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Nous sommes en 2022 I'm less, I'm nothing, I'm not the personne you're looking for, because my everything is gone ~ Morgabriel 1639275293 La période jouable actuelle va du 30 juin 2022 au 30 septembre 2022 I'm less, I'm nothing, I'm not the personne you're looking for, because my everything is gone ~ Morgabriel 1050276528
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I'm less, I'm nothing, I'm not the personne you're looking for, because my everything is gone ~ Morgabriel Empty I'm less, I'm nothing, I'm not the personne you're looking for, because my everything is gone ~ Morgabriel

Dim 8 Nov 2020 - 0:12

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I'm less, I'm nothing, I'm not the one you're looking for, 'cause my everything is gone

feat GabrielATTENTION, ce rp mentionne une tentative de suicide, une overdose et de la scarification - I couldn't take it, couldn't stand another minute, couldn't bear another day without you in it. All of the joy that I had known for all my life was stripped away from me the minute that you died 



Daesyn…

Daesyn n’était plus là.

Daesyn avait disparu.

Daesyn était parti.

Et avec lui toute la vie de Morgan, toute sa raison de vivre.

Le monde semblait être recouvert d’un filtre grisâtre. Tout avait l’air plus lent. Plus sombre. Plus douloureux.

Beaucoup, beaucoup plus douloureux.

Chaque parcelles de son corps, de son âme hurlaient de souffrance. Chaque respiration, chaque battement de paupières, paraissait un effort inhumain et infiniment long.

L’esprit de Morgan partait à la dérive, en morceau, les débris gravitant toutefois autour d’un noyau d’affliction.

Iel avait mal.

Iel avait tellement mal.

Iel ne pouvait pas supporter ça plus longtemps.

Pas une minute de plus.

Les yeux hagards, le regard perdu, éteint. L’impression que l’univers entier souffrait comme iel souffrait. Que sa peine était visible, palpable, qu’elle dégoulinait par tous les pores de sa peau. Que le temps s’était arrêté, geler dans la souffrance. Que plus rien n’existait, que plus rien n’était réelle.

Ça ne pouvait pas être la réalité.

Ça n’était pas possible.

Ça n’était qu’un cauchemar et iel allait se réveiller.

Un trou se creusait dans sa poitrine à mesure que les secondes s’écoulaient, alors que les larmes n’arrivaient même pas à sortir.

Iel ne ressentait même plus son corps correctement. Iel ne ressentait plus rien correctement.

Il n’y avait que la souffrance, la souffrance, la souffrance, la terrible douleur, comme si on lui avait arraché son coeur, son esprit et son âme, comme s’iel n’était plus qu’une carcasse vide et sanguinolente qu’on avait drainé jusqu’à la moelle.

Daesyn était parti et Morgan n’était plus rien. N’avait plus rien.

Rien qui puisse combler un tel manque, rien qui puisse ne serait-ce que prétendre à pouvoir couvrir une telle blessure.

Une plaie béante qui lae coupait en deux. En trois. En quatre. En mille.

Brisé-e en éclat comme iel ne l’avait encore jamais été.

Anéanti-e comme iel n’avait jamais cru ça possible.

Daesyn n’était plus là.

C’était la cruelle vérité qui martelait chacune de ses pensées, qui l’envahissait, qui lae paralysait.

Daesyn avait disparu.

Iel se recroquevilla. Incapable de faire autre chose alors que sa douleur devenait physique, gagnait chacun de ses muscles, chacune de ses veines.

Prostré-e pendant des heures. Dans sa chambre. Sa chambre si solitaire, si froide, si insupportable, si pesante.

Chaque instant était une véritable torture, un tourment infini qui rappelait en boucle à Morgan la déchirante réalité.

Il fallait que ça cesse. Il fallait que tout s’arrête. Iel ne pouvait pas continuer à vivre comme ça. Iel ne pouvait pas continuer à vivre. pas sans lui.

Pas sans Daesyn.

-Je veux juste un truc. Un truc fort. Bon ou mauvais. Je m’en fous.

Comment était-iel arrivé là ? Iel ne s’en souvenait même pas, pas plus que de ses dernières heures. Il n’y avait plus de place dans son cerveau pour rien d’autre que le désespoir, rien d’autre qu’une bulle de souffrance impossible à crever qui l’enveloppait de toute part.

-"des" trucs, en fait. plusieurs.

Peu importe ce que c’était. Ça n’était pas comme s’iel allait en savourer les effets de toute façon.

Tout ce qu’iel voulait, c’était mélanger tout ça dans un cocktail doux et miséricordieux, qui lae délivrerait de cette éternelle affliction et qui l’emmènerait loin, loin de tout, et surtout loin de qui iel avait été, de ce qu’iel avait été, de ce qu’iel avait aimé.

Loin de son intélorable existence.

C’est dans sa chambre qu’iel se retrouva à nouveau, avec ce qu’iel avait demandé, acheté. Sa chambre sombre et miteuse et trop grande pour une seule personne. Les murs lui paraissait une prison dans laquelle iel était coincé-e alors que Daesyn s’en était échappé. Mais à ce moment-là son propre corps lui faisait le même effet.

Morgan prit tout, d’un coup, sans savoir même savoir ce que tout c’était. Les effets montèrent vite, et iel se mit à saigner du nez, mais iel ne s’en rendit qu’après avoir vu un filet de sang sur son oreiller. Un rouge qui tranchait avec les couleurs monochrome qui avait habillé sa vision.

Déjà dévasté, ça lui donna une idée.

On ne sait jamais, si ça ne suffisait pas à mourir. Au cas où. Il y avait aussi un autre moyen.

Il y avait un rasoir dans la chambre. Comment Morgan le démonta, comment iel en retira la lame, iel serait bien incapable de le dire, tant iel était dans un état second, entre la dépersonnalisation et les drogues qu’iel venait de prendre.

D’ailleurs iel ne réussit même pas à exécuter son idée jusqu’au bout.

Juste une fois - un trait, une ligne, sur son poignet droit.

Là où il n’y avait pas le tatouage qui cherchait désespérément où pointer, rappelant l’horreur du réel à Morgan. Là où sa peau était si blanche qu’on pouvait voir un peu ses veine. Là où sa peau était douce, et était tendre, et parfois Daesyn avait l’habitude de passer son doigts dessus.

Juste une fois, pour que la douleur physique remplace celle qui massacrait chaque fibre de son être.

Juste une fois et puis, alors qu'une remonté acide lui tordait l'estomac, et le torse, et le gorge,  iel rippa, traçant une ligne sanglante sur son bras. Et puis iel tomba, iel toussa, iel vomit, iel roula par terre, iel...

s'échappa.

À tout jamais ? C’était ce qu’iel espérait après tout.

Mais quelqu’un avait entendu le bruit sourd d’un corps qui s’écroule. Quelqu’un arrivait.

Quelqu’un venait lae sauver, avec ou sans son accord.

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