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Rhea Riverwood
Rhea Riverwood
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Pseudo / Pronoms : evy / elle
Messages : 809
Âge : vingt-sept ans
Nom rebelle : Baltimore
Nombre de dés : trois dés
Résidence : la superbe nouvelle-orléans
Profession : détective privée à son compte depuis son départ de la police
Faceclaim : jodie comer
Pouvoirs/capacités : dragon de foudre (niv. 3)
Crédits : avatar by andthesunrisesagain, aesthetic by adamantium, crackship by shirdil
Disponibilité RP :
Points : 1005
Joueur•se

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Sam 21 Nov 2020 - 1:01
i know places we can hide

“Just grab my hand and don't ever drop it
Baby I know places we won't be found and they'll be
Chasing their tails tryin' to track us down”

   

   
Rhea attendait ce weekend depuis des semaines. Il avait été difficile de convenir d’une date entre les obligations d’Enola et ses enquêtes à elle – la saison avait été particulièrement chargée, et les quelques missions qu’elle avait acceptées avaient pris tout son temps, entre ça et les entraînements, il était compliqué de trouver quarante-huit heures d’affilée au cours desquelles elle pouvait se permettre de prendre un peu de recul, de s’éloigner. Mais c’était important, une occasion sur lesquelles elles s’étaient mises d’accord, qui leur permettrait de renouer, depuis qu’elles s’étaient quittées quelques années auparavant. Rhea avait été étonnée de découvrir l’importance qu’elle avait eu pour Enola et sa famille – pourtant elle se souvenait de chaque visage qu’elle avait aidé durant la guerre, il n’y en avait pas eu assez. Jamais assez.  Elle commençait douloureusement à faire la paix avec le fait qu’elle n’aurait rien pu faire d’autre, qu’elle n’avait été qu’une jeune dragonne à l’époque, mais quelque chose de spécial s’était tissé avec Enola ce jour-là. Pour toutes deux, cela avait été le deuil d’une partie de leur enfance, de l’innocence, la chaleur ; alors même qu’elles avaient tenté de les récupérer au fil des années.

Alors elles avaient décidé, lors de leurs retrouvailles, de se retrouver pour un weekend loin de tout, loin de la clameur de leurs vies, des obligations de leur vie quotidienne, de la tension qui s’intensifiait chaque jour dans la communauté surnaturelle. Un weekend de calme, pour faire le point. Elles avaient toutes deux changé depuis leur première rencontre, devenues plus adultes par des aspects. Il y avait quelque chose d’agréable à avoir connu la jeune dragonne dans une période si vulnérable de sa vie, à une époque où elle avait encore tant à prouver, car Enola connaissait le cœur de qui elle était. La guerre était le plus proche qu’elle avait été de cette clarté là sur sa propre personne – l’adrénaline, la peur, la volonté de protéger, tout cela n’avait pas laissé de place à ses questionnements habituels. Si cela la hantait moins aujourd’hui, la jeune détective avait passé des années obsédée par son identité, par la construction d’un caractère et de goûts qu’elle remettait tous en question, terrifiée d’aller à l’encontre de sa vraie nature par accident. La crainte d’être un produit superficiel de traits choisis au hasard l’avait tenue au ventre longtemps – puis elle avait accepté, non sans mal, qu’elle faisait de son mieux et qu’elle était tout simplement le produit des événements qui l’avaient amenée jusque-là. Si elle était fière, résistante, méfiante, déterminée et qu’elle détestait la betterave, c’était ce qu’elle était supposée être aujourd’hui.

Rhea avait choisi la destination. Elles s’étaient retrouvées à la Nouvelle-Orléans la veille au soir, le temps pour la dragonne de foudre de préparer ses affaires – Enola avait rejoint les Riverwood pour le dîner, de qui elle était très appréciée. Au petit matin, elles étaient parties toutes deux, sacs sur le dos et vêtues de leur attirail de montagne. Rhea avait passé quelques jours dans les Dolomites quelques années auparavant et était tombée complètement en pâmoison devant la grandeur qui se dégageait de la chaîne de montagnes, les rivières transparentes et l’air pur – c’était cette tranquillité et cette quiétude qu’elle voulait faire découvrir à Enola. Elles empruntèrent un portail situé dans le Vieux Carré cette fois, Rhea utilisait d’ordinaire celui du Bayou mais avait insisté pour passer acheter un paquet de cigarettes avant de partir. Les deux dragonnes joignirent leurs mains et passèrent à travers le portail, guidées par le souvenir de Rhea.

Il leur fallut une fraction de seconde pour réaliser qu’elles n’étaient pas du tout arrivées au bon endroit. Au lieu de la douce morsure du froid sur leurs joues, une chaleur étouffante les prit à la gorge. Le temps que leurs yeux s’ajustent à la luminosité aveuglante leur fut fatal – le portail se referma derrière elles sans qu’elles n’aient l’opportunité de revenir sur leurs pas. Rhea laissa échapper un juron sonore en constatant l’étendue de sable devant elles. « J’en ai ma claque de ces putains de portails, ce n’est pas du tout ce que je voulais » Hors de question qu’elles restent coincées ici, songea Rhea. Elles avaient déjà tellement œuvré pour trouver une date, la dragonne avait physiquement besoin d’un paysage de montagne, d’un chalet en bois et d’un feu qui crépite dans une cheminée, pas d’un désert. Elle grogna à nouveau en faisant l’inventaire mental de tout ce qu’elle avait emporté, rien n’était adapté à la situation, jusqu’à la bouteille d’eau qu’elle avait laissé sur sa table de nuit en se disant qu’elle ferait le plein d’eau de source en arrivant. A la place, une flasque de bourbon dans la poche de côté de son sac. « Il y a forcément un autre portail, il va falloir le trouver. Je suggère un changement d’équipement pendant ce temps là… » ajouta-t-elle avec un soupir en jetant un œil à leurs grosses vestes et bottes fourrées. Ce n’est pas ça qu’on veut.

 
   

   
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