Mutual association PV Isaac

Association mutuelle

A

s the sun waits to eclipse
And the taste of coffee teases my lips
I'm too tired to wrestle with it
Will we burn, or will we repent?


Alors que le soleil déposait son dernier rayon de lumière sur le visage dur et défini d'Isaac, un petit aperçu d'un souvenir le fit se dissocier de tous les projets qu'il avait depuis son arrivée ici. Alors que les vagues de l'eau auquel il se tenait à côté, tasse de thé sucré dans la main gauche, une cigarette de l'autre, il étouffa la flamme ardente qui brûlait encore au bout de ses doigts rude, sous ses chaussures et décida de sortir son téléphone et un bout d’un papier chiffonné . Sur celui-ci, presque disparu mais toujours présent était écrit un numéro sur lequel il a envoyé un texto à une personne en particulier « Soyez là à 20h00.>>

Il écoute, alors que le silence de la ville ne s’atténue pas, les voitures, les camions de pompier, les accidents et les cris des junkies. Il pourrait probablement reconnaître chaque bruit. Bien que le visage des passants ne lui soit pas familier, il voit sur leur visage les mêmes problèmes. La colère, la vieillesse, la misère, l’air supérieur des riches se promenant contre leur gré à l’envers des gens qu’il méprise. Si la société d’un pays à un est différente, elle en soit très semblable et Isaac savait utiliser cet avantage. L’avantage de pouvoir se fondre dans la masse, sans attirer un seul regard. Personne ne le regardait jamais, personne ne se souvenait de son passage. Personne ne lui prêtait attention et c’était mieux comme ça. Oublié, plus fantôme que humain.

Quelques gorgées de thé supplémentaire, alors que la soirée débuta sur lui son étrange sensation, il se glissa de nouveau dans les escaliers qu’il avait emprunté pour se rendre ici, méthodiquement, sans un bruit et s’avança, sac sous la main, vers le motel avec qui il avait rendez-vous. Il ne connaissait que très peu de choses sur la forme de son informatrice mais il connaissait son fond. Il savait qu’elle était comme lui mais qu’elle n'échappera maintenant qu’à une vie qui ne la convenait plus. Elle était comme lui, d’une certaine façon. Elle se faisait justice soi-même. Bien que le dossier la concernant n'ait été présent que de quelques informations à la fois inutiles mais nécessaires, il ne chercha pas plus loin. Il devrait lui faire confiance et s’il fallait, il la manipulerais pour le faire. Ne faire confiance à personne complique les choses, mais Isaac à le goût du risque. Et il lui faudrait prendre le risque, s’il souhaitait retrouver Charli. Elle était sa première chance de ne pas le laisser filer entre les mains de sa destinée une autre fois. Après une vingtaine de minutes, Isaac décida d’allumer une seconde cigarette. La feinte lumière propagé par le briquet sculpté représentant le cercle des chasseurs, il jeta un œil aux journaux locaux. À la recherche de n’importe quelle présence surnaturelle. N’importe quoi, dans les petites annonces qu’il suspectait. Il  souligna quelques adresses et s’engouffra dans le motel, ne prêtant pas, ne serait-ce qu’un seul regard avec le propriétaire. Le regard bas, Isaac s’avança directement, d’un pas assuré et menaçant vers la seule inconnu encore assied à cet heure dans le lobby de ce motel crasseux. Les rideaux vert de gris, poussiéreux, l’endroit était parfait. Il s’approcha de la jeune demoiselle, déboutonna son veston et lui serra la main sans prétention. Les sourcils froncé, il réprimenda le commentaire de la jeune femme à son intention.

-Bon sens de la déduction. Isaac Morgan.

Il alla s’asseoir en face d’elle et déposa lourdement un sac à ses pieds. Un coup d'œil curieux et un aurait pu croire observer le reflet incandescent d’une lame sous son veston.

-Sachez que je ne suis jamais en retard, ni en avance d’ailleurs. J’arrive au bon moment, c’est tout.

Il se pencha en sa direction et marmonna rapidement, esquissé d’un sourire charmeur et une seconde poignée de main, dans lequel il glissa, d’un geste habile, un bout de papier.

-Vous n’avez pas été suivi, regardons ensemble si vous pouvez encore me surprendre.Read
Sur le bout de papier se trouvaient quelques informations. Notamment un nom, un métier et un article de journaux contenant la photo d’un homme, approximativement de son âge.

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M

arianne, of my heart, how it beats for you still. Beyond each suffered heart, yet it beats for you still. At the dawn, wrongs are suffered, inflicted at will. They were written on seams, of a heart that still beams.»




Isaac observa une minute de silence. Il glissa son regard froid et dangereux sur les courbes de son interlocutrice. Il remarqua les signes de stress, les inconforts, les regards déplacé lorsque son regard tenta de croiser le sien. Il s'imagina voir ces embarras donc seule les femmes puissent se tirer elles-mêmes dans le pieds. Un court instant, Isaac regretta peut-être de l'avoir choisis elle, malgré les recommandations. Il regretta de ne pas l'avoir observé plus longtemps, avant de lui proposer le contrat, mais il avait choisis de continuer à lui faire confiance. Et si ces talents ne lui convenait pas, si une seule trace de doute commençait à réellement s'installer, il lui reprendrais tout ce qu'elle savait jusqu'à maintenant. Il lui reprendrais même son nom.

Un peu plus à l'aise, Isaac déposa un de ses pieds sur son genoux opposé, les mains en écharpe devant lui, son pied doucement balancé, comme une vague s'échouant sur le bord des ruisseaux. À son sens passif, Isaac propageait une  oppression accélérant auquel elle n'échappait pas. Des années d'entrainement lui avait value le plaisir d'être reconnue par son propre énergie. Imperceptible au premier abord, chaque trait définis, meurtrie. L'étoffe de son veston cravate découpant allégrement les atouts physiques de son corps. Ses cheveux ébouriffé, étouffante comme un main resserré en étaux autour de son cou.  Il avait l'esprit réfléchi et la faculté de s'observer soi-même et ce qu'il voyait, c'était ce qu'il c'était créer lui-même, ce qu'il avait forger, par la guerre et la vengeance. Toutefois, le chasseur ne cherchait qu'à rester dans l'ombre, pour le moment. Son interlocutrice rompu ce nouveau silence qui c'était jusque là installer entre les deux chasseurs auquel il répondu ironiquement, malicieusement, moqueusement.

-Cela me suffira amplement, oui.

S'il répondit narquoisement à son informatrice, lorsqu'il se releva du fauteuil pour reprendre son bien, il pris tout son temps, jetant des éclairs au travers de ses yeux à celle-ci, alors que très peu de distance les séparait maintenant. Leur enveloppe corporel était si proche qu'il aurait pu agripper son poignet d'un rien et l'obliger à s'excuser. Cependant, le chasseur des Pays-Bas se contenta de lui esquisser de nouveau un sourire avant de rediriger son attention sur le sac qui reposait à ses pieds en le pointant.

Les dents blanches du chasseur extirpa un scintillement à travers les néons salit par le temps. Il déposa doucement le sac aux pieds de la jeune fille en repoussant ses pieds de la table jusqu'au sol. Elle avait beau être ce qu'elle était, il détestait les gens mal éduqués.

-Vous aurez la même quantité lorsque l'information se prouvera véridique. Il finis par s'approcher et murmura 500US.

Il se recala dans le fauteuil, quittant immédiatement son attitude de prédateur et sembla cette fois, plus amicale, plus à l'aise. Ces très sévères se relâchèrent un peu, la position de son corps plus ouverte à la discussion.

-Revenons sur les...il la regarda de bas en haut, avec un léger reflet d'étonnement détails. Comment dois-je vous référez ?

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I

n this terrifying world, all we have are the connections that we make


Le danger guette partout. Il y avait du danger de l'autre côté de ces murs qui les rassemblent ici, en secret. Sans un bruit, on pouvait entendre les échos de la ville qui commençait de nouveau à se réveiller. Dans l'entrebâillement des rideaux, Isaac pouvait apercevoir les reflets des phares des voitures qui ne s'arrêtaient pas, ici. Trop reculé, si peu fréquenté. Exactement ce qu'Isaac recherchait pour effectuer les rencontres nécessaires à ses missions. Depuis la guerre, les taudis éloignés, le sombre le réconfortait. Les endroits peuplés m'angoissaient car il ne pouvait pas observer tout le monde. Il n'arrivait pas à voir tout ce qui se cachait dans l'ombre des passants qu'il pourrait croiser et pourtant, il y arrivait quand même. Il arrivait à se trouver un aise dans le chaos de la société en mouvement. Plus humain que fantôme, mais toujours aussi invisible. Son statut social lui permettait de se pavaner lorsque le besoin se faisait sentir, mais être un fantôme dans une ville qu'il n'avait jamais visité lui permettait de ressembler à un passant tout à fait normal. Un homme avec de l'argent et des milliers de regrets.

Isaac hocha la tête et inscrivit le nom donné par son informatrice sur son cellulaire et le rangea doucement dans la poche intérieur de son veston. Le contrat était donc signé, officiel. Il alla de nouveau croiser son regard et poussa un soupir. Il n'était pas possible de dire la vérité sur le contrat qu'il cherchait à accomplir, mais il pouvait faire des mensonges transparents: c'était à elle de décider ce qui lui serait pertinent.

-L'information que je cherche ne sera pas facile à obtenir. Vous faire confiance, m'assure de les obtenir. Trouvez et je pourrais vous assurez de futur contrat sans problème.

Isaac esquissa un nouveau mauvais sourire. Cette fois, ces dents blanches font penser à celui d'un prédateur. Celui dont on se méfie, celui que l'on ne trompe pas. Il s'assure aussi qu'elle ne lui glissera pas des doigts, comme sa première proie l'avait fait jadis.

-Je saurai si vous cherchez à me tromper. Voyons cette association, comme une relation mutuelle. Un service qui pourrait en attirer un autre.

Il laissa un nouveau silence lorsque l'ouverture de la porte attira son attention. Il jeta son attention sur un vieillard entrant dans les prémices du motel. À son allure, sa démarche, Isaac jugea le corps meurtri du voyageur. Paralysé par le boitement de sa jambe gauche, il le suivit du regard jusqu'à ce que celui-ci s'engouffre dans le couloir principal, les laissant de nouveau complètement seul.

-J'ai entendu parler de vos talents mais je préfère voir les choses par moi-même.

Il est fréquent d'aimer les abîmes, il est juste de s'y précipiter, mais il est étrange d'accepter d'y descendre lentement, pas à pas, et d'envelopper cette déchéance d'une douceur qui trompe tout le même même soi-même. Il n'avait plus rien à perdre mais cette fois, il s'assure de garder le contrôle.

And so the darkness rises again.

W

hats up, danger ?

Son instinct se mis à l’action. Il ressentait la pression du passage saccadé de l’homme boiteux. Il entendait ses pas back and forth, back and forth. Il eu presque l’impression d’être capable de sentir l’odeur nauséabonde de la sueur et du tabac. Ses mains se mirent rapidement à s’agiter.

Instinct ou raison.

Isaac était incapable d'attraper les rênes de sa propre machine. S'entrechoque;  le désir d'en finir, une colère noire, le dégoût de lui-même, la peur de ce qui approche, l'asphyxie et le désespoir. Il entend s’entrechoquer ses doigts dansant sur le bouton de son veston qu’il détache sans effort et en sort une liasse de billet qu’il se met à compter, jetant un œil subtil à l’homme de la réception qui ne se doute encore de rien. 300US pour acheter le silence. Évitez que ça s’ébruite si les choses se corsent, car elle se corseront surement...Les rideaux vert de gris deviendrait rouge de sang.

Inspiration, expiration. Isaac s’étire le cou à gauche et puis à droite et se pince les lèvres. Quelque chose n’allait effectivement pas. Il ressentait la colère monter à lui. Les mains tremblantes, il finit par expirer et bloque son regard dans celui de Bellone. Il ne laisserais pas personnes lui jouer dans le dos. Il ne pouvait pas prendre de chance. Il savait que LUI n'avait pas été suivie, mais ça commençait assez mal de ne pas s'inquiéter. Quelque chose n'allait pas. Le battement de son coeur dans les tympans, il se râcla la gorge et pris soin de replacer sa cravate.

-Life isn’t worth living without a bit of danger. And great souls are always dangerous.

Il lui esquissa un clin d'œil, sachant que quelque part, elle le suivrait sûrement. Il aurait besoin de back-up et si elle voulait son argent, elle avait intérêt à suivre. Isaac se leva donc, un fusils, un Beretta 7.65 mm. Ironiquement, le même que James Bond et le plaça adossé à son dos et sa ceinture. Il déposa la liasse de billet sur le comptoir, sonnant la petite cloche pour recevoir du service et sortit son fusil, le dos adossé au mur menant au long couloir de du motel. Il n’y avait qu’un seul étage, il n’y avait qu’une sortie et il devait espérer que ce serait eux, qui en sortiraient vivants.  Il espérait que ce serait eux, mais l’adrénaline de la chasse et de la survie l'encourage à pousser plus loin.

Un dernier regard pour voir si Bellone le suivrait.

And the hunt begin

A

hero would sacrifice you to save the world but a villain would sacrifice the world for you


Depuis qu'il avait l'âge d'homme, il portait cette armature rigide d'apparence. Il était monstre en dessous; il vivait dans une peau d'homme de bien avec un cœur de bandit. Ce rideau de pourpre, à travers lequel tremblote la lumière d'une lampe adossé  au mur les terres encore un peu plus dans l'ombre. Il jette un coup d'œil à Belonne qui le regarde d'un air mauvais. Il cru apercevoir, dans les reflets chaud des lumières, comme la flamme de quelque chose qu'il connaissait si bien. Le désir de survivre...l'adrénaline du chasseur lorsqu'il se choisis un animal à prendre en chasse. Il eu l'impression que dans le creux de ses joues, ses dents se crispait à l'idée de devoir se défendre. Quel secrets lui cachait t'elle ? Quels secrets pouvaient-elles retenir en elle, qu'il pouvait comprendre, s'associer. Leur cœur tout deux battant alors qu'ils utilisent les ombres à leur avantage. Il la laisse donc s'enfoncer un peu plus loin dans le corridor, à grand pas derrière elle. Il observe ses hanches danser alors que sa main, fragmenter sur chaque centimètre de sa lame.  La chasse est une occupation utile. Parmi les animaux qu'il chasse, il en est à qui la nature a départi  la force, l'adresse et le courage. Pour les anéantir et s'assurer sa propre survie, il faut les combattre, et souvent exposer sa vie pour se rendre maître de la leur : donc la chasse est un noble amusement qui peut, à quelques égards, être considéré comme une école de vertus, une école d'art.

Son sang bouillonne, ses mains s'agrippe sur le fusil qu'il porte en joute dès que la lame de son informatrice fend l'air, comme le sifflement de train allant à vive allure. Et l'homme s'effondre momentanément contre une porte avant de s'infiltrer dans une chambre et de barrer la porte derrière lui. Un grondement se fait entendre dans la barbe d'Isaac.

-Lâche.

Il écarte d'un épaule son informatrice et analyse rapidement la porte devant lui. Il analyse. Si Isaac se meurt en quelque sorte de tout ce qui le dégoûte dans la vie en général, s'il hais les efforts fait en vain et repousse les idées plus douce d'une vie plus calme par le chaos et les sentiments froid il analyse les malheurs avec finesse. Mais ce soir, tout est si fort, si violent, si terrible qu'il se jure que la douleur et les tourments ferait tourner la roue en leur faveur.

-1.2.3!

À ses yeux, les hommes qui s'en prenait à lui, n'était que des insectes armées pour l'agression, le combat et le vice et il les exterminerais tous autant qu'ils étaient. Il ne laisserais pas les coupables se pavaner et n'espérer qu'une tape sur les mains pour leurs méfaits. Il recula et enfonça la porte d'un coup de pied. Un cris retentit alors que la porte vint affaisser le mur derrière celle-ci. L'homme était pris. Tremblant, assied sur la chaise, dans l'ombre, un éclair retentit dans l'obscurité, mais cette fois-ci, ce n'était pas la lame de Belonne, c'était la pointe de l'arme d'Isaac pointé, immobile sur l'homme qui les avait observé, qui avait tenter de les prendre eux, en chasse. Little did he know...you don't hunt the hunter, you hide from it as long as you can possibly can. Ses traits tirés, il attira Belonne par le bras, jetant un dernier coup d'oeil sur la cage d'escalier et le corridor avant de refermer la porte. Il alla rejoindre l'inconnu de trois grand pas, en silence, plus fantôme qu'humain et appuya une pression sur son épaule droite, son arme jonchant sur les bijoux de famille de l'homme qui c'était enfuis comme un lâche.

-Who do you work for ? dit-il sifflant entre ses dents, menaçant.

Il lui assena un coup de poing alors que l'homme préféra garder le silence, sa machoire bloquer par la douleur.

-Ne me le fais pas demander deux fois.

Il se retourna vers Belonne et esquissa un sourire.

-Peut-être que la mémoire lui reviendra avec un peu de travail murmura t-il en retirant la lame sans effort, la nettoya sur le chandail de celui qui les avaient interompu et la lui présenta. A women touch is needed sometimes.

Betrayal rarely comes from enemy.

W

hy should I apologize for being a monster? Has anyone ever apologized for turning me into one?

couvert de tremblement et de sueur froide...exalté par la traque de la torture l'homme sembla momentanément paralysé par la douleur infligé par la femme qui se tenait à la droite d'Isaac. Refermé un peu sur lui-même, le militaire observait la scène avec les sourcils froncés, agacé de n'obtenir aucune réponse sur l'identité de l'homme qu'ils avaient assiégé dans un coin sombre. En apercevant le sang teinté ses vêtements, assombrissant les contours de ses plaies, un goût de bile aigre remonta dans sa gorge. Pendant un instant, entre deux coups de couteau, il était impossible de dire si l'homme était toujours vivant. Aisségé de nouveau par une colère incontrôlable, Isaac s'approcha de l'homme, le prit par colère et le réveilla d'un revers de la main.
-wake up sleepy head !


Les égratignures sur ses bras ainsi que les zébrées profondes à sa cuisse étaient de plus en plus visibles. Des croûtes marbrait sa peau maculée de sang. Ses vêtements sont rapidement crasseux et en lambeaux. Combien de temps allait-il supporter ce traitement avant de parler ?

Un grondement sourd retentit entre deux supplications.

-stop…

Isaacs se rapproche encore, ses jointures blanchit par la force avec laquelle il aggravant les accoudoirs du fauteuil, ancré comme des griffes.

-Who do you work for ? Qui engage des gens aussi incompétent ?

-Sa voix sifflante sera bientôt révélé. Doucement, puis elle laissera le chaos derrière elle. À bas les chasseur cria t-il avant se déposer son regard vitreux sur Belonne.

Un silence s'ensuivie rapidement alors que la lame d'Isaac transperça le coeur de l'homme. Sans broncher, le chasseur retira son âme de prédilection, la nettoyage du revers de la chemise du défunt et la rangea dans son était. Il s'engagea immédiatement à composer un numéro de téléphone. À peine 2 tonalité plus tard et quelqu'un se trouva de l'autre côté du combiné.





-Bonjour j'aurais un colis spécial à ramasser au motel l'heure bleu, chambre 20. L'édition express.



Il raccrochage.



-Nous sommes suivis.


Il cherchait les poches de l'inconnue mais ne trouva pas d'information supplémentaire qu'un morceau de papier brûlé. Il détruira le téléphone d'un coup de pied et jeta un oeil par-dessus les volets qui menaient directement sur l'arrière ruelle.

-Passons par derrière et rejoignons la plage. Cachons nous parmi la foule.


Un dernier regard sur le corridor et il se faufile sans un bruit par la porte de secours alors que le lobbyiste n'avait toujours aucune idée de ce qui venait de se passer 1 étage plus haut.

-Croyez-vous aux histoires d'horreurs?

L'ennui, avec les horreurs inimaginables, c'est qu'on ne les imagine que trop facilement.

W

hy should I apologize for being a monster? Has anyone ever apologized for turning me into one?

Parfois, Isaac pense que la seule vraie satisfaction qu’on ait dans la vie, c’est d’échouer quand on essaie de faire de son mieux. Et c’était le cas avec ce qui c’était passé quelques minutes avant que leurs pieds s’enfoncent dans le sable, sans s’arrêter, laissant derrière eux, une piste plutôt douteuse à suivre parmi toutes celles des inconnues autour d’eux. Il s’avance, le premier, toujours un peu seul parmi des inconnus venue profiter de l’or doré, là où le soleil emploie de faire tomber un atmosphère chaude et dansante, mourant toujours un peu plus vers le ciel sombre de la nuit, sa carène doré s’échouant à l’horizon.

Cette nuit, à l’ouest, peu avant une pluie certaine, le Lune qui ne serait qu’une lueur incertaine, s’efforçait de remonter le courant, par des traînées roses tirées par le vent. L’atmosphère donnait l’impression que le soleil s’étirait, ne souhaitait pas disparaitre. S’il était possible de bronzer la nuit, ce serait passé aujourd'hui. Aveuglé, Isaac échangea ses lunettes pour une pair de lunette de soleil, détacha son veston  et le jeta sur son épaule, détacha quelques boutons pour se mettre à l’aise, défraîchis ses cheveux et pris directement la main de Belonne en sifflant entre ces dents, toujours aussi blanche.

-Jouer le jeu.

Il s'ajuste un peu pour avoir un œil sur elle. Il voyait son regard vitreux, ses mains tremblantes, cherchant le fantôme de quelque chose, abandonné sa veste, perdu dans ses propres mouvements et à la fois si, normal. Elle se fondait aussi bien dans la masse que lui, et elle ne quittait jamais les autres des yeux, subtilement paranoïaque, un peu comme lui. Tu ressentait son instinct alors que tes doigts s'infiltrent dans les siens, pour finalement la relâcher doucement lorsque l’homme derrière eux les avait quittés pour rejoindre un groupe d’ami. Il restait tout de même assez près pour entrer en contact. Il s'allume une cigarette et fronça les sourcils à sa propre question. Pris de court par le ton de sa voix et par la finesse avec laquelle elle avait partagé que la vie qu’elle menait était une histoire d’horreur et quelque part, la sienne l’était aussi. Isaac esquissa un sourire franc et expulsa de l’air par son nez, à la place de rire ouvertement, ses lèvres dansant entre l’état de rire et un état stoïque. Isaac pris une bouffée de cigarette et l'expulse dans les airs, sa pomme d’adam maintenant proéminente. Il n’y avait pas que ses expressions qui était découpé, son corps aussi.

Ouvrir les yeux. Réalisé qu’on a rien demandé. Réalisé que l’erreur est partout et qu’elle s’habille comme n’importe qui. Elle se cache dans les mensonges et les secrets. Quels secret pouvaient bien garder Belonne, pour qu’elle soit ainsi surveillé ? Avait-il bien fait de s’exposer comme ça ? Serait-elle en mesure de trouver ce qu’Isaac cherchait désespérément ? Et combien de temps cela prendrait-il ? Perdrait-il sa chance ? Non, il ne pouvait pas la perdre. C’était impossible. Il ne perdait jamais quand c’était ses propres jeux. Et pourquoi cherchait t’elle absolument à avoir retiré la vie au chasseur qui était à ses trousses ? Il savait qu’il n’était pas l’un des leurs, mais elle était la cible de quelqu’un. Quelles informations importantes détenait-elle ? Isaac éteignit sa cigarette du bout du pied avant de l’écouter de nouveau. Il se mit donc à rire.

-Évidemment que j’aurais dû vous laisser tuer ce connard, mais c’est trop tard. Les mensonges me mettent hors de moi. Et dans ce nouveau monde, un mensonge peut coûter très cher…

Il lui lança un regard avant de hocher de la tête à la négative.

-Trop tard pour ça, le mot finira sûrement par se passer. Tous finis toujours par se savoir dans les grandes villes. À partir de maintenant, on à tous les deux intérêts à rester en vie le temps de la fin de notre petite transaction. Si vous avez besoin de quoique ce soit, contactez moi.

Il lui donna un cellulaire, qui ne contenait rien d’autre qu’un seul numéro de téléphone. Processus qu’il avait appris à l’académie. Ne jamais laisser de trace.

- Vous serez la seule à pouvoir communiquer.  Le code de communication sera ‘’ Je suis prête’’.


Il se remit en route, ses souliers se remplissant toujours un peu plus dans le sable et lui demanda une autre question.

-D'autres questions ?

Betrayal rarely comes from your enemy

S

alvation is coming, right ? Right ?

Sous le bruit des vagues envahissantes et le cris strident des mouettes et de leurs pas s'enfonçant à chaque fois dans le sable, laissant une empreinte qui se effacer par le vent et les marées hautes, Isaac contempla longuement cet horizon. Ce même horizon qu'il avait traversé en quittant son pays natal pour poursuivre sa mission. Il n'y avait jamais eu d'alternative lorsqu'il avait appris ce qui c'était passé, pendant son absence. Il n'oublierait jamais et gérait son deuil en silence. La triste histoire, dans cette horreur, c'est qu'Isaac deuilait en silence non pas seulement quelqu'un qu'il avait aimé, il entrait en deuil pour son humanité, pour son désespoir, pour sa haine. Il devait au monde le deuil de ce qui, dans les yeux de certains, faisaient de lui un être humain. Bien qu'il ne regrette rien de ce qu'il était devenu à cause du monde, il ne pouvait pas s'empêcher, lorsqu'il se regardait dans un miroir, de voir le même monstre que celui qu'il chassait et ça, c'était sa vraie tragédie. Les histoires d'horreurs avaient créé la sienne, et elle n'aurait probablement jamais de fin.

Soupirant, Isaac continua de marcher, les mains liées dans ses poches, s'accrochant au papier et aux petits changements qui traînaient dans celle-ci, comme si elle le tenait en vie. Son anxiété et sa colère s'acharnent sur les morceaux de cuivre comme si sa vie en dépendait. L'adrénaline était encore là, mais il ne montrait rien. Il était aux aguets, tout en étant complètement détendu. Il haussa les épaules et jugea Bellonne du regard lorsqu'elle le réprimande sur sa consommation de cigarette. Il ignora le commentaire, puisqu'il n'en avait rien à faire et opta pour prolonger le silence avant de répondre. Réfléchissant prudemment à ce qu'il allait lui répondre.

-La meilleure compagnie qui soit, c'est soi-même. Trop de choses à faire et pas assez de temps pour les gens.

C'était ce qu'il avait à dire. Il ne réprima aucune envie de partager quoique ce soit au premier rendez-vous, cependant, il ressentait qu'elle avait des choses à dire. Que sa mystérieuse informatrice avait des informations importantes, cachées, secrètes. Il renchérit tout de même, tentant de continuer la conversation pendant encore quelques centaines de mètres, s'assurant ainsi d'être complètement seul.

-Les ennemies sont plus facile à se faire de nos jours que des amis, vous ne pensez pas ?

Il réitéra la conversation lorsqu'il ressortit sa main droite de sa poche, faisant danser une de ses fameuses pièces entre ses doigts, donnant l'impression qu'elle ne touchait jamais sa chair, volant presque entre les phalanges de l'ancien soldat.