. Les dragons se regénère plus vite, mais aucune écaille ne pousse sur mon corps. Je n’avais pas bu le sang d’un Riverwood pour le moment, ni même goûter à aucune lèvre malgré un vague au coeur constant.
Tout était une mauvaise blague, tandis que je sentais ma paupière peiner à se refermer. Je respirais.
Je respirais calmement, comme un jeudi ou un mardi soir en sortie de travail. J’étais fatigué, mais seulement les os de travers m’empêchaient de bouger. Ma cheville tourne calmement, alors qu’elle est cabossée.
La lune se fout de ma gueule, elle aussi. Elle est claire, fixe, identifiable. Je tourne de l’oeil devant les étoiles, elles aussi elles sont claires et m’envoient des signaux lumineux plus qu’analysables.
J’ai payé un mec 40 dollars pour qu’il m’enterre.
Mon bras autour de ses épaules, je tombe au sol tandis que mes jambes sont des équerres. Mes mains creusent doucement. Ses doigts viennent de temps en temps chercher les miens. Il doit se questionner. Quel drôle de type paierait pour être enterré à minuit. Il n’était pas suffisamment tard pour que le monde soit endormi.
Moi, je voulais que tout le monde soit debout quand j’aurai de la terre dans les cheveux. Ils sentiront une révolution dans le monde entier, qu’un rapport énergétique avait changé, qu’aujourd’hui serait le début d’une nouvelle ère.
J’avais essayé de leur faire comprendre avec les Chasseurs. J’ai tenté de les aimer avec toutes mes forces, ces humains aveugles à tous Ses appels et sourds à toutes Ses mises en garde. Incapable de marcher, la douleur ne vient toujours pas. Je me demande si j’arriverai encore à respirer, à un mètre sous terre.
Mes ongles sont dégueulasses et me font mal. La terre devient de moins en moins meuble et se compose de plus en plus de petites roches. Il y a beaucoup de vers de terre. Dommage qu’ils n’acceptent pas l’argent pour venir me bouffer. Le type creuse avec une pierre, puis un morceau de bois pour faire pelle et dégager les roches. Je donne coeur à la tâche alors que mes coudes sont plein de terre et de cailloux. Ma mâchoire tient pas. Tant pis, je ne comptais pas lui parler. J’avais tenté de parler de mes soucis aux cerbères, qui n’avaient eu que des réponses creuses et des prophéties auto-réalisatrices à me donner.
Sans arme ni insulte, les surnaturels m’auraient tué peu à peu.
Je n’avais pas envie qu’ils soient ma faucheuse. Plutôt m’enterrer que considérer l’image d’un dragon en dernière vision. Le Paradis l’imprimerait à jamais dans mon esprit et je connaîtrais peut-être le nom de mes agresseurs à ce moment-là.
Le type, je connaissais pas son nom. Il faisait nuit, j’étais même pas sûr de quelle gueule il avait. Il pouvait rester une forme, ça m’arrangeait.
Je me suis allongé. J’ai attendu quelques minutes. Mes bras contre mon torse, la lune brillait fort ce soir et elle s’imprimerait.
Avant de partir, j’ai échangé les plantes nourrisières de mes papillons. Ils évolueront en une nouvelle race plus résistante, ou ne surviveront pas au changement.
La première poignée de terre est celle qui m’a le plus surpris. Elle est venue se nicher sur mes jambes, puis bientôt sur ma ceinture, puis bientôt mes chaussures furent remplies de plantes arrachées et de terre légèrement mouillée. Quand mon visage prit les premières poignées, le contact avec les plaies me fit grimacer puis la douleur s’arrêta complètement.
Quelque chose de plus étrange encore se passait. J’étais un humain attendant la confirmation de sa bénédiction, de sa sanctualisation, de son tribu dans la vie de dévotion qu’il a mené. Ma croix au cou, elle se reçoit un peu de terre aussi. Lentement, son poids m’enfonce dans le sol. Elle ne ressemble pas au terreau que j’utilise pour mes plantes.
Cette fois, j’avais choisi d’être souillé. Le visage d’Alicia me revient, avec ses mèches blondes et son sourire faussement doux. Elle ne comble aucun vide et penser à elle commence à provoquer une réaction de colère instanément calmée.
Quelque chose d’étrange se passait.
J’aurai pu dormir, enterré sous ces kilos de terre. Mes narines sont bouchées. Si j’ouvre la bouche, je serai capable de vomir à cause du goût des cailloux.
Il manquait plus qu’attendre. Au dessus de moi, je sens des pas se presser. Le type s’est barré. J’aurai entendu sa présence en dernier, à défaut d’entendre mon corps s’agiter sous la menace d’un enterrement.
Il y a un profond silence. Je repense aux Chasseurs que je décevais constamment, de mes cris de colère face à l’aberration surnaturelle. Ma vie n’aura pas été vaine. Je suis calme, en dessous de toute cette terre. Je reviens à mon état d’origine, et espère que ma mère sourit, qu’elle est fière de moi. Dakota serait fière de moi, mais plutôt fière que j’ai pris mes responsabilités.
Je pense qu’au fond, elle m’aimait bien, cette connasse. Et que moi aussi, je l’aimais bien, cette ordurede fausse féministe en carton. J’ignore si elle sera mise en courant. Je me demande comment mes proches vont comprendre. Est-ce qu’un agriculteur va découvrir que son champ est exceptionnellement prolifique cette saison ?
Trois heures passent. Je me suis pissé dessus et la terre se refroidit de plus en plus. Mes muscles tremblent, mais mon corps est calme. Je respire encore, malgré tout, et même quand je peine à respirer, quelque chose nourrit mon organisme. Progressivement, l’angoisse s’empare de moi. J’ai plus peur que face à Dark Dragon quand elle était revenue sur Terre, et même plus peur que quand la sœur Riverwood était venue m’éclater la tronche chez moi. J’attendrais encore quelques heures.
Je devrais m’excuser auprès de Noël.le, dans cette affaire. C’était un drôle de personnage, mais je pense qu’on s’aimait bien. Elle avait du talent, cette petite conne. Toujours là à chanter, et j’avais rampé jusqu’à chez son père pour la sortir de là. Je souris malgré la terre. C’était une bonne action. J’en avais quelques unes. J’avais fais la fête à Ibiza, j’avais aimé, j’avais donné sens à la vie de quelques personnes brisées. J’avais été un ami, pour sûr. Une némésis, un ennemi, une tête de con, un mec franchement détestable, un meurtrier. J’avais tué, plusieurs fois. Au début, c’était étrange. Je me souviens de celle d’Aurore, anéantie. Elle n’avait pas parlé pendant des jours.
Je me demande si elle a retrouvé la parole, depuis. Elle avait contribué à une nouvelle cause, elle n’avait pas eu le choix. On avait pas eu le choix, cette fois là.
Mon coeur rate un battement. Ce jour-là, j’ai failli mourir. Sous la terre, le temps passe, et rien ne se passe.
Tout est froid, et quelque chose me refroidit et me maintient en vie. J’ai abandonné la poésie. L’amour, ça sauve pas d’un enterrement. Nova-Blue m’avait sorti de ma stase de pierre. J’espère. A tout moment, je suis dans le coma depuis le début, et tout ce que je vis n’est qu’un vaste rêve qui ne fait que quelques secondes. Il paraît qu’on vit vite, dans ses rêves.
J’ai envie de piquer un somme, imaginer que ça sera le dernier et que demain, les nuages seront brillants et que je pourrai m’expliquer auprès de Colton. Quand je l’ai buté, c’était lui ou moi. Des choses étranges se passaient déjà.
On me disait sorcier, et c’était des conneries. J’avais pas de chapeau pointu ni même de baguette. C’était des conneries.
C’était ici, sous la terre et le gravier, que j’ai attendu désespèrement qu’aucun changement ne se fasse. La réalité commençait lentement à soulever ma poitrine et faire palpiter ma trachée.
J’étais déjà mort.
J’étais un zombie.
Le poison m’avait déjà tué. Depuis, le sorcier m’avait contaminé avec un je ne sais quoi insupportable.
J’étais déjà mort, le jour où je me suis empoisonné, et j’étais incapable de mourir en me privant des besoins de base.
Résilient et déçu de tout, j’ai commencé à creuser. Mes ongles ont raclé la terre, et j’ai senti une renaissance à ce moment-là. Mon corps n’avait été observé qu’à travers des jumelles depuis des mois, et pour une fois, j’acceptais de dézoomer et de me regarder dans mon entièreté. Il y avait cette terre dégueulasse dans mes cheveux, le sang seché et contaminé par les plantes mortes autour de mon arcade, mes jambes trempés. Le temps était passé et j’ai fouillé jusqu’au soleil. Mes coudes me faisaient mal, je devais sortir de là. Alors que la terre continuait à couler contre ma tête, mes yeux étaient fermés quand le soleil m’ait apparu.
J’ai soupiré.
Aujourd’hui, Phoenix s’est levé. Les gens sont partis au travail, ont pris le métro. Les travailleurs de nuit sont rentrés, se sont endormis.
J’ai passé une nuit sous terre, et la vie d’aucune personne sur cette Terre n’aura été bousculé. Qu’il était honteux de vouloir changer un monde où l’on ne signifait rien.
Les nuages s’étalaient en nuances de jaune et de violet devant mes yeux. Des plaques de terre et de sang coagulent sur mon visage. Mes mains sont moites, et certainement que je dois puer une mort que je visais.
Je suis mort asymptomatiquement.
Je suis un zombie du sud-ouest, un combattant sans fin et un héro qui ignore s’il doit changer d’identité, si Ambrose Ariel Atkins en tant qu’humain continue d’être mon nom.
Je ne suis plus humain.
J’ai des ailes dans le crâne, Pysché avec moi, et une honte constante de n’avoir pas eu le choix.
Souillé par ma propre volonté, je souris et du gravier se dépose sur mes dents.
Je me relève. Il est frais, ce matin-là. La terre est meuble et je lui en veux de supporter mon maigre poids.
J’ai perdu mes clefs.
Il était temps de rentrer.
Je me lève, je râle.
« Fais chier. »
J’avais un caillou dans ma chaussure.
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- Nova-Blue HerondaleMEMBRE ◊ FIDELES
- Personnage◊ :
〖 Herondale 〗
〖 〗
〖 〗
〖 n o v r o s e 〗
Pseudo / Pronoms : Valhdia / elleMessages : 300Âge : 31 ANS (28/08/1990)〖 grandie trop vite et sans prévenirNombre de dés : 3Résidence : PHOENIX〖 avec Ambrose, dans le même immeuble qu'Azur & ScarlettProfession : AUDIT financier〖 GYMNASTE de haut niveauFaceclaim : Victoria PedrettiPouvoirs/capacités : GORGONE〖 8 serpents - Toile à 5000 km - couteaux papillonsCrédits : vocivus (ava)Multicomptes : Caliban & Sol & Orpheus & Hecate & Llyr & Jasper & BoréePoints : 1610Joueur•se
Re: BUTTERFLY //11// PACIFY MY LIFE EVEN IF IT'S TOXIC
Mar 2 Juil 2024 - 12:43
ptdr t ki
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baby really hurt me - crying in the taxi
says he made the big mistake of dancing in my storm
says it waspoison .
says he made the big mistake of dancing in my storm
says it was
- Dakota WilliamsMEMBRE ◊ PACTE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 313Âge : 30 ansNombre de dés : 1 (2 en arts martiaux)Résidence : Phoenix, ArizonaProfession : Fondatrice et gérante de Boss JewelsFaceclaim : Mercedes Varnado (fka Sasha Banks)Pouvoirs/capacités : Importantes capacités physiques et compétences martialesCrédits : Avatar Lady Eilie, Aes perso, picrew ValhDisponibilité RP : C'est compliquéMulticomptes : Viktoria / Azur / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 736Joueur•se
Re: BUTTERFLY //11// PACIFY MY LIFE EVEN IF IT'S TOXIC
Mar 2 Juil 2024 - 14:59
BIENVENUE c'est chouette de voir de nouvelles têtes, après, pour te prévenir, y'a une joueuse chelou qui avait ton FC avant : yaura ptet des membres mal à l'aise parce qu'elle parlait tout le temps de Charli XCX et d'Aftersun #malaise
Dommage pour toi, t'as choisi l'allégeance la moins politique et intéressante, je pense quand même que tu pourras trouver deux-trois liens : hésite pas à parler à Nova Blue Herondale, elle cherche un nouveau lien love depuis que son ancien est mort (ingame pas IRL, enfin peut être je sais pas)
Sinon je pense pas qu'on pourra trouver de liens ensemble, sorry, tes Tw sont trop basiques. à plus dans le bus 607 !
Dommage pour toi, t'as choisi l'allégeance la moins politique et intéressante, je pense quand même que tu pourras trouver deux-trois liens : hésite pas à parler à Nova Blue Herondale, elle cherche un nouveau lien love depuis que son ancien est mort (ingame pas IRL, enfin peut être je sais pas)
Sinon je pense pas qu'on pourra trouver de liens ensemble, sorry, tes Tw sont trop basiques. à plus dans le bus 607 !
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┗ to be human ┛
ஃ You can be rough, you can be tough, I'll only be sorry cause you deserve a better story. We love the heroes when they are ordinary ஃ
- Rhea RiverwoodADMIN ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :
☾
Pseudo / Pronoms : evy / elleMessages : 827Âge : vingt-sept ansNom rebelle : BaltimoreNombre de dés : trois désRésidence : la superbe nouvelle-orléansProfession : détective privée à son compte depuis son départ de la policeFaceclaim : jodie comerPouvoirs/capacités : dragon de foudre (niv. 3)Crédits : avatar by andthesunrisesagain, aesthetic by adamantium, crackship by shirdilDisponibilité RP :Points : 1020Joueur•se
Re: BUTTERFLY //11// PACIFY MY LIFE EVEN IF IT'S TOXIC
Mar 2 Juil 2024 - 17:36
Trop saucée de retrouver Amby le flamby !
On manquait justement de persos doux bienveillants et droits dans leurs pompes
(On va sûrement te déplacer directement dans les validations parce que bon, on connaît l'animal, mais je vois avec Néné avant et ça laisse le temps de recevoir des petits mots doux )
It's a cruel summer indeed
On manquait justement de persos doux bienveillants et droits dans leurs pompes
(On va sûrement te déplacer directement dans les validations parce que bon, on connaît l'animal, mais je vois avec Néné avant et ça laisse le temps de recevoir des petits mots doux )
It's a cruel summer indeed
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watch the minutes go
And I've stared at the sky in Milwaukee, and hoped that my father would finally call me. And it's just these things that I'm thinking for hours and I'm picking my hair out in clumps in the shower, I lost the love of my life to an ivory powder
- Scarlett HerondaleADMIN ◊ ORDRE DE CAÏN
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : nenes (elle)Messages : 152Âge : 29 ansNombre de dés : 3Résidence : Banlieue de PhoenixProfession : Sergent pour la Phoenix Police DepartmentFaceclaim : Zoë KravitzPouvoirs/capacités : Gorgone de niveau 2. 11 serpents. Transformation en pierre pour 24h. Manie le poignard.Crédits : Lilie (ava) Adamantium & Valhdia (aes)Multicomptes : Shoshana ❈ River ❈ Caelan ❈ Cléophée ❈ Stella ❈ ZephyrPoints : 308Joueur•se
Re: BUTTERFLY //11// PACIFY MY LIFE EVEN IF IT'S TOXIC
Mar 2 Juil 2024 - 21:57
Ah tiens, c'est rigolo ça
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- PersonnageJoueur•se
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