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Nous aurons pour nous l'éternité (caliban) 9gRbtAZ1_o

Pseudo / Pronoms : nenes (elle)
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Âge : 34 ans
Nom rebelle : Constantinople
Nombre de dés : 3 air ー 1 terre
Résidence : Edgewood, Washington
Profession : Pompier
Faceclaim : Richard Madden
Pouvoirs/capacités : Nymphe lié en premier lieu à l'air puis à la terre.
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Ven 16 Avr 2021 - 21:31

Caliban & Caelan

Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer et la Terre peut bien s'écrouler, peu m'importe si tu m'aimes, je me fous du monde entier.

Ses mains tremblent alors qu’il s’avance dans le couloir qui mène à la chambre. Il a l’impression d’être un adolescent de quinze ans et l’idée l’agace autant qu’elle le fait rire. C’est ridicule. Tout ça, toute cette idée, il est ridicule. Pourtant un sourire mi niais, mi inquiet ne quitte pas son visage tandis que ses pas le guident avec un naturel déconcertant vers son objectif. La vérité c’est qu’il n’a jamais réellement vécu ça, à quinze ans. Alors plus de vingt ans plus tard, il se dit qu’il a bien le droit d’en profiter un peu. Mieux vaut tard que jamais, il le savait bien. Les obstacles s’étaient accumulés sur le chemin qui l’a amené là, dans ce couloir qu’ils arpentent depuis deux ans déjà. Des rires, des secrets échangés, le début d’une amitié, des disputes, des divergences, des réconciliations. Des papillons dans le ventre, des sentiments nouveaux, des questionnements. Un premier rendez-vous, un deuxième, un troisième et des milliers après ça. Une évidence aujourd’hui, alors qu’il se demande parfois comment ils ont fait pour passer à côté pendant si longtemps. Un pas de plus vers la porte et il se souvient de leurs débuts. Ce rendez-vous dans les airs à se poursuivre contre le vent. Un atterrissage un peu délicat au milieu des éclats de rire et de l’ivresse de la vitesse. Leurs corps emmelés sur le sol vérifiant que tout était bien resté en place et que personne n’était blessé. Et puis une pulsion qui lui était passée par l’esprit, sans qu’il ne sache pourquoi. Un moment devenu très solennel sans qu’ils ne s’en rendent compte. Là, penché au-dessus de lui, il avait cessé de rire. Il avait croisé son regard clair, observé de plus près ses traits fins, les tâches de rousseurs sur son nez, l’éclat du soleil faire briller ses cheveux étalés. Et il s’était penché, naturellement, instinctivement. Il l’avait interrogé du regard pour savoir si c’était ok et il n’y avait pas trouvé d’objection. Alors il s’était penché un peu plus, jusqu’à ce que leurs lèvres se découvrent pour la première fois. Timidement d’abord, comme lorsque l’on brave un interdit, avec plus de passion ensuite, quand on y prend finalement gout.

Ca avait été le début de leur histoire, là, perdus au milieu des montagnes qu’ils exploraient si souvent, tous les deux perdus et pourtant si certains de se trouver enfin à la maison. Une évidence qu’ils n’avaient pas vu pendant longtemps. Deux nymphes d’air découvrant qu’ils partageaient bien plus qu’un élément et des courses dans les cieux. Deux âmes qui acceptèrent de se donner une chance, pour voir, pour essayer et pour ne finalement jamais être déçues. Ils étaient différents et il y avait eu d’autres disputes, d’autres moments de désaccord, mais ils se terminaient maintenant par des retrouvailles chaleureuses et tendres qui réchauffaient leurs cœurs à tous les deux. Alors, il marchait, intimidé, euphorique, impatient, anxieux, les mains tremblantes vers son objectif. Vers son nymphe. Vers son amour. Le plateau qu’il tient est bancal et il y jette régulièrement des coups d’œil inquiets, vérifiant que sa préparation n’a pas pâtit de sa maladresse. Les lettres sont toujours là, bien en place, son plan va fonctionner, il n’y a pas de problème. Il est à la porte et il la pousse délicatement. Dans la chambre baignée de la douce lumière du jour, il observe le grand lit froissé et le corps encore endormi. Seule une tignasse dépasse d’un côté et un demi mollet de l’autre. La scène est suspendue, il est le spectateur inattendu d’un spectacle privé auquel personne ne l’a réellement invité, mais qu’il ne quitterait pour rien au monde. Après quelques instants, il se décide pourtant à avancer, principalement car le plateau devient trop lourd pour ses mains tremblantes. Il fait un pas pour s’avancer, trébuche légèrement sur le pantalon qu’il a envoyé valser la veille, manque de s’étaler sur le sol mais réussit à rester sur ses deux pieds sans renverser son précieux plateau. Un accident de parcours, comme le signe que la vie n’est jamais un long fleuve tranquille mais que cela ne l’empêchera pas d’avancer. Alors il s’approche, atteint le lit, pose son plateau sur la table de chevet et se glisse aux côtés de son petit monde entier. Il dépose quelques baisers sur la peau endormie de la nuque négligemment exposée, passe une main dans les cheveux éparses et murmure au creux de l’oreille du grand endormi. « Réveille-toi, rayon de soleil. »


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Résidence : WASHINGTON ❋ en transit entre toutes les planques établies par la Résistance
Profession : FUGITIF ❋ anciennement greffier
Faceclaim : Sam Claflin
Pouvoirs/capacités : NYMPHE ❋ guide parmi les vents et les souffles
Crédits : kidd (ava), adamantium (aes cal), self (aes caeliban).
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Sam 17 Avr 2021 - 10:19
Nous aurons pour nous l’éternité.
Caliban x Caelan


Attention : pipou.

À l’origine fut la vitesse, le pur mouvement furtif, le « vent-foudre ».
Puis le cosmos décéléra, prit consistance et forme, jusqu’aux lenteurs habitables, jusqu’au vivant, jusqu’à vous.
Bienvenue à toi, homo lent, homo lié, poussif tresseur des vitesses.


¿’ Nous sommes faits de l’étoffe dont sont tissés les vents.



Caliban dormait, immobile, sa carcasse plongée sous les draps dans cette somnolence indolente de ceux qui rêvent encore un peu. Le maître des airs oscillait dans le vide, funambule de songe et d’éveil, les idées fleurant sa conscience comme autant de paillettes d’argent.
Cael était déjà levé.
Une première ride à la surface moirée de sa demi-conscience. Cael s’était déjà levé, quel jour de la semaine était-on, sans doute un de ces jours sans heurts où Caliban ne bossait pas. Sinon le réveil aurait sonné, le grand nymphe l’aurait arrêté d’un geste svelte du poignet avant d’enlacer son amant pour une minute encore de tourbe. Cael s’était déjà levé, et lui restait nu sous les draps, le coton frottant à ses jambes sans qu’il se souvienne trop pourquoi.
Cael s’était déjà levé, et sa chaleur manquait au lit comme le soleil un jour de pluie. Caliban eut un geste du bras, une recherche hâtive maladroite du corps de son homme sous les draps, mais ne rencontra que le vide. Son absence creusait comme un vide, supportable mais indécent, dans les côtes de son bien-aimé. Depuis deux ans, peut-être plus, peut-être moins, Caliban marchait sur les nues, la main liée à celle de l’autre. Jamais il n’aurait cru possible d’être aussi heureux. Lui qui croyait aimer les femmes, qui voyait dans les trois Cearbhall un triolet d’amis précieux, voilà qu’il s’était bien trompé. A l’instant, ce jour de novembre, où les lèvres claires de Cael étaient venues se joindre aux siennes, l’évidence s’était imposée.
Il était tombé amoureux de son ami, de son meilleur ami, il n’y avait rien qu’il désire plus que de dépenser avec lui le temps qui leur était imparti. Rien qu’il ne désire plus que de surmonter leurs colères, de faire bloc face à l’avenir, de fusionner son corps au sien, de l’aimer en toute démesure, d’aller voler dessus les cimes et se réveiller un dimanche où Cael est déjà levé.
La porte s’ouvrit, avec un léger grincement qu’il avait promis cinq cent fois d’huiler le lendemain. Mais les lendemains s’allongeaient, et sur l’écheveau de leurs vies cela faisait déjà deux ans. Deux ans à s’aimer comme des gosses, comme des ados, comme des amants, et la porte grinçait toujours. Caliban sourit dans les draps.
Il ne bougea pas d’un cil, le souffle presque suspendu, feignant encore d’être endormi pour que Caelan se rapproche et vienne se glisser près de lui. Feignant encore d’être endormi pour avoir ce divin plaisir d’être réveillé par celui en lequel Caliban mettait sa toute confiance pleine et entière. Sentant ses lèvres dans sa nuque, sa main passant dans ses cheveux, il eut un frisson délicieux et l’impérieuse envie brutale d’attirer Cael contre lui pour qu’ils ne quittent jamais ce lit.

« Hmmmm. » gémit-il, autant de contentement que de flemme.
Si c’était un rêve, il n’avait pas envie de se réveiller. Il vivait pour ces instants calmes où la simple voix de Cael faisait hérisser tout son corps, comme si l’autre ravivait chez lui des milliers de sensations feules que le nymphe avait oublié. Où ses baisers faisaient fleurir les instants, les transformant en pierres précieuses sertissant le collier des jours.
Cal fini par se retourner, repoussant le drap de son torse pour se retrouver sur le dos. Dans la pénombre matinale se détachait là sur son torse le tatouage du maître des airs. Dans la pénombre matinale se détachait en face de lui le sublime corps de Caelan. Ouvrant un œil, puis le second, il ne put s’empêcher vraiment d’admirer le visage superbe de cet autre qu’il aimait tant.
« Viens là. » ronchonna-t-il sans être ronchon, saisissant le bras de Cael pour l’attirer tout près de lui, pour le ramener dans le lit, là où ils étaient invincibles, où rien ne viendrait les chercher, pas même les souvenirs inquiets, pas même la peur des lendemains, pas même la froidure de l’hiver ou les soupçons de jours amorphes.
Non. Les draps reposant sur ses hanches comme une jupe des doux réveils, Caliban tira sur ce bras. Pour le sentir tout contre lui, passer ses bras là dans son dos, ne pas le laisser repartir, lui murmurer contre l’oreille qu’il n’y avait pas besoin de se lever, qu’ils pouvaient rester dans le lit, toute la journée s’il fallait, que c’était pas plus mal comme ça, qu’ils pourraient faire l’amour encore dès que Cal serait réveillé. Sentant Caelan contre lui, il faillit gémir à nouveau tant sa joie était indomptable d’avoir cet homme auprès de lui.
Il l’entoura de ses grands bras, pour lui claquer avec tendresse un baiser sur le front brûlant. Ses lèvres articulant doucement, avec la voix trop croassante de celui qui se réveille juste : « Bien dormi ? »

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Dim 2 Mai 2021 - 20:18

Caliban & Caelan

Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer et la Terre peut bien s'écrouler, peu m'importe si tu m'aimes, je me fous du monde entier.

La vie était simple dès qu’il grimpait dans ce lit. Comme une oasis au milieu du désert, une île au milieu de l’océan, un chalet au sommet des cimes. Ici, dans la forteresse de draps et d’oreillers, il était intouchable. La vie était devenue simple et douce, sans qu’il ne sache trop comment. Caliban avait tout simplifié. Avant, il n’aurait jamais imaginé. Toutes ces choses incroyables et dégoulinantes que les autres appelaient des preuves d’amour lui avaient toujours semblé surfaites. L’amour ne pouvait pas tout vaincre, l’amour était une construction que les gens jetaient à la figure des êtres malheureux pour se sentir un peu mieux qu’eux. L’amour n’avait rien de réel, rien de tangible, il permettait simplement de manipuler les cœurs et les corps, laissant des débris de déception et de trop peu derrière lui. C’était ça l’amour. C’était ça, avant Caliban. Aujourd’hui il comprenait, il vivait. L’amour mielleux, ridicule, dégoutant, pur et sincère. La stabilité, l’absence de doute, la certitude d’aller dans la bonne direction en tenant la main du seul être qui, pour toujours, nous comprend, nous écoute, nous aime et nous respecte. Quoi que la vie place sur leurs chemins, ils auraient toujours leur forteresse. Ils auraient toujours ce lit, ces draps, ces oreillers et leurs deux corps collés, épousant parfaitement la courbe de l’autre, mélangeant leurs cheveux et leurs rires dans la douceur du petit matin.

Caliban l’attire contre lui et il se laisse faire, se blottissant contre ce torse encore couvert des mille baisers qu’il y a déposé, sentant le poids réconfortant des bras puissants qui l’encerclent en quelques secondes. Il installe sa tête sur sa poitrine, entend le rythme régulier et faible du cœur de celui qui vient de se réveiller et ne connait encore aucun souci. Mollement, il enroule l’une de ses jambes entoure de celles de Caliban, rapprochant un peu plus encore leurs deux êtres, laissant leurs peaux se redécouvrir après ces quelques minutes insoutenables pendant lesquelles elles ont été séparées. Il dépose un baiser sur son front et Caelan frissonne un peu, laissant glisser ses doigts sur le ventre chaud de l’homme de sa vie. Là, parfaitement installé, il ferme les yeux, sait qu’ils pourraient tous les deux se rendormir sans le moindre problème, laissant le sommeil finir de les enrouler dans une bulle inéclatable, composée de chaque particule de leur amour. Caliban lui demande s’il a bien dormi et il répond par un petit grognement satisfait. « J’ai rêvé de toi, alors oui. » Il articule finalement, se remémorant les images un peu floues de leurs escapades de la nuit au bout du monde. Comme tous les rêves, il ne lui en reste que des brides, mais l’avantage pour lui c’est qu’il sait que son rêve vit en dehors de ses nuits et qu’il le tient actuellement dans ses bras. « Et toi ? » Il demande d’une voix douce, les yeux toujours clos, calant sa respiration sur le mouvement paisible du torse de Caliban.

Il ne saurait dire s’ils restent ainsi quelques secondes ou une éternité, s’ils se rendorment ou s’ils profitent juste du silence et du plaisir d’être tous les deux. Dans tous les cas, c’est agréable et ni l’un ni l’autre ne semble s’en plaindre. Quand l’odeur du café revient à ses narines pourtant, il se souvient de son plan initial et se redresse doucement pour rapprocher son visage de celui de Caliban. Il aurait presque pu oublier, parce que c’était ce qu’il faisait de mieux dans ses bras. Oublier, tout oublier à part le lien qui les unit. Car rien d’autre finalement n’avait d’importance quand ils étaient tous les deux, dans leur forteresse. Il regarde quelques secondes le visage si harmonieux, les yeux si perçants, les fossettes si rieuses, la bouche si charnue. Etait-il possible d’être aussi beau ou l’amour enjolivait-il sa vision ? L’idée était ridicule bien sûr. Il était évident qu’il était bien aussi beau. Amoureusement, il se baisse pour l’embrasser avant de se redresser et de s’asseoir à ses côtés.

Ressentant instinctivement un manque, il enroule à nouveau leurs jambes avant de se retourner vers le plateau déposé sur la table de chevet. « Je nous ai préparé le petit déjeuner. » Il dit pour que Caliban puisse se redresser à son tour. Puis il attrape le plateau et le place délicatement entre eux deux. Il baisse les yeux et observe sa préparation. Les tasses de café, les verres de jus d’oranges fraichement pressées, les toasts délicatement beurrés, les grains de raisins, le fromage blanc avec son puits de confiture et les pancakes couverts de sirop d’érable et saupoudrés de pépites de chocolat. Et au centre, éparpillés maladroitement, des corns flakes en pagaille. Le nymphe les fixe du regard, alors que la déception s’empare de lui. Son plan n’a pas fonctionné, pourtant il a fait attention. Et puis il se souvient de sa presque chute en entrant dans la chambre. Tout a dû se mélanger à ce moment-là. Il pourrait se mettre à pleurer si son regard ne se posait pas l’instant suivant sur le visage éclairé de Caliban. Alors d’un geste rapide et un peu agacé, il se contente de ramasser les céréales. « Hum désolé pour ça. » Il dit d’une voix teintée de déception. C’était un si bon plan pourtant.


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Mer 5 Mai 2021 - 17:35
Nous aurons pour nous l’éternité.
Caliban x Caelan

Est-ce que c’était vraiment possible d’avoir tant d’amour pour quelqu’un ? Caelan reposa sa tête contre lui, et les barrières du monde tombèrent. Ils dérivaient dans les eaux claires de leur amour sans lendemain, temporalité abolie, avec ce frisson délicieux de sa peau nue contre la sienne. A chaque instant où leurs deux corps finissaient par se retrouver, Cal n’était plus maître des nymphes, et pas plus maître de lui-même.
Il était la flamme sous la mer, il était la pluie du désert, il était les racines du vent et les oiseaux par tous les temps. Il était la conscience tranquille d’enfin savoir où aller, la puissance sourde et indicible d’avoir trouvé l’homme qu’il aimait.
Caliban resterait des heures, s’il pouvait, son corps lové contre celui de son ami devenu amour. Envoyer valser les responsabilités, le quotidien et les mots brefs de ces gens qui croyaient dompter la pure essence du monde habile. Mais il connaissait la vérité. Une seule personne dans l’univers pouvait contrôler ses pensées, une seule personne dans l’univers le faire et transir et brûler, une seule personne là dans ses bras qui ronronnait dans le matin. Caelan. Caelan. Caelan. Prénom parti du fond de la gorge pour venir échouer à ses lèvres. Un poème, une mélodie qu’il pourrait mille fois répéter sans jamais en avoir assez.
Il sourit, nez joueur niché dans les boucles de son amant. Boucle qu’il chassa d’un doigt doux, une décoiffure imaginaire qu’il venait poser sur Cael juste pour le toucher encore.
« Oui, ça va. »
Il restèrent des minutes, des heures, laissant le temps couler doucement avec cette nonchalance tranquille des hommes qui ne sont pas pressés. Cal faillit gémir de dépit quand Caelan se redressa, arrachant son chaleureux être à leur étreinte bien trop fugace. Un heurt de leurs lèvres, malhabile, vint dévorer d’un franc sourire tout l’espace restant sur ses joues.
Est-ce qu’il s’en lasserait, un jour ?

Sans doute pas. Probablement pas. Caelan s’empara doucement d’un plateau sur la table de chevet, pendant que lui-même s’adossait à la tête de lit abîmée.
« Tu es formidable. »
Il y avait d’autres mots à dire, des milliers de mots doux et frais qui pourraient décrire Caelan, mais aucun n’était assez fort. Il essayait depuis deux ans, le nymphe des airs, de trouver les belles vérités qui disaient ce qu’elles voulaient dire, qui traduisaient sans une bavure tout ce qu’il ressentait pour lui. Mais souvent c’était impossible, et parfois cela suffisait. Tu es formidable.
Cal se rassit, draps sur les jambes, contemplant comme un grand gamin le plateua jonché de merveilles que son amoureux incroyable venait de placer devant lui. Café, jus d’orange, tartine, fromage blanc … Cael avait tout préparé, comme un brunch copieux du dimanche, et une bouffée d’amour stupide envahit sa cage thoracique. C’était parfait, pas d’autre mot, parfait. Formidable. Incroyable. Indéfectible. Ineffaçable.
Pourtant levant les yeux vers l’autre, Caliban vit se dessiner derrière les iris la tristesse, la déception de l’acte manqué. Les corn flakes étaient-ils la raison de cette errance malheureuse ? Il regarda Cael les récupérer avec sa colère dans les yeux, comme s’il y avait une importance derrière ces céréales soufflées qui n’étaient pas compréhensibles avec le seul regard du nymphe. Un pli soucieux sur le visage, ce dernier prit de ses deux mains le visage de son amoureux.
« C’est pas grave, mon ange. » Il l’embrassa. « C’est parfait. » Il l’embrassa encore. Une fois. Deux fois. Trois fois. Il aurait beau tout dévorer, des corn-flakes aux oranges pressées, jamais il ne serait rassasié du goût des lèvres de Caelan.
Jamais rassasié, pourtant il fallait respirer, pourtant il fallait prêter garde à détourner les yeux de lui, pour ne pas les user trop vite, pour ne pas que sur sa rétine s’imprime en couleurs négatives le doux visage de son amant, pour qu’il le redécouvre mille fois, mille et une fois ou un million. Jamais rassasié et pourtant, à contrecoeur, Cal le lâcha et inspecta le joli plateau avec cet air du grand mécène qui va choisir son premier mets.
« Par quoi dois-je commencer ? » sourit-il, malice dans le cœur. « Tu veux … » Silence. Il l’embrassa encore. « Tu veux que j’aille chercher des bols pour les corn-flakes ? »


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Ven 21 Mai 2021 - 19:04

Caliban & Caelan

Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer et la Terre peut bien s'écrouler, peu m'importe si tu m'aimes, je me fous du monde entier.

C’est ridicule, il se dit, pourtant il ne peut empêcher son visage de s’assombrir et son sourire se faner un peu. Il est stupide et il le sait, mais il ne peut lutter. Il avait voulu que tout soit parfait, parce que c’était ce que Caliban méritait. Rien de moins que la perfection pour tenter d’être à son niveau. Il voulait que ce petit déjeuner soit le plus beau de sa vie et qu’ils en parlent encore dans cinquante ans, entourés de leur ribambelle d’enfants exaspérés d’entendre inlassablement la même vieille histoire et les deux nymphes, parfaitement fier de la raconter à nouveau. Caliban méritait le meilleur et ça lui faisait mal au cœur quand il ne s’en sentait pas digne. Les vieilles habitudes ont parfois la peau dure et, même s’il connaissait la portée de son amour, il lui arrivait de se demander ce que le nymphe d’air pouvait bien faire à ses côtés. Qu’avait-il fait pour mériter autant d’amour, de bonté, de bonheur ? C’était trop beau, trop bon. Quelqu’un finirait forcément par venir le voir en le regardant avec un air de reproche pour lui dire qu’il y a eu une erreur, que ce nymphe là méritait mieux. Caelan n’aurait même pas bronché. Calibant méritait le monde et les étoiles, l’univers tout entier. L’infiniment grand et l’infiniment petit. Il lui offrirait tout sur un plateau porté dans son lit, s’il en avait les pouvoirs.

Chaque fois que ces idées traversaient son esprit embué, pourtant, le nymphe d’air venait les détruire en quelques secondes. C’est ce qu’il fit en prenant son visage entre ses mains. C’est ce qu’il fit en lui disant qu’il était formidable. C’est ce qu’il fit en le couvrant de milles baisers tous plus délicat et chaleureux les uns que les autres. Car même s’il lui arrivait de douter de sa chance, quand Caliban lui offrait son amour, Caelan ne pouvait jamais l’ignorer. C’était lui qu’il tenait dans ses bras, lui dont il croisait le regard au réveil, lui encore sur qui il déposait ses lèvres douces et fidèles. C’était lui qu’il choisissait jour après jour. Et même si la raison lui échappait parfois, le résultat était toujours une pommade étalée précieusement sur son cœur fissuré par le passé. Caliban l’aimait et ça dépassait une histoire de corn flakes ou de ce qu’il méritait. Il l’aimait, il l’avait choisi, lui, pour être l’homme le plus heureux de la terre. Il le regarde s’installer d’un œil tendre, bois ses paroles comme le plus précieux des nectars. Son amoureux est le plus adorable et il fait tout pour chasser sa mauvaise humeur passagère. Alors il sourit à son tour. Tant pis pour les corn flakes, il ferait sans. Il ferait avec Caliban. Car quand ils étaient ensemble, rien ne pouvait réellement les atteindre.

« Si tu quittes ce lit, je hurle à la mort. » Il dit avec un petit sourire malicieux. Non il ne voulait pas qu’il aille chercher des bols. Il ne voulait pas le voir partir, jamais. Du bout des doigts, il dépose quelques pétales de céréales dans sa bouche entrouverte, en donne quelques-uns à son bien aimé. « C’est comme tu veux, mais si tu ne manges pas rapidement ces pancakes, je ne peux pas te promettre qu’il en restera très longtemps. » Il dit en fixant le tas appétissant. Joignant le geste à la parole, il attrape un couteau et une fourchette pour couper deux belles parts, et avale l’une d’entre elles avec plaisir. Il tourne ensuite son visage vers Caliban, l’observe un moment, l’embrasse du bout des lèvres. « Le truc, c’est que j’avais tout un plan et que ces corn flakes à la con ont tout gâché. » Il dit pour expliquer sa mauvaise humeur de plus tôt. Il grimace un peu. Il allait devoir utiliser ses mots et il ne l’avait pas prévu. Mais le regard perçant et aimant de Caliban l’encourage à continuer. Sous la coupe de ces yeux bleus, il ne pouvait rien lui arriver, alors il se lance, la voix hésitante. « Je t’aime. » Il dit d’abord, tout naturellement. « Je ne croyais pas que ça m’arriverait un jour, mais ça, ce qu’on a, je veux le vivre tous les jours. Je veux me réveiller tous les jours dans tes bras et me rendormir tous les soirs au même endroit. » Il marque une petite pause, observe leur environnement familier et protecteur. Leur chambre. Leur cocon. « Je veux t’aimer toutes les secondes de ma vie. Je veux voler autour du monde entier à tes côtés, je veux rater la cuisson des pates à tes côtés, je veux acheter des serviettes brodées de nos deux noms pour qu’on est l’air de cons quand nos potes viennent. Je veux que mes frères se moquent de moi parce que je suis trop niais et que le monde nous jalouse parce qu’on s’aime trop fort. » Ses yeux pétillent alors qu’il évoque tout ce qui fait leur vie et leur connexion. Il parle vite et avec entrain, il est invincible parce qu’il est à ses côtés. « Je veux qu’on se marie Caliban. Est-ce que … est ce que ça te dit ? » Il croise son regard et se tait. Les corn flakes n’ont pas transmis le message mais il s’en est chargé. Il ne peut plus faire demi-tour maintenant et dans le silence qui s’installe, il se demande s’il n’a pas été idiot. Peut-être qu’il va lui dire non. Mais il l’aime lui aussi, alors il devrait lui dire oui, non ?


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Caliban Mandrake
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Mar 25 Mai 2021 - 11:54
Nous aurons pour nous l’éternité.
Caliban x Caelan

Il avait envie de le toucher. C’était impérieux, obsédant, mais Caliban avait envie que leurs deux peaux soient en contact, déchargeant leur puissant bien être dans tout l’organisme du nymphe. Il avait envie de le toucher, mais pour autant il se retint, contemplant avec un sourire le doux visage de son amant, le laissant porter à ses lèvres une floppée de ces corn flakes qui semblaient l’avoir contrarié.
Il souriait tellement à pleines dents que les muscles de son visage semblaient protester à chaque fois, mais le nymphe s’en moquait fièrement. Il était tellement bien ici, il était tellement amoureux, il était tellement enivré de la présence de Caelan dans un lit qui serait le leur. Comment le monde pouvait-il venir, de là, les séparer ? Ensemble ils étaient invincibles, indestructibles, inextinguibles, ils étaient les princes des airs, s’envolant sans tapis magique, seulement leurs amour pour moteur et les journées comme des cadeaux.
Un plan. Caelan avait eu un plan, un plan impliquant les cornflakes. Le regard bleu de Caliban se plongea dans le syeux sublimes de l’homme qui partageait sa vie. Un plan avec les cornflakes ? Il n’y avait que lui pour faire ça, sans doute une farce ou un mot tendre, et le nymphe sourit de plus belle. Prêt à le questionner encore, le texan se vit vite couper par une déclaration subite.
« Je t'aime aussi, Cael. »
Et puis les mots remplirent la chambre, les mots sortis de Caelan, des déclarations, une promesse, celle que rien encore ne s’achevait, la promesse qu’ils iraient encore, au-dessus des cimes, au-delà du monde, dévorer ensemble l’horizon. Ils se posèrent sur ses oreilles, sur sa peau nue, son torse tatoué, ils envahirent tout l’air de la pièce, si bien qu’à chaque respiration, Caliban inspirait un peu d’amour que donnait Caelan. D’un geste anodin sans trop l’être, il posa la paume de sa main contre la nuque de son amant. Les mots sortaient vite, brûlants, prêt à exploser de partout sur les trésors qu’ils recelaient et bien vite sans qu’il n’ait trop pu y réfléchir une seule seconde la brillance d’une larme claire se forma, de joie, dans son œil.
« Cael ... »
Mais Caelan n’avait pas fini, Caelan n’avait jamais fini et sa dernière phrase explosa comme un feu d’artifice soudain.


Le temps se figea dans l’instant.
Les glandes lacrymales du grand nymphe réagirent bien plus vite que lui, venant faire scintiller ses yeux comme des lumières dans le couchant.
Oui. Oui, Caelan, je veux t’aimer, je veux continuer à t’aimer, qu’on s’endorme blottis l’un dans l’autre et qu’on se réveille pareillement. Je veux m’élever dans les nuages avec mes doigts liés aux tiens. Je veux qu’on finisse par acheter une maison qu’on peindra en bleu pour le simple plaisir de dire que ce sera vraiment chez nous. Je veux que tu me regardes encore, chaque instant, comme tu me regardes maintenant. Ton amour est mon carburant, la force qui chaque jour me relève, et prêt de toi je suis protégé, ensemble nous sommes invincibles. Je veux être invincible tout le temps, je veux être invincible souvent, je veux éclater dans la tourbe à chaque fois que tu m’embrasses. Je veux entendre les frissons de ta peau quand je la caresse, regarder les râles de ton cœur quand on fait l’amour dans le noir. Je t’aime. Je t’aime. Je t’aime.
Oui. Oui, mon ange, mon trésor, mon amour, toi le partenaire de ma vie, toi l’amour fait en un seul corps, oui. Oui, c’est toi, c’est toi et personne d’autre et si je m’écoute finalement, ça aura toujours été toi. Oui, je veux qu’on parte pour des vacances et qu’on ait des hauts assortis pour faire pouffer tous les passants. Je veux te serrer la main dans la rue et que les autres nous voient heureux, tellement heureux, tellement jaloux qu’ils souhaiteront le même pour eux. Je veux que tes frères nous chambrent là-dessus, parce que de toute façon ils savent qu’il n’y a nul autre au monde pour moi, qu’il n’y a nul autre au monde pour toi.
Oui. Oui, Caelan, je veux t’aimer, je veux te protéger, je veux continuer chaque instant de ma courte et vive existence à vivre en étant près de toi. Je t’aime parce que tu es malheureux pour une poignée de corn flakes, je t’aime parce que tu reviens contre moi, inlassablement, chaque matin, je t’aime enfin parce que sans toi je suis un puzzle incomplet, une confiance brune à l’abandon, je t’aime parce que tu es aimé, je t’aime parce que tu es entier, je t’aime et je veux t’épouser.
Oui. Oui, je vais t’épouser, oui je t’épouserai, ce sera ignoblement trop niais et ce sera à notre image. Chaque jour en regardant ma main j’y verrai notre alliance à nous, cette promesse que l’on s’est faite d’être toujours toi et moi. Toi. Moi. Nous deux, contre le reste du monde. Et si le monde entier s’en moque, je sais que je ne m’en moquerai pas.
Oui. Oui, marions-nous. Faisons-le. Allons-y. Je t’aime. Oui.
« Oui. »
Cal poussa d’une main le plateau pour se rapprocher de son homme, la paume toujours chauffant sa nuque, et vint l’embrasser comme jamais, le baiser qui voulait dire oui, parce qu’il lui disait oui, pour de vrai, qu’il lui avait déjà dit oui. C’était simple et c’était puissant. C’était un oui. Oui franc, honnête, massif. Oui. Oui. Oui. Mille fois oui.
Incapable de mettre des mots sur l’émotion qu’il l’emplissait, simplement le bonheur diffus de savoir qu’il était aimé, de savoir qu’il était aimé au point d’être aimé toute une vie, ça lui emplissait tout le cœur, et oubliant tout alentour il pressa encore tout son être contre le corps de Caelan. Leurs lèvres jointes, leurs vies aussi, leurs vies liées qui le seraient encore pour un million d’années si jamais on le laissait faire. Larmes de joie prises dans ses cils, il n’avait plus de mots en stock, seulement ce baiser infini qui ne pouvait pas trop dire mieux.
Oui.


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Jeu 24 Juin 2021 - 23:40

Caliban & Caelan

Le ciel bleu sur nous peut s'effondrer et la Terre peut bien s'écrouler, peu m'importe si tu m'aimes, je me fous du monde entier.

Il n’a jamais été aussi vulnérable, il se dit. C’est un sentiment étrange. Il a déjà été en danger, physiquement, il en a fait son habitude. Se battre contre le danger, contre la mort et le risque, c’est ce qu’il fait au quotidien depuis des années pour se sentir vivant, pour apprécier ce que la vie lui donne. Il a frôlé le danger tant de fois et pourtant, il n’a jamais été aussi vulnérable. Il préfèrerait affronter la mort que de vivre ces quelques secondes de silence qui s’égrainent une fois qu’il a laissé son cœur parler. Il est vulnérable parce que pour une fois, ce n’est pas son corps qu’il expose au danger, ce n’est pas son corps dont il se sert comme d’un instrument. C’est son cœur. C’est lui qu’il a mis à nu, qu’il a montré au grand jour, qu’il a placé dans les mains de Caliban en lui laissant la possibilité de le réduire en miette ou de le faire battre pour toujours. Il n’est pas sûr de lui. Ce n’est pas une démarche de routine, une question dont il connait déjà la réponse et qu’il ne pose que pour la forme. Caliban l’aime, il le sait maintenant, même s’il a parfois du mal à comprendre pourquoi. Mais Caliban l’aime-t-il assez pour l’aimer pour toujours ? Il voit les yeux qui brillent, il sent la chaleur de la paume sur son cou, mais il reste pendu à ces lèvres, pendu à cette unique syllabe qui saura le libérer de ses tourments. Caliban l’aime, mais c’est l’étape suivant qu’il lui demande aujourd’hui. La destination finale, l’accomplissement ultime. Ca pourrait le faire rire, s’il n’était pas aussi tendu. Jamais il n’aurait imaginé ça. Jamais il n’aurait cru en être digne. Personne ne pouvait l’aimer, il ne méritait pas ça, personne ne pouvait s’attacher à lui, il avait déjà de la chance d’avoir ses frères, il ne pouvait pas être plus gourmand. Et pourtant, Caliban l’aime. Alors il a osé, alors il s’est jeté dans le vide et seule la voix mélodieuse de son amant saura lui servir de parachute à présent.

Oui. C’est le son attendu, mais il met quelques secondes à le comprendre complètement. Quelques secondes pendant lesquelles Caliban se rapproche de lui et l’embrasse avec la fougue de l’amour qu’ils se portent. C’est la chaleur de ses lèvres qui le sort de son état de pause. Il a dit oui. Il a dit oui et ils s’embrassent. Il a dit oui et ils s’aiment. Ils s’aimeront pour toujours, côte à côte contre le reste du monde. Ils s’aiment et il n’y a rien d’autre qui compte. Il n’y a qu’eux, que ce lit, que cette promesse, que ces lèvres qui se couvent et se découvrent, que ces cœurs qui battent à l’unisson et ses yeux qui regardent dans la même direction. Ils s’aiment et ils le crieront au monde entier, ils l’afficheront avec fierté devant tous. Ils célèbreront leur amour par une fête pleine de faste et chaque jour par des pensées et des actions qui entretiendra la flamme qu’ils ont créé délicatement. Il sent le sel sur sa bouche, le gout des larmes de joie qui ruissèlent de leurs yeux à tous les deux et viennent s’échouer au milieu de la preuve de leur amour. Il pourrait l’embrasser comme ça pendant des heures, il pourrait rester là contre lui à pleurer et à rire, à se sentir bête d’avoir douté, à se sentir heureux d’avoir osé. Il n’y a rien de plus bon, rien de plus doux, rien de plus enivrant. Il n’y a rien. Il n’y a qu’eux. Pour reprendre son souffle, il sépare leurs lèvres, pose son front contre le sien, accroche son regard. Il sourit bêtement là, immobilisé contre lui, il ne sait plus quoi dire, il lui semble qu’il a dit le plus important. Il n’y a qu’avec ceux qu’on aime vraiment que le silence n’est pas gênant. Et à ces côtés, il pourrait ne plus jamais parler sans que cela ne lui manque vraiment. Reprenant conscience de son corps, de la vie qui ne s’est pas réellement arrêtée quand il a parlé, il passe un doigt délicat sur les angles et les arrondis du visage de Caliban. Son nymphe. Son fiancé. Ca le fait sourire un peu plus, d’y penser. Son fiancé. Son futur époux. Ca sonne bien, ça résonne comme le champ d’un oiseau. Ca risque de devenir ses mots préférés et il les répètera avec fierté et égoïsme. Le sien, à lui, à personne d’autre. Son amour, son avenir. Sa vie.

Tant pis pour les mots, ils ne lui viennent pas, il a épuisé sa réserve et son esprit danse trop pour arriver à exprimer sa joie par la parole. Alors il ne dit rien, se contente de trouver à nouveau les lèvres douces et humides qu’il aura le privilège d’embrasser pour toujours. Cette fois, il glisse ses mains autour de son cou, les laisse glisser sur le torse, les hanches, le corps entier. Il ne réfléchit plus, il laisse son corps exprimer son bonheur, son être rayonner de son amour. Il embrasse chaque centimètre carré de peau, il aime chaque mouvement, il chérit chaque regard. Il n’y a plus qu’eux. Plus qu’eux, leur amour et leur promesse. Ils seront ensemble pour longtemps, ils seront dans ce lit pour toujours, leurs corps se feront l’amour pour les années à venir et celles d’après et à chaque fois ils finiront enlacés comme à l’instant, lovés l’un dans l’autre, sourire béat sur le visage, peaux transpirantes et yeux brillants. Ils s’aimeront, ils se le sont promis. Il a suffit de dire oui.


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