- London AshfordMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Yellow Chip / elleMessages : 332Âge : 21 ansNombre de dés : Un.Résidence : Refuge de la Rose Noire, Bayou, Nouvelle-Orléans. De temps en temps elle squatte un appart miteux à Phoenix.Profession : Enchaîne les jobs foireux et les licenciements express, est probablement sur la liste noire de tous les Macdo du pays.Faceclaim : Billie EilishPouvoirs/capacités : Glousse comme une pintade, n'est jamais à court de briquets, vous a fait les poches discrètement pendant que vous lisiez ce profil.Crédits : LadyEilie aka Serena la sista clownesqueDisponibilité RP : Pas avant 2027.Multicomptes : Team UC forever (si je me fais un DC, London meurt).Points : 665Joueur•se
In the end, it doesn't even matter | London
Mer 3 Fév 2021 - 22:14
London Ashford
Ain't it sad when you got nowhere to go ? Got no place to call your home, burden to everyone you know
feat
Billie Eilishcrédits
HERESY. personnage
scénaventé de Grace et Aaren et pré-lien d’Aurorenom
Elle en a arboré plusieurs, patronymes ajoutés à son prénom comme une promesse d’appartenance, et retirés sitôt qu’un nouvel espoir les remplaçait. Ashford, c’est celui qu’elle s’est choisie, pour mieux fuir, pour mieux se réinventer, deux syllabes improvisées pour dissiper les questions, dans une vague d’inspiration hasardeuse. Le nom d’une ville là aussi – récurrence ironique des lieux pour désigner celle qui n’a cessé d’en changer – un nom qui porte en lui les cendres que la guerre a laissé derrière elle et le destin tout aussi poussiéreux des patronymes qui l’ont précédé. prénom
Londres, l’industrielle, Londres l’urbaine, Londres, berceau des idéaux vivement rejetés par les nymphes. London, prénom choisi par des géniteurs souhaitant conjurer le sort, prénom qui affirme celle-ci sera comme nous, prénom qui n’a pourtant pas suffi à repousser la Nature – et peut-être est-ce par pure provocation que l’élément de l’eau s’est lié à cet enfant que l’on avait tenté de dérober à son influence. âge
date et lieu de naissance
Les lettres tracées sur son dossier prétendent lui délivrer une vérité que personne ne connaît sinon ceux qui l’ont laissée derrière eux. 31 mars 1999, ont-ils écrit après l’avoir trouvée, jour gris qui ne marque pas sa naissance mais son abandon, celui d’une gamine qui ne pouvait qu’hausser les épaules avec de vagues indices alors qu’on la questionnait sur son anniversaire. Une estimation approximative de son jeune âge et la date du jour, faute de mieux, encore heureux qu’elle n’ait pas été abandonnée le lendemain, la blague n’aurait fait rire personne. origines
Evaporées dans les bourrasques d’une existence déracinée, genre/pronoms
Féminité affirmée à l’écart des clichés en papier glacé qui recouvrent les murs du monde où elle a été élevée. Femme jusqu’au bout des ongles, London, mais certains yeux dédaignent sa féminité, certaines lèvres la désignent « garçon manqué ». Ah oui, orientation sexuelle
groupe
Nymphe de l’eau, nature rejetée par une famille désireuse d’arracher ses racines surnaturelles, statut volé aux yeux des protecteurs d’une Nature qu’elle piétine allègrement. Ni nymphe, ni humaine, London est une erreur et elle rejette toute appartenance à une race quelconque, là où d’autres tirent leur fierté de leur patrimoine génétique. allégeance
Indépendance affirmée avec la détermination farouche de celle qui a cessé de croire en la stabilité d’une appartenance, fière liberté aux prises avec le souhait refoulé de trouver une place quelque part, n’importe où. London dérive en haute mer, repoussant autant les bateaux qui l’approchent qu’elle ne désire s’agripper aux bouées qu’ils lui envoient. Elle est paumée, London, alors elle s’accroche à cette fausse identité indifférente et je-m’en-foutiste, quand sa dépendance affective la rend si terriblement influençable en dépit de ce qu’elle clame haut et fort. profession
Parasite, assistée, fardeau, inactive, feignasse, chômeuse, profiteuse, tout ce qu’il vous plaira de dire pour affirmer qu’elle ne travaille pas. Oh, ce n’est pas faute d’avoir essayé, ces quelques fois où les bénévoles du refuge ont tenté avec une ferveur désolante de lui trouver, à défaut d’une vocation, au moins un job temporaire, pour les économies, pour apprendre à vivre par toi-même. Mais London est feu, London est glace, London n’a jamais su tenir assez longtemps en poste pour découvrir la vie professionnelle après la période d’essai. Et toute tentative d’économie des quelques dollars glanés au cours de ses expériences est vouée à l’échec : quand elle possède, elle dépense, subitement, passionnément. Et quand elle ne possède pas, lieu de résidence
signes distinctifs
Tignasse au blond originel oublié, mille fois pouvoirs/aptitudes/particularités
oh, what a waste, I’ll be locked in your heaven, always Très tôt, London s’est liée à l’élément de l’eau, de manière inconsciente et subtile, trop subtile pour que quiconque réalise que ce n’était pas normal, pour qu’elle-même comprenne ce qu’elle faisait en réalité. L’eau était accueillante, jamais trop froide, jamais trop chaude, l’eau était apaisante, les bains interminables et les doigts de la petite toujours fripés, l’eau était fascinante et elle y plongeait sans peur et se réjouissait des jours de pluie, banal enthousiasme d’une gamine comme les autres. Mais du simple lien complice est née la maîtrise, une maîtrise bancale, une maîtrise légère, celle du tâtonnement des débuts alors qu’on se découvre un talent inné. Sous ses doigts, les vaguelettes du bain se faisaient un peu plus intenses, sous les coups de ses pieds les flaques se soulevaient parfois un peu trop, sous son regard soutenu, les gouttelettes qui dévalaient les vitres suivaient un chemin qu’elle traçait de sa volonté d’enfant à l’illusoire invincibilité. Ça l’amusait, London, alors elle a continué. Et bientôt, elle pouvait former de vagues amas d’eau qui flottaient brièvement en l’air avant de s’écraser. Et bien sûr, émerveillée et candide, elle a montré à ses parents ce qu’elle savait faire. Elle était si fière de ses pouvoirs, si heureuse de ce lien privilégié avec l’eau, elle ne savait pas qu’elle aurait dû en avoir honte.
and oh, what a way, to be living with all of your pain Des années durant, elle a refoulé ses pouvoirs, rejetant avec de plus en plus de force l’élément auquel elle s’était lié et qui ne lui apportait que des problèmes. Et à mesure qu’elle repoussait sa vieille amie, celle-ci se faisait plus présente, plus visible, s’échappant avec virulence à la moindre faille dans son contrôle. L’eau jaillissait sous l’impulsion de sa colère, s’agitait au rythme de sa peur, ruisselait au gré de sa tristesse. Et plus elle tentait de le museler, moins elle maîtrisait la force de son élément tandis que le lien s’étiolait, fragilisé par les années à être bridé. Ses pouvoirs pouvaient alors paraître spectaculaires mais c’était elle qu’ils impressionnaient le plus, cataclysmes involontaires qui venaient immanquablement bouleverser sa vie.
and oh, what a way, to be locking your heaven away Sa dernière famille adoptive alla à contre-courant de toutes les croyances qu’elle avait si fortement ancrées en elle. Ils lui réapprirent à s’ouvrir à son élément, à accepter au lieu de craindre, à connaître au lieu de refouler. Il y eut moins de crises violentes, moins de pertes de contrôle, moins d’accidents. Mais il y en avait toujours trop, parce qu’en dépit de tous leurs efforts, les morceaux de sa confiance brisée s’étaient perdus au large, parce que malgré le calme, la tempête n’était jamais loin. Et quand elle se déchaîna pour de bon, le mince fil qui la reliait encore à sa nature de nymphe se brisa net, emportant avec lui toute illusion de maîtrise.
and oh, what a wave you have made De ce dernier échec est née une rancune tenace, de celles qui ne trouvent satiété que dans la vengeance, mais comment prendre sa revanche sur l’Eau elle-même ? London s’est mise àpolluer , à souiller tout ce que la nature fait de beau, en particulier les milieux aquatiques. Alors au manque de contrôle quotidien et aux crises s’est ajouté un autre fardeau, nouveau cadeau empoisonné de la Nature, ultime pierre ajoutée à l’édifice de sa haine. L’eau, non contente de réagir vivement aux émotions de la nymphe, a commencé à pourrir sa vie au quotidien, indépendamment de toute manifestation émotionnelle intense. Les douches sont devenues de véritables calvaires, bien souvent glacées ou à l’inverse brûlantes. En hiver, les flaques d’eau gèlent en quelques instants juste devant elle afin de provoquer des glissades presque systématiques ou encore directement autour de ses pieds, les emprisonnant brièvement. La pluie tombe souvent plus drue sur elle et ses gouttes se font parfois grêlons juste avant de toucher sa peau, ses larmes elles-mêmes semblent plus piquantes, plus salées, quand elles ne se font pas glace pour mordre sa peau ou vapeur pour la brûler. Les vagues s’amusent à l’éclabousser violemment, qu’elle se trouve dans l’eau ou sur la berge, et le courant joue presque toujours contre elle, la condamnant à faire du sur-place si elle tente de nager, ou à peiner à avancer si elle a pied. Elle s'y aventure cependant rarement, consciente de ne pas être la bienvenue au sein du royaume d'un élément tant méprisé. Plus trivialement, elle peine souvent à allumer son briquet dès lors qu'il y a de l'eau à proximité et elle doit parfois attendre bien trop longtemps devant une casserole d'eau mise à bouillir. Bien entendu, ces protestations de l'Eau ne se manifestent pas en permanence, et l'eau se contente de se rappeler de temps en temps à son bon souvenir, et plus particulièrement chaque fois que London effectue un acte délibéré nuisant à la Nature.
fade me away, I won't ever be the same
and oh, what a way, to be living with all of your pain Des années durant, elle a refoulé ses pouvoirs, rejetant avec de plus en plus de force l’élément auquel elle s’était lié et qui ne lui apportait que des problèmes. Et à mesure qu’elle repoussait sa vieille amie, celle-ci se faisait plus présente, plus visible, s’échappant avec virulence à la moindre faille dans son contrôle. L’eau jaillissait sous l’impulsion de sa colère, s’agitait au rythme de sa peur, ruisselait au gré de sa tristesse. Et plus elle tentait de le museler, moins elle maîtrisait la force de son élément tandis que le lien s’étiolait, fragilisé par les années à être bridé. Ses pouvoirs pouvaient alors paraître spectaculaires mais c’était elle qu’ils impressionnaient le plus, cataclysmes involontaires qui venaient immanquablement bouleverser sa vie.
and oh, what a way, to be locking your heaven away Sa dernière famille adoptive alla à contre-courant de toutes les croyances qu’elle avait si fortement ancrées en elle. Ils lui réapprirent à s’ouvrir à son élément, à accepter au lieu de craindre, à connaître au lieu de refouler. Il y eut moins de crises violentes, moins de pertes de contrôle, moins d’accidents. Mais il y en avait toujours trop, parce qu’en dépit de tous leurs efforts, les morceaux de sa confiance brisée s’étaient perdus au large, parce que malgré le calme, la tempête n’était jamais loin. Et quand elle se déchaîna pour de bon, le mince fil qui la reliait encore à sa nature de nymphe se brisa net, emportant avec lui toute illusion de maîtrise.
and oh, what a wave you have made De ce dernier échec est née une rancune tenace, de celles qui ne trouvent satiété que dans la vengeance, mais comment prendre sa revanche sur l’Eau elle-même ? London s’est mise à
fade me away, I won't ever be the same
chronologie
1999
2003
La petite famille part en voyage, un road trip à l’autre bout du pays. La gamine est excitée comme une puce mais la joie retombera bien vite une fois seule, sciemment
Il ne faut pas très longtemps pour lui trouver un foyer aimant, à cette petite fille perdue. Mais il ne faudra pas très longtemps non plus pour que sa famille adoptive réalise que quelque chose cloche, quelques mois après son arrivée. Alors London fait de son mieux pour cacher son étrange lien avec l’eau, devant le malaise évident que ses pouvoirs provoquent. Mais ce n’est pas si simple. Et plus elle les refoule, plus ses dons se révèlent aux moments inopportuns. Plus elle se retient et plus ses crises de colère sont fréquentes et intenses, déclenchées par la moindre frustration. Les parents font appel à des spécialistes, on lui prescrit des médicaments pour la calmer, pour anesthésier ses émotions, mais ce ne sont que des pansements sur une hémorragie inéluctable.
2005
L’ambiance s’est progressivement dégradée et la grossesse inattendue et inespérée de la mère n’arrange rien aux difficultés déjà présentes, réveillant les craintes profondes d’abandon de London qui essaie encore et encore de plaire, de faire de son mieux, de se maîtriser. Mais l’eau bouillonne, l’eau s’agite, l’eau revendique sa libre expression et son lien privilégié avec l’enfant. Et la peur grandit dans les yeux de ses parents tandis qu’ils cherchent désespérément une solution. La solution n’en est pas une, mais elle leur paraît idéale, dans ce moment de tempête où l’île déserte la plus sauvage devient un paradis accueillant. Il y a
Après quelques mois, elle est
2007
C’est à la troisième famille que le manège s’arrête enfin. L’arrangement dure à peine quelques semaines, s’effritant bien vite pour un retour à la case départ. Et ce sera le dernier, alors que le couple officialise devant une cour la
2010
Alors que l’espoir s’amenuise, une rencontre rallume la flamme de ses rêves. C’est quelqu’un comme elle qui lui parle, quelqu’un qui a aussi des dons étranges, quelqu’un qui fait partie de cette communauté secrète que l’on nomme les surnaturels. London découvre sa nature, comprend les origines de ses pouvoirs et la nécessité de vivre en les cachant aux yeux humains qui peuvent parfois refléter des âmes de chasseurs. Si la révélation la soulage – elle n’est pas seule, elle n’est pas folle, elle n’est pas un monstre ! – elle confirme aussi ses craintes, celles d’un avenir sans cesse tourmenté par cette eau capricieuse qui lui a déjà tant volé. Mais au-delà des réponses, on lui promet l’impensable, ce rêve qu’elle n’osait plus effleurer du bout des doigts de peur qu’il ne s’évapore et cesse de flotter dans son subconscient, bulle chatoyante illuminant les jours sombres. On lui promet de tout faire pour lui trouver une famille qui la comprendra, une famille face à laquelle elle n’aura pas besoin de se cacher pour mendier un peu d’amour, une famille comme elle, qui l’acceptera.
La promesse est tenue, quelques mois plus tard, alors qu’elle intègre une famille de sirènes vivant à la surface, Allie, son mari rugbyman et leurs enfants. Certes, ce n’est pas toujours facile, London est déjà meurtrie par les ruptures qui ont précédé, ses blessures sont à vif et il suffit d’un grain de sel pour raviver la douleur. Certes, les crises de colère sont encore fréquentes, trop fréquentes, trop violentes aussi. Certes, les progrès se font au rythme des pas d’un bébé mais elle avance, pour la première fois depuis trop longtemps. Sa famille – les parents comme les adelphes plus âgés – l’accepte avec ses pouvoirs, ses peurs, ses pertes de contrôle, ses difficultés à gérer la frustration, ses émotions virulentes, son air revêche hérité des années à arpenter les couloirs des foyers. Ensemble, ils travaillent à lui redonner confiance en elle, en son élément, en son entourage, et petit à petit elle avance, petit à petit elle a juste un peu moins peur, et ça suffit, pour le moment. Parfois, sa nouvelle mère a recours à l’
2012
Et au-delà d’une famille, elle se fait
2013
La nuit où la
2014
Ils atteignent le point de non-retour alors que London vide à l’aide de ses pouvoirs incontrôlés la fiole d’eau de mer du triton. Quand il revient de l’océan vers lequel il s’est élancé dans une course effrénée pour sa survie,
2016
Elle subit la
Alors qu’on la ramasse une nouvelle fois dans la rue, la main qui se tend ce soir est différente, elle connaît
2018
La nouvelle est comme elle, aussi. London s’attache vite à
2019
Aaren est parti. Renvoyé, ejecté, expulsé. Certes, ils ont toujours pris un malin plaisir à défier l’autorité et à contourner les règles du refuge, certes les débordements se sont succédés, mais le dernier a été la goutte d’eau. Et la rage empoisonne London. Rage contre la direction du refuge. Rage contre le personnel. Rage contre ce résident qui a causé le drame. Mais surtout, rage contre Aaren. Voulu ou non, son départ reste un
anecdotes
8th continent
Les objets s’accumulent, s’entassent dans ses poches et dans les placards, sparkling
Car elle aime le feu la nymphe de l’eau ratée, un peu par hermetic
Nonchalance portée en étendard, I don’t care lancés à tout va, majeur levé avec un sourire, indifférence affichée dans l’expression blasée souvent peinte sur ses traits, mensonge permanent de celle qui bouillonne intérieurement. Ce que son apparente désinvolture tait, ses regards noirs le murmurent, ses violentes crises de colère le hurlent, ses piques acérées le révèlent, même ponctuées d’un rire trompeur. London ne s’en fout pas, non, mais elle profite de l’avantage que lui donne ce confortable détachement, cette impression que rien ne peut l’atteindre dans son dédain inébranlable. Emotions prudemment gardées sous la surface, parce que c’est ce qu’elle a toujours fait, London, cultiver au fil des années la crainte et la honte qu’elle voue à sa colère incontrôlable, et c’est ce qu’elle fait encore, dissimuler son affection presque possessive autant que sa rage virulente sous un sarcasme insolent et espiègle. Elle aimerait croire que la vie est un jeu et c’est peut-être pour cela qu’elle l’affirme avec autant d’insistance dans une attitude désinvolte et déjantée, quand au fond elle ne peut pas s’empêcher de rainbow
Arc-en-ciel dans ses mèches autant que sur son corps, ses vêtements peuvent être de toute teinte, pas toujours accordées entre eux. London n’en a jamais eu grand-chose à faire, de la mode, accoutumée aux fripes données par certaines familles d’accueil peu généreuses, récupérant ça et là un t-shirt, un pantalon qui la suivaient ensuite ailleurs, changeant pour le reste de style au rythme de la valse des maisons et des foyers, des cadeaux et des vols. Tantôt bariolée, tantôt monochrome, mais toujours versatile, elle ne passe pas inaperçue, London, s’affichant sans honte avec des fringues complètement discordantes, parfois déchirées ou tâchées, fatiguée de chercher à entrer dans une case dorée. salt marsh
Cynique presque par nécessité, pour combattre sa naïveté naturelle, cynique elle l’est devenue à force d’espoirs déçus, de rêves déchus, cynique parce qu’il n’y a pas d’autre issue et elle se moque allègrement des autres, ceux qui croient si profondément en leur idéal, ceux qui s’obstinent à défendre ce qui n’existe que dans les songes. Moqueries dirigées contre elle-même en réalité, contre l’enfant en elle qui n’a cessé d’émerger pour crier ses désirs avant de boire à nouveau la tasse servie par une réalité décevante, cette fillette qui vit toujours au fond et qui ne demande qu’un nouvel espoir pour surgir à nouveau. Elle l’étouffe, London, elle étouffe l’insouciante, la crédule, l’optimiste en elle, mais elle perd trop souvent le combat en réalité, et parfois la naïveté s’infiltre dans une faille et vient rouiller le mécanisme bien rodé de son cynisme protecteur. anchor
Alors elle s’attache, London, parce que c’est ce qu’elle a toujours su faire, réflexe enfantin trop ancré pour que ses tentatives de l’arracher ne soient pas vaines. Elle cherche malgré elle toujours une famille, celle qu’elle n’a jamais pu garder, celle dont elle a toujours rêvé, cette place dans le monde qu’elle n’arrive pas à se faire. Elle s’accroche à ceux à qui elle se sent liée, psychologiquement mais aussi physiquement, avide de contact et de marques d’affection qu’elle ne trouve pas toujours, alors elle s’accommode de ce qu’elle a tout en désirant plus, cherchant souvent le contact avec de parfaits inconnus pour compenser ce manque. Elle s’accroche si fort, si solidement, mais l’attachement n’est jamais réciproque, jamais aussi intense, jamais aussi absolu et immortel qu’elle le voudrait, et elle panique, London, car elle sait que ce n’est toujours qu’une question de temps avant le prochain abandon, la prochaine rupture. Pour conjurer le sort, elle tente d’inverser le rapport, nourrissant la dépendance des autres à son égard, se rapprochant de ceux qui n’ont rien dans l’espoir qu’ils n’aient aucune raison de l’abandonner, car boiling
Envie dévorante, envie toxique, envie destructrice, envie qui s’empare de ses yeux alors qu’ils se tournent vers ceux qui ont tout ce qu’elle n’a jamais eu, tout ce dont elle a toujours rêvé. Haine virulente, haine de celle qui souffre, dirigée contre les autres alors qu’elle compare compulsivement les vécus, à s’en rendre malade, à s’en rendre misérable, à s’en rendre folle de rage. Injustice criante, injustice incompréhensible, injustice d’un monde dans lequel elle a fait tant d’efforts réduits en poussière, quand d’autres ont ce qu’ils ne méritent pas. Alors elle se fait exécutrice de sa propre justice, une justice aux accents vengeurs qui ne peut exister que dans le chaos, un nivellement vers le bas alors qu’elle s’amuse à détruire pour mieux exister dans les cendres où ils seront tous plongés un jour avec elle, elle se l’est promis. evaporation
C’est peut-être par esprit de revanche qu’elle prend autant plaisir à voler, talent développé dans la nécessité des jours où elle ne possédait rien, talent encore cultivé même alors qu’elle n’en a plus vraiment besoin, strictement parlant. Car c’est l’adrénaline qui l’intéresse, la jouissance de prendre par elle-même ce qu’elle désire, le sentiment puissance qui s’empare d’elle alors qu’elle fait sien ce qui ne devrait pas l’être, la fierté moqueuse alors qu’elle s’enfuit impunément avec son dû. Elle a compris depuis longtemps, London, qu’elle n’aurait rien si elle ne s’en saisissait pas d’elle-même, alors c’est ce qu’elle fait, méprisant le droit de propriété des autres tout en hurlant au scandale lorsqu’elle est elle-même victime des larcins qu’elle commet sans scrupules. bottled up
Ballotée par les flots d’île en île, elle a très tôt su s’adapter à une multitude d’environnements différents, prenant instinctivement le rôle que l’on attendait d’elle, dans l’espoir de s’attirer assez d’amour pour trouver une place durable. Et si elle s’est affirmée ensuite avec une force exagérée, refusant fermement d’être une poupée de son malléable à volonté, elle garde encore une trace de ces automatismes, capable souvent de cerner les attentes des autres, se moulant de temps à autres inconsciemment dans une personnalité qui pourrait plaire, imitant pour être acceptée, changeant pour être aimée. Oh, elle s’en défend, London, elle prétend que ça lui est pas mal égal au fond, qu’on l’aime ou qu’on la déteste, puisque peu importe ce qu’elle est, ce n’est jamais assez. snowballs
Contre sa colère destructrice et son agitation intérieure, London a développé des stratégies en grandissant, refoulant de son mieux ses émois si vifs. Elles demeurent solidement ancrées en elle, habitudes devenus réflexes, techniques devenues échappatoires. Ainsi, il n’est pas rare de voir la nymphe Sound waves
Dans ses poches, toujours cette enceinte waterproof, qui diffuse tantôt ses titres favoris, tantôt des playlists aléatoires qui ne vont pas toujours avec ses humeurs et ses goûts. Tantôt bourdonnement discret sous le tissu, tantôt hurlement sonore qui agace et perturbe. Ses choix - ou non-choix - musicaux, elle les impose et les autres les subissent, et ceux qui souhaiteraient se plaindre peuvent toujours s'adresser à l'un de ses deux majeurs.Geyser
La nonchalance se craquelle dès lors que l'on gratte quelque peu cette surface qui n'a de calme que l'apparence, et la frustration seule, sans distinction d'intensité, suffit à réveiller le volcan endormi. Des profondeurs de son être surgissent alors un milliard de petites gouttes d'eau accumulées en un amas difforme et dévastateur. Ses colères sont brèves mais vives, et presque toujours accompagnées de désastres aquatiques plus ou moins lourds de conséquence. Oh bien sûr, elle a eu des traitements, mais endiguer ses émotions relève d'une tâche impossible : plus elle parvient à les tenir à distance à l'aide de médicaments divers et de volonté d'acier, et plus la moindre faille devient fatale. En vérité, même si ces accès de rage l'épuisent parfois, elle n'y renoncerait pour rien au monde, y ayant trouvé à la fois une identité et un moyen d'Drowning
Si elle nourrit une aversion profonde pour l'eau et une peur tout aussi ancrée de la Tiding streams
Stabilité recherchée trop longtemps, stabilité inatteignable, stabilité irréelle, quête vaine et désormais abandonnée. Instabilité perpétuelle, changements de décor, nouveaux acteurs, et les scènes se répètent alors que les ruptures se succèdent, les unes après les autres, étiolant cette vision édulcorée d’une vie stable jamais connue. Toujours qui s’effrite, éternité mirage quand la seule constance réside dans l’inconstance, quand la seule chose immuable est l’instabilité. London est à l’image de la vie qu’elle a eue, instable, et sa lecture du monde s’y accorde elle aussi, car le monde ne lui a jamais donné de raison de croire qu’il pourrait en être autrement. Ses intérêts multiples reflètent cette instabilité : piochés çà et là pour mieux s'intégrer, développés pour plaire avant d'être délaissés en même temps qu'elle était abandonnée. London n'a aucune véritable passion, celle-ci changeant à chaque courant contraire qui la porte vers d'autres horizons et si elle sait jouer de cet atout pour être à l'aise partout, elle souffre parfois de ne pouvoir s'identifier à ce qu'elle fait pour savoir qui elle est. C'est peut-être pour cela qu'elle est revenue si souvent au Où vous trouviez-vous durant la guerre et comment avez-vous vécu la révélation du surnaturel?
« Là où il fallait pas être. A Seattle, le Waterfront. J’ai jamais entendu des pétards aussi forts. » Tu ne diras rien de plus, sourire ironique pour lutter contre les hurlements, les grondements, les claquements qui te reviennent en mémoire. Tu ne parleras pas d’Allie, sacrifiée sur l’autel de la violence initiée par des dragons à l’ambition démesurée. Tu ne parleras pas de l’explosion en toi alors que tout ton petit univers s’écroulait tel un château de sable frappé par la marée. Tu ne parleras pas de la violence avec laquelle la guerre a réduit à néant tous les efforts, toutes les avancées, effaçant chacun de tes pas hésitants dans le sable de la reconstruction de soi pour mieux te faire revenir au point de départ, sans la possibilité d’une deuxième course. « Que les gens sachent ou pas pour le surnaturel, ça change pas grand-chose à ma vie. A part les insultes. Avant c’était juste monstre ou tarée. Maintenant, les gens savent de quoi ils parlent, alors j’ai droit à des sale nymphe en prime. »
Que pensez-vous des différents groupes de pouvoirs émergents depuis la guerre ? (ordre de cain, cercle des chasseurs, conseil de la nuit ...)
« Je m’en fous. Mais c’est drôle de les voir tous se battre pour leur petit groupe, dès qu’on lance le sujet. » L’indifférence, c’est ta devise tandis que tu te glisses dans cette indépendance qui ne souffre d’aucune allégeance. Tu les méprises ouvertement, ceux qui croient à leurs idéaux, ceux qui s’associent à un groupe, ceux qui se rallient à une cause. Le Conseil de la Nuit ?
Êtes-vous favorable à la mise en place d'un recensement des êtres surnaturels ?
« Ca me fait rire, de les voir tous s’exciter sur cette histoire. C’est juste une ligne de plus sur un registre, pas de quoi s’affoler. J’ai passé ma vie à être un numéro de dossier, ça change rien qu’il y ait écrit nymphe juste en dessous de mon nom. » En vérité, peut-être que ça aurait changé bien des choses pour toi, il y a des années. Peut-être que si quelqu’un l’avait vu, alors, l’avait pris en compte plus tôt, peut-être alors que tu aurais tout de suite trouvé une famille surnaturelle, une famille bienveillante, une famille qui ne se serait pas disloquée dans les bombes et le chaos. Peut-être que s’il y avait eu un recensement, à l’époque, ta vie serait plus facile aujourd’hui. Mais en réalité peu convaincue par les opposants au projet, tu ne l’es pas plus par ses partisans. Qu’ils se battent tous aveuglés par leurs certitudes, toi tu es persuadée d’être bien au-delà de tout ça.
Que pensez-vous de la politique menée par Cordelia Kane et son parti ?
« Nulle à chier, comme les autres. Mais au moins c’est pas une écolo. Tant qu’elle m’emmerde pas, je la laisse faire ses lois… c’est pas comme si je faisais vraiment gaffe à les respecter après ! » Tu t’es si souvent ri des puissants, ceux dont la poigne de fer ne parvient jamais à emprisonner l’ombre clandestine des délaissés. Tu te ris de celle-ci aussi, parce qu’en définitive, comme tous les autres, elle ne changera pas grand-chose à ton existence, parce que si elle ne s’intéresse pas à toi, tu ne vois pas pourquoi tu devrais t’intéresser à elle.
Que signifierait pour vous le retour de Dark Dragon ?
« Un gros bordel…. Si ça arrive, j’aurai mon stock de pop-corn pour regarder les feux d’artifices. » Détachement cynique et sourire ironique, l’éventualité est trop lointaine, trop chimérique pour véritablement t’y attarder. Une part de toi, celle qui aspire au chaos, est curieuse de voir l’avènement de cette prophétie, curieuse de voir la destruction frapper tout autour, parce que c’est la seule constante dans ce monde, la destruction, et parce que quoi qu’il arrive, tu n’as plus rien à perdre. Vraiment rien ? Une autre part de toi, celle qui s’attache encore malgré tout, celle qui n’a jamais cessé d’espérer, est terrifié par cette perspective et les souvenirs douloureux qu’elle fait remonter. Mais honnêtement, London, tu n’y crois pas trop, à ce retour tant promis et redouté, à cette suprématie ultime des surnaturels sur les humains. Par peur que la croyance ne devienne réalité, peut-être ?
pseudo
YellowChip (Broussy pour ceux qui m’ont connue dans une autre vie) âge
21 ans, I'm a baby région
Pour le moment, Rhénanie-Palatinat (parce que je trouve ça trop classe à dire, ça fait un peu noble ) mais je reste pour toujours et à jamais attachée à la glorieuse nation des crêpes, du caramel et du VRAI beurre s’il-vous-plaît double compte
Don’t tempt me, I’ve just arrived comment avez-vous connu le forum?
votre couleur préférée?
LE JAUNE, parce que tout est plus joyeux quand on voit la vie en jaune si vous étiez un animal?
Une puce, parce que c’est littéralement mon surnom, mais sinon je me sens un peu caméléon, et vous verrez rapidement que je suis un vrai escargot quand il s’agit des RP dernier mot
Jamais, je suis trop bavarde pour m’arrêter un jour - London AshfordMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Yellow Chip / elleMessages : 332Âge : 21 ansNombre de dés : Un.Résidence : Refuge de la Rose Noire, Bayou, Nouvelle-Orléans. De temps en temps elle squatte un appart miteux à Phoenix.Profession : Enchaîne les jobs foireux et les licenciements express, est probablement sur la liste noire de tous les Macdo du pays.Faceclaim : Billie EilishPouvoirs/capacités : Glousse comme une pintade, n'est jamais à court de briquets, vous a fait les poches discrètement pendant que vous lisiez ce profil.Crédits : LadyEilie aka Serena la sista clownesqueDisponibilité RP : Pas avant 2027.Multicomptes : Team UC forever (si je me fais un DC, London meurt).Points : 665Joueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Mer 3 Fév 2021 - 22:15
Stories aren’t told about the ones unseen
Setting fire to our insides for fun
collecting pictures of the flood that wrecked our homes
collecting pictures of the flood that wrecked our homes
Don't say I'm all that matters
Leave me, déjà vu
Leave me, déjà vu
And in my dreams, I meet the ghosts
of all the people who have come and gone
Memories, they seem to show up so quick
but they leave you far too soon
of all the people who have come and gone
Memories, they seem to show up so quick
but they leave you far too soon
Yeux bleus,
Ils ne voient pas, non, que l’azur est trop pur, le cyan trop éclatant, que les yeux étincellent d’une lueur surnaturelle. Ils ne voient pas non plus la surface du bain qui ondoie ni l’émerveillement qui chatoie dans les prunelles dont ils ne font que souligner la pureté sans en saisir le prix. Non, ils ne voient rien, aveuglés par l’espoir, drapés dans leurs certitudes tenaces. C’est déjà arrivé une fois, après tout. Deuxième occurrence incongrue, improbable, mais la Nature aime à ignorer les probabilités et donne rarement ses leçons en douceur. Alors pour eux la chute sera rude. Et pour toi, plus encore.
You say you love me
But still you left me
I guess that's why I hate myself
But still you left me
I guess that's why I hate myself
Yeux bleus,
Tu ne veux pas y croire, tu ne veux pas le voir, aveuglée par l’espoir qui semble courir dans le sang de cette famille qui n’en est plus une, qui a cessé d’en être une depuis déjà quelques temps. Tu oublie volontairement les regards où scintillaient la désapprobation, le dégoût et la déception. Et alors qu’on t’emmène, tu résistes, alors qu’on t’entraîne, tu hurle les mots que tu répète depuis si longtemps dans ta tête, certitude à laquelle tu t’accroche si fort, si désespérément. Ils vont revenir.
What else is there to live for?
Got nowhere to go
What else is pain good for?
Yeux bleus,
yeux implorants
, yeux affamés d’amour et d’attention, yeux qui réclament une place quelque part. Bleu douceur, bleu tristesse, bleu qui touche en plein cœur la famille venue avec un projet d’adoption, bleu qui attire, bleu qui émeut. Regard rêveur, regard inquiet, regard déterminé de la petite qui a fait le deuil de parents absents écrasés par la brutalité du foyer, la petite qui les cherche ailleurs, ces parents déserteurs, dans chaque couple souriant dont elle rêve d’être la fille. Première rencontre, coup de cœur, fenêtre ouverte sur le bleu du ciel ensoleillé qui perce les nuages du foyer, et tu as presque du mal à y croire, mouton noir des autres enfants blessés qui craignent tes tempêtes émotionnelles et pourtant cadeau inestimable aux yeux d’une famille qui t’accueille en son sein avec une joie infinie. Et sans hésiter tu plonges dans leurs bras tendus, mendiant un peu d’amour, échangeant des géniteurs au soutien défaillant contre ceux qui t’offrent une affection inconditionnelle.Profite, profite, tant qu’ils ne savent pas ce que tu es. Profite des jours heureux où dans leurs regards aimants brillent encore l’admiration, l’attachement et la tendresse et crains celui où la terreur, l’aversion et la gêne viendront les remplacer. Profite de l’insouciance des châteaux de sable avant que les vagues ne viennent ravager ton fragile édifice familial.
If I walked out the back door,
Nobody would stop me
But where would I go?
'Cause I never had a real home,
So what do I know?
Nobody would stop me
But where would I go?
'Cause I never had a real home,
So what do I know?
Yeux bleus, yeux apeurés, yeux résolument tournés vers le sol pour tenter d’échapper à la culpabilité qui courbe ton échine, te soustraire aux reproches qui pleuvent, bruine légère dans leurs voix, averse drue dans tes pensées toujours plus glaçantes, te cacher des yeux perçants de la déception qui s’infiltre profondément en toi. Torrents bouillonnants au creux de ton abdomen, grêlons picotant la pulpe de tes doigts, maelström à étouffer, à maîtriser, à contrôler, avant qu’il ne s’exprime et ravage un peu plus ce qui déjà est ruiné. Honte qui t’enveloppe, honte de ce que tu es, honte de ces horreurs qui s’échappent de ton corps, honte de la forme destructrice que prennent tes émotions en dépit de tous tes efforts, honte qu’ils te renvoient eux aussi, échec insupportable. Lassitude. La leur, qui te transperce en dépit de l’habitude, douleur de l’espoir qui prend son envol avec une aile brisée et qui s’écrase brutalement. La tienne aussi, car tu as tant essayé, encore et encore, mais plus tu te contrôles, plus tu perds pied, la violence de tes éclats de rage proportionnelle à leur rareté, l’ampleur du cataclysme proportionnelle à celle de la peur, la leur comme la tienne. Car tu es terrifiée. Terrifiée par ce dont tu es capable, ce dont témoigne le sol ruisselant jonché d’éclats de verre. Terrifiée à l’idée de les décevoir alors que tu désespères de leur plaire. Terrifiée à l’idée de tout perdre. Terrifiée à l’idée qu’ils ne t’aiment plus. Terrifiée à l’idée que personne n’en sera jamais capable.
Et quand deux inconnus frappent à la porte, l’idée se fait tangible, l’idée se fait plomb, l’idée se fait écrasante, l’idée se fait réalité. Quand on te dit que ce sont eux tes parents, que les précédents ont délaissé ce rôle, l’idée se fait croyance, l’idée se fait certitude, l’idée se fait vérité. Et quand les souvenirs refont surface, quand les paroles et les regards des premiers parents, les géniteurs, les originaux, te reviennent en mémoire, l’idée se fait affirmation, l’idée se fait exclamation, l’idée se fait reproche, l’idée se fait litanie assourdissante.
Will you fix me up?
Will you show me hope?
Yeux bleus,
Promesse après promesse, rupture après rupture, tu aurais dû te protéger, London, tu aurais dû fermer ton cœur, tu aurais dû étouffer l’espoir, tu aurais dû abandonner cette chimère dont tu rêves tant, famille idéale mille fois esquissée dans tes songes éveillés. Mais en toi vit toujours la fillette esseulée qui scrutait la nuit pour y déceler la lumière des phares, la gamine prête à tout pour un peu d’affection, l’enfant qui s’accroche toujours si fort, qui aime toujours si intensément. Alors tu y as cru, encore une fois, une ultime fois, parce que ce serait la dernière n’est-ce pas ?
The cycle repeated
As explosions broke in the sky
All that I needed
Was the one thing I couldn't find
As explosions broke in the sky
All that I needed
Was the one thing I couldn't find
Yeux bleus,
Et elle sera bien la dernière, London, parce que tu ne laisseras plus aucune figure maternelle prendre ce rôle auprès de toi. Elle t’abandonne, elle aussi, spectre évaporé dans les volutes de fumée d’une explosion meurtrière. Et tu lui en veux, tu lui en veux si fort de t’avoir trop donné pour que la perte soit supportable, d’avoir trop donné aux autres aussi, sacrifiée parce qu’elle ne pouvait pas se contenter de fuir avant que tout cela ne dégénère.
Take a good thing and fuck it all up in one nigh
I'm the one on the run away from the headlights
Yeux bleus,
Ils ne viendront pas te chercher, London, et c’est ce que tu veux. Tu ne veux ni leurs reproches, ni leur absolution, trop accoutumée à l’absence comme solution idéale, trop consciente de la destruction qui te suit comme ton ombre. Encore une fois, l’eau a frappé, noyant ta dernière chance, éteignant la dernière flamme de tes espoirs vacillants. Une fois de plus, une fois de trop, et la guerre est ouverte désormais, sur le champ de bataille déserté d’un autre conflit qui vient de s’achever, tandis que tu te plonges à corps perdu dans cette accusation trop facile et ce combat perdu d’avance. Et tes yeux se ferment délibérément pour lutter contre les picotements d’une vérité trop brute, trop salée. L’eau n’est pas la fautive. Mais il en faut bien une, pour ne pas sombrer dans la culpabilité.
They might be crazy but
They is my family
You can’t get to them
Unless you get through me
You fuck with them
You fuck with me
They is my family
You can’t get to them
Unless you get through me
You fuck with them
You fuck with me
Yeux bleus, yeux brillants, yeux embrumés par les vapes de l’alcool qui s’infiltre dans tes veines. La tête rejetée en arrière dans un rire tonitruant dont tu entends l’écho dans une autre voix, et les néons se font flous dans ta vision renversée, tout est si confus, tout est si intense, il y a la table, si haute, si lointaine, et tu ne sais plus bien comment tu en es arrivée là, allongée sur le sol, les muscles ankylosés, entourée par les bras de celui qui un instant plus tôt dansait avec toi sur le mobilier. L’enceinte crachote encore les dernières paroles d’une chanson que tu n’entends plus, plongée dans une hilarité dont la fin semble ne jamais s’esquisser, pas même quand des pas rapides frappent le sol et que des voix chargées de reproches sérieux et boring as fuck viennent recouvrir les éclats de vos rires. Vous ne savez même pas pourquoi vous riez, mais quelle importance puisque vous vous sentez bien, dans un éphémère moment de plénitude où vous oubliez tout le reste ? Là, dans les bras de ce frère de cœur, tu t’autorises à rêver à l’interdit. Le mot reste muet, jamais prononcé comme pour ne pas briser ce fragile lien qui t’unit à ce nymphe fêlé et à cette dragonne rejetée, famille trouvée parmi les cassés, les défectueux, les maudits. Ceux là n’ont nulle part où aller, et dans une connivence muette vous partagez cette compréhension d’un vécu fait de fractures et de souffrances, et dans cette relation bringuebalante vous tentez de vous appuyer les uns sur les autres pour avancer encore un peu, pour oublier, encore une nuit.
Tu t’autorises à espérer, naïve London. Parce qu’ils sont différents, parce qu’ils savent toute la douleur de l’abandon et du rejet, alors tu te persuades qu'ils ne te l'infligeront jamais. Et dans le présent dont vous goûtez les saveurs pour mieux laisser le passé s’évaporer, tu trouve une stabilité relative dans le chaos de ce trio. Les bouteilles se vident, les majeurs se lèvent, les sarcasmes se bousculent, les rires se répondent, les conneries s’enchaînent dans un joyeux bazar. Et tu te laisses à croire que vous avez l'éternité.
Tore my shirt to stop you bleedin'
But nothin' ever stops you leavin'
But nothin' ever stops you leavin'
- InvitéInvité
- PersonnageJoueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Mer 3 Fév 2021 - 22:21
BILLIE
Bienvenue officiellement ici pour de bon Je n'ai pas encore tout lu mais tu me semble avoir une plume délicieuse, j'ai hâte de me délecter de la fiche complète
- InvitéInvité
- PersonnageJoueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Mer 3 Fév 2021 - 22:26
CHARLIE QUI ME VOLE LE FIRST DE MA SOEURETTE C'EST QUOI ÇA
*pousse tout le monde et prends jalousement London dans ses bras*
JOTEM SISTAH HÂTE DE JOUER TOUT CE DRAMA
*pousse tout le monde et prends jalousement London dans ses bras*
JOTEM SISTAH HÂTE DE JOUER TOUT CE DRAMA
- Sol DelacroixMEMBRE ◊ PACTE
- Personnage◊ :
❂ ❂ ❂
Hate is always foolish, and love is always wise.
❂ ❂ ❂
D e l a c r o i x
❂ ❂ ❂
Pseudo / Pronoms : Valhdia / elleMessages : 461Âge : 229 ANS (21/06/1792) ☀ une vingtaine sur la faceNombre de dés : 2Résidence : WASHINGTON ☀ colocation avec son humaine et amie ChiaraProfession : COMEDIENNE avec son humaine ☀ LECTRICE bénévole dans les établissements pénitenciersFaceclaim : Blake LivelyCrédits : eilyam (ava), self (aes), underratedboogeyman (aes delacroix). (aes).Disponibilité RP : Abraxas, Chiara, Cléophée, Enfys, Isis, Jude, Magnus, Sun, toi ?Multicomptes : Odalie & Caliban & Orpheus & Hecate & Aurore & Nova-Blue & Llyr & BoréePoints : 1225Joueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Jeu 4 Fév 2021 - 8:32
MAZETTE !
Exquis à lire, comme tout ce que j'ai lu de toi jusqu'ici.
Heureuse que tu nous rejoignes enfin, avec ce fc formidable (oui oui) et cette petite nymphe que j'aime déjà d'amour. J'ai envie à la fois de la tarter pour qu'elle arrête d'être ado et de la câliner en lui disant que tout va bien se passer maintenant.
UNE COPINE POUR ODALIE EN SOMME.
(non ? non, c'est bon, j'ai compris )
Bienvenue parmi nous plus officiellement, et je me languis d'avoir une fiche plus remplie et des RPs avec toi petit escargot.
P.S. J'adore la chanson choisie comme titre. Vraiment. Je. Ah.
Exquis à lire, comme tout ce que j'ai lu de toi jusqu'ici.
Heureuse que tu nous rejoignes enfin, avec ce fc formidable (oui oui) et cette petite nymphe que j'aime déjà d'amour. J'ai envie à la fois de la tarter pour qu'elle arrête d'être ado et de la câliner en lui disant que tout va bien se passer maintenant.
UNE COPINE POUR ODALIE EN SOMME.
(non ? non, c'est bon, j'ai compris )
Bienvenue parmi nous plus officiellement, et je me languis d'avoir une fiche plus remplie et des RPs avec toi petit escargot.
P.S. J'adore la chanson choisie comme titre. Vraiment. Je. Ah.
- InvitéInvité
- PersonnageJoueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Jeu 4 Fév 2021 - 11:36
Voici quelqu'un qui semblait attendu
Bienvenue dans le coin avec cette demoiselle
J'ai pas encore eu le temps de tout lire mais comme dis mvdd on a envie à la fois de la secouer et de la câliner. Hâte d'en savoir plus sur elle !
Bienvenue dans le coin avec cette demoiselle
J'ai pas encore eu le temps de tout lire mais comme dis mvdd on a envie à la fois de la secouer et de la câliner. Hâte d'en savoir plus sur elle !
- Caelan CearbhallADMIN ◊ GOUVERNEMENT
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : nenes (elle)Messages : 301Âge : 34 ansNom rebelle : ConstantinopleNombre de dés : 3 air ー 1 terreRésidence : Edgewood, WashingtonProfession : PompierFaceclaim : Richard MaddenPouvoirs/capacités : Nymphe lié en premier lieu à l'air puis à la terre.Crédits : kiddressources (ava) adamantium (aes)Disponibilité RP : 7/7 ー FullMulticomptes : Shoshana ❈ River ❈ Cléophée ❈ Stella ❈ Scarlett ❈ ZephyrPoints : 119Joueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Jeu 4 Fév 2021 - 11:47
AHHH LA VOILA ENFIN
Déjà ce choix d'avatars je suis trop fan ! J'ai hâte de la découvrir complètement, je n'ai pas encore eu le temps de lire, mais en tout cas bienvenue officiellement parmi nous
Déjà ce choix d'avatars je suis trop fan ! J'ai hâte de la découvrir complètement, je n'ai pas encore eu le temps de lire, mais en tout cas bienvenue officiellement parmi nous
- London AshfordMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Yellow Chip / elleMessages : 332Âge : 21 ansNombre de dés : Un.Résidence : Refuge de la Rose Noire, Bayou, Nouvelle-Orléans. De temps en temps elle squatte un appart miteux à Phoenix.Profession : Enchaîne les jobs foireux et les licenciements express, est probablement sur la liste noire de tous les Macdo du pays.Faceclaim : Billie EilishPouvoirs/capacités : Glousse comme une pintade, n'est jamais à court de briquets, vous a fait les poches discrètement pendant que vous lisiez ce profil.Crédits : LadyEilie aka Serena la sista clownesqueDisponibilité RP : Pas avant 2027.Multicomptes : Team UC forever (si je me fais un DC, London meurt).Points : 665Joueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Jeu 4 Fév 2021 - 14:50
Vous êtes si chous Tous les compliments concernant le choix du faceclaim sont à adresser à Aaren, je n'ai fait que hocher la tête à chaque idée géniale
Merci pour l'accueil, j'ai hâte de finir tout ça et d'être secouée et calinée en rp
Merci pour l'accueil, j'ai hâte de finir tout ça et d'être secouée et calinée en rp
- Ciarán CearbhallADMIN ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :
◑
Pseudo / Pronoms : evy / elleMessages : 173Âge : trente-sept ansNom rebelle : BagdadNombre de dés : cinq dés eau + un dé terreRésidence : seattle, au plus près de l'eauProfession : scénariste spécialisé dans le cinéma surnaturelFaceclaim : sebastian stanPouvoirs/capacités : nymphe lié à l'élément de l'eau, maîtrise également la terre depuis plus récemmentCrédits : inthebleakmidwnter (avatar) adamantium (aesthetic), magma. (code signa), aithusa (crackship)Disponibilité RP : disponible ◑Multicomptes : rhea, scylla, daesyn, raina, abraxas, chiara, artemis, sheva & beatrizPoints : 72Joueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Jeu 4 Fév 2021 - 15:46
London va SI MAL s'entendre avec Cici ahaha
Bienvenue officiellement Si hâte de vous voir en jeu avec Aaren et de se trouver des liens kickass & bien drama
J'aime beaucoup ta plume de ce que je peux déjà lire
Bienvenue officiellement Si hâte de vous voir en jeu avec Aaren et de se trouver des liens kickass & bien drama
J'aime beaucoup ta plume de ce que je peux déjà lire
- InvitéInvité
- PersonnageJoueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Sam 6 Fév 2021 - 15:09
J'ai dévoré tes anecdotes
vraiment, j'adore !
Bienvenue dans le coin
vraiment, j'adore !
Bienvenue dans le coin
- InvitéInvité
- PersonnageJoueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Sam 6 Fév 2021 - 19:59
Je viens de me rendre compte que j'étais pas passée shame on me. Donc venue
- InvitéInvité
- PersonnageJoueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Sam 6 Fév 2021 - 20:12
Bienvenue par ici avec ce perso des plus intéressants ! J'aime énormément tout ce que je lis, hâte de savoir plus sur cette Nymphe pas comme les autres
- London AshfordMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Yellow Chip / elleMessages : 332Âge : 21 ansNombre de dés : Un.Résidence : Refuge de la Rose Noire, Bayou, Nouvelle-Orléans. De temps en temps elle squatte un appart miteux à Phoenix.Profession : Enchaîne les jobs foireux et les licenciements express, est probablement sur la liste noire de tous les Macdo du pays.Faceclaim : Billie EilishPouvoirs/capacités : Glousse comme une pintade, n'est jamais à court de briquets, vous a fait les poches discrètement pendant que vous lisiez ce profil.Crédits : LadyEilie aka Serena la sista clownesqueDisponibilité RP : Pas avant 2027.Multicomptes : Team UC forever (si je me fais un DC, London meurt).Points : 665Joueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Mar 9 Fév 2021 - 21:15
Merci beaucoup à tous les quatre, votre accueil et vos compliments me font super plaisir (surtout que vos plumes à vous, on en parle ? )
J'en profite pour prendre de l'avance et demander direct un petit délai, je sais que j'ai encore 3 jours pour finir mais je suis pas sûre d'y arriver et juste le fait de vous le dire me retire un peu de pression
J'en profite pour prendre de l'avance et demander direct un petit délai, je sais que j'ai encore 3 jours pour finir mais je suis pas sûre d'y arriver et juste le fait de vous le dire me retire un peu de pression
- InvitéInvité
- PersonnageJoueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Ven 12 Fév 2021 - 23:31
Honte à moi! J'étais même pas passé te dire bienvenue sur ta fiche!
Rooo mais bon me voilà. Donc officiellement bienvenue ^^.
Rooo mais bon me voilà. Donc officiellement bienvenue ^^.
- London AshfordMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Yellow Chip / elleMessages : 332Âge : 21 ansNombre de dés : Un.Résidence : Refuge de la Rose Noire, Bayou, Nouvelle-Orléans. De temps en temps elle squatte un appart miteux à Phoenix.Profession : Enchaîne les jobs foireux et les licenciements express, est probablement sur la liste noire de tous les Macdo du pays.Faceclaim : Billie EilishPouvoirs/capacités : Glousse comme une pintade, n'est jamais à court de briquets, vous a fait les poches discrètement pendant que vous lisiez ce profil.Crédits : LadyEilie aka Serena la sista clownesqueDisponibilité RP : Pas avant 2027.Multicomptes : Team UC forever (si je me fais un DC, London meurt).Points : 665Joueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Sam 20 Fév 2021 - 11:10
Merci Freja Et pas de honte a être en retard voyons, chez moi c'est une passion
- Rhea RiverwoodADMIN ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :
☾
Pseudo / Pronoms : evy / elleMessages : 809Âge : vingt-sept ansNom rebelle : BaltimoreNombre de dés : trois désRésidence : la superbe nouvelle-orléansProfession : détective privée à son compte depuis son départ de la policeFaceclaim : jodie comerPouvoirs/capacités : dragon de foudre (niv. 3)Crédits : avatar by andthesunrisesagain, aesthetic by adamantium, crackship by shirdilDisponibilité RP :Points : 1005Joueur•se
Re: In the end, it doesn't even matter | London
Sam 20 Fév 2021 - 15:23
tu es validé !
bienvenue dans le monde merveilleux de notd
Félicitations !
Quelle fiche, mes aïeux Difficile de faire une analyse qui ne soit pas dithyrambique, London est tellement touchante, avec cette tragédie particulière de se battre contre quelque chose dont on a tellement envie de faire partie, de vouloir l'appartenance, de rechercher l'affection et l'amour et de signer leur perte en ayant trop peur de l'abandon, un auto-sabotage terrible mais délicieux à lire Les problèmes d'identité aussi, qui est-on quand on est seule, quand on a pas de famille et qu'on est ni vraiment surnaturelle ni vraiment humaine, ce sont des questionnements très bien abordés et chers à mon coeur, tout comme la soif d'attention, la capacité d'être ce qu'attendent les gens... Et la manière dont tu as traité Allie et Aurore, c'est si parfait, ça a tellement de sens et de cohérence, et la suite avec Aaren et Grace je La scène où elle espère le retour de ses parents comme elle est revenue pour son doudou I can't Et puis bon, que dire du style? J'aime beaucoup l'anaphore dans ton histoire, le ton tranchant, incisif, comme une plaie ouverte tout le long. London va parfaitement s'intégrer dans les dramas de NOTD et j'ai hâte de la voir en jeu
ET MAINTENANT? C'est très simple mon petit crocodile, maintenant tu peux aller t'ébrouer dans les vastes plaines du rp Tu peux aller vérifier dans les BOTTINS pour savoir quels sont tes petits voisins, ouvrir ton CARNET DE BORD pour y mettre tous tes petits éléments persos comme liens, rps, playlist, chrono. Si tu ne l'as pas encore fait, tu peux nous rejoindre sur le DISCORD DU FORUM. Si tu as un peu de mal à démarrer, tu peux te lancer dans la RECHERCHE RP. Si tu as un partenaire mais pas d'idée de RP, viens t'amuser avec le SYSTEME DE DES qui te donnera un lieu + une situation de RP ! Découvre aussi le SYSTEME DE POINTS qui peut toujours être utile Si tu as envie d'avatars ou gifs ou moodboards, tu peux regarder dans les BOUTIQUES ou PASSER COMMANDE. Au plaisir de te croiser sur NOTD
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