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Mar 6 Juil 2021 - 15:54

Si tu gardes le silence... je sombrerais avec toi jusqu'à ce que tu parles

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         Bellone. Bellone... Bellone. Ce nom me trottait dans la tête depuis 2 semaines maintenant. Elle s'était barré, et forcément elle ne s'était pas remontré. Je lui avais laissé du temps pourtant. J'étais obligé de considérer qu'elle ne le ferrais pas, de toute façon. Je lui avais pourtant dis... de ne pas me forcer. Puis... ouè... je sais pas... je m'inquiétais. Ca m'arrivait parfois. Mais comment s'inquiéter pour l'ouragan passant parfois à la maison ? Elle, elle semblait aller bien, au moins. Elle était insupportablement collante et envahissante, mais elle allait bien. C'était bien... qu'elle aille bien.
Bellone, elle, elle allait mal. Et les dieux seuls savaient ce qui l'avait poussé à me cibler dans sa défense monomaniaque, mais peut être que j'étais sur sa route pour ça. Briser ce silence qui la torturait. Démolir cette carapace dans laquelle elle étouffait. Elle semblait ne pas vouloir. Mais c'était injuste. J'étais le seul à pouvoir décider si je me risquais dans son aide, ou pas. Cette décision n'était pas la sienne. Si je voulais me risquais à l'aider, c'était à moi de le décider. Mais puisqu'elle me forçait la main, j'allais lui rendre la politesse.

Faisant les cent pas dans mon appartement, je ne me sentais pas super bien... Ouè, j'avais un plan. Ouè c'était une connerie. Mais j'étais résigné à m'y risquer. De toute façon l'endroit était dégagé, alors je pourrais m'envoler. Encore la même rengaine... Mes ailes avaient encore des restes des éraflures de la dernière fois. Ca prend une plombe à cicatriser les alvéoles... Après, c'était plus ce que je voulais tenter avant de décoller qui me rendait fébrile...
M'approchant du canapé, j'ouvris un sac à dos bien rempli... pour poser la main sur la crosse d'une arme. Ouè... d'habitude je préférais pouvoir me passer de ça. Mais là, si je voulais pousser le truc, j'en aurais peut être besoin... Bordel... ça me plaisait pas... Mais, je tenais aussi à savoir à quel point ça lui plaisait ou pas, à Bellone, de me voir avec un arme, prêt à tuer quelqu'un... Aussi je passais rapidement l'arme dans le revers d'une grosse veste en cuir. Je la fermais à demi, juste assez pour la cacher. Ma broche y était accroché, mais à l'intérieur. On allait pas tenter le Diable...
Un aboiement retentit à coté de moi. Diancecht voulait venir... Mais hors de question. C'était moi qui faisait le con, et pas à lui d'en assumer les conséquences. Je lui fis un câlin -aussi pour me détendre moi- et finis par quitter l'appartement.

La porte fut fermée à double tour. Un sac à dos sur le dos, une veste en cuir fermée sur les épaules. Elle était toujours là, je la sentais encore de temps à autre depuis ces 2 semaines. Alors, première étape : vagabonder un peu pour m'assurer qu'elle soit là. Je fis un bon tour, pour me balader, avant de la repérer. C'était fin, une silhouette dans un angle, un bruit de pas un brin plus lourd. Si je ne la cherchais pas, je ne la repèrerais pas... Mais elle était bien là. Parfait... J'espérais qu'elle apprécierait la balade.

Direction Edgewood. Oui, c'était pas le coin le plus craignos. Clairement pas. Mais chaque endroit à ses dealers, et les quelques qui y tournaient la nuit avaient leur spot, à eux. Personne n'avait intérêt de leur voler leur monopole... C'était pile ce qu'il me fallait. Je débarquais dans l'endroit une fois la nuit bien avancée, dans un parc du quartier vert. Un parc... ça pouvait aussi m'aidait si ça tournait mal, au moins un peu. M'enfin, pour le moment, je me contentais de me poser dans une entrée, bien en vue de celle où un groupe était posté. Juste pour qu'ils me voient bien.
Je jouais bien le jeu, faisant mine de ne pas les surveiller, et finalement ils mordirent à l'hameçon après que j'ai conclus 3 ventes. Cela à duré une bonne heure, peut être deux. Mais voilà que 3 des 6 types s'approchaient de moi.
"Hé ? Le petit dealer de squat. Mais ouè je te reconnais ! Qu'est ce que tu branle là putain ?"
On m'avait reconnu... parfait. C'était un coup de chance -même si je vendais pas mal en squatt, toute la pègre de la ville ne me connaissait pas- et ça m'arrangeait. Face à ça, je pris donc un air relax et haussais les épaules.
"Ba... ça se voit les gars... Je me suis dis que ponctuellement ça pa..."
Ponctuellement quedal, dégage de là c'est notre coin putain !" s'énerva le plus grand.
Dans le mouvement, il s'approcha et me bouscula violemment.
"Putain c'est quoi ton problème ? J'ai juste des trucs à vendre bordel ! Alors je vend. Donc soit tu m'achète tout mon stock, soit tu arrêtes de me casser les couilles !"
Voilà que ça avait prit... Celui encore silencieux s'approcha et me bouscula encore, cherchant à me faire tomber. Le premier à avoir parlé -le plus fin- avait sortit un couteau...
"On va t'apprendre à faire le con devant nous connard... Crève..."
Ok... c'était le moment... C'était le moment. Résistant aux bousculades et tenant debout, je sentais comme le temps ralentir. L'éclat de sa lame, comme un éclair entre mes pupilles, sortit un déclic presque automatique de ma caboche. Plongeant ma main dans ma veste, j'en sortit le flingue pour le pointer sur le type armé à toute vitesse. Ca a jeté un froid, et les trois se reculèrent. Le plus grand prit une inspiration.
"Toi si t'appelles tes potes plus loin celui là il est mort pigé ? Et vos mains je veux les voir."
C'était sortit tout seul. L'arme, la menace... J'étais dans un état second, tendu, nerveux, à deux doigts d'exploser d'un coup. Tout s'était passé si vite. Du contrôle de mon rôle... à l'arme ou tout tomba en éclat. J'étais à un mouvement de tuer... C'était si simple que s'en était grisant, et terrifiant en même temps.
Mes pupilles légèrement tremblantes sur les trois types, doigt crispé sur une gâchette presque pressée, j'observais un léger silence s'installer. Une tension. Je pouvais vraiment aller jusqu'au bout ? Ces types étaient comme moi... probablement mieux que moi même... Mais ils me menaçaient... Qu'est ce que j'avais fait ? Je voulais pas les tuer... mais à la fois rien que de pouvoir le faire me donnait le doute... Revoir Bellone valait vraiment la peine de tout ça ? Merde... Merde, MERDE !

     

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Mar 6 Juil 2021 - 17:18
Si tu gardes le silence, je sombrerais avec toi jusqu'à ce que tu parles

Deux semaines. Cela faisait deux semaines que tu avais revu Farell. Tu t'étais juste contenté de le surveiller de loin. De le protéger des autres et de tous les dangers qu'il pouvait risqué. Tu n'avais pas prévu de lui parler. Et pourtant, c'était bien ce qui s'était passé. Tu lui avais fais face, tu avais pu constaté qu'il avait bien changé en dix ans. Même si il était toujours le même. Le même souvenir du frère que tu avais gardé en mémoire. Si tu t'attendais à de simple salutation, il n'en avait été rien. Il t'avais vu tué des hommes qui avaient essayé de s'en prendre à lui. Après t'avoir jugé et traité de tous les noms, il avait finit par rester. Et vouloir t'aider. Ce que tu ne voulais pas. Plutôt que tu ne pouvais pas. Tu avais tenu. Tu n'avais rien dit. Même pas ta propre identité. C'était trop grand pour lui. Tu le savais. Tu avais finis par mettre fin à cette entrevu de manière assez radicale. Tu lui avais donné un coup. Simple et rapide avant de filer.

Pendant cette période, tu n'étais pas allé le voir une seule fois. Tu avais continuais tes surveillances tout en profitant du confort de l'appartement d'Alaya. Tu te demandais si cela allait duré encore longtemps. Elle ne t'avais pas encore jeté dehors, elle-même était assez occupé, n'étant pas souvent chez elle. Mais tu savais que tu devrais trouver le bon moment. Une bonne excuse et quitter la cachette. Et retourner dans l'ombre.
Ce jour-là, tu avais suivi Farell, comme à ton habitude. Tu ignorais tout des raisons qui le poussait à venir ici. Dans ce quartier. Tu priais pour qu'il ne fasse pas de bêtise. Tu te souvenais encore des menaces qu'il avait fait, du pistolet sur sa propre tempe. Il n'avait rien fait, ce jour-ci. Tu espérais qu'il reste comme cela.
Tu avais beau croisé les doigts, tu espérais que tu avais raison. Tu n'étais pas près loin de lui, dissimulé de la foule mais suffisament proche pour voir ce que tu avais devant les yeux.

Ton frère était en train de chercher les problèmes à tout un groupe. Tu n'arrivais pas à croire qu'il soit aussi inconscient. Ou stupide. Dire qu'il l'avait sermonné sur son comportement alors qu'il faisait presque la même chose. Ou était la logique dans ce cas ? Tu n'entendais pas les paroles mais tu sentais que le ton était en train de monter. Tu pensais que Farell allait partir, mais non, il était encore là. Pire encore, il sortit même un pistolet et menaça le groupe. Tu croyais que tu étais en train de rêver. C'était pas possible. Tu étais encore en train de lui sauver les fesses. Les explications viendraient ensuite. Tu savais que Farell ne tirerait pas. Il n'était pas comme ça. Il ne restait plus beaucoup de temps. Tu avais pris ton arc avec toi, une arme que tu maniais avec beaucoup de dextérité. Pointant vers les adversaires, quelque chose t'empêcha de les tuer. Comme la dernière fois. Une promesse. Même si tu n'avais pas envie de la respecter à cause du comportement de Farell, tu essayais de rester logique. Il serait capable de te le reprocher.
Tes flèches atteignirent trois des six personnes qui étaient là. En plein dans la jambe à chaque fois. Le reste finirent par quitter les lieux rapidement. Rangeant ton arc, tu finis par te montrer. Et tu n'avais pas le sourire. Tu entrainas ton frère par le bras, vers une ruelle plus à l'écart de la foule. Une fois à l'abri, tu poussas brusquement ton frère contre le mur. Il tenait encore debout, malgré le choc.

- Je peux savoir ce qui te prend ? T'a envie de te faire tuer ou quoi ?

L'arme était encore dans sa main. Tu voyais pas en quoi c'était bien qu'il est une arme. Tu venais de lui donner encore des mauvaises idées. Encore une chose qui serait pas arrivée s'il t'avait pas vu. Une autre raison. Une partie de toi avait envie de lui prendre son arme et de la frapper avec jusqu'à qu'il comprenne à quelle point il avait été stupide. Idiot. Suicidaire. Il y avait beaucoup de mot pour décrire son comportement.

- Tu es censé être plus raisonnable.

Il était censé être mieux. Plus responsable. Plus lui. Il devait montrer l'exemple. Me monter l'exemple, à moi. C'était à ça que ça sert un grand frère, non ? Alors pourquoi il était pas fichu de faire ce que j'attendais de lui. Je connaissais la réponse. Il attendait des réponses que je ne voulais pas lui donner.
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Mer 7 Juil 2021 - 20:41

Si tu gardes le silence... je sombrerais avec toi jusqu'à ce que tu parles

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         La crispation laissa place bien trop vite à des débuts de tétanie. Mes muscles, à bout, ne parvenaient pas à se relâcher, alors que mon cœur battait si fort que je le sentais autant que le métal froid sur ma main. Dans son sillage, il envoyait le sang dans une impulsion qui me donnait l'impression que mes veines se déchiraient sur son passage. Une seconde me suffit à comprendre, réfléchir malgré mon état. J'étais allé trop loin... fallait tirer... Je devais tirer à présent... Je devais... Me coupant dans ma réflexion, quelque chose fendant l'air m'alerta. Les trois types se plièrent, touchés. Mais pas morts. D'un regard, je compris ce qu'il s'était passé.
Bellone. J'avais réussis... j'avais réussis ! Un sourire satisfait s'étira sur mon visage, non sans soulagement d'un autre coté. Elle était là... Bon... c'était que le début... J'étais peut être tiré d'affaire. Mais je devais pas oublier que j'avais plongé volontairement dedans. Pourquoi ? Pour la chance à suivre que je ne devais pas manquer. Alors c'était encore loin d'être finit. Je devais assurer. Je pouvais pas me permettre ce genre de merde indéfiniment aussi... Même si je pouvais toujours affirmer le contraire...
Une réflexion qui se passa en un instant, qu'elle s'approcha rapidement de moi pour me tirer plus loin, dans une ruelle. Elle semblait sombre et fermée. Mécontente même. Alors quoi ? On impose ses choix aux autres, et on se plaint des conséquences ? Bon, trouver un angle, et rapidement. Encaissant sa bousculade - j'étais plus à une prêt - je relevais sur elle un regard tout aussi tranchant que la sien. C'était pas le moment de la laisser prendre le dessus. Ses premiers mots sortirent, et mon intuition était la bonne : il fallait tenir bon face à elle, sinon elle allait réussir à se convaincre que c'était moi qui était en tord actuellement. Il faut faire front en face de la personne même que je voulais aider. Foutus maux de l'esprit... Mais j'avais pas dis mon dernier mot.
Lorsqu'elle eux finit, je me décollais du mur pour m'approcher d'elle. Un regard fixe et fort posé sur la jeune fille, tension restante de mon coup de nerf juste passé, je la toisais une seconde à peine avant de répondre.
"Et tu n'est pas sensé traverser ton enfer mental seule."
J'hochais les épaules avec nonchalances en m'éloignant. Dans le mouvement, je me grattais même la nuque avec le canon de mon arme. Ok, ça m'a fait flipper de faire ça... mais l'important c'était de ne rien laisser paraitre non ?
"A croire qu'on a pas toujours ce qu'on veut dans la vie. Que tout n'est pas juste, parfait et comme on l'espère constamment. Tiens ça me rappelles un truc ça."
Je voulais voir ce que j'obtiendrait d'elle en étant incisif... C'était risqué... mais j'étais dans la bonne énergie pour tenir ça... au moins un peu. Elle voulait reprendre l'ascendant par ses propos impératifs et directs. Alors voyons ce que ça donnait si on les rejetait en bloc, sans argument solide. En gros, je voulais voir ce que ça donnait si je jouais au petit con. Partit comme je l'étais... de toute façon je pouvais pas trop reculer. Bordel... à quoi je jouais. Je savais pas trop, mais c'était partit.
M'éloignant un peu, je pris un angle de vu pour voir l'entrée du parc. Les types boiteux fuyaient en pestant. L'un m'avait reconnu... la poisse... Ca allait pas aider les affaires en ville ce genre de merde. J'espérais juste que Bellone ne me pousse pas à aller trop loin. J'augmentais déjà mes chances de me prendre des représailles dans un coin de rue... après un coup comme ça...
"Je t'avais prévenu pourtant..." repris-je en reportant mon regard sur elle. "C'est du chantage, et c'est dégelasse : ok. Mais tu ne me laisses pas beaucoup d'autres options. Et c'est pas cool de me forcer à me comporter comme une merde tu sais."
M'adossant de nouveau contre le mur, l'arme dans le dos, je perdis mon regard dans le vide une seconde.
"Pas d'autres options en accord avec mon étique, j'entend... Voilà toute la nuance..."
L'éthique, je lui en avais parlé lors de notre discussion. En voilà en exemple évident, de ce que j'essayais de lui expliquer. Bien et mal, c'était subjectif. Là je venais de mettre trois types en danger, et moi, parce que j'étais pas capable de laisser partir quelqu'un qui allait aussi mal, et qui voulait partir. Au demeurant... j'avais fait plus de mal que de bien... Et putain que ça me faisait chier. Mais j'étais incapable de me retenir de faire ça... Comme quoi, j'étais peut être un peu moins "bon" qu'elle ne semblait le croire. Fallait être aveugle pour me prendre pour un type bien en même temps... Désespéré ok -après ce que je venais de faire, dur de dire le contraire. Inconscient ok. Mais j'étais plus un type bon depuis longtemps. Un sale gosse désinvolte et désobéissant comme moi, c'est pas un type bien.

     

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Jeu 8 Juil 2021 - 8:14
Si tu gardes le silence, je sombrerais avec toi jusqu'à ce que tu parles

Tu n’aurais jamais cru. Vraiment. Tu pensais pas qu’il le ferait. Quand tu le voyais, tu le voyais lui. Le meilleur de lui. Le meilleur de ce qu’il était. Tu voyais sa bonté, tu voyais ce qui faisait de lui, l’homme qu’il était aujourd’hui. Tu voyais ses qualités mais tu voyais ses défauts. Sa stupide obstination. C’est encore à cause de ça qu’on est là aujourd’hui. Tu viens de lui sauver les fesses. Encore. Tu ne voulais pas que cela devienne une habitude. Qu’il mette sa vie en danger pour t’obliger à cracher le morceau. C’était un jeu dangereux. Un jeu mortel aussi bien pour lui que pour toi. Les Chasseurs n’auraient même pas à intervenir si vous vous faisiez tuer tous les deux. Il continuait encore et toujours. Il ne voulait pas te laisser seul. Affronter ton propre enfer. Tes propres démons. Mais comme il le disait si bien, c’était ton enfer. Ton problème. Mais le sien. Il avait déjà à s’occuper de lui-même.

- Tu n’as pas à me dire ce que je dois faire !

Il continue. Tu te rends qu’il le fait exprès. Il te pousse dans tes retranchements. Il est en train de te pousser à bout. Il utilise les mots que tu lui a dit. Tes propres mots contre toi. Tu n’arrives pas à te calmer. Quand tu sens que tu pourrais faire comme si tu n’avais rien entendu, il en rajoute une couche. Tu es loin d’être aussi calme que lui. Tu n’es pas aussi raisonnable que lui. Tu ne dis rien dans l’espoir vain qu’il se taise. Juste qu’il se taise. Tu serres les poings. Pour éviter d’en mettre un à ton propre frère. Tu savais que si c’était quelqu’un d’autre. Si tu savais que c’était juste un inconnu, il y aurait longtemps qu’il serrait au sol, en train de ramper. Il ose te faire du chantage. Il fait tout pour te forcer la main. Mais tu ne veux pas. Tu ne peux pas. Tu secoues la tête. Comme si cela suffisait à oublier la présence. Tu savais que si tu t’en allais, il serrait encore capable de faire une autre connerie. Et tu serais encore obligé de le sauver. C’est un vrai cycle sans fin. Un cycle qui ne s’arrête jamais. Tu sens que tu t’es embarquée dans un truc dont il fallait pas. Tu n’aurais pas dû. Et maintenant, tu en payes les conséquences.

Tu sens que tu pourrais craquer d’une seconde à l’autre. Mais tu es encore là. Très en colère contre lui mais aussi contre toi. Tu es trop en colère. Trop tendu pour baisser les bras. Tu avais juste envie que ça s’arrête. Juste une seconde. Tu arrives à sa hauteur, le regard sombre. Tu ne sais plus vraiment ce que tu peux faire ou peux dire quand tu es dans un état pareil.

- Ferme-là, je veux plus t’entendre !

Ton poing vient frapper le mur, à quelques centimètres du visage de Farell.
Tu t’éloigne de lui. Il faut que tu reprennes tes esprits. Il faut que tu te reprennes. Maintenant. Tu ne peux plus réfléchir correctement quand tu es comme ça. Quand il est près de toi. Tu prends appui sur le mur d’en face, tu finis par t’asseoir. Tu es épuisée. Epuisée de lutter contre ton frère. Lutter pour survivre comme tu le fais. Tu en as marre mais tu n’avais pas le choix. C’est toi qui as choisi cette vie. Et l’attitude de Farell n’arrange rien. Cela te met hors de toi. Sachant que s’il lui arrive quelque chose, les Chasseurs n’auront pas à te tuer. A fond du toi, tu te savais déjà condamné.

- Pourquoi ? Pourquoi tu me forces à faire ça ?

Tu entoures tes bras autour de tes genoux. Tu poses ta tête sur tes jambes. Tu caches ton visage parce que tu es en train de craquer. Tu as tenu bon jusque-là mais là, tu as besoin d’une pause. Juste d’un instant. Tu souffres comme si Farell venait de t’infliger les pires blessures. Des blessures qui se voient pas. Qui ne guérissent pas. Tu n’aspire qu’à la pitié de ton frère. Même si tu sais que le temps est compté. Avant que tout change. Pour de bon.
Ah ce moment, tu le haïssais de tout ton être même si tu l'aimais.

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Jeu 8 Juil 2021 - 12:28

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         Malgré mes nerfs à fleur de peau aidant, le manège était douloureux à mener. Briser quelqu'un pour qu'il me laisse passer. Mais je tenais au moins à essayer. Tentative qui se montra fructueuse assez vite. Elle sortait de ses gonds. Et ça je pourrais m'en servir. Bon, j'aurais aussi peut être à manger quelques coups, mais ça c'était un risque à prendre. Tant qu'elle ne me tuait pas, je pourrais toujours me soigner après tout. Et de ce que j'en avais comprit, elle ne comptait surtout pas me tuer. Sa réaction, elle, était emprunte d'une violence qui laissait un doute. Elle tenait à ce que personne ne lui dicte sa conduite. Et pourtant, c'était le seul moyen de sortir d'un comportement autodestructeur... J'en savais quelque chose. Dans le fond, qu'est ce que je regrettais que personne ne me dise quoi faire, moi. Enfin, dans un sens, elle me disait quoi faire. Mais elle ne me disait rien pour mon bien, mais tout pour son mal. C'était pas pareil, voir même assez opposé.
M'enfin, c'était une première pièce à un édifice que je continuait à construire. Je le construisais dans la douleur et la sueur. C'était épuisant, triste à voir, mais nécessaire. J'en étais sûr, c'était nécessaire. Et pourtant, qu'est ce que son état me rendait triste. C'était cruel de devoir en arriver là... Cruel de la voir stopper ça par ses mots et son coup. J'avais encore peu à tenir, alors je tins un regard sur elle lors du coup contre le mur. Et finalement elle tomba. C'était le moment de la ramasser. Et ouè, les nerfs de ce qu'il venait de se passer m'avait donné l'impulsion, mais là l'empathie revenait au galop. J'avais plus envie de l'enfoncer. Bien plus de l'aider à se relever. Encore fallait il y aller doucement et habilement, pour pas qu'elle n'en profite pour s'enfuir -encore.
Aussi laissais-je un petit silence s'installer, pensif. Elle était en bien piteux état, moi aussi, les trois blessés aussi. Et je peinais encore à rester calme, l'exercice était une vrai torture. L'espace d'une seconde, je doutais. Est-ce que j'avais bien agis ? Est ce que j'avais eux raison ? Est ce que mon comportement était si altruiste que ça ? Fait pour l'aider ? Quelque part, penser être son sauveur, ça m'aidait à me sentir exister, utile malgré mon inutilité cuisante. Est ce que j'étais pas juste en train de faire mon gros égoïste à la briser ? Putain... Venant m'assoir à quelque d'elle, je relevais mes genoux pour poser mes poignets dessus. L'une de mes mains, tenant encore l'arme, laissait son canon reposer le long de ma jambe.
"Parce que mon étique foireuse de gosse pommé m'empêche de laisser partir quelqu'un qui a besoin d'aide, quitte à lui faire plus de mal que de bien... Parce que mon esprit brisé et monomaniaque revit comme un enfer perpétuel les pertes que j'ai du subir, et que je me débat pour ne plus jamais perdre qui que ce soit, aussi anodin soit une stalkeuse aussi brisée que moi. Probablement par pur égoïsme, pour oublier ma propre solitude dans laquelle je me suis enfermé, ou ma propre incapacité à sauver les proches que j'ai perdu..."
La tête reposant contre le mur, je la tournais pour la regarder. Une légère larme coulait de chacun de mes yeux tremblants.
"Tu vois, je t'en parlais la dernière fois. Le bien ou le mal, c'est subjectif. Toi qui me prend pour un type bien, t'a en face de toi un connard qui vient de provoquer les blessures de trois types qui n'avaient rien demandé. Merci de pas avoir fait plus d'ailleurs. Mais ce type à fait ça en se mettant en danger au passage, lui et la fille qu'il veut aider, pour finalement la briser sans aucune vergogne."
Je laissais tomber l'arme au sol, dépité.
"Parce que quand je pense à t'aider, je pense en être capable, et j'oublis les coups que ça implique. Juste pour la petite sensation de fouiller dans tes mystères, trouver tes problèmes secrets dont tu ne veux pas parler. Comme ça, au moins un temps, j'oublis les miens. Mais ça dure si peu... trop peu... Et j'en veux plus... c'est comme une drogue."
Je me redressais un peu, posant doucement une main sur son épaule. Je voulais établir le contact, sans la brusquer. Une drogue... de plus à ajouter à ma liste...
"Voilà, le connard égoïste, égocentrique, désespéré et seul admet qu'il n'est pas tout blanc. Voir même qu'il est bien plus noir qu'on ne lui dit. Si tu veux pas parler de toi, peut être qu'en commençant par moi, ça aidera. Même si je sais pas... Voilà..."
Je baissais le regard, longeant le sol. Bordel... vu son âge, elle me rappelait quelqu'un. Si elle était encore des nôtres, elles auraient à peu prêt le même âge je crois... Mais fallait admettre une évidence que j'avais refusé pendant ces deux semaines : aider Bellone ne me ramènerait pas Erin. Elle était morte... morte parce que j'avais pas été foutu de la sauver. Faible dragon de merde que je suis.

     

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Jeu 8 Juil 2021 - 14:07
Si tu gardes le silence, je sombrerais avec toi jusqu'à ce que tu parles

Il arrive qu'on arrive à un point ou on veut que ça s'arrête. Pour de bon. Parce que la lutte est longue. Et elle finit par blesser. Aussi bien toi que lui. Tu as besoin d'une pause. Tu as besoin d'une pause. Tu sais aussi que tu aurais dû filer dès que tu as sortie ton frère de là. Tu aurais dû. Tu aurais vraiment dû. Tu te sens coincé. Incapable d'avancer ou de reculer. Te fermant à lui, l'espace d'un instant, tu fais comme ci tu étais seule. Tu es encore trop en colère contre lut pour lui parler. Lui dire n'importe quoi. Tu sens que tu ne pourrais rien faire pour le faire reculer. Il veut pas te laisser. Il veut pas t'abandonner. Il a perdu. Trop perdu. Toi même tu le sais. Plus que n'importe qui. Il n'y plus papa. Il l'a perdu, lui. Il pense t'avoir perdu, toi. Il pense être seul. Il a trop perdu et refuse de perdre quelqu'un. Encore quelqu'un. Mais les choses n'arrivent pas par hasard. Et Farell n'est pas responsable. Le malheur est plus répandu que le bonheur. Tu as fini par le comprendre. Trop tard pour toi. Trop tard pour vous.
Tu relève la tête. Tu le vois. Il s'est mis en face de toi. Il est dépité. Il sait. Il sait que les mots qu'il a utiliser t'ont fait du mal. Beaucoup de mal. Il voulait t'atteindre. Mais cela a eu un autre effet. Réveiller les vieilles cicatrices du passé. Réveiller les souvenirs que tu avais longtemps mis derrière toi.

Voulait-il que tu crois qu'il soit quelqu'un de malveillant ? Tu avais l'impression qu'il était en train de prouver qu'il n'était pas une bonne personne. Une bonne personne ne blesse pas. Une bonne personne aide mais sans appuyer sur la blessure. Mais personne n'est vraiment bon, ni vraiment mauvais. C'est juste qu'un coté finit par ressortir. D'une façon ou d'une autre. Cela finit par se voir avec le temps. Tes parents n'avaient pas eu le temps de tout t'apprendre. Ils ne t'avaient pas que la vie était un combat permanent. Une vrai bataille qu'on affronte jour après jour. Tout le temps. C'était comme ça.
Tu n'avais pas tué les adversaires de ton frère. Toi, tu avais tenu ta promesse. Mais lui, il continuais à venir dans tes pattes. Il continuais envers et contre tous. Malgré tes remarques. Malgré ton comportement. Tu n'avais nul besoin d'excuse. Tu n'avais pas besoin d'entendre qu'il était désolé. Peu importe. Le mal était fait. La blessure était à vif. Tu faisais comme si ne rien n'était, mais tes émotions étaient limpide. Dans tes yeux, il n'y avait que de la douleur. De la colère aussi.

Tu l'entendais te dire que t'aider, c'était un peu comme s'aider lui-même. Voulant et préférant s'occuper de tes problèmes, il en oubliaient les siens. Et quand une habitude est ancré comme ça, on le fait. Par automatisme. Ce que tu lui reprochais, c'était les méthodes qu'il employait. Se mettre en danger bêtement pour te forcer à parler, dire quelque chose qui finira par le blesser. Il n'y avait rien de noble. Tu avais besoin de temps. Il avait dit qu'il t'en donnerait. Pourtant, il n'avait suffit que de deux semaines pour oublier ce qu'il lui avait dit. Parce qu'il voulait savoir. Et toi, non. Jamais. Tu n'avais pas besoin de l'insulter. Il le faisait déjà lui même. Tu comprenais qu'il fallait frapper plus fort. Pas de violence cette fois. Juste des mots. Retourner contre lui. Tu voulais qu'il souffre pour oublier ta peine. Cette peine qu'il t'avait infliger.

- Je me fiche de ce que tu peux me dire maintenant. Tu m'as dit que t'attendrais que je sois prête. Et finalement, je vois que c'était que des paroles en l'air. Alors, maintenant, arrête avec tes conseils. J'en ai plus rien à faire.

Tu es en colère. Tu voulais qu'il le sache. Tu voulais qu'il le voit. Tu voulais qu'il le sente au plus profond de son être. Tu savais qu'il fallait ce qu'il fallait. Et que les mots te rendaient malade.

 - Tu le dit toi-même, tu es seul. Tu n'as pas pu sauver tes proches. Tu devrais te demander si tu n'y ai pas pour quelque chose.

Pardon, je suis désolée. Pardonne moi mais il faut que je le fasse. Il faut que je te fasse mal.

Tu utilisais ce qu'il t'avait dit. Ces propres mots deviennent des armes contre lui. Tu le sais. Il a fait pareil. Tu n'avais pas envie de ça, vraiment. Tu avais tout fait. Pour que ce soit simple. Mais rien ne l'es. Tu es obligé. Tu le sais. Tu te lève, tu le regarde. Tu ne peux pas te montrer faible. Pas maintenant. Surtout pas quand tu emploies des mots aussi fort.

- Peut-être que c'est les autres qu'ils faut protéger de toi.

Sache que même si ses mots te blessent, ils me blessent aussi. Ils me tuent à petits feu.

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Jeu 8 Juil 2021 - 16:38

Si tu gardes le silence... je sombrerais avec toi jusqu'à ce que tu parles

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         Est ce que ce sauvetage que je pensais héroïque n'était que l'expression chaotique du désespoir ? Est ce qu'à vouloir autant l'analyser elle, j'avais loupé trop de trucs sur moi ? Fallait dire que je venais de le préciser : elle était une diversion utile et pratique... Alors c'était plus que probable... Je savais plus bien ce que je faisais là, plus trop par quel angle aborder la discussion. M'écrouler devant elle et implorer son pardon était presque... entendable comme option finalement.
Et voilà que ses mots tombaient... Non... elle n'y était pas... Attendre ok, mais attendre seul non. Attendre aussi loin c'était aussi la meilleure option pour juste fuir... sans jamais rien affronter... rien... Je comptais lui laisser du temps... si elle se montrait... juste ça... Mais sa colère, violente et acerbe, était d'une agressivité qui me musela. La suite, elle, écarquilla des yeux se mouvant lentement en fontaine. De rares sanglots parcourant mon souffle court, je la dévisageait avec incrédulité. Les yeux rouge et les muscles tendus. Cela ne tarda pas avant que je ne sente ma main en trop. Celle sur son épaule. C'était comme si le contact me brulait. Je la retirais d'un spasme, baissant le regard.
Je n'avais pas pus les sauvé... Ma faute... comme un éclair, ces quelques mots montèrent une théorie terrifiante dans ma tête. Et si les chasseurs avaient eux besoin qu'on leur ouvre la route ? S'ils avaient eux besoin... d'un sale gosse fugueur pour trouver leur chemin jusqu'à la montagne ? Cette idée me bouscula d'une panique profonde, tombant à la renverse en face de Bellone. C'était ma faute... sans ça... rien ne se serait passé... J'étais responsable de l'extinction de la famille... du sang que j'étais le seul à porter... Que je sois vivant ou pas, la famille était déjà morte... dans un sens... J'avais pas les épaules pour porter ses cendres et en faire quoi que ce soit... Mon regard bas se posa alors sur l'arme.

Ca serait si facile de la prendre de court... Mais j'avais honte... Aussi désespérais que j'étais... j'avais pas le force de tirer. Aussi le saisis-je pour le mettre dans la main de cette pauvre fille. Je lui avais fais trop de mal que pour que ça continue. Qu'elle tienne la prise ou pas, je tenais l'arme à l'envers, canon sur moi. Malgré mes tremblements, mes sanglots et les larmes, je m'étais redressé à genoux pour poser ça pile sur le cœur, assurant une mort nette. Voilà le cadeau empoisonné des toubibs : savoir où taper, autant pour sauver que pour tuer. Et moi qui ne savais pas du tout comment taper pour sauver, je n'étais qu'un toubib raté.
Le regard embué de larmes pointé sur elle, un souffle court et fragile, je repris d'une voix basses, la gorge nouée.
"Alors protèges les, s'il te plait."
J'aurais pus faire un trait d'esprit. Comme si c'était à mon tour de mettre ma vie entre ses mains, comme elle l'avait fait auparavant. Mais j'étais juste... clairement pas en état en fait. Le pire, c'était peut être que j'étais purement sincère... En général, quand j'étais dans cet état, je me shootais dans le quart d'heure... et ça allait mieux. Comme un comateux sous morphine, j'étais en vie. Enfin, mon cœur battait encore. Pour le reste, j'étais trop sûr de rien, en définitive.
"Si tu crois vraiment ça, je m'en remet à ton jugement... Je... je crois que j'ai plus les idées claires... Je veux que ça s'arrête avant que je fasse du mal à quelqu'un d'autre... à toi... Je t'en pris fait le."
Qu'est ce que j'avais bien pus penser en montant ce plan débile ? Les cris d'agonie d'un blessé en manque d'anti-douleurs, les soubresauts d'un cadavre encore chaud. Et je me pensais sauveur ? Putain c'était ça le truc le plus débile parmi tout le reste ! Papa c'était un sauveur. Pas moi. Je l'avais décidé en arrêtant de l'écouter. Même si maintenant je regrettais... vraiment amèrement.
"Je suis juste une merde qui reste caché pendant que son père se fait sauter la tête. Un fuyard qui voit tout et n'en perd même pas une miette en plus. Un connard qui abandonne une gamine tremblante dans une penderie. Et en plus je pensais la sauver. Le pire c'est que je sais même pas comment elle est morte, elle."
Tenant le canon de mes deux mains crispées, ces dernières crissaient contre le métal. Après une seconde, je conclus finalement.
"Alors si tu veux me protéger, protèges moi de moi même et tir, je t'en supplie."
Elle devait tirer, tirer avant que je me débine. Je voulais arrêter de me mentir et vivre par habitude. Au moins m'avait elle ouvert les yeux là dessus. Il fallait le faire avant que je change d'avis, et que je n'erre jusqu'au coup de moue suivant. Aucune merde pour me soustraire à cette pensées, quedal que je ne pouvais faire pousser, actuellement. En parlant de pousser... juste à l'entrée de la ruelle, un arbre se dressait autour du béton, dans un petit parterre couramment présent dans les rues. A ses pieds commençaient à pousser quelques fleurs. Chrysanthemum, des chrysanthèmes blanches qui fleurissaient malgré la nuit. Ca faisait longtemps que j'avais pas relâché involontairement de l'énergie... Vraiment... Plus jeune ça pouvait m'arriver... sous les coups de tension... Mais maintenant, ça faisait vraiment longtemps. Je sentais l'énergie partir alors que les pétales s'éloignaient les unes des autres. Mais tant pis, j'étais plus à ça prêt.
Je voulais pas qu'on s'en sorte encore avec un statut co. Moi qui pensais l'aider, elle avait finalement réussis à me dire une vérité que je devais entendre. Maintenant je voulais juste qu'elle m'offre ça. Il y avait deux semaines, avec les rôles inversés, je n'avais pas tiré. Mais là, là chose était différente : Bellone était juste une tueuse après tout.

     

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Ven 9 Juil 2021 - 8:18
Si tu gardes le silence, je sombrerais avec toi jusqu'à ce que tu parles

Tu as finis par le dire. Tu as fini par utiliser son passé contre lui. Ses souffrances contre lui. Ces erreurs contre lui. Tu sais que c'est lâche. Tu sais que c'est mal. Mais surtout, tu sais que ce n'est pas sa faute. Les seuls responsables, ce sont les Chasseurs. Ces mêmes Chasseurs qui sont entrés dans vos vies. Ils ont tout détruit sur leurs passages. Ils ont tués votre père. Ils t'ont corrompu, rendant ton cœur aussi noire que les ailes d'un corbeau. Tu sais que les mots peuvent blesser bien plus qu'une lame. Parce que les mots restent. Encore et encore. Il ne s'en vont pas. Jamais. Et tu le sais. Tu le vois. Cela l'a atteint. Cela le touche de trop près. Beaucoup trop. C'est dans ces moment là qu'une personne est le susceptible de faire n'importe quoi. Vraiment n'importe quoi. Mais malgré, tu t'attend à ce qu'il soit en colère. Comme toi tu l'as étais tout à l'heure. Tu ne dis pas que tu t'es calmé. Mais tu es moins en colère. Jusque ce qu'il parle. Et qu'il te donne le pistolet pour le pointer sur lui. Sur son cœur. Encore une fois.

Cela recommençait. Encore une fois. Tu n'arrivais pas à comprendre pourquoi il faisait. Il était à mourir. A laisser sa vie entre tes mains. A la différence même qu'il disait qu'il fallait que tu protège les personnes de lui. Il fallait de protéger de lui. Pour les personnes de son entourage qui avaient disparu. Qui n'était plus là. Mais c'était pas ce que tu voulais. Tu ne voulais pas qu'il meure. Tu ne voulais pas qu'il abandonne. Il avait pas le droit. Tu avais trop sacrifié pour qu'il laisse tomber. Même si tu ne voulais pas l'admettre, tu avais encore besoin qu'il se batte. C'était pourtant simple. La vie était une lutte, alors il devait lutter. Cela te mettait hors de toi. Cela te mettait très en colère qu'il se montre aussi lâche. Non. Il n'avait pas le droit. Pas lui. Surtout par lui. Tu prends l'arme, tu l'as regarde un instant avant d'enlever le chargeur. Tu tiens les deux parties dans ta main avant de les lancer plusieurs mètres loin de toi. Loin de lui.

Tu t'avance près de lui. Tu le pousse. Encore et encore jusque ce que son corps touche le mur. Rien ne t'avait mis encore dans un état pareil. Sauf lui. Même si une partie de toi avait envie de le rouer de coup jusqu'à l'épuisement pour qu'il comprenne. Pour qu'il sache.

- Tu n'es qu'un imbécile. Tu ne pense qu'à toi.

Tu te retourne. Tu respires une fois. Deux fois. Tu as l'impression que ton cœur bat à cent à l'heure. Tu sens qu'il n'a jamais battu aussi vite.

- T'a pas le droit d'abandonner sous prétexte que c'est trop dure. T'a pas le droit !

Tu sais que tu dois retrouver ton sang-froid. Vite. Parce que toi aussi, tu es capable de faire n'importe quoi. Tu le sais. Mais contrairement à lui, tu sais que tu serais capable d'aller jusqu'au bout. Tu sors une lame de la poche de ta veste. Elle n'est pas très longue mais cela suffirait. Cela devrait suffire. Tu la manipule depuis longtemps. Tu pourrais presque le faire les yeux fermé. Tu sais que tu fais une erreur. Ton cerveau, la partie rationnelle, te hurle d'arrêter. D'arrêter ce que tu es sur le point de faire.

- Tu me laisse pas le choix.

Tu prends la lame. Aussi rapide que possible, tu entailles ton poignet. Tu sais que c'est pas bien. Tu sais que c'est stupide. Tu sais que c'est dangereux. Parce que c'est ta propre vie que tu es en train de menacé. Mais tu sentais que tu étais au bord du gouffre. Qu'il n'y avait qu'une solution pour que ton frère ne saute pas. Mais que ce soit toi qui saute en premier.
Tu es guérisseuse. Tu sais que cette blessure va saigner beaucoup. Vraiment beaucoup. Tu le vois déjà, le sang qui coule. Qui tombe sur le sol. Tu lâche la lame. Tu sais que bientôt, tu vas perdre des force, tu ne tiendras plus sur tes jambes. Tu sais qu'il devrait reculer, tu plus vouloir mourir s'il veut te sauver. S'il n'agit pas, tu risques d'y rester. Mais tu n'avais plus de solution. Tu poses ta main sur le mur, tu sens que c'est rapide au moins.
Tu tombes à genoux, posant tes mains sur le sol pour tenter de te stabiliser. Mais tu sais que tu n'as plus beaucoup de temps. Tic. Tac.

- Ne m'abandonne pas une seconde fois. Ne me laisse pas derrière toi.

Tu t'effondres sur le sol. Tu n'as plus le choix. Ta vie est entre ses mains. Pour de vrai. Plus que jamais, tu as besoin de lui.
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Sam 10 Juil 2021 - 17:40

Si tu gardes le silence... je sombrerais avec toi jusqu'à ce que tu parles

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         Mes genoux plantés faiblement au sol tremblaient sous un poids qu'ils peinaient à soutenir. Sur le moment, même rester à genoux était trop... Je voulais qu'elle le fasse, je voulais qu'elle le fasse pour que jamais plus je ne me pose la question de si ça valait le coup ou pas, autant de passer le pas, que de rester en vie. Pourtant, je maudissais cette foutue retenue, celle qui m'empêchait de faire ça de mes mains... Et pourtant je savais ce qui me retenait : papa. Il avait modelé chacun de mes doigts pour sauver des vies, pas pour en prendre. La mienne y comprit. Pourtant à quoi bon sauver ce qui est déjà partit ? Un cœur qui bat suffit il à considérer un être comme vivant ? Je me sentais si mort à l'intérieur que j'en doutais. A quoi bon arriver à prolonger le fonctionnement du corps, si le reste ne suit pas, ne suit plus.
Pourtant, que le mien cesse de fonctionner me pinçait le cœur d'un sentiment de retenu instinctif, ce foutu instinct qui m'avait éloigné de ce geste pendant aussi longtemps. Et je n'en avais jamais été aussi prêt qu'en cet instant. Sans parvenir à me retenir, je doutais finalement, tétanisé, lorsqu'elle posa son regard sur l'arme. Repoussant ma réflexion, je priais pour qu'elle agisse vite. C'est ce qu'elle fit, mais pas dans le sens que j'espérais. Elle sépara arme et chargeur pour envoler les deux au loin. Quoi ? Je comprenais plus rien... Pourquoi une tueuse était si sentimentale avec moi merde ! Entre frustration, et confusion, j'étais sonné par le mouvement. Porte ouverte dans laquelle elle s'engouffra pour me repousser à plusieurs reprises. Parvenant à peine à tenir sur mes pieds, en me redressant gauchement entre chaque coup, je la dévisageait d'un regard entre confusion et peur. Qui était cette femme ? Quel était cette colère ? Comment peut on être aussi en colère face à un type qui veut juste mourir si on ne le connait pas ? Oui, c'était bien un début de peur qui naissait. Voilà, autant ses actions, que ce qu'elle pouvait dire commençait à me terrifier.
Et elle parla, me traitant d'imbécile, m'accusant de ne penser qu'à moi. L'insulte passe encore. Mais qu'elle m'accuse d'égoïsme me frappa d'une surprise étrange. Comme si un truc n'allait pas. Pourquoi répéter, dans un moment aussi critique, quelque chose que j'avais déjà admis ? Comme un éclair traversant ma tête, une idée me vint. Si en m'épargnant, elle avait plus pensé à elle, qu'à moi ? De la même manière qu'en voulant l'aider, j'avais plus pensé à moi qu'à elle ? Mais alors pourquoi ? Plus cela allait, plus le mystère me faisait peur en fait. C'était plus de la curiosité, plus une envie de me sentir exister et utile. Plus cela allait, plus j'avais peur d'être impliqué dans son secret. Même si tout était plus compliqué, cette théorie me frappait. Pourtant, je voulais pas plus d'emmerde... La suite sur le droit ne faisait qu'ajouter une pierre à l'édifice. Pourquoi me retirer ce droit là, si elle ne me connait pas ? Dans sa voix, dans son avis, tout dans la personne en face de moi me criait une chose : elle me connaissait. Mais alors qui était-ce ? Je ne la connaissais pas pourtant...

Perdu dans ce questionnement, j'en fus sortit par ses mots. Pas le choix de quoi ? Qu'est ce qu'elle... NON ! Elle s'était tailladé le poignet. Assez précisément sur l'artère radiale... C'était gérable, ça l'est toujours. Mais elle avait tapé assez bien et assez fort pour que cela l'affaiblisse rapidement. Les gerbes de sang lui en faisait perdre assez vite, alors qu'elle s'affaissa lentement au sol. Pas le choix de quoi ? De se tuer au lieu de me tuer ? Non... sinon elle aurait pas tapé comme ça... Pas le temps... je... j'y réfléchirais plus tard. Pas... une seconde fois ? Pas... derrière moi ? Repoussant tous les flashs qui pouvaient m'apparaitre devant les yeux, je me transformais rapidement. Il y avait plus urgent. M'approchant d'un battement d'ailes à demi déployées vers elle, je pressais d'un revers de griffe juste au dessus de la plaie, en amont de l'artère, pour lâcher un coup de langue dessus.
Sans attendre, je décollais de nouveau, déployant plus encore mes ailes éraflées. Je m'approchais rapidement de l'arbre aux chrysanthèmes pour profiter du parterre. Juste ce dont j'avais besoin. En poussa alors un petit citronnier d'où j'arrachais un fruit, quelques pousses de thym et quelques brins de lavande. Pour commencer il me fallait l'huile essentielle... Je croquais les derniers pour les laisser macérer le temps d'en obtenir, alors que je récupérais le zeste de citron du bout des griffes. Une fois fait et le zeste coupé fin, j'avais quelques gouttes d'huile essentielle de lavande dans la gorge que je laissais perler dessus. Je coupais le thym pour l'ajouter au mélange, et je crachais une bonne quantité de salive pour commencer à malaxer. De quoi juguler l'hémorragie... j'étais confiant.
Mais qui assurait qu'elle laisserait cicatriser... J'avais pas finit donc... L'onguent dans une main, je décollais vers le parc à présent vide pour me diriger sur sa fontaine. J'avais besoin d'eau, autant pour nettoyer la plaie avant d'appliquer l'onguent, que pour ce qui allait suivre. J'en récupérais donc assez que je commençais à faire chauffer. Je retournais finalement d'un battement d'aile vers la ruelle. En survolant, j'ai ajouté à toutes les plantes déjà au pied de l'arbres quelques autres. Valériane, Passiflore, Escholtzia et Marjolaine. Pour faire simple. Si elle ne comptait pas se reposer pour se rétablir totalement, j'allais faire en sorte qu'elle le fasse sans s'en rendre compte... Et là, je le faisais vraiment pour elle. Enfin, je crois...
Mais pour le moment je me rapprochais d'elle pour retirer la première couche de salive en appliquant un peu d'eau chaude. J'en appliquais de nouveau pour laver la plaie avant de déposer l'onguent dessus. Ce dernier, épais et un peu comme un cataplasme, entourait son poignet totalement. Finalement, je décollais de nouveau, éraflant encore mes trop grandes ailes pour l'endroit, pour aller récupérer mes somnifères... Je les engouffrais dans ma gorge pour les faire chauffer avec un peu d'eau et de la salive pour en décupler les effets. Une fois revenu, je les lui fis boire dans un bouche à bouche... obligatoire. Je n'avais pas de récipient en même temps...

J'en avais finit, au moins pour le premier traitement. Elle ne tarderait pas à s'endormir. Entre la perte de sang et l'infusion décuplées... ça serait probablement assez. Je finis donc par me retransformer après avoir craché les plantes infusées et filtrées, apparaissant à son chevet, nu. Un regard vide et vidé d'épuisement, le souffle haletant, je la fixait d'un regard perdu. Mon torse à présent visible laissait apparaitre quelques tatouages, y comprit sur mes bras. Ouè, papa avait pas prévu ça non plus...
"Pas... une seconde fois ? Comment ne pas croire que tes problèmes me dépassent autant qu'ils ne m'impliquent après ça ? Comment ne pas croire que tu es autant égoïste que moi, avec moi, que je ne le suis avec toi ? J'ai besoin de réponses Bellone... pas pour t'aider... mais pour m'aider moi... J'en peux plus... J'ai peur..."
Sauver Bellone ne me ramènerait pas Erin. Mais sauver Bellone m'amènerait quoi ? Plus cela allait, plus la réponse à cette question me terrifiait. Je n'en savais rien, absolument rien. Et c'était l'ignorance qui était terrifiante. Pourquoi cette rencontre aux allures hasardeuses semblait aussi... importante ? Aussi... centrale ? Chaque discussion avec elle me rendait plus à fleur de peau que jamais je n'avais été depuis des années. Et son état ne semblait pas réellement mieux. Sa présence, ces questionnements, ce bras de fer, ils me donnaient l'impression de vivre plus intensément qu'avec les béquilles de drogue que je m'étais faites. Comme si en cette seconde, je donnerais tout pour ne plus en avoir besoin. Plus vivant que jamais, mais plus proche de la mort encore. Un équilibre dangereux.

     

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Sam 10 Juil 2021 - 20:38
Si tu gardes le silence, je sombrerais avec toi jusqu'à ce que tu parles

Tu as fais n'importe quoi. Tu le sais. Tu étais si en colère contre. Contre ce qu'il avait essayer de faire. Tu avais pris une solution. Une solution extrême avant de plonger la tête la première. Tu fermes les yeux et tu plonges. Tu es comme ça. Tu fais tout. Ou tu fais rien. Il n'y a pas d'entre d'eux avec toi.
C'est quand tu vois le sang qui coule. Qui s'écoule. Goutte après goutte. Tu le sais. Tu viens de faire une connerie. Monumental. Parce que contrairement avec une arme, tu n'as la main sur la situation. Tu ne peux rien. Rien faire du tout. Tu sens déjà que tu deviens plus faible. Plus fragile. Plus vulnérable. Tu n'aurais pas dû. Tu n'aurais vraiment pas dû. Parce que tu sais pas ce qui va se passer. Tu ne peux plus compter sur toi. Tu es trop instable. Trop têtu. Beaucoup trop toi. Tu n'as pas réfléchi. Tu n'as pas utiliser ton cerveau et cette erreur peut se retourner contre toi.

Mais il y a une personne qui sait. Une personne qui agit. Ton frère. Tu avais presque oublié qu'il était là lui aussi. Pour lui, tu avais fais ça. Pour qu'il voit la mort en face. Qu'il prenne la mort de plein fouet. Tu as déjà ton frère. Même quand il était un dragon. Tu te souviens des leçons que Farell recevait de votre père. Contrairement à toi, il était dragon. Il pouvait faire des choses que tu ne pouvais pas faire, toi. Tu te souvenais l'avoir suivi plusieurs fois. Tu l'avais vu tellement de fois faire et manipuler tous ce qui se trouvaient autour de lui. Tu trouvais ça impressionnant. Tu le trouvais incroyable. Il t'avais inspiré. Il t'avait le goût de faire toujours ce que je pouvais.
Même aujourd'hui, il était en train de te sauver. Te sauver d'une connerie que tu aurais pu éviter. Quelque chose que tu aurais pu éviter avec des mots. Mais tu étais plus à l'aise avec tes poings qu'avec ta parole. Tout se passait vite. Beaucoup trop vite. Tu savais qu'il maîtrisait son rayon. Tu reconnaissais les ingrédients toi aussi. C'était aussi un enseignements que tu avais reçu. Même si c'était lointain. Tu t'en souvenais encore. Très rapidement, la blessure était sous contrôle. Tu avais même ingéré quelque chose. Tu avais compris une seconde trop tard de quoi il s'agissait. Tu sentais déjà les effets. Quand tu essayais de te lever, ton corps refusait d'obéir. Tu savais que tu avais un peu de temps. Mais trop peu pour révéler tes secrets.

Je pouvais encore l'écouter. Encore. L'entendre dire que nous étions beaucoup plus semblables que je ne le croyais. Nous étions égoïstes. C'était vrai. Nous faisions des choses inconsidérées. C'était vrai aussi. Il avait besoin de réponse. Tu avais besoin de temps. Ces deux choses n'allaient pas ensemble. Tu le savais.

- Si seulement tu savais...

Tu avais encore les yeux ouvert mais tu ne savais pas encore pour combien de temps. Le produit était costaud. Tes sens ne t'aidaient plus. Tu ne pouvais compter que sur toi. Et sur lui pour essayer de comprendre. D'être attentif. Et encore là. Toujours là. Tu tendais la main vers ton frère, caressant sa joue d'un geste doux. Il n'y avait plus de colère. Juste un abandon. Des barrière qui se baissent. Pour de bon. Peut-être bien.

- Tu sais pourquoi je n'ai pas peur, moi ? Parce qu'un jour, tu m'as dit que quoi qu'il arrive, tu serais toujours là.

Tu te souviens. Tu espère qu'il se rappelle. Qu'une nuit, tu avais fais un cauchemar. Tu avais eu peur et tu t'étais réfugiés chez Farell. Il était resté avec toi. Il t'avait rassuré comme les grands frères savent le faire. Il t'avait dit ces mêmes mot. " Je serais toujours là". C'est un souvenirs qui vous relie l'un à l'autre. Tu espère qu'il comprenne. Pour que tu n'ai pas à dire ces quelques mots. Qu'il sache que vous n'étiez pas que deux inconnus perdu. Tu étais sa sœur. Et lui était ton frère.

- Tu comprend ce que j'essaie de te dire ?


Tu n'as pas besoin d'entendre sa réponse. Tu as capitulé. Et tu es trop faible pour t'en aller. Partir. Loin. Le produit agit et tu sombres dans le sommeil. Savourant ce moment de répit avant la prochaine fois. Tu savais qu'en disant ça, tu ne faisais que commencer. Il exigerait plus. Beaucoup plus. Il n'aurait qu'à tirer le fil que tu lui avais donné. Et toi, tu devrais faire tout pour continuer à mentir. Encore.
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Dim 11 Juil 2021 - 5:02

Si tu gardes le silence... je sombrerais avec toi jusqu'à ce que tu parles

Erin Gallaway

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         Un équilibre. Alors que Bellone s'effondrais, moi je me redressais. Comme un réflexe malgré les vertiges naissants. Ses paroles, faibles, filtrèrent entre ses lèvres alors qu'elle percèrent dans ma tête. Peur ? Je serais toujours là ? Il y avait peu de gens avec qui j'avais été si inconditionnel... si direct... Même les enfants que j'avais croisé depuis, j'avais jamais été aussi loin dans mes propos pour les rassurer... Un nuit, c'était un souvenir. Mais vu l'âge que j'avais, je m'en souvenais de plusieurs. Les enfants font souvent des cauchemars à l'âge qu'elle avait. J'étais moi même passé par là. Mais moi, y avait maman... cette... merde... Interdit, je la dévisageais d'un regard confus alors que ses yeux se fermèrent lentement. Ca pouvait être elle ? Erin ? Comment est ce qu'elle avait survécu ? Pourquoi est-ce que je ne l'avais pas trouvé ?! Qui l'avait trouvé avant moi ! Si tel était le cas... que lui était-il arrivé ? Confus par mes interrogations, je soufflais un coup. Penser rationnel... parmi tout ça, il y avait plus de chance que ses mots me rappellent Erin, par pur hasard, plutôt que ça soit elle, ou qu'elle sache pour cette anecdote. Après tout on était sur la montagne à cette époque... Et il n'y avait que papa, que j'avais vu mourir, elle, et moi... Rationnel... juste... rationnel. Du coup...
Mais cette pensée me hantait. Si c'était bien Erin... qu'est ce que je venais de faire en face d'elle ? A elle ? Pourquoi ne voudrait elle pas me dire que c'est elle ? Malgré l'improbabilité, cette idée me hantait. Gorge nouée, je déglutis un peu en lui caressant la joue du revers des doigts.
"Erin... si c'est bien toi... Désolé... Vraiment..."
Une larme perla de mes jours vers son buste, et je m'essuyais le visage, gêné. J'en avais pas encore fini... Elle devait se reposer. L'abandonnant -encore mais pour quelques secondes cette fois- je m'approchais du parterre sous forme draconique, pour accélérer la croissance des plantes que j'avais provoqué. Ainsi, en grattant un peu la terre avec mes griffes, et en déracinant le petit citronnier, on ne voyait plus trop leur apparition. Un coup de fatigue, mais c'était presque fini... Faisant passer son corps inconscient dans mon dos, entre mes ailes, je pris mon sac à dos d'une main pour décoller. Les écorchures sur mes ailes s'éveillèrent de nouveau sous la friction avec la roche. Mais je n'y pensais même pas. Je devais rentrer, vite. La fatigue se faisait sentir, et j'en avais pas encore finis...

En atterrissant dans le jardin, les aboiements de Diancecht raisonnèrent à travers la porte vitrée. Je repris forme humaine rapidement, espérant que personne ne m'ait vu, et rentrai à pas précipités. Sommant le chien de se taire, je filais, nu, dans mon atelier au sous-sol. Pour m'assure d'un bon rétablissement, je devais probablement ajouter quelques points. Ca me demandait de retirer le cataplasme, les faire, puis en remettre un nouveau. Au moins, ici, j'avais une bonne partie des plantes nécessaires déjà en stock. Allongeant "Bellone" dans une petite couchette, je laissais Dian s'installer contre elle. Je m'affairais à préparer l'onguent et à stériliser l'aiguille avec le fil. Finalement, je lavais la plaie pour appliquer les points. Avais encore du temps avant qu'elle ne se réveille, vu la dose que j'avais mis dans la rue... Une fois les points finis, je recouvrais le tout du nouveau cataplasme. Plus qu'une chose à faire... Sur base de la même recette, je refis un somnifère. A faire ingérer dans 6 heures. Et ainsi de suite. Je la garderait ainsi 24, peut être 36 heures. Elle aurait probablement besoin de plus pour être raisonnable... Mais la garder endormie plus longtemps pourrait être dangereux... Alors on verrait bien une fois au réveil de madame...
Soupirant, je m'assis sur une chaise, à coté d'un établi. La couchette ou elle, enfin où ils étaient installés étaient contre le mur opposé à la sortie -des escaliers donnant sur le salon. D'un coté, les murs étaient longés d'établis en bordel. De l'autre se trouvait des parterres de terre meuble, présentant seulement un petit citronnier. Au dessus et en dessous se trouvait des tiroirs en quantités, tous étiquetés. Pas de déco, j'avais autre chose à faire qu'à admirer les murs ici de toute façon. Et là, j'avais besoin de repos... au moins un peu jusqu'à sa prochaine prise de somnifère... M'affaissant sur l'assise, je fermais un peu les yeux. Ils se laissaient faire, et appréciaient d'ailleurs. Pensées mêlées entre tout ce qu'il venait de se passer et la fatigue intense, mon idée se tourna vers un peu d'opium... Qu'est ce que j'en avais envie... mais pourtant... Hors de question de prendre quoi que ce soit tant qu'elle était là. J'avais besoin d'être réactif pour la gérer pendant 24 heures... et surtout j'avais besoin d'être en état de discuter une fois qu'elle serait réveillée.
Je me faisais probablement des idées... Surement... Mais j'avais besoin de lui parler. Sans illusions, sans forcing... Juste sincèrement... Lui poser une simple question, en étant le plus convainquant possible pour qu'elle ne me mente pas. Si elle dit non : je lâche l'affaire et je me fais une raison. Mais j'avais besoin de cette question.
"Bellone, est tu Erin ?"
Si c'était un oui... Je lui avais proposé deux fois de me voir mourir.... dont une fois de sa main... Si c'était le cas, elle me l'avait proposé une fois, pour se mutiler elle même par la suite... Si c'est le cas, on était tombés bien bas... par ma faute. Elle l'avait elle même dit après tout.
Cela voulait dire qu'elle m'en voulait pour cette nuit là ?

J'ai tenté de me reposer, vraiment. Mais mes hantises étaient bien plus présentes que le repos lors de ses 24 longues heures...

     

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