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Ven 6 Nov 2020 - 18:28

( Didn't I give everything I had to give you to make you see? )
On dit que les murs ont des oreilles.

Tout ce qui est secret n'est pas voué à le rester éternellement, notamment parce que les murs ont effectivement des oreilles. Malgré toutes les précautions que l'on peut prendre pour préserver ses petites cachoteries, tout est corruptible, toute loyauté est relative, tout esprit simple à appréhender. C'est peut-être pour cette raison que Lune s'amuse tant de ceux qui se croient suffisamment malin pour échapper à cette loi, de ces ignorants qui pensent pouvoir garder leurs petites conspirations dégoûtantes à l'abri du regard de ceux dont les oreilles sont partout, y compris dans leurs murs. C'était une belle journée avant qu'on ne lui annonce que :

- Des membres actifs de l'ordre de Cain ont été repérés à la Nouvelle-Orléans, il est possible que...

Elle n'écoutait plus à partir de là, l'idée même que l'information ne soit pas vraie ne lui avait pas traversé l'esprit. Elle avait remercié la gamine, pris son sac, mis ses chaussures et elle était partie s'engouffrer dans le portail le plus proche pour la Nouvelle-Orléans. Lune ne craignait pas grand chose, mais elle avait peur de la guerre. Elle avait peur que tout recommence et qu'on lui prenne ses proches une fois de plus. Cette fois elle n'hésiterait pas à les tirer par les cheveux pour les garder sain et sauf, peu importe les conséquences. Elle en avait plus qu'assez de voir les gens mourir et l'idée que quelque chose de grave se tramait peut-être en Nouvelle-Orléans la rendait tout bonnement folle. Elle n'avait pas réfléchi, elle n'avait plus qu'un nom en tête.

Odalie.

Sa nièce a peu de chose près, le sang n'étant pas un critère déterminant pour la djinn. La mère de la sirène comptait pour elle à une époque, c'était une bonne amie comme elle en avait rarement eue. Morte elle aussi, c'était de son devoir de veiller sur sa fille. De veiller à ce qu'Odalie aille bien. Elle est fatiguée de courir Lune, mais elle n'arrêtera jamais pour sauver ceux qu'elle aime. La pression redescend pourtant d'un cran quand elle perçoit les premières notes de trompettes dans les rues de la Nouvelle-Orléans. La blonde respire un grand bol d'air, qu'est-ce qu'elle aime cette ville. Elle semble hors du temps, quasi irréelle. Elle sait pourtant qu'y vivre n'est plus envisageable, qu'elle s'est assez reposée, qu'elle doit œuvrer pour ce qui compte maintenant. La Nouvelle-Orléans est trop flegmatique pour elle, elle baisserait sa garde. En moins de dix minutes, Lune est dans le quartier d'Odalie. En moins de cinq, elle tambourine à sa porte.

- Ouvre moi. OUVRE MOI. OUVRE MOOOOOOOI.

Lorsque la porte s'ouvre enfin, Lune entre sans préambule et se positionne au milieu du salon de la jeune femme.

- Bien, fais tes valises. Tu pars vivre chez moi pour quelques temps. Des choses étranges se trament ici et j'ai peur que tu sois en danger.

Elle tourne sur place sans même s'en rendre compte, sa voix est calme mais son langage corporel traduit une certaine panique. Elle sait qu'Odalie ne va pas apprécier son ton impératif mais à vrai dire, elle s'en moque un peu.

- Allez, et que ça saute. Nous n'avons que peu de temps, je n'ai aucune idée d'à quel point leurs plans sont avancés.

Pas autant que ce qu'elle croit mais qu'importe ? Dans ces moments là, plus grand chose ne compte si ce n'est d'obtenir la certitude que la sirène sera en sécurité.
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( Pando )
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Lun 9 Nov 2020 - 19:41
Do you still believe in me ?
Odalie x Lune

La délectation d’une soirée en solitaire tendait sa confortable étreinte à Odalie. Après une période franchement difficile au magasin, la brune estimait avoir plus que mérité un soir de repos, seule, pour souffler dans la tiédeur de son petit appartement à Pontchartrain.
Téléphone coupé. Bottines retirées. Du chocolat chaud et un bon film humain pour lui tenir compagnie. Odalie n’aspirait qu’à s’envelopper d’un pelucheux peignoir et à se vernir les ongles devant une comédie française de Louis de Funès, ce héros grimaçant qui avait bercé son enfance.
Voilà où Odalie en était lorsqu’on frappa à la porte. Pieds nus sur le parquet, en short de sport et t-shirt large, en train de préparer un semblant de plateau repas qu’elle pourrait grignoter devant Hibernatus.
Un coup résonna sur le bois creux de sa porte d’entrée.
« J’ARRIVE ! » cria la sirène depuis la cuisine.
Un coup, suivi de plusieurs autres. Rapidement, la personne qui se tenait sur son seuil se mit à tambouriner frénétiquement sur le battant.
« J’ARRIVE, J’AI DIT ! » hurla de nouveau Odalie, un brin excédée de se faire ainsi harceler par une tranquille soirée d’hiver.

Quand Odalie finit par déverrouiller sa porte d’entrée, une menue silhouette blonde déboula dans son salon comme un boulet de canon. Lune. Une Lune catastrophée, alarmée et alarmiste, qui se met immédiatement à lui donner des ordres et à tourner en rond dans son salon avec un air bouillonnant d’anxiété.
La jeune sirène soupira en souriant.
Lune.
Bien qu’elle ne paraisse guère plus vieille qu’Odalie, la blonde était son aînée de quelques centaines d’années. Une djinne millénaire à l’apparence d’une frêle adolescente.
« Marraine … »
Odalie aurait été bien en peine de dire depuis combien de temps Lune faisait partie de son univers. En vérité, c’était comme si elle avait toujours été présente. La djinne et Angela, la mère d’Odalie, étaient deux très proches amies. Toutes les deux défendaient ce même esprit d’indépendance et d’individualité dont avait hérité Odalie. Durant certaines périodes, Lune vivait quasiment avec les deux sirènes. La fillette qu’elle était avait alors accueilli sans trop se poser de questions cette tante bizarre et rigolote qui ne prenait jamais une ride.
Avec Lune, Odalie avait toujours pu parler de tout en ayant la certitude qu’elle ne serait jamais jugée.

Après la mort d’Angela, les deux femmes s’étaient d’autant plus rapprochées qu’Odalie était désormais en âge d’avoir des discussions nettement plus matures et ouvertes avec sa marraine. Sa tante.
Odalie sourit de nouveau. Oui. Elle était liée à Lune par quelque chose de bien plus conscient et bien plus puissant que le sang : elle s’étaient choisies. La djinne se trouvait d’ailleurs être la seule personne à laquelle Odalie accordait plus d’importance qu’à elle-même.
La voir ainsi affolée, à faire les cent pas dans son appartement, amusa la sirène autant que cela ne l’inquiéta.
« Mais enfin, tatie, je ne vais pas venir vivre chez toi. J’ai des obligations, ici, et … » commença la jeune femme.
Aussitôt, elle se vit couper la parole par la blonde. Celle-ci semblait convaincue que des choses se tramaient à proximité de la Nouvelle Orléans, et que sa nièce de cœur serait plus en sécurité à Seattle.
Odalie fronça les sourcils. Elle n’appréciait pas vraiment le ton impérieux qu’avait pris la djinne. Quelque chose devait vraiment, profondément la préoccuper pour qu’elle se trouve dans cet état.

« Lune ! » finit par claquer la voix de la brune.
Sa tante arrêta nette sa course circulaire et infinie sur le parquet de son appartement pour la dévisager, l’inquiétude lui rongeant le visage.
« Calme toi. » reprit Odalie. « Explique-moi. De quelles choses étranges tu parles ? De quels plans ? »
Voyant que sa chère marraine n’était pas disposée à lui fournir quelque réponse que ce soit, la sirène ajouta pour la tranquilliser :
« Tu es ici avec moi, maintenant. Je ne crains plus rien. Alors avant de me demander de faire mes valises et de tout plaquer, est-ce-que tu pourrais au moins m’expliquer ce qui se passe ? »

Et, avec un sourire insolent : « Bonjour à toi aussi, hein. »

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Sam 28 Nov 2020 - 2:24

( Didn't I give everything I had to give you to make you see? )
Lune a vaguement conscience de comporter de manière étrange.

Mais au fond, l'étrange c'est presque devenu son mode de vie. La djinn vit dans un monde où la vérité n'est jamais énoncée clairement, où il faut la déduire, la découvrir après avoir gratté quelques milliers de couches de mensonges, de sous-entendus, de semi-réalités, de dangers. La vérité est quelque chose qui se gagne et qui s'appréhende avec le temps, qui n'est jamais pleine mais seulement partielle. Elle jongle avec les secrets, manipule et use des vices, des faiblesses. Ce n'est pas toujours simple de vivre dans ce monde. Pas toujours simple de garder les pieds sur terre, de ne pas paniquer.

Et là, elle panique.

Elle panique parce qu'on lui a laissé comprendre que la Nouvelle-Orléans était en train d'abriter une réunion de Caïn et sa troupe de dégénérés, elle panique parce qu'elle sait que sa nièce y vit et qu'elle ne peut pas s'imaginer la perdre elle aussi. Ça finirait de l'achever, détruirait définitivement sa santé mentale, on aurait plus qu'à l'interner. Elle a été négligente dans le passé, elle ne le serait plus jamais. Certainement pas avec Odalie.  

- On a pas le temps pour ça. Allez, dépêche toi.

Non, la politesse, les explications, tout ça ce sera pour plus tard. Une fois devant une tasse de chocolat chaud, à l'abris, à Seattle. Mais sera-t-elle vraiment à l'abris là-bas ? Est-ce que la menace que le réveil de Dark Dragon représente ne peut pas sévir partout ? Non, elle doit se concentrer. Se concentrer sur les informations qu'elle a et sur les photos qu'on lui a présenté. Ça pourrait être le hasard, ça pourrait être la fin.

- T'as qu'à voir ça comme des vacances ? Youhou, des vacances avec tata Lune ! Tu verras tes cousins en plus, ce sera chouette.

Mais elle n'est pas folle à ce point, Lune. Elle sait très bien que la sirène ne la suivra pas sans un minimum d'explications. Elle souffle et continue de tourner en rond, la peur au ventre. Si seulement elle pouvait enfermer tous ses proches dans un bunker, si seulement.

- C'est compliqué.


Non, ça ne l'est pas. Ou du moins, ça l'est seulement parce que sa panique n'est pas tout à fait justifiée.

- On m'a rapporté des rumeurs comme quoi plusieurs membres de l'ordre de Caïn seraient ici, à la Nouvelle-Orléans. Ce n'est pas normal Odalie, pas normal du tout. Et quand bien même ses informations seraient fausses, je...

La blonde passe une main dans ses cheveux et s'arrête devant la jeune femme. C'est vrai qu'elle ne peut pas suspendre sa vie pour un soupçon, mais c'est tellement difficile de rester dans l'inaction, la constante incertitude. Elle aimerait avoir un poids en moins sur les épaules, elle aimerait savoir Odalie en sécurité.

- Je dois seulement te protéger.

Elle souffle une nouvelle fois, passablement épuisée, un peu surmenée. Ses épaules se relâchent puis elle se souvient que rien n'est gagné, que la menace pèse toujours au dessus de leurs têtes, terrible épée de Damoclès.

- ALORS FAIS TES VALISES.


Et la voilà repartie.
.

( Pando )
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Jeu 3 Déc 2020 - 20:12
Do you still believe in me ?
Odalie x Lune

Sa marraine avait l’air éreintée. Lune, pourtant si rayonnante habituellement, semblait bien pâle, avec ses traits tirés, ses cent pas au milieu du salon et la triste détermination qui se dessinait sur son visage. Djinne centenaire emprisonnée dans cette enveloppe trop jeune pour elle, on pouvait presque en cet instant ressentir le poids de toutes les années sur les épaules affaissées de la blonde. Cet accès de paranoïa impromptu fit culpabiliser Odalie.
Elle aurait pu, elle aurait dû, donner des nouvelles à sa tante de manière plus régulière. La rassurer, lui dire qu’elle allait bien. Mais Odalie n’était pas douée dans les relations humaines, en tout cas dans celles qui ne s’achevaient pas le lendemain avec un rhabillage gêné et un petit déjeuner silencieux.
La brune se morigéna mentalement de n’avoir pas entretenu le lien avec Lune. Si elle l’avait fait, la jolie blonde ne serait peut-être pas en train de péter une durite dans son salon.
Tout dans l’attitude de son aînée transpire l’angoisse et la panique. C’est irritant, agaçant, mais au fond d’elle, Odalie ne peut que s’attendrir.
« Lune. » redit-elle d’une voix douce. « Je ne vais pas partir avec toi. »
L’affirmation, sous le miel de sa voix, était ferme. Odalie ne quitterait pas la Nouvelle Orléans, ordre de Caïn ou non. Ces allumés et leurs penchants suicidaires ne lui faisaient pas peur. Elle n’avait peur de rien. Elle était invincible. Et Lune, la Lune que la sirène côtoyait depuis sa plus tendre enfance, était tout aussi invincible qu’elle.
Pour se mettre dans des états pareils, elle devait vraiment être épuisée.
« Je sais que tu veux me protéger. Je sais. Je comprends. Maintenant, assieds-toi s’il te plaît. »
Voyant sa marraine hésiter, suspendue une seconde au milieu de la pièce, elle se permit de rajouter sur le ton de la plaisanterie :
« Ne m’oblige pas à te le demander autrement. »

Bien sûr, jamais Odalie n’aurait fait usage de ses pouvoirs sur Lune. Elle l’aimait et l’estimait bien trop pour la déposséder ainsi de son libre-arbitre, ne serait-ce qu’un instant.
La blonde finit par se laisser tomber dans le canapé en cuir de la sirène. Avec un sourire tendre, cette dernière se glissa à ses côtés, passant un bras autour de ses épaules. Les rôles étaient inversé : c’était à elle, l’enfant, la petite fille, de faire réaliser à sa tante affolée qu’elle ne risquait rien.
« Ecoute moi. Caïn, ils sont partout. Ici, à Washington, à Seattle, à Phoenix. Je ne suis pas plus en danger ici qu’ailleurs, d’accord ? »
Odalie n’avait pas la moindre idée de la véracité de ces paroles, pour la première partie du moins. Mais ce dont elle était sûre, en revanche, c’est qu’elle saurait se débrouiller avec ses moyens propres. Comme si un stupide dragon pouvait lui briser la jambe ou un djinn pénétrer son esprit ! Et quand bien même cela surviendrait, la brune se relèverait. Elle se relevait toujours.
Répétant une scène de son enfance déjà tant rejouée, Odalie posa son front brun contre la joue fraîche de sa marraine.
« Je suis là. Tout va bien. »
D’un geste protecteur, la sirène caressa de sa main restée libre la cuisse de Lune, faisant des allées-venues sur le pantalon porté par la djinne. Dans cette position, il lui était impossible de voir le visage de son interlocutrice, impossible de savoir si ses mots avaient le moindre effet.

Mais Lune, si elle l’aimait, comprendrait qu’Odalie attachait trop d’importance à son indépendance pour avoir peur. La peur, c’est pour ceux qui ont quelque chose à perdre. La sirène, à part son précieux lien avec sa marraine, n’avait rien à perdre. Rien qu’elle ne serait pas capable de laisser derrière elle en l’espace de 5 minutes. Son appartement, son magasin ? Des dégâts matériels sans importance. Ses maigres relations charnelles avec différents hommes des quatre coins de la ville ? Peu lui importait.
Durant toutes ces années à la surface, Odalie avait sû rester libre parce qu’elle ne s’attachait à rien. Comme Anjela le lui avait appris. Et comme Lune elle-même l’y encourageait.
Alors, non.
Odalie était bien trop libre et bien trop orgueilleuse pour être effrayée.

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Mar 9 Fév 2021 - 17:17

( Didn't I give everything I had to give you to make you see? )
Elle ne partirait pas et Lune savait très bien qu'elle ne pourrait pas la persuader de le faire. L'affirmation tombe comme une chape de plomb, ralentit brutalement ses pensées qui tournaient en boucle depuis un moment déjà. La paranoïa est montée si rapidement qu'elle n'a pas pu l'endiguer, ça commence avec un doute. Un peut-être. Un et si. Il s’insinue sous la peau et monte à la tête, les images s'enchainent après ça. Odalie tuée. Odalie la gorge tranchée. Odalie jetée dans le fossé. Ses enfants exterminés. Tous ceux qui comptaient, morts assassinés. Elle n'a jamais supporté la perte, Lune. Celles de sa fille et de son fils restent ce qu'elle a vécu de plus tragique, de plus difficile à surmonter. Et depuis, le doute subsiste.

- Je...

Elle reste sans voix, sans argument alors que sa nièce de cœur continue à parler. Lorsqu'elle fait semblant de la menacer, Lune remonte sur ses grands chevaux et part au galop.

- Alors ça, jeune fille, je te le déconseille. Je peux t'assurer que...

Que quoi ? C'est ridicule. Tout ça est purement ridicule. Lune pose une main sur son front, sa tête est lourde. Tellement lourde. Elle ne s'arrête jamais, a l'impression de courir après des chimères sans pouvoir prendre une pause pour respirer. C'est fatiguant. Si fatiguant.

- D'accord, je vais m’asseoir. Pardon.

Elle s'excuse en se laissant tomber sur le canapé, parce qu'elle a conscience de s'être comportée comme une folle furieuse et de ne pas mériter autant de considération. Odalie aurait eu raison de la chasser sans se soucier de ses états d'âme, tout simplement parce qu'on ne débarque pas chez les gens en leur hurlant de quitter leur domicile immédiatement. Ça ne se fait pas, même avec nos proches. Mais elle se sent tellement mise à l'écart. Tellement loin de ceux qu'elle aimerait protéger. Elle court après des objectifs qui n'ont pas de sens à longueur de temps et remet toujours à plus tard ceux qui comptent vraiment. C'est sûrement pour ça qu'elle en est arrivée là. Lune se laisse pourtant apaiser par la voix de la sirène, sa douce confiance en elle-même, en ce qu'elle est capable de faire.

- C'est censé me rassurer, c'est ça ?


Lune rit sans joie, nerveusement. La crainte ne l'a toujours pas quitté et même si Odalie a parfaitement raison, l'idée que ce monde soit de plus en plus dangereux n'a pas l'effet escompté sur Lune. Pourtant la blonde soupire, la tension quitte ses épaules alors qu'elle sent la chaleur de la sirène l'envelopper doucement.

- D'accord. Excuse moi. Je n'aurais pas dû te donner des ordres comme je l'ai fait. Je sais que tu es forte Odalie, mais tant d'autres personnes fortes sont tombées à cause d'eux. Je ne veux pas qu'il t'arrive la même chose. Je ne le supporterai pas.

Lune soupire, sa joue toujours contre le front de la brune. Elle attrape brièvement sa main, la serre une fois avant de la relâcher. Il faut qu'elle se reprenne, elle n'a pas le choix. Il faut qu'elle dorme aussi, qu'elle respire et s'éloigne un temps de ces histoires. Mais ça lui fait tellement peur. Tellement peur de lever le pied et de risquer de manquer une information capitale, de risquer la vie de ses proches.

- Est-ce que tu aurais le temps de tout de même m'accompagner à Seattle ? Je sais, j'ai compris, tu ne déménageras pas. C'était stupide, je n'aurais pas dû te demander ça. Mais j'ai un cadeau pour toi.


Après tout, autant que cette visite n'ait pas servi à rien.


( Pando )
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Mer 24 Fév 2021 - 17:36
Do you still believe in me ?
Odalie x Lune

Lune paniquée. Lune affolée. Lune azimutée.
Avec le temps, la sirène avait appris à composer avec la personnalité excentrique de sa tante. Son addiction aux sucreries, sa réactivité en quatrième vitesse, toutes ces petites manies qui rendaient la djinn si attachante … et si profondément humaine.
C’était curieux, c’était nouveau, d’être à son tour la consoleuse, celle qui devait prendre soin dans l’autre, quand tant de fois l’inverse s’était produit. Lune qui lui apprenait à faire des tresses à ses cheveux. Lune qui lui montrait où se cacher. Lune qui lui apprenait la mode. Lune comme une seconde maman, quand on avait pas de papa. Une maman distante, une maman par intermittence, une maman qui avait sans doute un bon paquet d’autres enfants disséminés sur tout le globe, mais une maman quand même.
Lune comme une amie, aussi. Avec la blonde, Odalie avait fait le mur les premières fois pour aller danser, tiré sur sa première cigarette, joué à manipuler des garçons sans jamais y penser à mal.
Oui, Lune était proche d’elle, et elle était proche de Lune. Sans doute la djinn était-elle, sur le continent américain, le seul être pour lequel Odalie n’aurait pas fait demi-tour devant l’adversité, la seule personne pour laquelle elle aurait accepté de se mettre en danger. Parce que la sirène n’avait plus de mère, et que Lune n’avait plus d’enfants. Ou plus comme elle l’aurait voulu. Alors elles prenaient soin l’une de l’autre, c’était tout et c’était comme ça.

Relevant la tête aux mots tendres de son aînée, Odalie eut un sourire simple.
« Oui. Oui, bien sûr, marraine, je t’accompagnerai à Seattle. »
Un coup d’œil au calendrier, sur le mur nu de la cuisine, lui indiqua qu’une de ses employées travaillait toute la journée du lendemain. Un petit coup de fil, et puis …
« Je peux même rester dormir ce soir, si tu veux. Et passer la journée de demain avec toi. »
D’un geste que Lune avait cent fois apposé sur son visage à elle, elle dégagea de sa main droite une mèche imaginaire qui barrait le front de sa tante. Tendrement. Car plus elle plongeait dans ses yeux, plus elle lisait tout l’épuisement. La djinn ne devait pas beaucoup dormir, pas beaucoup se reposer. Elle qui courait dans tous les sens tendait rarement à se ménager. Mais les cernes sombres sous ses yeux indiquaient qu’elle se surmenait de nouveau, sans commune mesure avec l’ardeur des mois passés.
Se relevant lestement, Odalie tendit une main à sa marraine pour qu’elle puisse en faire autant.
« Par contre, faut que tu me promettes de ne plus débarquer chez moi comme ça, comme une harpie. Je crois que tu es fatiguée. C’est la fin d’année, c’est normal. Mais je suis une grande fille, et j’aimerais bien que tu viennes me rendre visite pour d’autres raisons que tes crises de paranoïa. »
Elle fit un clin d’œil à la djinn.
« D’acc ? »
Et puis, tourbillonnant parmi ses possessions, Odalie constitua un sac pour prendre un portail pour Seattle. Elle s’y était un peu trop rendue, ces derniers temps, mais jamais en aussi bonne compagnie.

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Lun 22 Mar 2021 - 18:47

( Didn't I give everything I had to give you to make you see? )
Ça lui fait bizarre à elle aussi, d'être celle qu'on rassure, qu'on berce comme une vieille femme qui commence à perdre la tête. C'est difficile en un sens, ça lui rappelle le poids des années qui pèsent sur ses épaules, les pertes. Pourtant c'est reposant de s'abandonner un instant, de se laisser aller à hurler ses peurs et à se laisser conforter. Plus de bien qu'elle ne l'aurait cru. Odalie accepte de l'accompagner à Seattle, propose même de rester plus longtemps. Ça apaise un peu la djinn trop anxieuse qui a débarqué chez elle de nulle part.

- D'accord. Super. Parfait. Bien.


Au moins, si la Nouvelle-Orléans brûle dans la nuit, Odalie n'y serait pas. Elle sait très bien qu'il y a fort peu de chances pour qu'une telle chose arrive, mais elle le craint tout de même. C'est difficile de s'en empêcher, pourtant elle essaie. Elle fait de son mieux pour lui sourire même si elle n'en a pas envie, même si ça ne rend pas très vrai et très fatigué.

- Une harquoi ? Paranoquoi ? Fatiquoi ?


Elle manque de faire un arrêt cardiaque en observant la brune rassembler quelques affaires, Lune s'est redressée sur le canapé, fronce les sourcils. Une harpie. Et puis quoi encore ?

- Finalement, je vais donner ton cadeau à quelqu'un qui le mérite. Quelqu'un qui ne traite pas sa tante chérie qui s'inquiète de HARPIE parano et cernée, par exemple.

Elle ne boude pas vraiment, mais elle fait bien semblant. Après tout, c'est vrai qu'elle devait avoir de drôles d'airs quand elle est arrivée. Ça la ferait presque rire, presque, parce qu'elle ne veut pas qu'Odalie se pense marrante en plus de ça. Pas. Du. Tout.

- Allez, ramène tes fesses princesse Oda. On aura tout entendu.

Les deux dames arrivent à Seattle en peu de temps, elles peuvent remercier les zouwus pour ça. La Smoke Box n'est pas très éloignée du portail de la ville, Lune passe son bras sous celui de la jeune femme en avançant. Parfois elle a du mal à réaliser qu'elle est aussi grande, le temps passe définitivement trop vite. Une fois arrivées, Lune ouvre les portes du bâtiment et invite Odalie à entrer dans ce lieu si inhabituellement calme. Seules quelques machines continuent inlassablement de clignoter, les autres semblent endormies. Le ronronnement de l'électricité qui parcourt les fils sonne à ses oreilles comme l'un des sons les plus doux qui existent.

- Tu peux poser tes affaires sur le comptoir, je reviens. Ne casse rien s'il te plait.

Elle tient beaucoup à ces machines, probablement un peu trop.


( Pando )
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Ven 2 Avr 2021 - 20:28
Do you still believe in me ?
Odalie x Lune

Avec un soupir, Odalie se dit qu’elle aimait tant cette femme. Une tante qui l’avait épaulée, durant toute cette enfance fragile où ses frères l’avaient désertée. Une tante repère, une tante sourire, une tante bonbons et vieux délires.
Elle eut un petit rire de gorge.
« Tu sais que dans la mythologie, les harpies sont des créatures extrêmement puissantes et respectées, n’est-ce pas ? » glissa-t-elle, les yeux pétillants. Son sac rempli de ses effets, elle passa à côté de Lune et déposa un doux baiser sur la tempe blonde de sa marraine. « Comme toi, un peu. »
Et puis, bras dessus, bras dessous, les deux âmes trop libres s’en furent, empruntant sans la moindre encombre le portail le plus proche des lieux. Si elle préférait toujours nager, Odalie devait bien admettre que ce moyen de transport-là avait quelque chose de pratique. En à peine trois battements de cils, battements de cœur, battements de ville, la brune sirène et la djinn arrivèrent à destination.
Il y avait quelque chose de troublant, au fond, à respirer un nouvel air en à peine une fraction de seconde. Nouvelle-Orléans. Seattle. Claquement de doigts. Pouf.
Quand Lune passa de nouveau son bras sur celui, plus fin, d’Odalie, cette dernière eut un fin sourire. Elle se souvenait encore du temps où elle faisait à peine un mètre et où elle devait lever le bras pour glisser sa menotte frêle dans la main de sa douce marraine. Ce temps était loin, et si elle avait bien grandi, Lune n’avait pas bougé d’un cil.
La brune sourit d’un air gracile en franchissant d’un pas le seuil de la salle d’arcade de Lune. Elle était venue quelquefois, quand les bornes colorées vibraient. Mais les consoles et tous les jeux, ce n’était guère sa tasse de thé. Préoccupation accessoire d’enfants qui n’avaient pas grandis. Alors qu’il y avait d’autres jeux, d’autres royaumes à conquérir que ces petites écrans trop sombres où tous ils s’abimaient les yeux. Enfin.
La remarque de sa marraine lui arracha un fin sourire.

« Tu sais que je n’ai plus 5 ans, Lune, je vais pas casser tes bidules. » dit-elle en élevant le ton pour qu’où qu’elle soit, l’autre l’entende.
Non, elle attendit bien sagement, pianotant à peine de ses doigts sur le comptoir de la Smoke Box. Sa tante était un grand mystère, pour toutes les autres âmes du monde. Il y avait quelque chose de prodigieux à imaginer Anjela, toute en rousseur et exigence, s’éprendre d’une femme comme celle-ci, elle qui d’habitude ne vivait que pour repousser tous les autres. Les deux mamans s’étaient choisies, pour des amies, des confidentes, et Odalie avait recueilli les fruits de cette douce amitié.
C’était ces modèles féminins, pleins d’indépendance et d’affection, qui avaient fait de la brune la personne qu’elle était désormais. Pour ça et donc à tout jamais, elle en serait reconnaissante.

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Mer 12 Mai 2021 - 3:01

( Didn't I give everything I had to give you to make you see? )
Elle n'a plus cinq ans, elle aime souvent le rappeler. Et Lune l'aime sûrement assez pour l'oublier à chaque fois qu'elle le lui dit. Elle sourit largement en attendant sa remarque sur les harpies, Odalie sait y faire avec elle, probablement trop. Elle ne peut rien lui refuser, n'a jamais pu. Elle est en quelque sorte l'enfant qu'elle n'a pas saboté, l'enfant qui n'a pas autant souffert que les autres de son absence, l'enfant qu'elle n'a pas abandonné et qui n'a gardé que les bons côtés. Et c'est suffisamment important pour qu'elle chérisse ça comme si rien d'autre n'avait d'importance, sur l'instant. C'est puissant.

- Et laides. Elles sont laides. Tu ne m'auras pas comme ça, jeune fille.


Mais elle le sait, elle l'a déjà. Elle la considère comme un membre de sa famille depuis le jour où Anjela lui a présenté sa fille, elle lui a promis de la protéger et la pensée qu'il puisse lui arriver quelque chose lui tord les viscères. Elle a si souvent échoué, trop souvent. Elle ne peut pas se permettre d'échouer pour cette fois, elle est prête à tout pour ça. Elle fermera les yeux sur les aspects les plus sombres de son monde pour protéger ceux qu'elle aime, elle n'hésitera pas. Elle tuerait s'il le fallait.

Mais elles n'en sont pas là. Non. Elles sont loin de tout ça.

- J'arriiiive !

Lune soulève ses affaires, ses papiers, elle était sûre de l'avoir posé là. Il ne peut pas s'être échappé, ce foutu bracelet. Elle l'a acheté sur le marché noir il y a peu, il lui a tout de suite fait pensé à Odalie et elle s'est dit qu'il lui irait bien, que ça lui ferait peut-être plaisir. Elle n'aime pas vraiment son sous-sol, tout est trop sérieux, tout est trop adulte, tout sonne morne et ennuyeux. C'est peut-être pour ça qu'elle ne l'ordonne jamais, ou simplement parce que son bordel organisé lui donne l'impression que cet endroit est digne d'intérêt. Il y a toujours des choses à trouver dans du bazar, toujours des choses à chercher.

- Je suis lààà !


Soudainement de bonne humeur et remontée à la surface, Lune trottine jusqu'à sa nièce et ouvre l'écrin devant elle. C'est un ruban, un ruban tout simple, un ruban bleu et en soie ou est accroché une perle de nacre et une petite fiole en verre avec son bouchon. Il y a un autre bijou, plus compliqué, plus lourd aussi. Du métal doré, une sorte de pendentif que l'on peut ouvrir et glisser quelque chose à l'intérieur.

- Tadam ! Ça te plait ? Je l'ai trouvé au marché noir, c'est un vieux truc même si ça ne se voit pas. Je n'ai pas tout compris quand il m'a expliqué son histoire, bon j'ai pas tout écouté non plus mais tu peux te servir de la fiole pour y mettre un peu d'eau.

Lune pose la boite sur le comptoir et détache le bijou, son débit de paroles peut atteindre des volumes incroyables parfois. Peu le savent. Peu lui inspirent assez de confiance pour ça.

- C'est rare de trouver ce genre de choses, d'habitude tout est gris, tout est triste, tout est susceptible de te porter la poisse ou d'avoir des propriétés magiques étranges mais d'après ce que j'ai compris, ce bijou est une exception. Poignet ?

Voilà de quoi la rassurer.


( Pando )
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 Do you still believe in me? ☾ Odalie Empty Re: Do you still believe in me? ☾ Odalie

Dim 30 Mai 2021 - 15:51
Do you still believe in me ?
Odalie x Lune

Le fouillis coloré et clignotant, tout aussi loin qu’Odalie ait pu se souvenir, avait toujours accompagné Lune. Lune exubérante, multicolore, Lune pailletée et entêtante. Elle savait qu’au fond, sa marraine de cœur démontrait autant de joie et d’enthousiasme parce qu’une part d’elle avait trop perdu. Elle avait perdu ses enfants, une poignée de djinns dont les noms échappaient toujours à la brune. Mais une poignée d’humains aussi. Lorsqu’on vivait aussi longtemps, il y avait des milliers d’époques pour engendrer progéniture, et la douce amie de sa mère ne faisait pas trop exception.
Pourquoi Lune avait-elle choisi, tout en cherchant sa propre engeance, de prendre aussi soin d’Odalie ? La sirène ne saurait jamais. Mais, en cet instant délicieux où elle pianotait de ses doigts sur le comptoir de sa marraine, cela n’avait pas d’importance.
Elle sourit, l’entendant revenir.
« J’ai faille attendre ! » lança-t-elle d’un clignement d’œil.
Odalie s’était, grandissant, réservé le droit anonyme de taquiner la blonde djinn autant que toujours elle l’aimait. Mais elle se tut, religieusement, tandis que Lune déposait sur le comptoir juste devant elle un écrin sombre et mystérieux.
Lorsque la blonde ouvrit la boite, la sirène vit devant ses yeux se dévoiler un double bijou. Un ruban bleuté où se liaient une perle nacrée et une petite bouteille de verre. Ruban court, soyeux, délicat, qui semblait lié à l’autre partie du bijou par un fermoir unique, doré. L’autre partie était une chaîne, une peu plus lourde et très travaillée, avec un petit pendentif qui semblait être creux, prêt à accueillir quelque chose.
C’était précieux. C’était magnifique. C’était un cadeau.
Le babil incessant de Lune, rompant la solennité de l’instant, lui tira un sourire brillant.

« Oui. »
Elle laissa Lune refermer le bijou autour de son poignet gauche, émue et touchée par le cadeau. Sans en connaître toute l’histoire, la brune ressentait sa valeur, son ancienneté et sa magie.
Elle eut un grand sourire pour Lune, admirant autour de son bras les rayons de lumière fragiles qui s’accrochaient à son poignet. La proposition de sa marraine était parfaite. Si elle mettait de l’eau à son poignet, en plus d’en avoir à son cou, et si un Chasseur la trouvait, elle serait plus dure à tuer, à déssécher, à assassiner. Le visage d’Aurore passa vite derrière les paupières de la belle.
Oui. Le plus elle se défendrait, le mieux elle se porterait.
« Merci, marraine. Il est superbe. Je l’adore. »
Pétillante d’une émotion dingue qu’elle ne pouvait pas exprimer, Odalie franchit le comptoir pour serrer la djinn dans ses bras. Elle la serra de toutes ses forces, ses bras fins noués dans son dos. Il y avait tout, dans cette étreinte.
Il y avait la joie d’être en vie, le bonheur de l’avoir connue, le choix encore d’être auprès d’elle après 26 années de vie. Il y avait les temps partagés, les temps qu’elles partageraient encore, et d’une manière plus insidieuse un ancien souvenir d’Anjela. Enfouissant son nez dans les cheveux de sa marraine, Odalie songea prestement qu’il y avait un peu trop longtemps qu’on ne l’avait pas prise dans ses bras pour autre chose que pour la posséder. C’était impromptu et, pourtant, la brune savoura cet instant avec un soupir délicieux.
« Merci. »
Merci d’être là. Merci d’exister. Merci de prendre soin de moi. Merci de m’avoir vue grandir. Merci d’avoir connue ma mère. Merci de m’offrir ce cadeau. Merci d’être présente, chaque fois. Merci de t’inquiéter pour moi. Merci de t’inquiéter de moi. Merci, marraine, d’être ce que tu es. Merci, au-delà de toute mesure, de continuer à m’aimer.

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