We're far from the shallow now ft. Bruce

We're far from the shallow now

Il avait une neige lente qui tombait sur la ville cette nuit. Il était encore tôt, mais avec l’heure d’hiver, il faisait déjà noir à l’extérieur. Pourtant, ça n’empêchait pas Angela de ne garder que les lumières de Noel allumées dans la maison. Pas qu’elle était friande du temps des fêtes en temps normal, par contre il avait eu quelque chose de spécial cette année et elle s’était donné la peine de décorer un minimum pour une fois. Son sapin diffusait une lumière douce et blanche près de son écran de télévision allumée dans son salon. Elle s’était ouvert une bouteille de vin qui traînait sur la table basse devant son sofa. Elle avait l’habitude de passée le jour de l’an seule, ce n’était pas une situation qui normalement la rendait mélancolique, mais cette fois-ci oui.

Quelques jours plus tôt à peine elle se trouvait en compagnie de Bruce dans son salon. Ça avait été une soirée tellement agréable! Elle ne se souvenait pas d’avoir passé un si bon moment. Au courant des dernières semaines, elle l’avait vu quelques fois, mais pour Noel, ils s’étaient faits une journée spéciale. Ça avait été vivifiant de pouvoir parler autant avec quelqu’un de confiance. Parler de tout et de rien ou bien écouter quelques films de Noel qui appartenaient aussi à des traditions du passé. Il avait une douce mélancolie qui les avaient entourés durant la soirée, mais Angela n’était pas tombée dans la tristesse, comme si la joie de vivre une soirée comme ça avait été bien plus grande.

Ce soir, elle s’attendait sans doute à une autre soirée dans ce même type. Sauf que la réalité avait rattrapé les deux individus. Il avait eu une mission. Misère. Bien sûr qu’elle avait été déçue Angela, mais aussi inquiète. Les missions pour lui semblaient tellement plus… dangereuses dans le creux de son cœur maintenant. L’inquiétude avait été réelle. Par contre, elle comprenait que c’était son métier, que c’était ce qu’il faisait de sa vie. Puis la déception qu’il ne soit pas là pour le nouvel an. Il avait quelque chose de symbolique pour elle qu’ils puissent fêter cet évènement ensemble. C’était une promesse silencieuse d’un futur qui pouvait s’avérer beaucoup plus doux et surtout moins solitaire. Elle avait pris la peine de lui écrire un peu plus tôt pour lui souhaiter une bonne année et aussi qu’il prenne soin de lui. Qu’elle avait une bouteille de champagne pour le nouvel an qui l’attendrait à son retour.

Était-elle déplacée? Agissait-elle convenablement avec lui? Elle ne voudrait surtout pas avoir l’air de… Non, il ne penserait pas ça d’elle. Elle s’en faisait trop, puis il la voyait sans doute plus comme une fille adoptive que comme la femme qu’elle était. Son pauvre cerveau se faisait des scénarios, c’était clairement des années à être seule qui faisait ça… Oui, bien sûr. Angie s’était installée dans son salon, avec sa grosse couverture, dans son pyjama le plus confortable pour écouter des séries et des films jusqu’à ce que le sommeil prenne possession d’elle. Oh et avec du vin. Peut-être un café plus tard. La rouquine était appuyée contre le dossier de son divan quand elle entendit qu’on cognait à la porte.

Ce n’était par contre pas une surprise. Elle avait commandé à manger ce soir. Une pizza ça allait faire le boulot pas vrai? Ça ne ressemblait pas à ce qu’elle avait prévu avec Bruce, mais il fallait s’adapter quand même. Elle soupira contre elle-même en allant finalement ouvrir la porte, tenant son porte feuille de son autre main, mais elle figea. Ce n’était pas sa pizza. Ni même le livreur de pizza. Non, un sourire contagieux qui vint faire sourire la belle jeune demoiselle. Dans sa stupeur, elle n’arriva pas à dire quoi que ce soit. Un peu en retard, elle se tassa de l’entrée, elle se gelait les pieds de toute façon avec le vent hivernal pour le laisser entrer.

« Bruce? Qu’est-ce que tu fais là…? Tu n’étais pas…? »

Elle était toute confuse la rouquine, mais le bonheur illuminait de son regard à voir le soldat chez elle. Elle avait ce sourire un peu timide comme si c’était exagéré d’être aussi heureuse de le voir.

Codage par Libella sur Graphiorum

We're far from the shallow now

La nouvelle année s’approchait en grand pas et le blondinet ne pouvait plus cacher sa joie. Un immense sourire incurvait les lippes charnues de l’homme au visage viril buriné avec un charme espiègle qu’il n’avait retrouvé que grâce à la présence de la magnifique rouquine qui avait surgis dans la morne existence du mercenaire lors de la course matinale. Bruce ne désirait il n’y a quelques mois à peine de rejoindre les siens si brutalement arraché à son amour. Acceptant les missions les plus risqués, qui rejoignaient toutefois son code de moralité et surtout son désir d’empêcher de nuire aux pires scélérats possible, le blondinet dansait littéralement avec cette éternelle maîtresse de l’humanité qui était la Mort. Hors la Faucheuse semblait lever le nez sur l’âme du suicidaire et ne recueillait ceux de ses ennemis qui subissaient le courroux impardonnables du vétéran de tant d’horreur. Mais depuis deux mois Bruce retrouvait une envie de vivre, un besoin de revoir Angela autant pour son sourire éclatant et son regard d’un vert de jade ensorcelant. Le cellulaire bipa alors, sortant de sa rétrogression pensive l’infirmier de combat et de nouveau le sourire chatouilla les oreilles du musculeux homme. Un souhait de bonne année et une promesse de champagne à leur prochaine rencontre. Hors l’espiègle blondinet, un reflet de l’homme qui fut autrefois, avait bouclé sa mission en un temps record et obtenu sa libération pour rejoindre celle que le vétéran surnommait Feu Follet. Une surprise pour voir ce sourire si doux qui faisait littéralement fondre n’importe quel cœur. Cet air de bonheur dont le mercenaire était si friand.

Pour brouiller les cartes, Bruce devait être en Australie, il envoya une magnifique image du paysage qui fait rêver. Il lui répondit alors par texto. « J’aimerais tant partager ce moment avec toi. Bonne année ma précieuse amie. » Il avait ajouté un émoji d’ours qui fait un câlin. Tout en s’habillant, enfilant un pyjama comique sous cet habit bleuté qui fessait ressortir ses iris d’azur renversant, le blondinet au sourire ravageur songea qu’il était si bien avec elle. Qu’il adorait la serrer dans ses bras et de jouir de cette douce proximité. Hors il savait parfaitement qu’elle ne ressentait qu’une forte amitié, un lien tendre et doux que l’amour ne devait pas venir folâtrer.

Un rapide arrêt au restaurant japonais pour prendre une assiette de leurs sushis favoris et deux bols de soupes fumantes. Dans un sac une bouteille de vin blanc qu’ils avaient eu la joie de connaître lors d’un souper dans un petit resto de leur quartier. Des beaux moments qui a rendu en acier trempé leur relations déjà si douce. Bruce stationna sa voiture pour rejoindre l’appartement de la belle rouquine et il sonna à la porte. Le visage surpris et surtout débordant de joie de la belle fit naitre un immense sourire en retour sur les traits agréable de l’homme musculeux. Il hocha la tête et dit avec sa voix autant rauque, chaude et espiègle comme un gamin sur le point de commettre une bêtise.

Bruce- J’ai cru comprendre qu’il y avait du champagne… J’ai nagé et pu faire ces sushis sur au milieu du Pacifique.

Reprenant son sérieux, un clin d’œil complice alors qu’il entrait suite au geste de bienvenu de la superbe rouquine, le viril vétéran se délesta du souper sur la table tout près. Tout à leur habitude ils s’enlacèrent quelques instants qui, aux regards de l’infirmier de combat, semblèrent plus longues. Mais Bruce n’allait aucunement s’en plaindre. Plongeant son regard d’azur dans les iris verdoyants si ensorcelant d’Angela, le blondinet dit dans un murmure quelques mots qui étaient empreints d’authenticité et de douceur.

Bruce- Je ne voulais passer le cap de cette nouvelle année qu’avec toi…

Leurs souffles s’entremêlaient doucement. Juste un simple mouvement, un rapprochement et leurs lèvres auraient pu  goûter celles de l’autre. Hors Bruce ne désirait pas mettre mal à l’aise et lui redonna la liberté à Angela en la regardant.

Bruce- Tu es prête à défoncer le nouvel an de manière relaxe et confortable.

Les mains rugueuses mais qui savaient être très adroites et délicates du mercenaire déboutonna le haut de sa chemise avec un regard espiègle et rieur. Un haut de pyjama humoristique apparut avec sournoiserie.

Bruce- Moi aussi j’ai prévu le confort.

Il lui prit alors la main gracile de la jeune femme dans la sienne couverte de cicatrices et de tristes médailles récolté au gré des horreurs des combats violents.

Bruce- Je suis bien avec toi Feu Follet… Comme si tu m'avais enlever toute ma tristesse et ma douleur comme par magie...

@Angela I. Crowley

Habit de Bruce

Pyjamas

Codage par Libella sur Graphiorum

We're far from the shallow now

Angie s’était habituée à la solitude au courant de sa vie. Elle en avait ressenti les effets néfastes qu’après avoir quitté New York, en deuil de la famille Smith et naturellement dans sa jeune adolescence. Elle croyait bien en avoir payé les frais et s’être endurcie pour ne plus souffrir comme autrefois. Voilà qu’une surprise du passée avait éveillée se cœur poussiéreux et avait créer des besoins en elle. Les retrouvailles avec Bruce lui avait donné envie de sourire, de retrouver une parcelle de bonheur dans son existence plutôt calme. Ce soir était donc un soir qu’elle se sentait plus morose qu’à l’habitude. Parce qu’elle avait eu la ferme conviction que cette année serait différente puisque Bruce serait avec elle. Ça lui avait semblé positif, rempli d’espoir de pouvoir passer le cap de cette année avec lui. Il avait réussi à la faire sourire même à l’autre bout du monde avec un magnifique texto. Elle avait regardé le paysage en se disant qu’elle aurait préféré aussi être avec lui plutôt que seule dans son salon. Enfin, seule avec sa pizza bien sûr!

Sauf que surprise! Non, ce n’était pas sa pizza, mais bien Bruce. Une fois la surprise passée, son sourire aurait pu éclairer une ville entière, tout autant que le rire franc et doux qui s’échappait de ses lèvres à son commentaire. Le sourire de son vieil ami était tellement contagieux, elle était plus qu’heureuse de le voir là. Elle l’aida à se débarrasser de ses paquets en les posant sur la table près d’eux avec son portefeuille et c’est de bon cœur (peut-être un peu trop?) qu’elle alla se loger au creux de ses bras pour le saluer dignement. La petite accolade des premières rencontres lui semblait loin parce que ce soir, elle se permit d’en profiter plus. Son étreinte semblait plus serrée, comme un remerciement silencieux d’être présent non pas seulement ce soir, mais pour rendre ses jours plus vivants et joyeux. La belle rousse avait même l’impression qu’elle était en train de s’imprégner de son odeur et elle se surprenait de sourire en la retrouvant. Ses prunelles scintillantes se plongèrent dans les siennes, son sourire se fit plus délicat et charmé.

« Je suis vraiment heureuse que tu sois là, Bruce. »

C’était prononcé comme un secret, un doux murmure qui leur appartenait. Tout comme lui, elle ne voulait passer ce moment avec personne d’autre. Elle revoyait les traits de l’homme du passé en l’observant de si près. Dans l’éclat océanique de ses yeux, dans ce sourire à faire faire des ratés à son pauvre cœur. Elle dû cligner des yeux quelques secondes quand ils se reculèrent pour se donner un brin de constance. Ce qui ne manqua pas de la gêner un peu. N’était-elle pas que cette agréable voisine après tout? Elle aura un nouveau rire à ses mots,  elle se recula d’un pas en ouvrant un peu les bras comme pour se présenter elle-même dans son pyjama.

« C’était déjà mon intention cher monsieur! »

Ses mots étaient prononcés avec un brin d’espièglerie alors que ses prunelles se posèrent sur son pyjama à lui. Elle aura un rire en hochant la tête comme pour approuver le message humoristique, tapotant son torse de sa main sans trop réaliser son geste. Elle approuvait visiblement l’idée avec un sourire des plus amusé. Lorsqu’il prit sa main, elle s’y accrocha de nouveau. Son allusion à la magie était presque amusante si elle n’aurait pas détesté son ascendance autant.

« Je suis bien aussi avec toi. Tu ne peux pas savoir comment je suis heureuse de te voir ici ce soir, Bruce. »

Puis poussé dans une petite impulsion, elle se rapprocha pour déposer un délicat baiser sur la joue piquante du militaire. Comme si elle avait peur qu’il ne comprenne pas la grandeur de sa joie seulement avec ses mots. Lorsqu’elle se recula, elle semblait un peu plus timide par son audace.

« J’étais déjà installée dans le salon avec du vin. Comme tu as eu le temps de faire des sushis que la pizza (elle eut un sourire espiègle entendu) on peut s’y installer avec cette série qu’on écoutait à Noel? Ou tu préfères qu’on s’installe dans la salle à manger? (Elle allait pour continuer de parler, mais on sonna à la porte) Oh, ça doit être la pizza que j’ai commandée. Tu peux t’installer ou tu préfères et je viens te rejoindre après avoir rangé ça au frigo. »

Son regard était rayonnant. Il l’avait déjà vue aussi pétillante, mais la surprise qu’il lui avait fait semblait la faire scintiller encore plus tant qu’elle ne l’espérait plus. Elle avait serré un peu sa main avant de la relâcher et aller régler la pizza. Angie fit cela rapidement question de pouvoir retrouver Bruce. Elle prit le temps d’aller mettre la pizza ensuite dans son frigo et sortir une deuxième tasse.

« Ta mission a été plus rapide? C’est vraiment une très belle surprise que tu me fais (Oui, ça se voyait) j’ai l’habitude de passer le nouvel an seule, mais cette année… j’avoue que j’avais vraiment envie de la passer avec toi. »

Elle lui avait dit dans d’autres mots ce qu’il lui avait dit plus tôt. Pouvait-elle réellement croire que le battement rapide de son cœur était juste la surprise ou bien la présence même du beau militaire? Angie ne voulait peut-être rien admettre, par contre elle ne pouvait pas nier que quand il était là, elle rayonnait bien plus de bonheur !

Codage par Libella sur Graphiorum

We're far from the shallow now

Le mercenaire était tout sourire devant le visage rayonnant de bonheur de la magnifique rouquine.  Mais le baiser sur la joue fut autant une surprise qu’une révélation pour le palpitant du mercenaire qui perdit pendant un instant le décompte ordonné de ses battements. La douceur des lèvres autant sensuelles que soyeuses d’Angela sur la joue couverte de la barbe de trois jours du vétéran fut un contact si merveilleux pour l’homme qui n’avait jamais cru éprouver de sentiments affectifs aussi fort pour une autre personne que Zayna. Souriant encore plus, un véritable prodige car en compagnie de la charmante demoiselle le briscard ne pouvait s’empêcher de produire des éclatants artifices autant charmeurs que sincère, il hocha la tête tout en emmenant les sushis ainsi que les soupes au salon. Il dit d’un air espiègle comme un écolier.

Bruce- Nous allons veiller tard… Je pourrais te demander la bonté d’emprunter ton sofa? Demain si tu es sage nous irons bruncher au restaurant de crêpes que tu adores et nous pourrions réchauffer la pizza pour le diner ou le souper?

Le viril homme musculeux déposa les plats sur la table basse et entreprit de se dévêtir pour ne garder son pyjama. Hors la manœuvre était problématique car le vêtement de nuit s’entêtait à poursuivre celui de soirée et le regard d’émeraude étincelant et ensorcelant de la demoiselle put apprécier une sorte de danse lascive involontaire. Hors Bruce n’en savait rien alors que son torse en acier tremper, ses cicatrices qui racontaient nombre d’histoire de violence inutile et que son physique aussi titillant que les divinités du lointain Olympe se dévoilait partiellement à une Angela qui devait être ravie. Réussissant à dompter ses vêtements récalcitrants et à plier son habit qui mettait son regard d’azur renversant en valeur,  le blondinet se tourna vers la demoiselle qui venait de faire son entrée avec cette voix si douce qui mettait à mal le cœur du vétéran. Il se rendit près d’elle pour lui tendre le bras comme un galant de l’ère victorienne et escorta la magnifique demoiselle dont le cœur de glace de l’infirmier de combat avait fondu devant sa chaleur si particulière et agréable. Il s’assit alors près d’elle, emmitouflant leurs corps dans une couverture chaude et lui tendit son verre de vin pour s’en servir un aussi par après. Hochant doucement la tête il répondit enfin à la question de la bibliothécaire avec une lueur de tendresse dans ce regard d’azur qui se savait être glaciale ou chaleur en cas de besoin. Et pour Angela il n’était que douceur et chaleur.

Bruce- Oui disons que j’ai découvert rapidement le pourquoi du comment des menaces contre mon employeur et que j’ai pu réagir au quart de tour. Le type était si content qu’il m’a permis de partir plus tôt. Quand il m’a demandé ce que je voulais en boni, je lui ai juste dit que j’aimerais fêter le nouvel an avec une personne extraordinaire et cher à mon cœur… Donc un tour dans un jet privé pour courser et arriver avant le grand décompte de minuit…

Il fit un clin d’œil complice en cogna son verre à celui de la demoiselle qui était devenue le centre de son univers depuis leurs rencontre.

Bruce- Moi non plus je ne voulais passer ce nouveau chapitre de la vie sans toi… Et j’aimerais tant passer tous les prochains événements importants avec toi Feu Follet…

Le bruit cristallin conclut les paroles du beau blondinet au sourire ravageur et ils écoutèrent la série tout en dégustant les mets asiatiques. Mais les regards complices, doux et surtout tendres semblaient s’échanger de part et d’autres. Quand le plat fut fini Bruce fit un geste que son cœur lui dicté et que son cerveau ne put arrêter à temps.  Passant un bras réconfortant et apaisant autour des épaules de la rouquine, il l’invita à se lover tout contre lui. Il lui annonça alors que le décompte de venait de s’entamer.

Bruce- Tu sais je vais quitter le mercenariat… Je veux rester près de toi, ne plus courir après la mort comme je le désirais de manière ardente.  Je vais postuler pour être dans une équipe paramédicale et j’aimerais tant…

Il plongea son regard d’azur dans les iris d’émeraudes chatoyantes de la belle et il dit quand le dernier coup fut sonné pour annoncer le nouvel an.

Bruce- Que nous commençons à écrire ensemble un nouveau chapitre dans notre relation. Celui de l’amitié et si forte, mais depuis quelques temps dès que tu n’es pas là je m’ennuie de toi, les secondes devienne des heures…

La main rugueuse de l’homme viril se déposa avec tendresse et amour sur la joue de la jeune femme et de son pouce caressa la peau de porcelaine d’Angela.

Bruce- Tu es devenu le contre de ma vie et j’aimerais tant que tu me laisse une chance d’explorer ces sentiments que tu as réussi à ressusciter avec ton sourire et ta douceur, des sentiments que je croyais perdu a jamais…

Il sourit alors ave chaleur, franchise et le regard d’azur se fit alors un tsunami de tendresse et d’amour.

Bruce- Bonne année ma Flamme… Je t’aime…

Maintenant la balle était dans le camp de la jeune femme, le vétéran 'osant pas pousser la situation vers le baiser en respect pour la décision d'Angela...


@Angela I. Crowley

Codage par Libella sur Graphiorum

We're far from the shallow now

« Je suis toujours sage, Mr. Smith! »

Petite réplique clin d’œil qu’elle lui avait tant répété alors qu’elle était une toute jeune femme encore à l’université. On pouvait quand même faire plus sage qu’elle. Elle ne sortait pas beaucoup, ne voulait pas attirer trop l’attention. Même si elle s’était montrée sous des couleurs beaucoup plus chaleureuses avec l’adorable famille, ce n’était pas comme ça qu’elle conversait avec tout le monde. La confiance avait été gagnée avec le temps, elle n’était pas d’un naturel aussi sympathique. Nul besoin de lui mentionner qu’il pouvait bien dormir sur son sofa si le cœur lui en disait, ça ne la dérangerait absolument pas. Regrettant quand même de ne pas avoir de chambre d’amis de prête dans sa maison pour lui. Ça aurait été beaucoup plus confortable. Elle fit un premier aller-retour pour pouvoir apporter une autre coupe de vin dans le salon. Il pouvait voir qu’il avait une série quelconque sur pause et que sa propre coupe traînait sur la table avec la bouteille entamée. Elle lui servit sa coupe en le voyant du coin de l’œil se battre avec ses vêtements. D’ailleurs, son verre sera légèrement plus rempli parce que ses yeux avaient un peu profiter de la situation. Enfin, elle se sentit rougir malgré tout, secouant la tête pour se donner contenance et retourner à la cuisine pour pouvoir prendre le reste de ce qu’il fallait pour la soirée.

Elle s’était installée au milieu des coussins et couverture dans son sofa alors que Bruce la rejoignait en replaçant la couverture sur leurs genoux. Elle prit sa coupe qu’il lui tendit avec un petit merci, nul besoin qu’il se serve, elle l’avait déjà fait pour lui. Déjà la belle Angela portait sa coupe à ses lèvres pour en prendre une petite gorgée. Ses prunelles d’émeraude ne quittait pas l’azure de Bruce. Un petit sourire timide et touché venant sur ses lèvres quand il mentionna la demande qu’il avait faite. Il était si poétique quand il le voulait et ça faisait toujours chavirer son cœur. Comme si elle était constamment dans un magnifique roman en sa compagnie. Elle cogna ensuite sa coupe à la sienne. Pouvait-il entendre son cœur battre comme un dément? Elle espérait bien que non, ça serait assez embarrassant tout de même. La promesse cachée de ses mots l’attendrissait totalement.

« Moi aussi Bruce… »

Puis elle se concentra sur la série et sur le repas. Pourtant, son cœur ne semblait pas vouloir calmer sa cadence endiablée. Son regard se portait trop souvent sur son profil magnifique, souriant pour aucune raison quand il riait d’un passage dans la série. Pourquoi avait-il fallu que ça soit pour lui qu’elle ait cet élan de tendresse? Elle n’était sans doute que cette ancienne voisine devenue une grande amie avec le temps. Pourtant, trop souvent, son regard croisait le sien, la faisait sourire de gêne, comme une enfant prise sur le fait. C’était un drôle de moment, mais c’était envoûtant. Ça c’était de la vraie magie. Rien de morbide comme ce qu’elle, elle pouvait vivre.

La surprise passa rapidement quand il passa son bras autour d’elle. Parce que son cœur et sa tête criait de suivre l’élan et de profiter. De ne pas se faire des scénarios négatifs. Son cœur allait se briser elle avait l’impression, pourtant, elle se blottit doucement contre lui. Timide, mais sans hésitation. Sauf que si elle pensait que le geste en soit allait faire galoper son cœur encore longtemps, elle n’était pas au bout de ses surprises. Son regard d’un vert éclatant pivota vers lui. Il pouvait y lire la surprise, l’incompréhension. Rester près d’elle? Quitter cet emploi qui l’avait beaucoup trop inquiété dans les dernières semaines? Elle sentait son esprit divaguer un peu, comme si elle n’était pas certaine de tout ce qu’elle entendait. Était-ce un mauvais tour de magie? Le vin n’était pas si fort pour qu’elle en ait des hallucinations. Elle n’arrivait pas à articuler un seul mot, elle était pendue à ce qu’il lui disait. Son seul moment qu’elle sut réagir fut quand il posa sa main contre sa joue. Sa main délicate allant se poser contre la sienne. Ses doigts fins serrant ceux du soldat. Angie s’y accrochait totalement. Elle se sentait comme une pénible adolescente en sentant son regard s’embuer légèrement. C’était une déclaration magnifique, inattendue et inespérée. Ses derniers trois mots résonnèrent dans son esprit quelques secondes avant qu’un sourire des plus tendre ne naissent sur ses lèvres.

Elle ne savait pas toujours user des bons mots, mais elle fit confiance à son instinct et elle approcha son visage du sien pour venir prendre ses lèvres avec délicatesse et beaucoup de nervosité. Ce n’était pas un baiser brûlant de passion et de désir. C’était un premier baiser tout en douceur, tout en sentiment et en sincérité. Comme si elle se permettait seulement de pouvoir rêver et de l’embrasser sans comprendre que c’était la réalité. Sa main s’était encore accrochée à lui, mais elle avait glissé conte le haut de son pyjama. Une fois ce moment de douceur terminée, elle recula à peine ses lèvres, juste assez pour parler.

« Jamais… personne ne m’a dit quelque chose d’aussi beau… (Sa voix était tremblante. Elle avait aussi gardé les yeux clos, son front ayant été à la rencontre du sien pour continuer de sentir sa présence tout près de la sienne) Jamais je n’aurais pensé…je… (Elle eut un petit rire nerveux et tremblant) Je t’aime aussi Bruce… »

Dans son aveu, elle avait oublié de lui souhaiter une belle année, mais il ne fallait pas lui en vouloir, c’était la naissance de cet amour qui l’emballait. Elle eut un petit sourire en frôlant son nez du sien. Elle pourrait passer maintenant une petite vie ainsi et elle serait la femme la plus heureuse du monde. Elle était tout simplement merveilleusement bien ainsi contre lui.

Codage par Libella sur Graphiorum

We're far from the shallow now

L’attente semble s’écouler misérablement comme le sable du sablier de l’univers qui comptait les siècles et les millénaires. Déjà le palpitant du vétéran, celui qui avait tant connu de rage et de souffrance, s’accéléra en respirant doucement sous cette tension à couper au couteau. Le nouvel an venait de naître il y a quelques secondes et déjà dans l’esprit du chien de guerre endurci jamais situation n’avait semblé si hors de son contrôle et provoquant une telle incertitude. La surprise et l’hébétement passager luisait au sommet de ce maelstrom qui scintillait dans les yeux de jade pur si envoutant de la rouquine qui avait littéralement ressuscité les sentiments et surtout l’humanité de l’infirmer de combat. Cet homme qui ne songeait pas plus tard de quelques mois de cela que de rejoindre ces anges trop tôt arracher à sa douce étreinte. Des milliers de scénarios se bousculaient dans l’esprit si logique et analytique du blondinet, le plus merveilleux étant un amour partagé et le pire simplement la rupture de tout lien. Le mouvement de tête d’Angela fut salvateur pour l’être tourmenter par l’attente et surtout par ce saut sans filet qu’était la révélation de ses sentiments naissants mais si puissant déjà. Le baiser fut somptueux par sa simplicité, sa pureté et son authenticité. Un instant juste à eux, un peu comme si la terre avait subitement arrêté sa course folle sur son axe pour permettre à Bruce de graver la perfection de ce moment dans le marbre de sa mémoire pour s’en souvenir encore juste à son dernier souffle. La main gracile de la merveilleuse bibliothécaire semblait caresser la reliure du grimoire qu’était l’incarnation d’amour que le palpitant du viril homme psalmodiait au tréfonds de ce torse sculpté par les épreuves de l’existence. La main rugueuse du soldat de fortune, témoin des labeurs d’une vie composé de faits d’armes et de douleurs, descendit délicatement pour caresser le cou de cygne de la rouquine en de lent mouvement. Les paupières closent pour apprécier au centuple cette légèreté, cette promesse de tendresse, Bruce répondit avec tout son cœur et son âme.

Malheureusement le manque d’air freina cet instant de volupté. Les deux âmes se séparent que de quelques centimètres, permettant à chacun de prendre une respiration appréciée. Les mots tremblants, teintés par l’authenticité et la joie du moment, de la jeune femme caressa l’ouïe de l’homme aussi surement d’un millier de baisers. La voix chaude, réconfortante et douce du mercenaire se leva à son tour pour répondre à ce déluge de tendresse si agréable.

Bruce- Tu m’as sauvé, autant qu’à notre première rencontre qu’en cet instant… Je vais te chuchoter ces merveilleux mots tout au long de notre existence et même au-delà ma Flamme…

Il dégagea son bras des épaules de la demoiselle pour prendre ce visage, sculpté par des mains d’artiste visité par la muse, en coupe pour l’embrasser avec une tendresse et un amour quasi surnaturelle. Bruce savait qu’il aurait pu basculer dans la fourgue et la passion, mais chaque chose en son temps. Car sous le signe de la nouvelle année, le viril blondinet ne désirait que commencer ce chapitre avec une délicatesse et une tendresse signe du renouveau de ces sentiments que la rouquine avait sauvé de la déchéance. Après quelques effleurements sensuels légers comme l’air de leurs lèvres, le mercenaire invite sans un mot la belle à se lover dos à son torse musculeux. Tendrement il enlaça la taille de la rouquine dans une éteinte autant apaisante qu’aimante. De cette position il pouvait lui embrasser le cou et respirer le parfum si enivrant de la chevelure et de la peau d’Angela.

Bruce- L’année commence au même rythme qu’une nouvelle existence… Je serais toujours la pour toi et maintenant mon seul désir c’est de te voir sourire…

Hors une forme translucide se forma non loin du couple et seul le regard d’émeraude de la rouquine put discerner cette manifestation. C’était Zayna, aussi radieuse que lors de leur dernière rencontre. Levant une main apaisante, l’esprit appela au calme de la sorcière. Souriant tendrement en voyant la scène, elle parla directement dans l’esprit de la demoiselle de cette voix rassurante et douce.

Zayna- Je suis si heureuse que vos âmes ont pu enfin se retrouver. J’ai tout fait pour protéger cet homme merveilleux de la mort. Maintenant son cœur et son âme sont en paix et harmonie. Tu me jure de prendre soin de Bruce? Il t’a dit qu’il t’aimait et rien ne va casser cette promesse…

La lumière se fit alors que la défunte et elle put enfin rejoindre ce lieu où les rires des fillettes l’accueillirent. Angela put percevoir Polly qui lui disait qu’elle l’adorait et les enfants demandé de dire à leur père qu’elles vont toujours l’aimer.

L’ancien mercenaire se rendit compte que la demoiselle regardait fixement un coin de la pièce et demanda de manière humoristique.

Bruce- Ça va Feu Follet? Tu sembles avoir vu un fantôme…


@Angela I. Crowley

Codage par Libella sur Graphiorum