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Erin Gallaway
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Sam 17 Juil 2021 - 11:28
The love of a brother. Hatred of a sister

Trois jours. 72 heures. 4320 minutes. 259200 secondes. C'était le temps qui s'était écoulé depuis ta discussion avec Farell. C'était le temps qui s'était passé au moment ou ton frère t'avait brisé. Brisé cette petite partie de toi qui croyait encore qu'il y avait de l'espoir entre lui et toi. Entre un frère et une sœur. Mais maintenant, il n'y avait qu'un champ de ruine. Tu t'étais un peu ouverte. La seule personne à qui tu avais laisser l'opportunité d'être sincère. Et tu avais été blessé. Brisé. Détruite. Tu savais ce que c'était de souffrance. Tu l'avais été lors de tes entrainements. Lors de tes contrats. Tu avais pu être blessé de toutes la façon possible et imaginable. Mais cette fois, le coup avait été porté par une personne qui te connaissait. Ton propre frère. Et c'est à cause de lui que tu avais connu le vrai désespoir. La véritable souffrance. Non pas physique. Mental. Malgré le temps qui s'était passé, tu n'avais rien oublié. Ton cerveau repassa en boucle la discussion que vous aviez eu. Les mots. La souffrance. Ce n'était pas quelque chose qu'on oubli. Que l'on peu oublier.
Il y avait quelque chose dont tu avais eu terriblement peur. Depuis que tu savais que Farell était bel et bien en vie, tu avais cette peur qui surgissait quelque fois. Tu avais toujours eu peur qu'il t'abandonne. Qu'il parte. Comme Maman l'avait fait. Peut-être que Farell était responsable de ce qui était arrivé à Papa mais toi, tu était responsable du départ de Maman. Aujourd'hui, tu venais de comprendre une chose. Tu avais déjà perdu ton frère. Il était trop loin. Il devait avoir déménager depuis le temps. Tu l'avais perdu pour de bon.

Tu avais quitté l'appartement d'Alaya. Sans rien dire. Sans laisser la moindre nouvelle. Tu ne pourrais plus supporter un autre abandon. Surtout pas d'elle. Tu étais retourner dans ton ancienne planque. Rien de spacieux. Juste de quoi se cacher. Tu n'avais plus rien à perdre. Même pas des Chasseurs dans le fond, parce que tu avais déjà tout perdu. Vraiment tout perdu. Tu étais au fond du trou. Tu ne pouvais être plus bas.
Tu devais te remettre à voler pour survivre. Refaire des choses discutables pour vivre de nouveau. Tu n'avais plus à rien à perdre. Tu t'étais rendu dans l'appartement de ton frère, il n'était pas là. Surement parti loin. Tu avais réussi à prendre un peu de drogue qu'il avait laissé. Tu n'avais plus rien à quoi te raccrocher. Vraiment rien. Tu avais déjà fumé. Quelque fois. Une ou deux taffe par-ci par-là. Tu avais fumé une fois avec Farell quand vous vous étiez vu la première fois.
Tu avais roulé la drogue, tu réussi à en prendre plusieurs taffes. Pas pour te donner du courage. Pour oublier. Vraiment oublier. Mais c'était loin d'être efficace.

Tu t'étais rendu dans une petite ruelle. Tu étais sur le point de voler, de nouveau. Mais cette fois-ci, tu étais sous l'emprise de la drogue. Drôle de mélange entre l'adrénaline et la drogue. Tu voulais voler la montre qu'un gars avait à son poignet. Tu savais que tu pourrais la revendre. Tu savais que tu pouvais le faire. Tu ressentais plus la peur, cette petite angoisse que tu avais, d'habitude. Cette fois-ci, tu étais en pilote automatique. Et cette fois-ci, tu manquais de discrétion. Il t'étais arriver de te faire prendre. Au début. Mais cela ne t'étais plus arriver depuis longtemps.
L'homme n'était pas très content. Vraiment pas. Il était en colère. Il voulait appeler les flic. La police. Ton cerveau comprenait ce qui se passait. Mais ton corps, non. Tu n'avais rien à offrir. Pas d'argent. Pas de papier. Tu n'étais qu'une petite voleuse. Si la police s'en mêlait, tu aurais des problèmes. Bien pire que tout ce que tu avais déjà vécu. Mais tu n'avais rien à perdre. Et avec ça, peut-être ton frère serait débarrassé de toi pour de bon. A moins que les Chasseurs s'occupent de toi avant. Tu partirais comme tu avais commencé ta fuite. Seule. Et perdu.
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Sam 17 Juil 2021 - 18:30

The love of a brother. Hatred of a sister.

Erin Gallaway

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         Passer à autre chose. Non que je ne comptais plus sur le fait que Erin revienne - j'étais moi même revenu lorsque Papa avait agit comme ça avec moi. Mais je devais tout au plus ne plus compter dessus, ne plus attendre. Ne plus espérer. Caïn m'avais promis un renouveau. Et je ne pouvais pas repartir de zéro, ainsi hanté par le passé. Si elle voulait revenir, qu'elle revienne. Mais je ne l'attendrais plus. Pas que je partirais sans jamais revenir. Mais je ferrais ma vie, et à elle de revenir dedans quand elle le voudrait. Si elle le voudrait un jour d'ailleurs. Si tout ça ne le tuerait pas avant... Elle... elle était déjà morte dans ce cas... C'était... c'était mieux de penser ainsi. Si tout ce bordel nous avait séparé à jamais, je préférais penser qu'elle était morte. A voir si elle aussi elle trouverait quelqu'un pour la guider, comme je semblais avoir Caïn à présent. Mais je lui avais bien dit : elle était morte, jusqu'à ce qu'elle me prouve le contraire.
Et moi même, j'avais mon déménagement à gérer... C'était pour bientôt. Et pour le coup j'avais rangé presque toute mes affaires, ne laissant dehors que le minimum, pour tout entreposer au sous sol. L'atelier, enfin ce qu'il en restait après le passage de l'ouragan qui me servait de sœur... J'avançais bien... mais durant ces 3 jours, je ne cessais de me demander si j'avais bien fait d'agir ainsi... Certes... c'était rude... Certes... papa avait réussit à faire ce qu'il voulait. Mais en même temps, une part de moi ne pouvait nier que papa aurait pour trouver une autre solution pour me ramener sur le droit chemin. Et si papa aurait put trouver autre chose pour moi... j'aurais put trouver autre chose pour Erin... Merde... fait chier...
Je m'étais lancé dans l'organisation, surtout pour éviter d'y penser. Et la nouvelle était tombée le matin même. J'avais mon adresse. Seattle... C'était loin... Mais tant pis, je le suivrais. Juste après, j'étais aller promener Dian pour une bonne partie de la matinée. J'étais distrait, tellement que j'avais laissé un peu d'herbe dans le salon à moitié vide, sur la table basse. Je ne m'en suis rendu compte qu'en rentrant, alors qu'elle avait disparu. C'était quoi cette merde ? Ca me rendit un peu nerveux, comme si quelqu'un m'avait trouvé. Mais je tâchais de relativiser : j'étais partit dans moins de 24 heures.

Et justement, pour finir les préparatifs, il me manquait quelques cartons, juste de quoi ranger le reste des fioles et bocaux qu'Erin n'avait pas cassé. Aussi, naturellement, je sortit en fin d'après midi dans les rues marchandes, à la recherches des précieux cubes que les échoppes jetaient, après avoir reçu leur marchandise dedans. Je comptais faire ça vite, alors j'ai laissé Dian à l'appart. J'espérais juste qu'il n'arriverait rien avec le mystérieux voleur du matin... Mais ça aussi je préférais ne pas y penser.
C'est sur le trajet, où je traçais plutôt pas mal, que j'entendis quelques éclats de voix. "Flic", ce fut le premier mots que je captais. C'était pas un bon plan ça... J'allais avoir mes nouveaux papiers le lendemain... c'était juste un peu trop tôt... Voulant tracer ma route, pour ne pas avoir de problèmes, je posais un œil sur la scène. Erin... bordel... Elle parlait à un type bien sapé, du style bon genre chic. Elle avait quoi comme problème encore ? Un regard un peu mauvais, agacé, je restais figé un instant. Elle s'en sortirait bien... et me retrouverait quand elle le voudrait... Je me suis répété ça une poignet de fois, avant de filer vers elle et ce type, bien décidé à la sortir de là.
"Monsieur, c'est quoi le problème ? Vous savez, pas pour me foutre de vous, mais vous êtes pas vraiment le profil type pour faire chier une dame dans la rue."
"Me foutre de moi ? Mais vous êtes qui espèce de guignol ? Cette petite catin essayait de me voler ma montre ! Une petite voleuse, j'appelle les flics !"
Ok... c'était donc ça... Cela dit, je ne lui en voulais pas réellement. Elle, elle n'avait pas les plantes pour subvenir à ses besoins... Bon, restait à calmer le jeu. Levant un peu les mains d'un air faussement calme je repris.
"Ok ok, je comprend mieux. Mais les flics vraiment ? Vous comptez vraiment passer la soirée entière au poste, à remplir des papiers chiants, pour ce genre de bagatelle ? Votre montre vous l'avez. Laisser partir cette pauvre fille. Elle le prendra comme une leçon."
"Une leçon ? Cette petite garce à le regard fourbe..." Là dessus... comment lui donner tord ? "... elle recommencera à coup sûr ! C'est mon devoir citoyen de..."
"Ok m'sieur, très honnêtement, le situation commence à me gonfler et ma propre patience à des limites. Ca commence à me souler de vous entendre l'insulter à tous va comme ça. Vous voulez appeler les flics ? Ok, dans ce cas portez plainte contre elle, et moi je porterais plainte contre vous pour diffamation et trouble sur lieu public."
J'avais absolument aucune idée de quoi je parlais... sans compter que je n'avais probablement aucun moyen de pression réel sur lui. Mais souvent, les gens ça connait pas la loi, pas précisément. Et le sentiment de culpabilité fantôme... c'était assez courant. Et visiblement, je fit mouche : le type se calma un peu.
"Vous connaissez cette fille... vraiment... C'est pas patial ça..."
"Ma soeur... Donc maintenant, s'il vous plait. Pouvons nous parler d'un..." Je sortit quelques chose de ma poche : mon portefeuille. J'en sortit quelques billets pour les coller sur le buste de cet homme. "D'un simple. Arrangement. Courtois. Et. Amicale ?"
Confus, le type regarda l'argent donné, hocha la tête, et partit. Il se permit même le luxe de nous souhaiter la bonne journée. Bordel... vu le type, j'avais du aligner 300 dollars... Une chance que j'avais ça sur moi, ça arrive pas tout le temps d'ailleurs... Dépité, mais fermé et froid, je me tournais vers Erin pour la prendre par la main et la mener vers une ruelle. Dans le mouvement, je me permis un simple regard appuyé aux petits curieux. C'était autant pour marquer un "ok, incident clos" que "toi ne t'avise pas de nous suivre...". Une simple précaution, sait-on jamais.

Arrivé dans la ruelle, j'avais un regard un peu froid, surtout sérieux. Un de ses regards que papa avait lorsqu'il nous expliquait quelque chose d'important, et qu'on avait intérêt d'écouter... Aucune violence, rien. Je me permis juste de lâcher la main d'Erin alors que nous étions assez isolés pour me tourner vers elle, dans un soupir dépité.
"Bon... vu le ton général en ce moment... On recommence à s'engueuler et à se prendre la tête pour tout et rien ? A se balancer saloperie sur saloperie l'un l'autre, parce qu'on est pas foutu d'admettre qu'on va pas bien autant l'un que l'autre ? Parce qu'il faut laisser les traumatismes s'exprimer au point de nous entre détruire ? On finit par proposer le suicide une ou deux fois chacun pour appuyer notre mal-être ? Ou on peut repartir réellement sur un bon pied ? Et peut être apprendre à se connaitre qui sait !"
Assez distant, bien malgré moi, je me retenais de fondre de nouveau dans ses bras. Tant qu'elle ne reviendrait pas d'elle même vers moi, je ne devais pas aller vers elle. Pas plus que je ne l'avais déjà fait dans mes propos du moins... Malgré ma froideur, j'avais le regard à demi fuyant. Parler ainsi, agir ainsi, me coutait. Mais ça devait être son choix, pas le mien. Et je m'efforçais de ne pas biaiser sa décision.
"Sache au moins que quel que soit ton choix, je suis disposé à parler, autant qu'à revenir sur tout ce qui aurait put se passer. Je parle autant de cette semaine, qu'à la maison. Et j'aimerais juste que tu en fasses de même, à ton rythme et ton niveau. Sache aussi que maintenant je me suis fait une raison : je ne te réclamerais plus une petite sœur pendant des heures. Dit moi non, je m'en vais. Et je te considèrerais comme morte jusqu'à ce que tu en décides le contraire. C'est aussi une manière de ne pas passer ma vie à t'attendre... J'ai besoin de vivre... avec ou sans toi. Et me demander le contraire serait vraiment cruel de ta part... Shìthiche..."
J'avais finalement merdé. Sur la fin de mes propos, ma voix dérailla un peu, alors que mon regard se tourna plus clairement, pudique. J'avais déjà attendu 10 ans...  Et alors que Caïn me promettait du réel et du concret, imaginer attendre encore des années me foutaient un de ses angoisses... Alors finalement, j'avais cédé à sa solution. Si c'était réellement ce qu'elle voulait...

     

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Sam 17 Juil 2021 - 19:51
The love of a brother. Hatred of a sister

Tu te posais pas de question. Tu savais que tout irait de travers. L'homme alerterait la police. Les flic viendraient. Ils t'arrêteraient et ton existence prendrait fin. Aussi simple que ça. Aussi rapide également. Mais il n'y avait rien de tout ça. Car une personne finit par intervenir. Tu n'avais pas besoin de tourner la tête pour savoir qui s'était. Farell. Il était là. Tu restais à l'écart. Tu avais l'impression d'être une enfant entouré d'adultes qui discutent. Tu n'avais pas eu à attendre trop longtemps quand l'homme reparti avec un grand sourire, un paquet de billet dans ses mains. Un moyen que ton frère avait utilisé pour convaincre l'homme d'oublier cette histoire. Quand l'homme repassa près de toi, tu en profitas pour lui subtiliser une partie de la somme. Il n'y avait aucune raison pour qu'il ai autant d'argent. De toute façon, ce n'était pas le sien.
Tu laissais ton frère t'entrainer loin des personnes. Loin de la foule. Loin du monde. Arrivée un peu plus loin, tu l'écoutais te parler. Toujours ce foutu regard. Le même qu'il avait eu quand il t'avait balancé toutes ses horreurs à la figure. Tu n'avais pas envie de remettre le couvert. Pas encore une fois. Tu n'étais pas prête à entendre ça. Pas encore une fois. Mais il n'y avait pas de milliers de solution. Soit le cycle dévastateur continuait. Insulte. Méchanceté et auto-destruction. Ou sinon, il y avait une autre solution. Une solution plus calme. Plus douce. Repartir de zéro. Faire comme ci rien ne s'était passé. Toi même, tu étais prête à retrouver la relation brisée que tu avais avec Farell. Mais il était difficile d'oublier les mots. Les phrases. Tout en même temps.

- Tu avais raison à propos de moi.

Tu t'avance vers lui, quelques pas dans sa direction. Tu pensais qu'il était loin. Qu'il était partie. Qu'il ne retournerait plus jamais chez lui. Peut-être que c'était un signe. Une chance que tu pouvais pas te permettre de laisser. Une autre chance. Ta dernière chance. Pour agir différemment. Pour te sentir différente. Pour ne plus sentir ce poids dans ta poitrine.

- J'arrête pas de repousser tout le monde. D'abord, il y a eu Maman, puis Papa et maintenant, toi. J'arrive pas à me sentir vivante parce que j'ai l'impression qu'une partie de moi est morte ce jour-là. J'arrive pas à vivre dans le présent parce que je suis coincée. Perdu dans un passé qui ne veut pas rester derrière moi. Je pensais pas que ça ferait aussi mal, d'entendre la vérité de ta bouche.

Restant immobile, ton regard se perdait dans la contemplation des murs. De tout ce qui se trouvait autour de toi. Tout. Sauf le regard de ton propre frère. Tu savais que tu l'avais blessé. Il savait qu'il t'avait blessé. Il était temps de se remettre. Arrêter de se battre. Baisser les armes. Surtout pour toi.

- J'ai l'impression que je suis en train de me noyer, Farell. Chaque jour, je coule toujours un peu plus. Aide-moi , mon frère, je t'en supplie. Je veux plus souffrir comme ça.

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Dim 18 Juil 2021 - 20:33

The love of a brother. Hatred of a sister.

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         A moins qu'elle veille le contraire. A peine avait elle commencé à parler que le doute revenait. Elle me donnait raison ? Sur quoi ? Elle était... elle était pas bloquée sur ma psychologie inversée bancale made in papa quand même ? Putain... La suite de ses mots me força à me fermer un peu plus. Pas d'elle, mais du dépit que sa pensée me provoquait. Elle a repoussé maman ? Puis quoi encore ? C'este juste cette garce qui nous abandonné. Elle a repoussé papa ? Là elle se plantait bien... De nous deux c'était bien plus moi qui le faisait... Bon... au moins... je pouvais pas lui donner tord sur le fait qu'elle me repoussait moi. Pour ce qui était d'être partiellement mort ce jour là... Elle n'était pas la seule. Je dirais plus qu'une version de nous deux était morte pour laisser place à une autre ? Pire ou mieux ? Moi même j'avais des doutes... Et je ne savais pas trop en fait.
En revanche, j'échappais un rictus confus lorsqu'elle parla de noyade. Pourquoi papa avait il tellement raison dans ses tournures de phrase ? Putain la poisse... parfois j'aurais préféré qu'il ait tord. Moi même, bon gré mal gré, j'avais apprit a respirer sous l'eau, mais je me faisais emporter par le courant. C'était Caïn qui allait me sortir de cette léthargie, du moins l'avait-il promis. Seulement, Erin semblait lutter contre les vagues, sans parvenir à respirer. Si respirer pour deux étaient quelque chose qui me convenait de tenter, je ne comptais pas la laisser lutter seule pour moi...

Sa douleur et son désespoir brisèrent un peu ce masque froid, et j'échappais un sourire compatissant à son encontre avant de m'approcher pour la prendre doucement dans mes bras. Je posais finalement un regard doux avant de répondre.
"Ma sœur est vivante, bonne nouvelle. Partant de là, tout ne peut aller qu'en s'améliorant." dis-je simplement d'une voix qui se voulait neutre, mais qui laissait transparaitre une joie émue.
Peut être était-ce ce retour que papa attendait à ayant ces mêmes mots avec moi... Peut être attendait-il ses retrouvailles... Pensif l'espace d'une seconde, je me demandais si il avait eux le temps de voir mon visage, avant de mourir. S'il avait put voir que finalement, j'étais revenu. Le visage un peu déconfit malgré le sourire, je balayais cette idée de mon esprit avant d'inviter Erin à s'assoir, m'asseyant aussi dans tous les cas. Une fois fait je reportais mon regard vers elle.
"Après, je suis pas sûr d'avoir particulièrement raison Shìthiche. J'ai tout au plus utilisé un discours à chier et immonde, autant pour me protéger de cette attente incertaine, que pour de forcer à passer le pas plus vite. Moi qui ne voulait pas te forcer, me voilà bien fin tiens... Désolé..."
Un peu confus, mon regard fuyant longea le sol une seconde. Un discours à chier... et je savais tout le mal qu'il pouvait faire. C'était donc probablement la chose la plus discutable que j'avais faite. J'avais fait du mal, consciemment... sans même chercher d'autre solution avant...
"Je dis pas... avant que tu ne me dise la vérité, j'ai probablement dit et fait un bon paquet de merde. Et j'en suis désolé. Mais je savais pas. Cette nuit là, quand je suis partit, t'a probablement dut avoir peur. Mais sur le moment je voyais pas bien d'autres options pour te sauver. Et je pensais arriver à te retrouver après aussi. Mais la j'ai utilisé un discours de merde et malsain, même pas pour te dire la vérité, mais pour essayer de te pousser et contraindre à guérir trop vite. Une blessure qui guérit trop vite, elle guérit aussi mal : on en sait quelque chose."
Foutus mots de l'esprit... J'avais merdé.
"D'autant plus que... maintenant, tu mérites de savoir... mais ce discours de merde, je l'ai tiré et adapté des plus grandes engueulades que j'ai eux avec papa... Enfin... par engueulade je veux surtout dire ses monologue..."
Je tournais un regard vers elle, l'air moins sûr et plus hésitant.
"T'a fait de ton mieux, vraiment. Mais à l'époque il remarquait certaines de mes fugues, parfois. Et alors il attendait le soir venu, quand tu été couchée, pour m'engueuler au fond du jardin. Le ton, montait. Mais il utilisait les haies et le bruyère pour étouffer le bruit. La nuit juste avant la dernière, le ton était bien monté."
Je soufflais un coup, confus, avant de détourner encore le regard.
"Je me souviens encore de ses mots, gravés dans ma tête comme un putain de disque rayé : Tu n'en fait qu'à ta tête. Les héritiers de la famille sont des gens sages, des personnes garantes d'un héritage plurimillénaire Farell. Et toi tu préfères pavaner dans le reste du monde au lieu de respecter ça. Le petit héritier que j'ai élevé meurt peu à peu dans tes conneries. Et il finira par y laisser tout ce qu'il était. Alors prouve moi le contraire, prouve moi que tu es digne de la famille. Prouve le moi ou dégage Farell."
Je soufflais de nouveau, déglutissant un peu.
"Ce jour là, je me suis barré et je suis resté une journée entière dehors. Je suis même pas allé en ville, j'avais pas le cœur à ça. J'ai trouvé un endroit où dormir dans une petite grotte de la forêt, puis j'ai zoné et volé au dessus toute la journée. Je pensais me donner un peu de temps avant de partir, sans jamais revenir cette fois. Mais je suis revenu. Je suis revenu juste à temps pour voir papa se faire sauter le crâne dans le salon, caché dans le couloir. Je me demande même s'il m'a vu avant que ça n'arrive... S'il se souvient de ma réponse, la dernière chose que je lui ais dite "va crever"..."
Dans un sens, je voulais qu'il m'ait vu. Au moins comme ça, il saurait que finalement j'étais revenu. Il saurait que l'héritier qu'il a élevé n'est pas totalement mort. Même si je me demandais s'il n'était pas entièrement mort, à présent. Mais en même temps, souhaiter qu'il m'ait vu était affreux pour lui. Sa dernière pensée devait être emplie de regrets me visant, moi qui voyait ça. Donc au fond, je sais pas...
Malgré des yeux humides, les larmes n'étaient pas (encore ?) là. Je posais de nouveau un regard sur Erin.
"Donc non petite sœur, j'ai pas raison. Tout au plus je n'ai pas trop tord. Peut-être que tu te fermais à moi comme je me suis fermé à papa à l'époque. Mais déjà toi, tu t'es pas fermé à maman : elle est juste partit. Et tu étais une fille bien plus docile que moi pour papa. Puis en plus, même si tu te fermais, de quel droit je devrais enfoncer à coup de burin cette carapace que tu as à présent ? T'a forcément dut en avoir besoin en 10 ans... Me protéger de ça ne justifiait pas d'agir ainsi... D'autant plus que je connais la violence de ce genre de discours, pour l'avoir entendu de la bouche de papa... Donc désolé... Vraiment désolé."
Le cœur assez lourd, je perdit un peu mon regard dans le vide l'espace d'un instant, avant de le refocaliser sur elle. Malgré tout, je m'efforçais de lui sourire pour conclure.
"Donc, arrêter de vivre dans le passé, et récupérer cette petite part de nous morte cette nuit là, arrêter de souffrir, toute ces merdes, je suis pas sûr d'être plus doué que toi dedans." j'hochais les épaules, presque ironique "Mais à défaut de savoir, on peut chercher tous les deux ? Ensemble ? A commencer, pour ma part, par faire connaissance avec cette belle jeune femme qui a décidé de croiser ma route. Sa vie, son passé ? Bellone il me semble, c'est bien ça ?"
Malgré mon souffle un peu fragile, ces mots me laissèrent échapper un petit rire sourd, juste de quoi souligner tout ça. J'étais pas sûr de ma manière d'aborder les choses. Peut être que si elle s'ouvrait, elle méritait plus qu'un grand frère rebelle qui garde tout ça pour lui ? Elle avait grandit... et si lui dire ça me coutait, elle méritait de savoir. Mais à la fois, j'étais un peu attristé d'entacher cette image parfaite qu'elle avait de papa. Une enfant de 10 ans devait en garder un souvenir idéalisé. Mais non... papa était faillible. Tout comme elle, tout comme moi.

     

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The love of a brother. Hatred of a sister [PV Farell] Empty Re: The love of a brother. Hatred of a sister [PV Farell]

Mer 21 Juil 2021 - 11:06
The love of a brother. Hatred of a sister

Tu avais fais ce que tu as pu. Tu avais lutté sans relâche. Depuis le jour ou tu as su que ta vie serait plus jamais la même jusqu'à aujourd'hui. Pourtant, malgré les mots, malgré le comportement que vous aviez eu l'un pour l'autre, on revenait toujours. Vos chemins n'arrêtaient pas de se croise encore et encore. Cela voulait dire quelque chose, forcément. Un signe ou quelque chose qui y ressemble. Comme si l'Univers tout entier voulait pas briser ou conserver un peu de ce lien fort qui vous unissez, Farell et toi. Pendant longtemps, tu avais vécu avec lui, et puis après, tu avais dû vivre sans lui. Sans ses conseils, sans sa présence. Sans la protection d'un grand frère. Lui comme toi aviez fait de votre mieux avec ce que vous avez. C'était aussi simple que ça.
Il avait soulagé. De t'avoir atteint avec les pires atrocités qu'il pouvait dire. Comme un électrochoc. Comme si tu t'éveillais après un long et douloureux cauchemar. Tu n'avais pas envie de revivre l'expérience deux fois. Tu avais compris la leçon. Cette fois. Savourant l'étreinte de ton frère, un frère que tu redécouvrais. Un frère que tu avais détesté, haie pour les mots qu'il t'avait dit. Mais toi aussi, tu avais joué sur la corde sensible. Tous deux meurtries par les actes de l'autre. Était-il possible d'avoir plus mal ?

Ton frère t'entrainait un peu loin, le rejoignant quand il prit place sur le sol. Encore une fois, vous essayez de raviver cette petite flamme. Une petite braise de votre complicité d'autrefois. Tu savais que tu récupèrerais jamais l'innocence que tu avais perdu. Ni cette fragilité qui t'avait caractérisait. Mais tu ne voulais plus perdre Farell. Tu ne pouvais pas. Tu ne voulais pas surtout. Tu ne voulais plus reculer. Tu ne voulais plus fuir. Tu voulais que Farell soit la personne avec laquelle tu puisse t'abandonner complètement. Tu savais que ce serait pas facile. Mais tu avais l'espoir que ça puisse marcher. Sans avoir peur.
Tu venais de comprendre quelque chose. Pas sur toi. Mais sur ton frère. Le discours qu'il t'avait fait, les mots choisis. Ce n'était pas pour toi. C'était Farell. Juste lui. Pendant tout ce temps, tu étais restais sourde à des disputes. Sourdes aux cris dont on t'avait protégée. Les raisons de cette dispute devenait infiniment plus claire.
Cette histoire avait malheureusement mal fini. Aussi bien pour toi. Pour Farell et pou votre père.

- Je pense qu'il avait peur. Peur que tu décide de t'en aller sans jamais revenir. Comme Maman. C'était peut-être cruel mais je crois que c'était de l'amour à sa façon.

Toi comme lui, vous étiez différents. Vous avez votre caractère. Votre façon de voir le monde. Votre façon dont vous êtes perçu. Mais vous étez du même sang. De la même famille profondément réduite. Tu n'as jamais pu te souvenir de ta mère. Pas entièrement. Son vide s'est vite comblé par Farell et ton père. Tu te souviens seulement de son regard. Un regard brillant qui n'était pas fait pour une vie au fin fond de la montagne. Une vie de liberté et de découverte.
En revanche, tu avais plus de souvenirs de ton père. Tu te souviens de ses conseils, de son affection. Tu étais la petite fille accroché au bras de père avant d'aller se coucher. Tu étais celle qui quémande une histoire avant de fermer les yeux sur l'obscurité. Tu te souviens du visage de ton père quand Farell partait pour ses expéditions. Il n'y avait pas que de la colère. Il y avait de l'inquiétude. De la peur. Un père responsable de ses deux enfants. C'était ce que tu te souvenais de lui. Un homme mort pour la survis de sa progéniture.

- Tu devrais commencer par arrêter de t'excuser. Maintenant que les choses sont dises, il faut passer autre chose. Avancer et ne pas regarder en arrière, tu te souviens ?

Reprenant les mots de ton frère. Tu savais faire. Lui aussi. A tes dépends. Une arme dont vous vous protéger des autres. Mais il ne pouvait pas y avoir de mensonge. Plus de mensonge. Tu pouvais dire des choses. Sur votre passé commun plutôt que sur un passé noir et rempli d'ombre. C'était mieux. Toujours mieux que rien du tout.

- Je crois que c'était plus facile d'être Bellone que d'être Erin. C'était ce nom que j'utilisais depuis qu'on a été séparés. Quand je prenais ce nom, je savais ce que je faisais. J'écoutais ma tête et jamais mon cœur. Je n'étais pas faible, je n'avais pas peur et j'étais prête à faire n'importe quoi. Avec le temps, Bellone était plus qu'un nom d'emprunt, c'était comme une sorte d'armure. Mais à cause de tout de bazar, j'ai finis par me perdre moi-même.

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Ven 23 Juil 2021 - 18:40

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         Hésitant, je l'étais assez, comme attendant avec un brin d'appréhension la réaction d'Erin. Ce qui vint. Il avait peur ? Ouè, peut être. C'était pas incohérent. Je voulais bien croire à cette théorie. Mais alors, si c'était bien de la peur qui l'avait poussé, on y réagissait aussi mal à ça l'un que l'autre. Plus il avait peur, plus il devenait con. Moi aussi. Et alors en ce moment, qu'est ce que j'avais peur. Du coup qu'est ce que j'étais con. Retenant un rictus de dégout lorsqu'elle parla de maman, je tâchais de ne pas trop l'être, con. Elle l'idéalisait... et elle avait probablement pas envie que je l'insulte de connasse de merde qui nous avait abandonné. Même si j'en avais sacrément envie. Pour autant, mon regard un brin humide se brisa de confusion lorsqu'elle conclut : de l'amour ? Putain... le pire c'est que c'était vrai. Tout dans son comportement transpirait l'amour. Et sans ça, je serais probablement pas revenu, comme je l'avais prévu. Sans ça l'image de sa mort ne me hanterait pas encore... autant que la culpabilité incertaine... Fait chier...
Mon regard fuyant longeant le sol, je perçu sa petite "pique", qui était, il fallait le dire, assez bien trouvée. Arrêter de m'excuser, passer à autre chose. Plus facile à dire qu'à faire. Surtout depuis que je me demande à quel point je suis responsable du drame... Confus, mon regard se retourna finalement vers elle lorsqu'elle se confia. Bordel, j'y croyais plus. Mais elle le faisait. C'était assez abstrait, un peu confus à comprendre, mais c'était un début. Un autre nom, une armure. Au moins, elle n'avait pas peur, alors elle était pas conne. Je me demandait tout de même bien ce qui avait put faire d'elle cela. Pour autant, je me contentais d'un léger sourire rassurant.
"Ne jamais écouter son cœur, c'est triste quand même comme châtiment. Je veux dire, si c'est le prix pour ne plus être faible, je préfère garder mon cœur, la faiblesse avec, perso."
Doucement, je passais mon bras derrière son dos, lui faisant à demi un câlin assis.
"M'enfin, je suppose qu'écouter son cœur reste un privilège, un qui pendant ces 10 ans m'a couté, et que toi tu n'a pas eux de ton coté malheureusement. Alors désolé pour tout le bazar : faut croire que là où je suis le plus doué, ça reste pour foutre le bordel. Papa avait pas trop tord là dessus, faut avouer."
Foutre le bordel... une prédisposition sacrément à chier. Mais j'avais quand même bien œuvré dedans, vraiment. Une véritable catastrophe naturelle. Ca m'allait bien, comme petit nom... Reprenant rapidement sur mes mots, levant un peu un sourcil dans un signe entre confusion et hésitation, je semblais opiner un air de défense gauche.
"Oui bon, pas désolé si tu préfères. Si le souci c'est ce mot, dans cette langue, je peux aussi m'excuser en gaélique si tu veux ?"
Un léger rire ironique, comme pour tourner en dérision mon "erreur". Je me calmais un peu et reprit plus doucement, calmement et sereinement.
"M'enfin, si tu t'es pommé, on peut faire le tri tous les deux. Voyons ce qui te passe par la tête, et qui mérite réflexion si tu répond à cela : qui est Bellone ? Qu'est devenu Erin ?"
Qu'est devenu Farell ? Moi j'avais bien une idée. J'avais juste honte de le dire... Une ombre, quelque chose qui espère encore être digne de ce pourquoi il s'était préparé. Un amas de regrets qui aurait bien mieux fait de ne jamais sortir des sentiers battus. Quelqu'un qui espère être capable de se relever, mais qui conjugue toujours cette acte au futur, le repousse à demain. Le renouveau, c'est sublime, comme un putain de mirage. Il attire, autant qu'il fait peur. Et on en revient à ça : quand j'ai peur, je devient con. Sacrément con même. Et un mirage ne reste qu'un leurre.
Mais elle, qu'était elle devenue ? Je ne savais pas vraiment si je voulais savoir ce qu'il lui était arrivé, pas plus que je ne savais si elle voulait m'en parler. Mais peut importait : si elle voulais, j'encaisserais du mieux possible. Si elle voulait pas, on pourrait apprendre à se connaitre de nouveau à l'avenir. Au futur pour changer... Je remettais tout à plus tard... jusqu'à ce qu'il soit trop tard. Faut chier.
Quelques des mots de Caïn me revinrent en tête. Mais la faiblesse me poussait à, tout au plus, espérer qu'il finisse par pousser ma vie dans mon présent, de force si nécessaire. Faible, mais écoutant mon cœur. J'avais plus que ça pour moi de toute façon.

     

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Lun 26 Juil 2021 - 13:07
The love of a brother. Hatred of a sister

Pendant 10 ans, tu avais dû être une autre personne. Une autre toi. Une version plus forte. Plus courageuse. Tu te demandes ce que tu aurais pu faire de différent. Un autre chemin que tu aurais pu prendre. Une autre direction. Tu te demande ce qui se serait passer si les situations avaient été inversé. Si tu étais à sa place, à lui. Etre la gentille petite sœur et laisser la place que tu occupes à Farell. Ton frère aurait-il prit les même décisions ? Aurait-il fait des choix différents des tiens ?
Mais maintenant, cela n'a pas d'importance. Plus du tout. Les choses sont faites. Des mots ont été dits. Des blessures ont été causés. Tu sais quelque chose. Tu sais que tu as toujours pu compter sur ta tête. Sur ton esprit. La force de ton caractère. Mais cela rentre en confrontation avec ton cœur. Avec tes propres sentiments avec lesquelles tu dois jongler. C'est parfois trop compliqué. Trop difficile d'écouter ce qu'on ressent. Alors, il y a longtemps, tu as préférée te fermer comme une huître. Pour protéger la petite perle que tu as encore. Cette petite trace d'innocente que tu espères préserver.  Ton frère ne comprend ton choix. La dure réalité qui inflige tant de chose. Tant de dégât. Surtout à soi-même. Pour ne plus ressentir la moindre souffrance, il faut parfois faire en sorte de ne plus rien ressentir du tout.

Lui a souffert pendant 10 ans parce qu'il avait des sentiments. Toi, tu as aussi souffert parce que tu te sentais seule. Livrée à toi-même. Isolée. L'impression de crée un cataclysme en voulant simplement retrouver un membre de la famille. Un être cher.
Il ajouta qu'il était douée pour faire le bazar. Un trait que votre père lui avait souvent reproché. Mais il avait pu le faire. Découvrir le monde. Avoir le courage de ne pas se contenter de ce qu'il avait. Toi, tu l'avais admirée pour ça. Croisant les doigts pour que tu puisses être aussi courageuse que lui. Finalement, les choses avaient dangereusement évolué pour toi. Toi aussi, tu étais douée. Douée pour laisser le bazar derrière toi. Les dernières confrontations avec ton frère en était un parfait exemple. Caressant la petite cicatrice que tu avais sur le poignet, tu repensais encore et encore à cet acte aussi fou que stupide.

- Je pense que je suis pas trop mal non plus, niveau bazar. Cela aurait rendu fou Papa s'il avait vu tout ça.

Profitant de sa présence. Profitant de sa proximité. Un bras autour de tes épaules. Il demandait pardon. Il le demandait encore et toujours. Tu te demandais si c'était son rôle de grand frère qui faisait qu'il s'excusait tout le temps. Tu ne voulais pas lui dire qu'il le méritait. Après tout, tu avais eu droit à un nombre incalculable d'insultes et de reproche. Tout ce que tu voulais, c'était arrêter de ressasser le passé. Arrêter de reprocher les mêmes erreurs. Lui donnant un léger coup d'épaule face à sa remarque. Toujours fidèle à lui-même.
Mais le sujet qui venait était plus intéressant. Plus personnel. C'était de ta vie qu'il s'agissait. De ton propre passé. Confus et obscur. C'était les premiers mots auxquelles tu pensais quand tu devais définir cette période.
Tu savais que tu pouvais essayer de faire mieux. D'essayer mais sans jamais pouvoir effacer. Pas de retour en arrière. Pas de machine à remonter le temps. Juste la réalité. C'était cette facilité à fuir, à reculer que tu avais pu survivre. Mais cette fois-ci, pas le moindre de moyen de retarder l'inévitable. Avant d'être Erin, tu avais adopté l'identité de Bellone. Bellone la Chasseuse. Bellone, la fille froide et aux intentions sombres et mystérieuse. Bellone, la personne que tu avais dû devenir. Bellone, la personne brisée qui se cachait derrière un regard innocent. Mais au fond, tout au fond, il y avait Erin. Erin, la gamine au jolie sourire et qui aimait jouer avec ses poupées. Erin, la fillette qui était capable de se lever en plein milieu de la nuit pour regarder les étoiles dans le ciel. Tout ceci était-il encore possible ?

- En étant Bellone, je me sentais moins seule. Parce que je faisais partie d'une sorte de groupe. Des personnes bien plus dangereuse que moi. Des personnes qui tuent simplement parce qu'ils aiment ça. J'étais prête à tout pour rester en vie. Survivre. Alors, je suis devenu comme eux. J'ai été formée pour être comme eux. Pour faire comme eux. Je pensais que c'était la meilleur chose à faire. Mais j'avais tort.

Tu te tournes vers lui. Tu lui parle. Tu lui dis des choses. Certaines choses que tu voulais garder pour toi. Certaines choses qui font de toi, celle que tu es aujourd'hui. Une fille. Une sœur. Tout en gardant certaines détails dans l'ombre. C'était mieux.

- J'avais confiance en eux mais je n'aurais pas dû. Ils m'ont menti sur tout. Sur leurs intentions. Sur leurs buts. Alors, j'ai tout arrêté. J'ai tout plaqué et je suis partie sans me retourner. Mais ce ne sont pas des personnes qu'on quitte ou à qui on dit non. Je l'ai très vite compris. Je pouvais plus continuer comme ça. Quitte à devenir une cible pour le restant de mes jours.

Tu serres doucement la main de ton frère. Tu veux qu'il comprenne. Qu'il comprenne le poids de l'épée de Damoclès qui pend au dessus de ta tête. Voulant le préserver d'un secret plus sombre encore. Sur le fait que tu avais choisi cette voie-là. Préférant être la cible. Toi, plutôt que ton propre frère.
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Ven 30 Juil 2021 - 17:30

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         L'espace d'un instant, la retrouver comme ça, à coté de moi, rendait tout plus simple. Comme si tout avait été simple, alors que rien ne le sera jamais plus. Contenant un brin de dépit sur sa première remarque, je n'arrivais pas réellement à la croire. Ce bordel là, celui dont elle parle, celui entre elle et moi, c'était pas sa faute mais la mienne. C'était moi qui m'était fait coincé dans une ruelle, moi qui était aller chercher la merde pour la forcer à sortir de l'ombre, moi qui l'avait drogué pour la soigner. C'était de ma faute. En fait, je sais pas si c'est vrai. Mais je sais que c'est ce que papa aurait dit. Je le connais trop bien pour ça... Et dans le fond, c'était tout ce qui comptait. Pas la vérité, mais sa vérité. Innocent ou pas, je serais toujours jugé coupable... Je m'y suis fais.
En revanche, son petit coup de coude m'arracha un léger rire. Quoi, on avait plus le droit de rigoler maintenant ? Si elle voulais, je pouvais continuer la discussion en gaélique. Je suis sûr que j'en ai peu perdu. Après à voir si elle serait toujours au niveau. M'enfin, plus sérieusement, j'écoutais ses réponses, un air un peu grave malgré moi collé au visage. Un groupe ? Bien malgré moi, je ne pouvais voir autre chose que des chasseurs dans ce qu'elle décrivait, chasseurs ou un truc du genre. Et ça faisait froid dans le dos. Après tout... Erin est humaine... Alors... après ma fuite... Ils n'auraient pas... Non... Putains de connards de merde... Cela dit, ça expliquait pourquoi je ne l'avais pas retrouvé à mon réveil... Bouillonnant de l'intérieur, je pris soin de souffler pour garder ça pour moi au maximum. Mais si je gardais une forme d'affection manifeste, je m'étais un brin tendu. J'aimais pas ça... Mais je voulais pas braquer Erin non plus. Je devais... réfléchir comme elle. Aller dans son sens pour voir le schéma qui s'est établis dans sa tête. Ca aiderait à l'apaiser, ça l'éviterait de la pousser à se refermer. Mais bordel... qu'est ce que ça m'énervait...
"Et ce "groupe", je suppose qu'il est la principale raison qui t'a poussé à ne pas vouloir te montrer au début ? Je suppose que si toi tu es une cible, ils aiment bien viser à coté de temps en temps, juste pour te pourrir la vie comme les connards qu'ils sont ?"
Ca se tenait. Elle voulait me protéger... y comprit du danger qu'elle pouvait amener dans son sillage. Là, d'un coup, ses actions confuses et étranges prenaient sens. Mais dans un sens qui me déplaisait assez. Calme... je devais rester calme... Sinon j'allais la braquer. Je lui sourit alors un peu, un brin ironique.
"Tu sais que c'est exactement le genre de problèmes dont je parlais quand je t'ai dis qu'on pouvait gérer ça ensemble ? Petite têtue." finis-je dans un léger rire, aussi nerveux qu'amusé
L'espace d'une seconde, une idée me traversa l'esprit. Et si l'Ordre pouvait la protéger ? Après elle est humaine... mais victime d'un "groupe" (que je suppose être les chasseurs), et issue d'une famille de dragons... Ca restait une idée... Mais je savais pas trop. A la fois demander ça à Caïn me faisait craindre d'abuser de sa gentillesse. Et... L'Ordre restait l'Ordre... Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec Erin, plus réellement à quoi m'attendre à présent. Peut être n'apprécierait elle pas que je parle de ça... Je devais peut être encore apprendre à la connaitre avant de me tenter à ce genre de confession. Elle même avait eux ses secrets... ceux qui tombaient lentement. Alors c'était mon tour.
"M'enfin, tu es en vie, c'est l'essentiel. On est en vie. Alors y a encore de l'espoir que ça s'améliore. On peut y aller étape par étape, tout doucement. C'est généralement comme ça qu'on ne se fait pas tuer."
Je tournais un regard un peu sérieux sur elle, mais aussi sincère. J'étais encore un peu tendu, un peu comme ces fois où j'étais énervé après m'être engueulé avec papa. Mais je faisais de mon mieux pour le cacher.
"Ce fameux groupe, il a l'air influent. Mais tu as une idée pour t'en débarrasser ? Je veux dire, autre que de te résoudre à devenir leur cible éternelle ?" Je fis un signe de main à coté de ma tempe, comme pour réfléchir. "Tu sais, une solution acceptable et viable. Comme il y en a toujours lorsqu'on arrête de réfléchir au travers de prismes traumatiques."
Je lui sourit tendrement, concluant un peu plus bas d'une voix assez douce.
"M'enfin, commences par te dire qu'il y en a une, de solution. Ca t'aideras à la trouver s'il y en a une. Puis quand tu auras trouvé -puisqu'il ne fait aucun doute que tu la trouveras- sache que je serais là pour te couvrir. Te soigner, t'aider à encaisser depuis les lignes arrières. A mon tour je crois."
Un peu ironique, mais surtout vrai. S'il y avait à se battre, je devais accepter que je n'étais plus à ma place. Mais elle, si. A présent, c'était moi qui pouvais la couvrir. Si quelqu'un pouvait la remettre sur pied coup sur coup, m'assurer qu'elle ne soit pas prise en traitre, c'était bien moi. Ou sinon je servais définitivement à rien...

     

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Lun 2 Aoû 2021 - 9:33
The love of a brother. Hatred of a sister

Tu lui parlais de la menace. De ta menace. Un danger caché dans l'ombre. Dissimulé dans les profondeurs. Caché des yeux des autres. Pour frapper plus fort. Pendant un temps, il avait été ton groupe. Tes alliés. Ta famille. C'était ce qui t'avait aidé. Un temps. Admettre que tu n'étais pas seule contre le reste du monde. Tu avais décidé d'être quelqu'un d'autre. Quelque chose d'autre pour avoir une chance de survivre. Tu avais fait taire cette partie de toi. Cette innocence que tu avais. Cette vie pétillante que tu avais vécu. Bon nombre de souvenir passé auraient pu te conduire droit dans un cercueil.
Tu les connaissais. Tu savais qui ils étaient. Tu revoyaient leurs actes. Leurs visages. Leurs entrainements. Mais ils savaient qui tu étais aussi. Ils avaient participé à détruire la vie d'une petite fille qui avait perdu son père. Ils avaient détruit le lien que tu avais avec ton frère. Il avaient détruit ta vie. Il t'avaient changé. Sans la moindre possibilité de faire marche arrière. Maintenant que tu l'avais fais, tu avais sans cesse un regard vers l'extérieur. Un coup d'œil toujours derrière ton épaule. Mais pourrait-tu continuer encore ? Pourrait-tu supporter qu'une menace invisible envahisse ta vie  en permanence ? Ce groupe avait constituait 10 années de ta vie. Une grande partie. Tu savais que tu ne pouvais pas oublier. Jamais. Que ce groupe t'avait empêcher de t'approcher de ton frère. Il t'avait éloigné de lui. Il t'avait éloignée de ton humanité. Il t'avait éloigné de tes valeurs. De ce que tu était.

- Ils frappent là ou ça fait mal. C'est ce qu'ils font de mieux.

Mais tout ça. Ce groupe. Ces chasseurs. Ce n'était pas qu'un petit problème que tu pouvais mettre derrière toi. Tu te souvenais des personnes qui t'avait aidé à fuir. Aider à te cacher. Ils étaient tous morts aujourd'hui. Farell aurait été la première personne sur qui tu te tournerait si tu avais un problème. Comme avant. Comme à l'époque. Mais il y avait trop de chose qui entrait en jeu. Trop d'inconnu. Trop d'incertitude. Tu avais déjà essayer d'éloigner Farell de toi. Mais à chaque fois, vous vous étiez retrouvés. Vous étiez revenu l'un vers l'autre.
Oui, j'étais têtue. Oui, j'étais obstinée. Oui, j'étais persuadé que ce n'était pas une bonne idée. Mais il était difficile de réfléchir quand une autre tête de mule entrait dans l'équation.

- Rien n'est simple avec moi, bràthair

Ce petit mot en gaélique. Un souvenir ancien. Un petit mot que tu adorais lui dire. Frère. C'était ton frère. Rien ne pourrait rien empêcher pour lui d'être ton frère. Mais toi, tu ne pouvais rien contre les liens du sang.
C'était lui, ta lueur. Ton humanité. Lui qui avait toujours le monde d'un autre regard. Une autre vision plus belle et plus positive. Lui qui avait toujours des solutions. Lui qui avait toujours quelque chose à dire. Mais c'était bien plus compliquée que cela. Tu t'étais fais des ennemies. Des ennemies puissants et avec des ressources importantes. Des personnes qui ne fallait pas de mettre à dos. Rien à voir avec des petits dealers de drogue ou des petits voleurs. Ceux-là ne jouaient pas. Ils n'avaient pas besoin. Lui pensait qu'il y avait une solution. Quelque chose qui me permette de vivre plutôt que de survivre. Ne plus me cacher alors que j'avais passé une bonne partie de ma vie dans l'ombre.

- J'ai accepté d'être une cible pour éviter que tu en devienne une. C'est à ça que ça sert, une famille. Se protéger les uns les autres. Et puis, je pense que tu risques de ne pas apprécier ma solution, de toute façon.

Tu ne connaissais que ça. Le meurtre. Le sang. La violence. Tu savais qu'il n'y avait que ça. Il n'y avait que cette solution qui pouvait marcher. Tu le savais. Tu pourrais le faire. Tu savais. Tu savais que tu pourrais faire n'importe quoi pour éliminer la menace. Quitte à y laisser les derniers morceau de ton âme.

- Et si je trouve pas de solution ? Il faudrait que tu te tienne prêt. Au cas ou. Tu ne peux pas te montrer sans défense face à eux. Je pourrais t'apprendre.

Il ne pouvait pas être faible. Il ne pouvait pas hésiter. Il ne pouvait plus, maintenant. Tu devais le protéger. Faire en sorte qu'il soit encore vivant.
Tu avais tant saccrifié déjà. Tu avais tout fait pour être seule. Mais maintenant, il n'y avait qu'une personne à laquelle tu pensais. Une personne qui hantait des nuits et tes songes. Une personne que tu avais laissée. Abandonnée. Mis sur le coté pour toi. Pas parce qu'elle était faible. Non. Alaya était une personne force. Intelligente. Et avec un grand sens de l'empathie. Elle t'avait tout donné et toi, tu n'avais rien trouvé de mieux que de l'oublier et de fuir.
Mais tu avais peur. Pas peur des chasseurs. Peur de vivre. Peur de ne pas être à la hauteur. Pour elle.
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Mer 4 Aoû 2021 - 23:15

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         Frapper là où ça fait mal. Alors dans le cas présent, s'ils voulaient atteindre Erin indirectement, il y avait de grandes chances que cela rime avec frapper sur moi. M'enfin, sauf si elle avaient rencontré d'autres personnes avec qui elle partageait des trucs. Chouette... Manquait plus que ça. Mais soit. Je trouverais bien un moyen de les éviter. C'était une technique de merde, et eux, bien des connards. Mais ils jouaient là dessus. Hors de question que j'en veille à Erin de me mettre en danger. Elle devait déjà s'isoler à cause d'eux la pauvre... C'était à eux qu'il fallait en vouloir. C'était d'eux qu'il fallait se défendre. Même si l'idée me laissait perplexe... Papa nous avait pas apprit ça... Mais tant pis. La situation ici, dans leurs grands monstres de bétons qu'ils appellent les villes, était bien différente de celle de la maison. Alors il fallait s'adapter. Evoluer, ou mourir. J'avais fait mon choix, pour peu qu'on puisse appeler ça un choix.
Je ris un peu sur sa pique, amusé. Rien n'était facile avec elle ? Rien n'était facile avec nous alors. Mais j'avais pris mon partie à ce sujet. Si rien n'était simple, alors autant s'habituer au compliqué. Le compliqué venait justement dans la suite de ses mots que j'écoutais silencieusement. Devenir une cible pour que je n'en sois pas une. Voilà, on y venait. Sauf que maintenant c'était trop tard... S'en rendait elle compte ? Que c'était trop tard et du déni de ses mots ? Si la famille sert à protéger, elle devais autant me protéger que je devais, moi, la protéger. Et pour ça, rester distante comme elle l'avait fait n'était pas la solution. Clairement pas même. Il fallait composé, improviser. Mais ensemble. Levant un sourcil lorsqu'elle parla de la solution que je risquais de ne pas apprécier, je semblais intrigué. Elle en avait une autre que ses conneries ? Mais elle était sur la défensive, encore sur la défensive. Si elle ne trouvait pas de solution ? Et bien il faudrait improviser en fonction de la situation. Mais ça viendrait bien en temps voulus.

Mais la solution, elle en avait une. Elle venait même de la dire. Me tenir prêt à ne pas être sans défense. M'apprendre elle même cela. Bon sens. Ouè, je devais admettre qu'une part de déni repoussait cette option. Comme un reste d'orgueil qui me disait qu'une petite sœur n'a rien à apprendre à un grand frère. Comme si ce n'était pas dans l'ordre des choses. Mais finalement... j'emmerdais mon orgueil. Je l'avais retrouvé et une petite pensée de merde du genre ne m'en éloignerait pas de nouveau. Je souris ironiquement d'un air amusé. J'avais cette petite lueur dans les yeux de celui qui a un argument imparable.
"Et pourquoi parler d'un scénario pessimiste, celui où tu, enfin ou nous n'aurions pas de solutions, là même où tu viens justement d'en émettre une ?"
M'apprendre, c'était déjà une solution pour qu'elle puisse continuer de me côtoyer, et que je me défende par moi même si ces connards décidaient de "frapper là où ça fait mal". Je comptais bien être capable de leur botter le cul à ceux là. En sachant faire, ça devait être plus facile. Pour Erin j'étais bien prêt à laisser tomber ce reste de pacifisme que papa m'avait bourré dans le crâne.
"Après tout, comme tu dis, ils "frappent là où ça fait mal". Et s'il te connaissent, cela doit faire de moi une cible de premier choix, juste après toi. Donc si je peux me défendre de ces merdes moi même, toi tu auras l'esprit un peu plus tranquille pour casser la gueule de tes propres fantômes, et moi je m'occuperais de ma part. C'est peut être pas une solution drastique, une qui les élimine tous, mais c'est un début. Moi j'aime bien. Je trouve que ça peut marcher."
Je lui souris d'un sourire se voulant rassurant. Un de ceux que je savais bien faire. Mais au fond, je me posais deux trois questions... C'était une solution, uniquement si arriver à se défendre tous seul était envisageable. Mais il faudrait bien tenter. On avait pas les moyens de vérifier l'info de toute façon. Pour autant je ne laissais pas transparaitre ce petit doute, soucieux de l'apaiser un peu. Je me permis même de m'approcher légèrement, comme pour lui susurrer quelques mots à l'oreille.
"M'enfin, je te préviens tout de suite, à ce qui parait je suis du mauvais élève. De ces effrontés et provocateurs qui répondent et remette en cause l'autorité du prof constamment. Te voilà prévenue."
Mauvaise élève ? A demi. En soit, je suivais toujours les cours de papa avec une grande facilité. Pour l'assiduité morale et le respect général, là c'était une autre paire de manches. J'étais bon élève en apprentissage. Mauvaise élève à gérer, on va dire. Toute façon, être ingérable, je trouve que c'est un compliment. Puis en vrai, je comptais pas non plus jouer au con avec Erin. Et elle même comptais probablement en faire de même. C'était surtout pour détendre un peu l'atmosphère avant la question que je me devais de poser... Je repris alors un peu mon sérieux pour qu'elle sorte, me redressant. De toute façon, j'étais pas prêt de trouver les bons mots pour ça... alors tant pis. Ca sortirait comme ça sortirait.
"M'enfin... Prof si j'ose dire..." j'échappais un léger rire étouffé avant de reprendre une mine plus sévère. "... avant d'apprendre à me défendre de ces types... faudrait que je sache qui c'est exactement, pour connaitre leur méthodes non ?"
Je passais ma langue sur mes lèvres retroussées sur l'intérieur, un peu nerveux.
"Erin... ces types dont tu parles... c'est les chasseurs c'est ça ? Ce qui... enfin tu vois..."
Si c'était le cas... j'étais juste un énorme con. Je pensais qu'elle aurait pour s'enfuir... Mais ils avaient juste eux à la cueillir après ma fuite. Si c'était le cas, je m'étais juste planté, et pas qu'un peu... Et si c'était le cas, ça m'en mettrait un coup. Mais tant pis : je devais savoir.

     

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Jeu 12 Aoû 2021 - 8:23
The love of a brother. Hatred of a sister

Tu sais que tu mène une guerre. Tu le sais depuis que tu as rejoins les Chasseurs. Tu le sais depuis que tu as subi leur entrainement. Tu le sais depuis que tu as commencé à comprendre qu'on te mentais depuis le début. Tu le savais surtout quand tu as décidé de fuir, de partir pour toujours, faisant de toi la proie d'un jeu dangereux. Tu sais ce qu'est la guerre. Tu sais qu'il y a toujours des morts. Aussi bien des deux cotés. Des bons et des mauvais. Tu avais voulu mener cette guerre pour pas qu'on livre de bataille pour toi. C'était toi qui livrait des batailles pour les autres. C'était toi qui avait les mains couverte de sang. Tu n'avais jamais pensé impliquer quelqu'un d'autre. Une autre personne. Tu savais pourtant ce qui s'était passé. Tu savais comment tout avait terminer.
Pourtant, tu étais prête à tenter quelque chose. Quelque chose de fou et de dangereux. C'était ce que tu faisais, la plupart du temps.
Mais cette fois, tu n'étais plus toute seule. Il y avait quelqu'un. Ton frère.

Tu savais que Farell était un pure pacifiste. Il n'aimait pas la violence. Il n'avait pas se battre. Il était plutôt le genre de personne à s'en sortir avec des mots empli d'un sens profond. Toi, tu n'avais pas assez de patience pour essayer cette méthode. Et puis, il était l'ainé, c'était ce qu'on attendait d'un grand frère. Qu'il soit plus raisonnable. Mais ce point était très discutable.
Il était pourtant  prêt à se prêter à l'exercice. Il était prêt à ce que tu lui apprend à se battre. Ou du moins, à se défendre. Cela pourrait aussi bien lui servir contre les chasseurs mais aussi contre d'éventuels ennemies qu'il pouvait se faire à cause de ses activités illicites. Même si ses efforts étaient sincères, il ajouta qu'il ne sera un élève très discipliné. Au fond de toi, tu sentais que ce n'était pas une si bonne idée que ça. Mais tu n'avais rien de mieux pour le moment. Et puis, tu savais que c'était trop important. Que tu étais capable de te montrer convaincante. Tu n'étais pas sa sœur pour rien.

- On verra bien...

Mais il avait envie de savoir. Besoin d'en savoir plus. Il ne connaissait pas tout. Il ne savait pas tout. Tu avais voulu taire ce qui pouvait être trop dur à supporter pour lui. Trop dur à comprendre ou à imaginer. Parce qu'il ne savait pas. Il ne savait pas ce qu'il s'était passé depuis sa fuite. Un trou de dix ans. Un trou ou il avait eu tout le temps de s'imaginer les pires scénarios.
Il posa la question. La question qui devait lui brûlait les lèvres. L'identité de ces personnes. Ce qu'il avait fait. A lui. A papa. A moi. A nous.

- Ce sont des chasseurs, tu as raison, mais...il y a autre chose.

Secouant légèrement la tête, tu n'avais pas l'impression d'être très clair. Mais la vérité était toujours compliqué. Bien trop compliqué pour toi. Parce que tu devais encore te souvenir. Te rappeler encore et encore de ce que tu avais fais.

- Quand les chasseurs sont venue au domaine, quand ils ont...tué papa, tu m'avais demandée de rester caché, tu te souviens ? Mais quand je suis sorti...ils étaient là. Je croyais qu'ils allaient...que j'allais finir comme papa mais ils m'ont pris avec eux. C'est comme ça que je devenu l'une des leurs. Ils m'ont dit que tu étais mort, j'avais plus personne. Plus rien. Je suis donc rester avec eux. Pendant tout ce temps, ils m'ont manipulés, ils m'ont fait croire que je traquais ce qui t'avais fais du mal. Alors que je ne faisais rien de bon. Quand j'ai appris que tu étais vivant, j'ai voulu te rejoindre mais les chasseurs en avait après toi. Ils voulaient t'attraper. Ils allaient de faire du mal. Alors, j'ai dû intervenir. Mais j'avais pas prévu que d'autres prendraient leurs places.

Dire les mots. Simplement. Cela semblait impossible. Tu ne pouvais pas regarder mon frère dans les yeux et lui dire que tu avais tués les chasseurs qui avaient tués votre père. Tu voulais protéger Farell. Tu étais prête à tout. Quitte à ce que ton âme soit aussi noir que les ailes d'un corbeau. Tu regardais tes mains. Tu ne pouvais pas le voir. Mais pour toi, elles étaient sales. Immondes.

- Je voulais venger la mort de papa. Je voulais te venger, mon frère. Mais je n'ai fais que salir notre nom.
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Jeu 9 Sep 2021 - 19:16

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         Une énorme connerie... ils avaient juste eux à se séparer... Que je pouvais être con parfois. Une partie me suivais -la partie que j'ai semé- et une partie retrouvait Erin dans la maison... Fait chier. Un peu dépité et déconfit, je contenais ma déception en détournant le regard. J'avais merdé... j'aurais du trouver une solution pour mieux la protéger. Pour la protéger tout court en fait. Moi qui insistait sur le fait qu'on avait une solution actuellement, je me posais des questions. En avais-je eux à l'époque ? Je savais plus. Mais ça faisait chier...
Elle expliqua tout. Elle me croyait mort. Imparable... Après tout c'était cette même pensée -miroir- qui m'avait découragé de la chercher. Ces sales merdes... Incapables d'admettre qu'elles avaient échoué à récupérer un dragon adolescent trop habile pour eux. Ou assez intelligents pour manipuler la vérité à leur avantage. Ils avaient fait ça face ça à une gosse de 10 ans... Putain... Caïn avait raison : les choses doivent changer. Quitte à ce que je doive moi même changer avec le reste...

C'est finalement sa conclusion que retourna mon regard sur elle. Elle... s'excusait ? Non... inutile... M'enfin... un peu surpris et confus... j'hésitais quelques secondes. Comment lui dire à quel point je m'en fou de ses actions... tant que ces dernières l'ont gardé en vie ? "J'ai du intervenir", "prendraient leurs places", inutile de me faire un dessin. Elle les avait tué, inutile d'avoir les détailles de comment. Mais personne ne l'avait tué elle. Dans des moments comme ça au diable l'éthique. Tout ce qui compte, c'est nous. M'enfin, tout ce qui compte, c'est tout sauf ces humains là.
"Très honnêtement Erin, quitte à paraitre cru, je préfère un nom salit qu'une lignée éteinte. Même s'il n'est pas si salit que ça en vrai. T'en fait pas. On évolue avec notre temps. Un truc que papa peinait à comprendre parfois... Tout doit changer... une lignée enfermée dans le passé comme la notre y comprit. C'est dans l'ordre des choses, et un prix que je suis prêt à payer pour la survie. Si papa est plus là, je dois bien prendre cette décision à sa place. Et ça me convient."
Changer... ma rencontre avec Caïn avait-elle initié les choses ? Ouè... assez en soit. Et si certains doutes subsistaient, je tenais à avoir les bons mots, pour une fois. M'enfin, même si j'avais déjà peur d'avoir été trop cru... Ouè, dans le fond je ne savais pas si je serais capable de me défendre contre ces monstres de chasseurs, je savais pas si Erin était prête aux changements à venir. Et si je ne comptais pas lui parler de Caïn directement, rester aussi secret lorsqu'elle m'avait autant dit me coutait un peu...
"Le monde change, évolue. Et au contraire, je trouve ça rassurant qu'on arrive à le suivre. Savoir se défendre des monstres que le monde actuel crée, pour pouvoir encore soigner et protéger ceux qui en ont besoin. Rassure toi, c'est pas parce que tu m'apprendra à casser des genoux et déboiter des clavicules que je saurais plus sauver des vies. Et je suis persuadé que toi non plus tu n'a pas tout oublié de ce que papa racontait et nous a apprit."
Je lui sourit, un brin malicieux, mais aussi rassurant. Elle se focalisait tant sur les vies qu'elle avait prises, mais j'étais sûr que le savoir de la famille était encore dans sa caboche. Il fallait juste mettre les projecteurs dessus pour qu'elle s'en rende compte.
Réaliser le monde qui nous entoure... Il fallait croire que philosopher m'avait donner des ailes sur ce sujet. Maintenant en parlant, je ne pensais pas juste à survivre, elle et moi, mais à nous encrer dans la nouvelle dynamique du monde. Celle rêvée par Caïn. Il rêve bien. C'est presque... attirant comme idylle...
"M'enfin prof, je suppose que pour les cours, ils te faut l'adresse du domicile. Enfin du domicile à venir non ? Je peux te noter ça, ça sera plus simple ? Ca te va ?"
Un déménagement prochain. Et dans le fond, j'avais un peu peur qu'elle le prenne mal, que ça soit aussi loin. Mais les portails zouwu étaient partout. Elle pourrait venir sans mal depuis ici. Et il fallait bien aborder le sujet. Hors de question de la perdre de vu une nouvelle fois. Tout s'encrait dans l'idée de changement. J'avais presque envie de lui susurrer quelques mots à l'oreille à ce sujet. "Tout change Erin, toi et moi y comprit. Mais juste pour ça fois, laisse moi tenter l'expérience d'un changement positif. J'en ai besoin."

     

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Ven 10 Sep 2021 - 8:00
The love of a brother. Hatred of a sister

Tu avais tout dit. Tout dévoiler à un frère avait qui j'apprenais à renouer. Il avait vu la part la plus sombre de mon existence. La part noire qui aurait pu faire fuir n'importe qui. Mais pas lui. Lui, il était encore là. Il était présent. Avec des allers et venues, il revenait toujours vers toi. Comme si vous étiez encore uni par ce lien de sang aussi unique et aussi fragile. Tu ne pourrais pas le fuir. Il ne s'éloignera. Comme s'il était une partie de toi. La partie encore vraiment humaine. Le souvenir d'une petite fille de 10 ans.
Tu avais craint de pervertir le seul être de ta famille qu'il te restait. En lui montrant la meilleur façon de se défendre. La meilleur façon de rester en vie. Etre en mesure de se protéger quand tu ne pourrais pas le faire. Il était toujours aussi meilleur que tu l'étais. Que tu le serais jamais. Si ton nom était sali, tu ne supporterais pas que le sien le soit aussi.
Tu avais étais une chasseuse, une meurtrière, une traqueuse. Mais parfois, tu oubliais que tu avais été une guérisseuse dans le temps. Une petite fille qui suivait son père et son frère, dans l'espoir de faire comme eux. De faire le bien tout autour de toi. Ce rêve avait finit détruit comme tout le reste. Comme papa. Était-il vraiment possible de redevenir cette fille-là ? Faire comme si rien ne s'était passé. Revenir à une époque ou tout n'était jamais arriver. Était-ce vraiment possible ?
Je suis persuadé que toi non plus tu n'a pas tout oublié de ce que papa racontait et nous a apprit.

Un espoir dans ses yeux. L'espoir que je puisse changer. Ou du moins, évoluer en quelque chose de moins monstrueux. Moins terrifiant.

- Tu as toujours été bien plus douée que moi.

C'est là qu'il parla d'un domicile à venir. Ton esprit revenait sans cesse sur ces mots. Comme si tu comprenais leurs sens seulement maintenant. Tu savais qu'il allait partir. Tu l'avais déjà entendu lorsque que vous vous étiez disputez, la dernière fois. Mais cette fois, tu avais l'impression que cette décision était irréversible. Réel. Une partie de toi se sentait terrifié à l'idée qu'il s'en aille, de nouveau. Comme avant. Qu'il s'échappe pour s'éloigner de toi. Qu'il te quitte.
Mais, l'autre partie, la partie rationnelle, celle qui provient de ton cerveau pense que c'est une bonne idée. Qu'il faut qu'il quitte Washington. Qu'il s'éloigne de cette ville. Que c'est mieux pour lui. Mais l'idée est bien là, pourtant. Ce n'est pas comme s'il quittait le pays. Mais pourtant, il y avait toujours cette sensation. Comme le fait qu'il avait une vie qui l'attendait là-bas. Alors que tu étais encore en train de rechercher la tienne.

- Tu t'en vas...

Tu peux pas t'empêcher de te relever, faire quelques pas. Comme si tu ne pouvais plus réfléchir correctement si tu demeurais immobile. Tes mains se serrant l'une contre l'autre. Tu devais faire face même si l'idée te semblait dingue.

- C'est peut-être mieux pour toi que tu quittes la ville. Il y a trop de gens ici qui pourrait s'en prendre à toi. Et puis, ça te permettra de penser un peu à toi.

Tu te retourne vers lui, tu veux lui dire qu'il vaut mieux qu'il s'éloigne de toi, tant que le danger est encore présent. Tant que les chasseurs sont là. Mais tu as perdu ton frère pendant 10 ans. Tu as voulu le retrouver, le serrer dans tes bras pendant 10 ans. Tu ne pourrais pas revivre une autre perte. Surtout la sienne.

- Je pourrais venir te voir ?
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Ven 17 Sep 2021 - 15:41

The love of a brother. Hatred of a sister.

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         Plus doué, mais sans mérite. Avec cette nature, et cette spécialité qu'était les plantes, être plus doué qu'un humain en terme de soin était presque la base, et pas un exploit en soit. De la même façon les sorciers devaient en toucher un sacré rayon, m'enfin probablement. C'était juste, logique. Un poisson nage plus vite qu'un humain. Un dragon comme moi soigne plus facilement qu'un humain. Rien de plus. Sa remarque m'arracha un léger sourire un peu nerveux. Elle tenait vraiment à se déprécier. S'en était dépitant, mais à la fois un peu attendu : les mots de l'esprit sont rarement logiques et cohérents, jamais même. Mais je reviendrais dessus plus tard, autant la laisser souffler pour le moment.
D'autant plus que la nouvelle suivante semblait l'affecter... comme redouté. L'observant d'un œil attentif se relever, c'était comme si me concentrer sur elle me faisait oublier mes propres regrets personnels. Je m'occuperais d'eux plus tard. Je ne comptais plus ponctuer ma vie de regret de toute façon. Caïn m'y avait lentement décidé. Pour autant, j'étais confus, hésitant. Je devais trouver les bons mots une fois de plus. Mais déjà les siens sortirent. Mieux pour moi ? Au moins elle prendrait mieux l'idée que ça soit à Seattle, vu qu'elle avait parlé de quitter Washington. Mais sa question finale me permit de comprendre. Non Erin, je ne t'abandonne pas, plus cette fois.
"C'est si tu viens pas que je vais me fâcher." répondis-je rapidement, un brin d'ironie dans la voix. "Après tout tu m'a promis un cours de d'auto défense prof, non ?"
Je poussais la blague un peu loin ? Peut être. Mais je tenais à répondre rapidement, avec le cœur. Hors de question qu'elle ne vienne pas me voir : c'était l'idée à retenir. Finalement, je me levais aussi pour arriver à sa hauteur, comme pour calmer son anxiété par la proximité entre nous. Je lui tendis légèrement un bras, la laissant se rapprocher si elle le voulait.
"M'enfin, tu sais que ma porte ne te seras jamais fermée, peut importe la ville ou même le pays." je lui adressais un sourire franc et doux. "Puis, Seattle c'est peut être loin, mais le coin à l'air sympa. Sans compter qu'avec les portails zouwus partout, tu devrais pouvoir venir sans problème. Et moi aussi je pourrais venir de temps en temps aussi, si tu me donnais une adresse."
Bon, j'avais peut d'espoir qu'elle réponde par la positive, mais fallait bien tenter ! Dans le mouvement, comme pour ne pas trop appuyer mes derniers propos par une attente, j'avais sorti un bout de papier de mon sac pour griffonner l'adresse à Seattle d'une main. Ironique que j'écrive cela alors que je n'y étais pas encore allé. Mais j'avais déjà bien retenu ça, et pris bien soin de relire plusieurs fois pour ne pas me tromper. La laissant reprendre pendant ce temps, je finis par lui tendre le papier pour lui permettre de le prendre quand elle le voudrais.
"Il nous ont déjà séparés une fois, et je leur laisserais pas cette satisfaction d'y arriver une seconde Shìthiche."
Une simple affirmation, sonnant comme une promesse dans mon cœur. Un instant plus combattif, moins passif, qu'à mon habitude, une légère lueur dans mes yeux témoignait d'une volonté que je ne me soupçonnais même pas. Notre montagne nous avait laissé le loisir de parler au théorique, tout en étant très loin de tous ces affrontements. Dès qu'on en était descendu, je m'étais prostré et isolé, sans entrer dans ces derniers.
Mais depuis tout ça, depuis Erin et Caïn, tout avait changé. Maintenant, j'entrais dans la pratique.

     

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Mar 21 Sep 2021 - 10:52
The love of a brother. Hatred of a sister

Le fait d'apprendre qu'il quittait la capitale ne pouvait qu'une bonne chose. Tu essayais de te convaincre que c'était le mieux pour lui. Le mieux pour toi. Qu'il fallait ça dans votre vie à tous les deux. Mais quelque chose te disait que la vie était en train d'intervenir. Que la vie essayait de vous séparer alors que vous veniez à peine de vois retrouver. Peut-être que c'était un signe que vous devez mener votre vie. Chacun de votre coté. Peut-être que c'était mieux. Tu devais l'accepter même une partie de toi te hurlait que tu ne voulais pas. Que tu avais cet impression d'abandon. Parce que ce n'était pas la première fois. Il t'avait laissé, abandonné pour une simple survis. Tu devais laisser partir en prendre le risque de ne plus jamais le revoir. Tu ne pouvais laisser passer ça. Mais que dire, que faire. Tu n'avais pas les mots. Alors, tu restais silencieuse, ton esprit étant rempli de chose que tu ne pourrais jamais exprimer. Quand tu voulais couper les ponts, il revenait. Et quand il partait, tu ne pouvais pas le laisser partir. Il n'y avait plus rien de logique.

Il semblait encore lié à toi. Lié à une promesse de se retrouver, coûte que coûte. Comme si la leçon d'auto-défense n'était qu'une excuse. Un prétexte. Tu avais beau de poser une multitude de question, tu ne disais rien. Tu avais l'impression qu'il s'échappait comme le sable dans le creux d'une main. Tu essayais de gagner de temps, ignorant la prochaine fois que tu le reverrais. La prochaine ou tu seras de nouveau face à lui.
Il disait que tu pouvais venir, que tu devais venir le voir. Au fond, tu aurais pu franchir des milliers de kilomètres, juste pour le retrouver. Chacun de vous était compliqué, dur à comprendre mais tu voulais pouvoir le retrouver complètement. Redevenir la petite sœur qu'il avait toujours connu. Même si ce n'était pas possible. Tu voulais le mériter. Mériter sa confiance qu'il avait mit en toi. Tu voulais pouvoir revoir ce sourire qu'il avait sur le visage. Et non de la déception ou du chagrin.

Tu acceptais le papier qu'il te tendait. Le simple morceau de papier qui te ramènerait à lui. Qui te permettrait de le revoir. D'entendre de nouveau sa voix. Ressentir cette humanité que tu avais perdu, le temps d'un travail.

- Je serais toujours là pour toi.

Je serais là, un ange gardien posé sur son épaule et qui te protègera. Je te protégerais de tous les dangers qu'il y aura sur ta route.

Posant ma main sur la sienne. Cela sonnait comme une promesse. Il était là. De nouveau, tu espérais qu'il ne te quitterai pas de nouveau. Pas si vite. C'était trop tôt. Il était là et tu avais besoin de lui même si tu ne l'avais jamais dit à haute vois. Tu te sentais trop brisée pour être une petite sœur.

- Tu n'as pas intérêt à fuir de nouveau, Farell. Plus jamais. Parce...parce que j'ai encore besoin d'un frère.

Je ne pardonnerais pas si tu me quittes. Je te pardonnerais pas si tu cherches à t'en aller, comme tu l'as déjà. Ne m'oblige pas à te haïr, mon frère.
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Jeu 30 Sep 2021 - 15:21

The love of a brother. Hatred of a sister.

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         Bien passé... Enfin c'était l'impression que ça me donnait. Elle avait pris le papier, et moi j'avais tout dit. Je n'excluais pas une possibilité qu'elle ne vienne pas, mais au fond je sentais qu'elle viendrait. Aussi brisé était-elle, elle restait faillible... selon ses propres critères. Est-ce que parvenir à rester loin des gens qu'on aime est une force ? J'avais plutôt tendance à penser que c'était une faiblesse. La faiblesse de ne pas arriver à soutenir leur regard, la faiblesse de se penser faible face à leur jugement. La force était de rester en face d'eux, assumer les coups de moue. Si Caïn ne m'en avait pas laissé le choix, lors de notre rencontre, maintenant je me demandais si je pourrais relever le regard vers lui. Un de ces regard disant "oui, ça allait pas, et j'assume". J'essayerais du moins.
Erin, elle, semblait trop confuse. Et dans un sens cette confusion m'attristait un peu. Mais ça restait mon rôle de la soutenir ? Probablement. Seulement, je restais pas doué du tout pour ce genre de choses... Vint sa promesse, qui m'arracha une honte que je contins tant bien que mal. bon sens Erin... qu'elle soit là pour elle même avant de l'être pour moi... Confus, j'hochais la tête pour toute réponse avant qu'elle reprenne. Fuir à nouveau. Alors elle le vivait comme ça. J'avais fuis ? Putain... j'avais merdé... Mon regard se perdis un peu dans le vide, pensif. Une tristesse brisant mon masque trop fragile, je laissais courir un léger silence.
"J'ai... j'ai jamais pensé fuir Erin... Je... fallait croire que j'étais trop jeune et trop con à l'époque... Mais comme je pouvais pas tous les buter, j'ai pensé à les attirer sur moi pour te laisser te tailler... Je voulais pas fuir. Et je fuirais jamais... jamais tu m'entend ?"
Mon regard revint vers elle, et une chose se lisait dans mes yeux : cette idée me dégoutais. Fuir, et pour aller où ? Se loger dans une montagne ? Non... ça on l'avait trop fait... Fuir me répugnais. Fuir... partir, tout laisser à son sort. Fuir, je l'avais fait, pas ce soir là, mais les années qui avaient suivis. Quoi qu'à la guerre je n'avais pas réellement fuit quand on y pense... Mais hors de question de fuir plus que je n'avais déjà fait. Rester loin des choses. Loin des problèmes. Caïn m'avais déjà pris dans ce travers. Je refusais de considérer à nouveau cette erreur comme une option viable et positive.
"Erin..." repris-je d'une voix un brin moins bousculée "... il est un temps pour tout... Et je dis pas que j'ai été des plus actifs ces dernières années. Mais fuir, c'est échouer à faire changer les choses, sans même avoir essayé. C'est s'assurer que rien ne bouge, que tous les non sens demeurent, s'installent, s'encrent encore plus qu'ils ne le sont déjà. Fuir, c'est abandonner toute chance de succès en même temps que les gens auquel ont tiens le plus... Alors je te l'assure, quoi qu'il arrive, quels que soient les imprévus, je ne fuirais pas."
Un regard droit sur elle, déterminé, animé d'une volonté que Caïn m'avais redonné. Je finis par le détourner pour ajouter quelques mots.
"Enfin... si tu considère que cette nuit j'ai fuis... je ne fuirais plus du coup..."
Plus jamais... Quitte à en crever dans la bataille, cette fois. La cause surnaturelle avait besoin de plus d'entrain. Et je refusais de laisser Caïn me défendre, sans me défendre moi même. Ce pauvre humain qui défendait les gens dont il rêvait de faire partie... Non. Il était des nôtres. Erin aussi.
Et aussi sûr que j'étais incapable de la laisser dans le doute, je voulais qu'elle comprenne une chose. Je tenais à agir et à prendre ma vie en main avec mes convictions. Voilà ce que papa n'avais pas comprit de son vivant : à quoi bon apprendre, si on ne met jamais en pratique ? A quoi bon philosopher, si tout reste théorique ? Il était tant de confronter pensées et savoirs à la réalité. J'y étais résolu et décidé.

     

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