Re: MISSION N°7 ◊ La chasse aux chasseurs

La chasse aux chasseurs

I'm not crazy hell no I'm not loony, I'm not insane, take a second, I heard it, I know it. Whispers say my name, calling for me. ⊹ Plongé dans le combat qui l'oppose à ces deux guerrières farouches, Iago est trop occupé pour prendre garde à ce qui se passe autour de lui, d'autant plus que les balles sifflent toujours au dessus de sa tête. Dans l'immédiat, il est surtout concentré sur sa défense, les bras devant son visage, encaissant les coups qui pleuvent contre ses épaules et son dos. Au moment où il allait se prendre un méchant coup dans les côtes, son adversaire perd l'équilibre et Iago voit soudain apparaître un visage allié à ses cotés. Ils ne se connaissent pas, c'est à peine s'ils se sont présentés l'un à l'autre, et Iago n'avait aucune idée du degré de confiance à accorder à ses acolytes, en dehors d'Artemis. Quand on se lance dans une mission pareille, c'est toujours mieux de savoir qu'on peut compter sur ses équipiers mais on dirait bien que Iago a du bol, ce soir. Un merci s'exprime dans un yeux mais il n'a pas le temps de dire quoique ce soit, ce bref regard suffit avant qu'il ne se retourne vers l'ennemi, toujours aussi tenace. Subitement, Iago est alerté par une intuition qui le pousse à s'abriter in extremis. La balle éclate dans le mur derrière lui. Encore un peu et il se la prenait en plein front... Cette distraction permet à la chasseuse d'assommer son allié d'un violent coup de chaise. Iago ne peut que se précipiter pour éviter qu'elle n'achève sa victime, désormais sonnée sur le sol. Il bondit pour se placer entre eux et empoigner la chasseuse encore vaillante par le bras. Pas moyen qu'elle ne ranime sa pote ! C'est à ce moment qu'une voix grave retentit dans la salle.

Iago se retourne pour apercevoir le vieux Billy, immobilisé par la poigne d'un chasseur qui le menace de son arme. Ce genre de truc devait arriver, c'était prévisible ! Le sorcier se mord l'intérieur de la joue durant quelques fractions de secondes d'hésitation. Qu'est ce qu'il peut faire, laisser crever le vieux bougre ? Faolan est déjà inerte, il a l'air d'avoir salement morflé... C'est évident que leur ennemi n'hésitera pas à tirer mais ensuite, ce sera leur tour, ils se feront descendre un par un. Pour lui la décision est évidente : ils ne peuvent pas se rendre, sinon ils mourront tous. Iago ne relâche donc pas sa prise contre le bras de la chasseuse. Pas de mouvement brusque pour autant, mais rapidement, il se concentre pour lui voler son énergie, aspirant les forces de l'ennemie, dans un chuchotement menaçant.

- Tu sens ce qui se passe ? Dis-lui de relâcher notre pote, sinon tu meurs.

S’affaissant contre l'épaule de Iago, la chasseuse pâlit fortement en sentant ses forces la quitter. Elle n'est plus qu'une poupée de chiffon entre les bras du sorcier, à qui elle demande clémence, d'une voix faible, ses yeux remplis d'effroi.

résumé:

:copyright: Grey WIND.

la chasse aux chasseurs

“Deep in the guts of most men is buried the involuntary response to the hunter’s horn, a prickle of the nape hairs, an acceleration of the pulse, an atavistic memory of his fathers, who killed first with stone, and then with club, and then with spear, and then with bow, and then with gun, and finally with formulae.”

En un éclair, Artemis voit Fao foncer sur les deux chasseuses aux prises avec Iago, et s’apprête à se relever pour prêter main forte quand elle entend le craquement des crânes et surtout, la voix forte da la grosse brute qui tient Billy fermement, avec un putain de flingue braqué sur lui. Son instinct animal lui hurle de bondir, de déchiqueter ce connard et d’en faire des confettis rouges, mais l’image de Valentina s’impose à elle. Elle ne laissera pas Fao la voir une deuxième fois comme ça. Elle n’imposera pas ça à Iago, non plus, ni à Milo. Alors elle se concentre, le regard brièvement happé par une ombre qui se faufile à l’horizon de son champ de vision. Calme-toi, elle pense en libérant toute son influence sur le chasseur. Détends-toi, Billy n’est pas une menace, tout va bien, tu n’éprouves ni haine ni peur, une vague de paix te traverse. De là où elle se tient, elle sent la prise du gars se desserrer, juste assez pour que Billy puisse se dégager. Elle le sait, il saisira l’opportunité, il l’a vue faire, il sait ce qui se passe.

La louve profite du temps calme sans pluie de balles pour attraper la nappe vaguement étalée sur la table sous laquelle elle s’est abritée, et l’enroule autour de son corps avant de sortir et de foncer vers le comptoir qui fera un meilleur abri et un tremplin si jamais elle doit sauter sur quelqu’un pour arracher des têtes. Mais alors qu’elle parcourt la courte distance et arrive derrière le comptoir, elle constate que la place est déjà occupée. Prise de court, elle ne se transforme pas tout de suite. Qu’est-ce que cette meuf fout là ? « Si tu tentes quoi que ce soit, tu vas le regretter » elle grogne, tentant péniblement de lutter contre ses instincts qui lui disent de la dépecer, au cas où. Mais elle la regarde bizarrement, il n’y a pas de haine, et elle n’est pas armée. Alors qu’est-ce qu’elle fout là ?

Spoiler:

CODAGE PAR AMATIS

la chasse aux chasseurs

“Deep in the guts of most men is buried the involuntary response to the hunter’s horn, a prickle of the nape hairs, an acceleration of the pulse, an atavistic memory of his fathers, who killed first with stone, and then with club, and then with spear, and then with bow, and then with gun, and finally with formulae.”

T’as réussi à foutre à terre l’une des deux ennemies de Iago, qui te remercie d’un regard. T’as envie de la mettre KO pour de bon, t’as presque envie de t’acharner sur elle et de l’achever aussi, la colère t’envahit alors que tu t’apprêtes à lui remettre un coup de batte. C’est à cause de personnes comme elle, si tes sœurs sont mortes. C’est à cause de personne comme elle, s’il y a encore des gens qui ont peur d’assumer leur nature. C’est à cause de personne comme elle, si vous les surnaturelles, vous continuez d’être discriminés. Elle représente tout ce que tu détestes.

Mais avant que t’aies pu faire quoi que ce soit, tu te prends un violent coup sur la tête, et tu t’écroules par terre en grognant, à côté de celle qui auraient pu être une autre de tes victimes. Ça te sonne quelques instants, mais alors que tu tournes la tête, tu aperçois brièvement les jambes de celle à qui t’as pété le poignet tout à l’heure qui s’en va. Si elle ramène plus de renforts, vous êtes dans la merde, c’est déjà pas la joie avec l’un deux qui pointe son flingue sur Billy. Heureusement Iago et Artemis ont l’air d’avoir la situation en main, alors tandis que ton compagnon attrape la chasseresse qui tombe mollement dans ses bras et que ta louve utilise ses pouvoirs sur l’autre, tu profites que les balles aient cessées de pleuvoir pour traverser la pièce et suivre la chasseuse blonde d’un peu plus tôt. T’as perdu ta batte quelque part dans la bataille, alors tu te mets de nouveau à former quelque chose - un bouclier cette fois, t’as le sentiment qu’il va falloir être plus prudent. Et puis tu pourras toujours taper avec de toute façon.

Tu jettes un dernier regard à Artemis, pour qu’elle sache où t’es, ça te fais un peu mal de t’éloigner d’elle mais tu sais qu’elle peut se débrouiller seule, puis y a son frère et son ami sorcier. Ça va le faire. C’est peut-être pour toi-même que tu devrais t'inquiéter… Mais tu penses d’abord aux autres. Tu empêcheras l'autre chasseuse de remonter, par tous les moyens. Tu les protégeras.

Spoiler:

CODAGE PAR AMATIS

La chasse aux chasseurs

mission #7

Milo voyait rouge. Il n’avait pas hésité une seconde avant de sauter à la gorge du garde, d’enserrer le cou fragile de ses crocs blancs. Mais maintenant que le goût du sang persistait sur sa langue, maintenant que les yeux de l’homme s’écarquillaient dans un mélange de terreur et de panique en tentant de retenir le saignement d’une main, une pointe de culpabilité lui serra son cœur de bête. Le visage de l’homme restait imprimé sur sa rétine, partout où il regardait, comme une noire réminiscence de ce qu’il était en train de faire. Il n’eût cependant pas le temps de réfléchir, et tout s’enchaîna avec une rapidité déconcertante. Artemis se fit capturer brièvement puis libérer par Faolan, Iago tentait d’éviter des balles puis se battait contre deux des chasseuses, Faolan reçu un solide coup et Billy se fit prendre en otage, flingue à la tempe. Haletant, Milo n’avait que peu conscience de tout ce qui venait de se dérouler, choqué par les sentiments qui le submergeaient. La soif de violence, de vengeance. L’impulsivité de mordre et d’arracher. Le visage du garde sur ses rétines. Heureusement, personne n’avait semblé faire attention à lui alors qu’il se tenait toujours au-dessus du blessé qui allait sans doute se vider de son sang sans attention médicale prochaine. La voix de Sol se tailla une place dans son esprit, désapprobatrice, mais il tâcha de l’ignorer, rapportant son regard vers l’action qui semblait avoir cessé l’espace de quelques secondes, le silence fumant des fusils comme une sordide interlude. Le chasseur qui tenait Billy en otage sembla hésiter, et le loup revint brièvement à lui, en possession de ses moyens. Il aurait tout le temps de contempler ses actions plus tard.

Il bondit vers l’homme, fourrure hérissée et tout crocs dehors. Il se laissa remplir de colère. C’était plus facile comme ça, maintenant qu’il ne pouvait plus reculer. La colère de l’humiliation qu’avait vécu Artemis. La colère des blessures qu’ils infligeaient à ses alliés. La haine, la haine, la haine brûlante contre ces meurtriers qui détruisaient des familles au nom de la différence. Il visa instinctivement la main qui tenait le flingue pour permettre à leur allié de s’enfuir avec assurance, [Lancé de dés - Échec] - même s’il semblait sonné pour le moment, il sentait qu’il allait leur tirer dans le dos dès qu’ils auraient baissé leur garde - mais, les griffes glissant sur le carrelage, il rata sa cible et planta plutôt ses crocs dans la jambe de l’homme, se mettant du même coup en danger sans arriver à lui faire lâcher son flingue. Il mordit aussi fort qu’il le put, espérant le déconcentrer assez pour permettre à Billy de bouger.

Spoiler:

egotrip

Mission n°7

La chasse aux chasseurs

Le silence qui plane ne dure pas longtemps. Les créatures immondes ne trainent pas pour menacer à leur tour et défendre ceux de leur race. Ca fait rouler des yeux Bruce qui voit Pandora s’effondrer dans les bras de l’un d’entre eux. Il a envie d’appuyer sur la détente pour lui faire comprendre qu’il rigole pas, mais il sent sa colère s’envoler sans réellement comprendre pour quoi. Quelques secondes de relâchement pendant lesquelles il reste là, comme un con, son arme mollement tenue à bout de bras. Il a pas le temps de comprendre quand il sent les crocs serrer sa jambe et le coude de Billy s’abattre violemment sur son nez. Il tombe en arrière, parfaitement sonné, putain de sauvages. C’est James et Carl qui réagissent le plus vite, ils ont pas le temps de recharger leur arme, alors ils se jettent simplement sur le loup. Ils ont pas le lasso d’Ambre, ils font sans, mais le premier enroule ses bras forts et musclés autour de son cou pour le faire tomber, tandis que le second se met à lui assener des coups de poing un peu partout. Ils voient rouge tous les deux quand ils pensent à Bruce étalé au sol, alors ils tapent de plus en plus fort.

Kate voit arriver une rousse agressive habillée d’une nappe et elle la regarde d’un œil mauvais. Elle a rien contre elle, mais c’est pas son chien non plus, elle doit pas comprendre qu’ils sont pas en position de force et qu’ils risquent de tous y passer si ils partent pas très vite. « J’ai pas peur de toi. » Elle répond sèchement sans bouger, haussant juste un sourcil. « Ca va être un bain de sang, je serais vous je partirais avant qu’il soit trop tard, vous avez pas idée de ce qu’il risque d’arriver. » Elle rajoute. Elle est pas menaçante, elle l’informe juste. Elle s’en fout elle, elle veut une autre vie. Si la rousse c’était montrée sympa, elle l’aurait peut-être été aussi, mais après tout ils sont pas venus attaquer leur bar pour faire le discussion autour d’une pinte de bière. C’est pas son genre d’attaquer, mais elle va pas se mettre de leur côté non plus, non ?

Elle a tellement mal au poignet qu’elle pourrait se mettre à pleurer, mais Ambre se laisse pas abattre. Elle est au sous sol, comme souvent, il y a qu’elle qui a vraiment réagi. Les autres frappent dans le tas et ça l’étonne pas, à croire qu’ils sont pas préparés pour mieux réagir. Quand elle arrive au bas des escaliers, elle appuie sur le gros bouton rouge pour donner l’alerte. Premier geste qui appelle des renforts. Y a quelques bars du même genre que le leur dans les environs, les premiers arriveront surement dans une vingtaine de minutes et les monstres se sentiront moins malins, elle en est sûre. Et puis elle se dirige vers le fond de la cave et récupère un casque tout abimé et d’aspect miteux. Elle l’enfile, l’attache et attrape des dagues cachées dans un recoin. Elle entend un bruit et se cache dans un coin. Y en a un qui la suivit et ça la fait sourire. Il va moins rire quand il verra que ses pouvoirs auront plus aucun impact sur elle. Ca va se jouer au corps à corps et elle est prête à tailler dans le vif.

@E. Artemis Wolffhart @Milo N. Wolffhart @Iago Méndez @Faolan E. Riverwood
La prochaine relance aura lieu le 21/07, si vous n'avez pas répondu d'ici là, votre personnage sera PNJisé pour ce tour MISSION N°7 ◊ La chasse aux chasseurs - Page 2 1639275293

MISSION N°7 ◊ La chasse aux chasseurs - Page 2 1639275293

Fao :Tu peux faire un premier lancer à 1 dé pour savoir si Fao arrive à surprendre Ambre ou si c'est l'inverse

La chasse aux chasseurs

mission #7

Le loup gris sent sa mâchoire s’ouvrir par réflexe alors qu’ils se jettent à deux sur lui : un bras puissant autour de son cou, le souffle coupé et l’oxygène plus difficile d’accès. Il tomba violemment sur le sol, entraîné par le momentum du premier assaillant. Puis les coups vinrent. Un, deux, trois, quatre… Dans sa gueule, sur son crâne, dans ses côtes, dans son ventre. La douleur devint diffuse, horrible, alors qu’ils redoublaient de puissance à chaque nouveau craquement de jointures contre ses os. Il n’arriva même pas à couiner, sa trachée écrasée contre le bras de l’un des deux hommes. La panique s’infiltra rapidement dans son esprit alors qu’il sentait que s’il ne s’agissait pas rapidement, il perdrait bientôt conscience; [Lancé de dé : Réussite] d’une violente torsion, il sentit la prise se relâcher un peu, puis profita de la fenêtre pour tenter de se relever sur ses quatre pattes, toujours assailli de coups. S’il n’avait pas d’aide rapidement, le deuxième homme pourrait tenter de l’écraser au sol à nouveau, ou alors il profiterait de sa vulnérabilité pour se joindre à la myriade de coups qu’il se prenait en pleine figure. La vision brouillée de douleur, il commençait à voir des points noirs, un sourd grognement étranglé dans sa gorge meurtrie.

Spoiler:

egotrip

La chasse aux chasseurs

I'm not crazy hell no I'm not loony, I'm not insane, take a second, I heard it, I know it. Whispers say my name, calling for me. ⊹ Visiblement, la menace de Iago ne rencontre que l'agacement du chasseur, à croire qu'il se fiche pas mal de la vie de sa comparse... Pendant que les événements s'enchaînent rapidement, le sorcier n'a plus qu'à achever sa victime, sans en concevoir le moindre scrupule. Elle est déjà à sa merci, entre ses bras, soumise à ce vol d'énergie vital qu'il exécute jusqu'à la fin, la vidant intégralement de son souffle de vie. Ce n'est pas la première fois qu'il tue, qu'il absorbe ainsi une vie comme un vampire énergétique, jusqu'à ce que la pauvre carcasse ne soit plus qu'un tas de chair amorphe et blafard dans son étreinte. Iago la laisse retomber sur le sol, comme un poids mort, l'esprit envahi par des sensations confuses et déroutantes, comme si sa proie vivait encore à l'intérieur de lui. C'est dans un léger cillement qu'il se débarrasse de ces résidus étrangers qui souillent son âme, il ne se laissera pas corrompre cette fois. Ni par les doutes, ni par la culpabilité.

Faolan a récupéré rapidement, il a déjà foncé vers la cave pendant qu'Artemis s'est retranchée derrière le bar. Iago est seul pour venir en aide au jeune loup qui se fait tabasser par ces deux brutes et il se dépêche de les rejoindre, il faut faire vite avant qu'ils n'aient le temps de recharger leurs armes ! Son allié semble en bien mauvais état, mais il a réussi à se dégager de l'emprise des chasseurs, qui ne cessent de le frapper, à coups de pieds et à coups de poings. Profitant que ces deux sadiques soient concentrés sur leur pauvre victime dont le poil est déjà couvert de sang, Iago surgit par derrière et attrape brutalement l'un des deux hommes par le cou. Sa prise est parfaite, il connaît les gestes qui tuent sans laisser la moindre chance à l'adversaire et tel qu'il est positionné, le chasseur est incapable de se dégager. C'est dans un mouvement brutal qu'il brise tout net les cervicales qui craquent dans un bruit macabre. L'homme s'écoule aussitôt sur le sol devant le regard médusé de son comparse qui cesse aussitôt de martyriser le loup pour se jeter sur le sorcier dans un hurlement de rage.

Iago ne pense plus à rien d'autre qu'au combat, son esprit analyse froidement la scène et son corps réagit instinctivement, comme une véritable machine à tuer. Il esquive le coup de poing, penchant souplement la tête de coté, et riposte sans attendre, attrapant le chasseur par le col, au niveau du torse. C'est dans un geste brutal qu'il le tire vers lui avant de le repousser rapidement, de tout son poids. Déséquilibré par ce mouvement imprévu, le chasseur est incapable de contrer sa charge et c'est avec rapidité que Iago lui assène un puissant coup avec le haut de sa tête, le frappant en plein nez. Aveuglé par le sang qui pisse et l'afflux de douleur, l'homme perd conscience et s'effondre à ses pieds, sonné par le choc. Dopé par cette double réussite, le sorcier se rapproche du jeune loup, cherchant son regard.

- Tu tiens le coup ?

Le zouwu est vaillant mais s'il parvient encore à tenir sur ses pattes, on voit bien qu'il a morflé. Le sorcier l'ausculte du regard, hésitant à le prendre sur son dos pour le sortir de là ou à partir en quête de Faolan, qui a disparu aux sous-sol.

résumé:

:copyright: Grey WIND.

la chasse aux chasseurs

“Deep in the guts of most men is buried the involuntary response to the hunter’s horn, a prickle of the nape hairs, an acceleration of the pulse, an atavistic memory of his fathers, who killed first with stone, and then with club, and then with spear, and then with bow, and then with gun, and finally with formulae.”

T’as la rage au ventre, un peu, Faolan. T’as envie de tous les frapper, mais peut-être plus encore celle que t’as suivie ; tu l’as fait parce que tu voulais protéger les autres qui avaient pas l’air de l’avoir vu, mais aussi parce que c’est elle tout à l’heure qui a humilié Artemis. C’est cette connasse qui a sorti son sale instrument de torture conçue spécialement pour vous faire plier, vous faire tomber, vous opprimer, vous les surnaturels et tu la laisseras pas faire. Tu la laisseras plus faire. Tu lui briseras tous les os jusqu’à lui passer l’envie ou la possibilité de recommencer.

Iel passe devant un gros bouton rouge, sans savoir à quoi il sert ; mais ça l’inspire pas. Elle a sans doute déjà appuyé dessus mais ça sera pour la dernière fois, vu qu’ael détruit le mécanisme sans se soucier du bruit que ça fait. Mais qu’elle l’entende - Faolan compte pas se cacher de toute façon, la discrétion c’est pas vraiment son style. Et ael s’engouffre dans la pièce obscure et remplie à ras-bords de meubles qui débordent et qui forment presque un labyrinthe.

Pourtant au milieu du fouillis du sous-sol où vous jouez à cache-cache pendant quelques instants c’est toi qui arrive derrière elle ; elle a pas le temps de réagir avant que tu te jettes sur elle. Elle porte un casque étrange et usé, tu sais pas ce que c’est mais ça t’empêche de lui frapper le visage correctement alors tu vises son plexus solaire. Ton poing serré s’enfonce au-dessus de son estomac et t’as un sourire, tu dissimules pas ton plaisir de l’envoyer bouler par terre. C’est ce genre de personne qui ont buté ta famille. Elle mérite rien de mieux, elle mérite de clamser la gueule ouverte.

-Crève, sale pourriture.

Et tu ponctues ta phrase en lui crachant dessus. T’es pas prêt·e à la tuer, pas encore - peut-être que c’est ce qu’il faudrait, finalement, face à ses ordures de chasseurs - mais tu comptes bien la frapper jusqu’à ce qu’elle se pisse dessus et ose plus jamais touché aux cheveux d’une seule créature. Ça te rendra pas Mai et Summer ; mais ça te défoule, et ça empêchera quelqu'un d'autre de vivre la même chose que toi.

Spoiler:

CODAGE PAR AMATIS

la chasse aux chasseurs

“Deep in the guts of most men is buried the involuntary response to the hunter’s horn, a prickle of the nape hairs, an acceleration of the pulse, an atavistic memory of his fathers, who killed first with stone, and then with club, and then with spear, and then with bow, and then with gun, and finally with formulae.”

Artemis regarde la barmaid avec méfiance. Ça la fait chier de le reconnaître, mais elle n’a pas de raison de bien lui parler – c’est elle qui a débarqué avec ses gros sabots et sa nappe, et elle est certainement la moins diplomate de tout leur groupe, c’aurait été une mission pour Milo ça, son petit loup qui sait mener des rébellions intelligentes là où elle préfère taper un bon coup dans la fourmilière. Pourtant, la meuf a pas envie de l’attaquer. Elle pense ce qu’elle lui dit, mais elle ne veut pas lui faire de mal, pas vraiment, elle le sent, elle capte les ondes qu’elle envoie, interprète les battements du cœur, les phéromones qu’elle lui renvoie. Peut-être qu’il faut qu’elle fasse un effort, qu’elle utilise ses mots plutôt que ses poings, ça changerait.

Mais le prochain son qu’elle entend lui déchire le cœur en deux, lui fend la poitrine et la cage thoracique jusqu’à faire trembler les os. Elle reconnaît les gémissements de Milo, des gémissements de douleur, de loup blessé. Un voile rouge danse devant ses yeux alors qu’elle se relève brusquement, laissant tomber sa nappe sans la sentir. « Bouge pas » elle dit à la barmaid, sans agressivité cette fois, d’une voix blanche, d’une voix inquiète. En grimpant sur le comptoir en un seul geste, Iago a déjà eu le temps de dégager Milo des prises des chasseurs et un élan de gratitude et d’affection la prend au corps. Mais ils sont allés trop loin. Elle savait que c’était un risque d’emmener la prunelle de ses yeux sur un champ de bataille, mais il lui fallait bien admettre un beau jour que son louveteau n’était plus un enfant, qu’ils savaient se défendre et qu’ils pouvaient se battre ensemble plutôt que de se surprotéger en sacrifiant leur nature sauvage. Artemis peine à réfléchir, l’esprit embrumé par la rage, la dernière fois qu’elle a ressenti ça, elle a bouffé une pute à écailles.

Elle s’élance depuis le comptoir, et retombe sur la peau solide de ses pattes grises, immense corne de rhinocéros trônant au milieu de sa face. Et elle fonce, elle fonce vers les deux connards qui restent et qui la regardent arriver trop vite pour y faire quoi que ce soit. Elle réussit à en empaler un, sûrement pris de court et paralysé – la corne pénètre la chair comme du beurre, et elle l’envoie valser à l’autre bout de la pièce avant de s’attaquer à l’autre, qui parvient à l’éviter. Mais qu’importe. Ils ne sont plus que deux. Et ils ne sont pas de taille contre Iago et elle.

Mais où est Fao ?

Spoiler:

CODAGE PAR AMATIS

Mission n°7

La chasse aux chasseurs

Les mots de Kate résonnent dans leurs têtes comme une sombre prophétie. Ça va être un bain de sang. Ouais, c’est même un putain de bain de sang. Les corps douloureux pissent l’hémoglobine, le sol est maculé de rouge et l’odeur toute ferrugineuse leur tambourine dans les narines. Ils y sont pas allés de main morte
Un bruit sourd résonne en sous-sol, tandis qu’un sourire amer étire les lèvres de la barmaid. « J’vous avais prévenus. » Ils sont plusieurs bars dans ce style, le réseau est bien alimenté, ça tourne. Faut croire que les Chasseurs sont mieux organisés que leurs adversaires, avec leur Conseil de la Nuit qui envoie quatre pauvres gamins se battre comme ça. Toujours est-il qu’Ambre, en bas, a déclenché l’appel à l’aide. Un cliquètement sonore se fait entendre dans tout le bar ; les issues se sont verrouillées. Ils ne pourront pas ressortir. Y a que deux manières de désactiver le système : attendre l’arrivée des renforts ou bien ce bouton sous le bar, dont son père et elle sont les seuls à savoir qu’il existe.
Ils sont pris au piège. Et elle avec eux.

Le dernier des hommes de son père, Maxim, reste pantelant au milieu de la pièce. Son chargeur est vide, il a plus rien. Mais il les laissera pas partir, et il se laissera pas tuer sans donner tout ce qu’il a avant. Il sort une machette de sa botte et commence à menacer la rousse, celle qu’a empalé Nemo alors qu’ils étaient à deux sur le loup. Ce sont vraiment des animaux. Allez, qu’ils s’amènent, ils vont voir. Il lui reste des trucs dans le bide.

Non loin de là, June, interdite, observe la scène. Ambre est descendue pour déclencher la fermeture automatisée. Ça a toujours été la plus futée d’elles trois. Et Pando la plus tête brûlée. Jamais une d’elle aurait pu croire que les choses se finissent comme ça. June lève un visage enragé ; elle s’occupera du deuil plus tard. En attendant, elle a deux trois trucs à sortir pour venger ses sœurs tombées au combat. Elle tâte doucement les poches de son pantalon pour y retrouver ce qu’elle cherche.
Glacial, un sourire de triomphe se peint sur son visage fatigué. Et elle lance la capsule au centre de la pièce. Ça fait un moment qu’ils élaborent ça. Un gaz inodore pour les humains, mais empoisonné pour tous les Surnaturels qui s’aviseraient de le respirer. La capsule se rompt, et rapidement une fumée bleue se répand dans le bar, atteignant d’abord le nymphe d’air, puis le grand brun et les deux zouwus sur le bord. S’il faut qu’elle cane, la jolie June, elle fera en sorte que ça compte.

En sous-sol, Ambre a le souffle coupé. Elle a mal au poignet, mal au plexus, probablement que la moitié de ses côtes se sont fracturées dans l’entreprise. Elle a tellement mal que si c’était tous les os de son corps, ce serait certainement pareil. Ça lui rappelle un peu les chutes qu’elle encaissait étant gamine, quand elle arrivait pas à faire du vélo et que son père l’obligeait à apprendre. Elle est plus fort que ça.
« Vas-y, crève moi, enfoiré. Y en a d'autres qui viendront me venger. » Dans un ultime accès violent qui lui coûte toute son énergie, elle bondit sur ce gars qui l’a suivie en bas. Sa dague se fraie un chemin jusqu’à son épaule, au-dessus du bouclier en cristal sur lequel elle pèse de toutes ses forces. Des forces, elle n’en a plus beaucoup, mais elle compte bien tout dépenser pour que ces enfoirés regrettent.

Billy, pris d'une violente quinte de toux, lève des yeux injectés de sang vers Artémis. « Faut qu’on se tire d’ici, et vite. »

@E. Artemis Wolffhart @Milo N. Wolffhart @Iago Méndez @Faolan E. Riverwood
La prochaine relance aura lieu le 15/09, si vous n'avez pas répondu d'ici là, votre personnage sera PNJisé pour ce tour MISSION N°7 ◊ La chasse aux chasseurs - Page 2 1639275293

Comme vous l'aurez compris, un gaz hautement toxique est en train de se répandre et vous touche les un.e.s après les autres. Je vous fais pas lancer de dé pour savoir à quel point ledit gaz vous atteint, mais je compte sur vous pour en jouer les effets avec justesse.
Vous êtes également enfermé.e.s dans le bar, à vous de trouver une solution pour ne pas y rester.

Allez bisou. MISSION N°7 ◊ La chasse aux chasseurs - Page 2 1236794534

MISSION N°7 ◊ La chasse aux chasseurs - Page 2 1236794534

rédigé par @Odalie Maelström

la chasse aux chasseurs

“Deep in the guts of most men is buried the involuntary response to the hunter’s horn, a prickle of the nape hairs, an acceleration of the pulse, an atavistic memory of his fathers, who killed first with stone, and then with club, and then with spear, and then with bow, and then with gun, and finally with formulae.”

Qu’est-ce qu’il pense pouvoir lui faire, avec sa machette à deux balles ? Elle aura vite fait de l’empaler lui aussi, même s’il doit lui foutre un coup, elle a la peau dure, elle s’en remettra. Mais Artemis voit la fumée bleue et s’interrompt avant de repartir à la charge, et le bruit de cliquetis qui indique qu’ils sont enfermés lui glace le sang. Ça tourne à toute vitesse dans son crâne et elle n’a pas le bon sens d’arrêter de respirer – instinctivement elle se transforme à nouveau pour retrouver son corps humain, la gorge déjà prise d’une quinte de toux et sentant ses yeux se brouiller. « Ne respire pas, Wölfchen » elle dit dans un râlement vers son jeune frère sans pouvoir le voir. Quand Billy se retourne vers elle, elle ne lui répond qu’avec un crachement au sol teinté de rouge. Elle va tous les crever. Ils ne les auront pas comme ça. Rationnellement, elle sait que Billy a raison, que la priorité c’est sortir d’ici. Mais elle a envie de repeindre les murs avec les tripes des deux qui restent et qui se battront sûrement jusqu’à la fin.

Un regard vers Iago suffit. Iago qui n’en mène pas large lui non plus, Billy, le grand Billy indestructible qui tombe à genoux, et Faolan toujours aux abonnés absents. Quand elle s’élance, c’est vers la meuf du bar qu’elle va, en priant pour que ses trois comparses parviennent à se défendre face aux deux adversaires qu’il reste. La meuf du bar, c’est la seule qui n’a pas attaqué, c’est leur seule chance de s’en sortir. Dos plaqué contre le bois, crachant un nouveau glaviot de sang aux pieds de la barmaid, elle suffoque. « T’as pas envie de ça, je le sais, pas besoin d’avoir fait psycho pour capter que t’es pas comme eux » Elle concentre le peu d’énergie qui lui reste sur le courant émotionnel qui traverse son interlocutrice, sur les ondes de compassion, de générosité et d’altruisme fabriquées de toutes pièces, qui valsent d’Artemis à elle. Leur seule chance. Elle aurait préféré lui flanquer la frousse de sa vie et la menacer mais y’a la voix d’Orpheus dans sa tête qui résonne, la voix de la sagesse, la voix qui sait toujours mieux. « Aide nous. Je te demande pas de te battre avec nous, mais laisse-nous sortir. Y’a mon frère là-bas, mon petit frère. Il peut pas y rester. » Mon Milo, mon Iago, maon Fao. Même Billy, elle y tient, de la manière bien à elle qu’elle a de tenir aux gens.

Spoiler:

CODAGE PAR AMATIS

la chasse aux chasseurs

“Deep in the guts of most men is buried the involuntary response to the hunter’s horn, a prickle of the nape hairs, an acceleration of the pulse, an atavistic memory of his fathers, who killed first with stone, and then with club, and then with spear, and then with bow, and then with gun, and finally with formulae.”

Elle encaisse bien, la connasse, tellement bien qu’elle se relève et qu’elle arrive à forcer assez pour enfoncer son couteau dans l’épaule d’Esmée. Ça fait mal mais t’as l’habitude d’avoir mal toi aussi Faolan, t’en as encore des cicatrices de la guerre alors que t’essayais de protéger tout le monde, et qu’au passage ça sauvait la vie de deux qui le méritait pas comme elle. C’est ce genre de personne qui aurait dû être à la place d’Orpheus, ce genre de personne qui mérite pas d’être sauvé. Qui serait resté dans le coma là où elle pouvait pas faire de mal jusqu’à en crever. Humaine, sirène, y en a pas une qui vaut mieux que l’autre finalement, tu t’es battu contre les deux et tu finiras par triompher des deux.

Tu grognes de rage et douleur, et d’un gros coup de bouclier tu l’envoies balader contre un mur à l’autre bout de la pièce. Tu t’en fous qu’il y ait quelqu’un pour la venger. Qu’ils viennent t’attaquer, tout autant qu’ils sont, qu’ils s’en prennent à quelqu’un à leur hauteur plutôt que de lâchement attaquer des gamins ou des gens qui savent pas se défendre. Tu les détestes, tu les détestes tellement. Tu lui fous un dernier coup en dessous du menton, un de ceux qui font claquer violemment les dents, et t’as pas envie de tuer mais t’es tellement en colère que tu t’en fous si elle s’étouffe en bouffant sa langue et son propre sang.

Mais tes sens m'interpellent, t’entends les issues qui se verrouillent avec un temps de retard, t’entends des cris en haut et tu sais que c’est l’heure de remonter. Arte, tu dois rejoindre Arte. T’as voulu te battre seul·e et voilà comment ça s’est terminé, t’as toujours été meilleur·e quand vous étiez en duo, tu donnes toujours le meilleur de toi-même pour elle aussi, pour les autres, t’as du mal à juste le donner pour toi.

Alors que tu montes les escaliers, t'entends la voix de la zouwu qui dit de pas respirer. Putain, qu’est-ce qu’ils ont trouvés encore ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Iel aimerait poser la question mais y a pas le temps, alors ael retient son souffle et à peine arriver dans la pièce du haut iel entame sa transformation et fonce dans la porte en essayant de l’affaiblir avec son souffle, avec ses griffes. Mais iel a pas réfléchi en fonçant, c’est avec son épaule blessée, trop faible encore, qu’iel essaye d’emboutir la porte. Y a un impact mais ça suffit pas. Faut que quelqu’un finisse le travail à ta place, tu t’épuises à essayer de faire ça sans respirer, ça devient de plus en plus compliqué. Arte, aide-moi. Y a qu’à plusieurs qu’on y arrivera. Mais y a qu'un rugissement rauque qui sort de ta gorge.

Spoiler:

CODAGE PAR AMATIS

La chasse aux chasseurs

mission #7

Le loup au sol reprend son souffle douloureusement, sauvé par Iago, alors que le combat tourbillonne autour de lui. Le sol est poisseux, il le sent sous ses pattes, ça s’incruste dans les planches, dans son poil, dans ses dents. Mais le pire, c’est l’odeur. Violente, ferreuse, l’horreur multipliée dans sa truffe sensible alors qu’il ne sait plus si le sang qui repeint le bar est le sien, celui de ses amis, celui de ses ennemis. Il est sous le choc, Milo, cloué au plancher alors qu’il croyait y rester. Ses pupilles dilatées se fixent sur le cadavre noir d’hémoglobine dans l’entrée, celui à qui il a ouvert la gorge, incapable de détourner le regard alors qu’une deuxième bouche s’est ouverte en haut des clavicules de l’homme, des mains désormais raides agrippant ce qui lui restait de peau. La seule chose qui l’empêchait de vomir ses tripes, à cet instant, c’était sa vision canine. Lorsqu’il verrait le rouge, le rouge qui macule chaque objet et chaque personne comme une sentence macabre signalant leurs péchés, ce serait sans aucun doute une autre histoire. Quelque chose change dans le cœur du jeune homme, et il sent qu’il ne pourra pas revenir en arrière. Il ne comprend pas tout, pas maintenant alors que son corps se bats pour chaque parcelle d’oxygène. Plus tard, la culpabilité reviendrait le hanter, noire sang, sang noir.

Il entend l’avertissement d’Artemis trop tard. Le noir sale se change pour du bleu, du bleu volatile qui entre dans sa trachée et le brûle comme s’il avait tenter d’avaler des braises. Comme tous les autres, il tousse, s’étouffe, goûte sur sa langue ce produit qui ne semble les affecter qu’eux. Les monstres. Ils doivent sortir au plus vite, sinon ils vont y rester, tous y rester. Mais le cliquetis qui retentit à chaque issue ne trompe personne; Ils sont pris au piège.
Dans un dernier élan, il trouva l’énergie qu’il lui fallait pour se transformer à nouveau alors que Faolan, remonté du sous-sol, tente de défoncer la porte sous sa forme draconnique. Au fond, rester au sol et fermer les yeux aurait été tentant. Fermer les yeux sur l’horreur, sur ce cadavre qu’il regarde et s’endormir comme si tout n’avait été qu’un mauvais rêve. Mais l’instinct de survie fait pousser des ailes, il n’est pas temps de partir encore Milo. Ses pattes agiles se changent en énormes pattes aux cinq griffes effrayantes, son crâne s’élargit, il gagne de nombreux kilos de muscle d’un seul coup : de peau de loup à peau d’ours, il s’élance vers la porte en rugissant, écrasant celle-ci de tout son poids de grizzly. [Lancé de dé : Réussite] Sans aucun doutes déjà bien affaiblie par le coup du dragon de cristal, le choc de son corps énorme contre le métal déforme la porte, un grincement froissé s’en échappant d’un seul coup. Aspiré par la sortie d’air, une bonne partie du gaz commence à sortir vers l’extérieur, leur permettant du même coup de respirer un peu plus facilement : mais leurs peines ne sont pas encore terminées, car le gaz n’est pas tout évacué et il leur est encore difficile de respirer.

Spoiler:

egotrip

Mission n°7

La chasse aux chasseurs

Un appel d'air. Il ne lui en fallait pas plus. À travers les taches sombres qui commencent à envahir son champ de vision, Billy tend une main vers la porte. Il a mal à la gorge, ses yeux le brûlent. Cette saloperie est bien plus violente que du spray au poivre, ou même une flashball anti émeute. Ça lui arrache la face et tout ce qu'il y a derrière.
Dans un effort de volonté qui semble cogner ses tempes à la masse, une bouffée d'oxygène frais vient emplir le bar confiné.
« Sortez ! » lance-t-il, sa voix claquant comme une cravache dans l'air pollué de toxines.
Une nouvelle quinté de toux vient l'ensevelir. Malgré l'aération express, il a inhalé trop de gaz. Il aura certainement des séquelles. Mais ils doivent sortir de là.
La suite se déroule bien trop vite. La porte finit par exploser sous les efforts conjoints de Faolan, Milo et Iago. Billy attrape Artémis par le bras et tous les cinq tombent dans la plaine, la trachée enfin libérée de cette douleur insupportable. Après avoir sauté dans un portail qui les ramènent bien loin du bar, ils aspirent goulûment de l'air.
À part Billy, Artémis est la plus mal en point. Sa gorge humaine n'a pas été épargnée, elle est bonne pour se traîner une vilaine toux sur les quelques semaines à venir.
Mais ils sont vivants, victorieux.
Ces enfoirés auront payé.

Quand les Chasseurs de la ville voisine parviennent au bar, la scène sous leurs yeux les révulse. Du sang, des tripes, des cadavres jonchent le sol. Ces enfoirés de Surnaturels devront payer pour ce qu'ils ont fait. L'air chargé d'une odeur de poudre, de fer et de sueur mêlées ne véhicule aucun bruit sûr. C'est un carnage. Un putain de carnage.
Au centre de la pièce, la barmaid, accroupie près d'un homme d'âge mûr, lui ferme doucement les yeux. Son visage ne trahit aucune émotion, aucune tristesse. Elle semble vide à l'intérieur.
Quand ils l'interrogeront, elle donnera des fausses descriptions des Surnaturels en présence. Une grande blonde, nymphe d'eau élancée, un triton à la peau d'ébène, une sorcière aux runes nordiques. Parce qu'elle les admire, finalement, en ce qu'ils refusent d'attendre que les autres attaquent en premier. Ce qu'elle-même n'a jamais su faire.
Il faudra à peine une semaine pour que Kate rejoigne les gorgones.

@E. Artemis Wolffhart @Milo N. Wolffhart @Iago Méndez @Faolan E. Riverwood
Fin de la mission, bravo à tous et merci pour votre participation, des points vous seront bientôt distribués en récompense !!

rédigé par @Odalie Maelström