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Noël.le Dumas
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Pseudo / Pronoms : Even
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Âge : 28
Résidence : Washington, Adams Morgan
Profession : Drag Queen
Faceclaim : Adore Delano
Pouvoirs/capacités : Dragon.ne de Neige, de niveau 3
Disponibilité RP : Ouvert
Multicomptes : Caïn Stonegold
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Mar 8 Mar 2022 - 19:20

collide between Mars & Venus


Feat.   @Ambrose Atkins  

Venus, ready for your blinding light  collide between Mars & Venus [Snow Cocoon] 1f4ab

 



J'étais à un tournant de ma vie. Et à un tournant de ma carrière. J'avais dû quitter Washington et le quartier d'Adam Apple où je m'étais installé.e de manière assez précipité. Depuis que cet enfoiré de Nicholas à tout balancé à ma famille ... A propos de mes retrouvailles avec Héra, à propos de mon drag, de mon style de vie nocturne. De tout ce que j'étais et que je leur avais toujours caché... Ma petite vie faite de neiges éphémères avait fondu au soleil, littéralement. Ma famille m'avait renier, et quand on était renier, chez les Dumas, on était pas simplement banni et oublier. Non. On était traquer. On était poursuivit. Puis on été éliminer.
Je n'avais jamais été le meilleur enfant de la fratrie Dumas. Ni lae plus puissant.e, ni lae plus intelligent.e,  que ce soit en tant qu'humain.e ou bien sous forme de dragon.ne. Je suis l'adelphe rêveur, avec un côté artistique qu'il n'a jamais pu totalement exprimer comme l'a eut droit sa grande soeur aux côtés de leur mère, dans cette féminité partagé de laquelle j'avais toujours du me tenir éloigné tout en l'enviant secrètement. Mais dorénavant, j'étais une opprobre à la famille, et pour conserver leur pouvoir, leur influence et leur autorité, ou tout ce qu'ils s'imaginaient posséder dû à leurs privilèges de dragons mâles, je devais disparaitre.

Mais j'existais. Et je comptais bien vivre. Me battre et survivre! Mais pour l'instant, on en est pas là. Vraiment pas. Quand j'ai dis que j'étais à un tournant, c'est pas dans le sens positif du terme. Je suis passé de boites de nuit select' tel que l'Altra Dimensione ou le Déconseil de la nuit, à ce petit bouge qui ose porter le nom de cabaret.
Ce n'est pas le Crimson Palace, le cabaret que tient mon amie drag et djinn, Narcisse Diamandis. Pourtant j'aurais aimé.e. Oui, si il y avait bien un endroit au monde oû j'aurais aimer me cacher pour pouvoir vivre un peu en paix tout en continuant à pouvoir montrer mon drag sur une scène, j'aurais été heureux.se. Mais j'avais honte, de me présenter devant elle au plus bas, d'une part. Et aussi et surtout, je n'étais absolument pas sur et certain.e qu'elle voudrait de moi là bas. C'était son domaine, et nous pouvions bien nous considérer comme ami.e que cela ne garantissait rien.
Alors je m'étais payé.e une chambre de motel à vingt dollars, un peu défraichit et décrépit mais en attendant ça m'allait. Et je faisais de la scène dans ce petit bar-cabaret qui n'avait pas les beaux rideaux de velours rouges et sensuelles du Crimson mais de jolie serpentins argentés, surtout super cheap et réfléchissant la lumière en guise de voilage d'avant scène. Cela coller un peu plus à mon image, non ?  Il n'y avait personne pour gérer les lumières, elles resteront fixe faute de moyen. Et il y avait quoi... Trois, quatre personne, qui étaient là à me regarder ? Fumant clope sur clope et buvant bière sur bière. Une affiche de Glori Fyme, la Drag Queen Dragonne avait pourtant été mis en évidence mais il semblait que la renommée de l'endroit ne convenait pas parfaitement à celle de l'artiste.

Qu'à cela ne tienne, quelqu'un d'authentique, comme moi, n'as besoin que de la scène, et de pouvoir s'exprimer avec son coeur. Sans barrière, ni limites. Juste en toute liberté. Pour mon numéro de ce soir, je porte une robe d'un bleu nuit sombre. On était un peu à côté de mon style un peu plus "fille de rue" que j'aime affiché.e d'habitude. Parfois, j'aime aussi être d'une beauté et d'une grace espoustaflante. C'est ce que je vise, avec cette robe simple mais qui prendra une toute autre dimension durant mon numéro, de cette fine cape qui me sert de traine et que je peux étendre tel des ailes, avec cette perruque d'un blanc pure que j'ai parsemés de rajouts d'un bleu plus clair pour le contraste.

J'avance dans un cercle de lumière fade jusqu'à mon micro, et je dois faire un signe de la main pour qu'on l'éteigne, qu'on lance mon projecteur, puis ensuite seulement qu'on lance ma musique. Cela me laisse quelques secondes pour poser mes mains sur le pied du micro, comme une connexion avec un objet sacralisé, je ferme les yeux et j'inspire. La musique se lance et moi je chante. Car c'est tout ce qu'il me reste à présent. Ca, et qui je suis au fond de moi.

"-Left my insecurity on Earth. I'm never coming down. Venus, ready for your blinding light." commençais-je en me camouflant les yeux d'un geste théâtrale de l'avant bras alors que le noir de la scène laissait place à des étoiles en rétroprojection. Une véritable cosmos projeter sur moi-même, ma robe bleu nuit qui y accueille ces étoiles numérique, et sur le fond sombre de ma scène. "What if I was the only girl? Venus, teach me to rule the world! I'm strong, see me now, I'm shining bright..." Et là j'ouvre doucement mon regard, maquillé et sensuelle, brillant de son éclat surnaturelle d'un cyan glacial. "I'm over the fear of letting them down. I'm ready to own my destiny. I'm letting them go, the demons in me. I'm letting you go..." Je bas la mesure du pied tout en chantant, autour de moi lentement s'élève en tourbillons la neige sur laquelle je règne depuis ma plus tendre enfance. Cette élément qui est le mien.
"-I'm cutting signals off from ground control! I see a goddess floating in the sky. She tells me, "All you have to do is fly"!" Ma neige accélère son mouvement tourbillonnant autour de moi, réagissant à l'ampleur que prend la chanson, dans laquelle je donne toute mon émotion vocale comme physique tendant les bras vers cette divinité stellaire imaginaire. "Venus, I'm burning in the atmosphere! And I don't care, no, if I shine too bright. I've seen the beauty in the blinding light. Now I can fly !!!" Je suis l'œil dans la tempête et pourtant, je suis aussi dans mon propre univers, dans ma chanson et ces paroles. Et d'un geste, alors que je tiens la note final de mon premier refrain, la neige se figent, semblent comme se suspendre dans l'air et le temps lui-même.

"-She says my prosperity. My life only belongs to be. Venus, rise me up and set me free..." Au milieu de ces flocons immobiles, je me remets à chanter, avec plus de douceur, mais toujours avec la même émotion, cette même sensation de transcendance. Comme si nous n'étions plus dans la réalité, mais dans ma propre fantaisie. Je me mets lentement à changer, découvrant mon bras nu.e qui se couvrent déjà d'écailles nacrées que l'on voit mal à cause du manque de lumières, et de la rétroprojection des étoiles. "I can't, can't be the only girl. Ready, waiting to rule the world. Venus, rise them up and set them free... I know that you're scared of taking the crown. They make it seem so impossible. If you let them go, the demons in you. Girl, you let them go..." Puis le refrain revient, puissant avec sa guitare et sa batterie, je me laisse emporter par ces sonorités qui ont toujours ravis mes oreilles de leurs mélodies et ma neige elle aussi reprends vie. Elle souffle dans la salle. "I'm cutting signals off from ground control! I see a goddess floating in the sky. She tells me, "All you have to do is fly"." puis elle revient vers moi, toupillant autour de moi, comme voulant se rapprochait d'avantages de moi, afin de s'unir. Si j'avais eu un meilleur éclairage, j'aurais pu faire une prestation plus majestueuse, en montrant mes écailles de dragon.nes qui naissaient sur mon corps au dessus de ma peau humaine. A la place, je brillais légèrement sous la projection étoilé. "Venus, I'm burning in the atmosphere! And I don't care, no, if I shine too bright. I've seen the beauty in the blinding light. Now I can fly!!!" J'attrape rapidement le micro, m'en rapprochant au plus près et enchainant rapidement les paroles, tendant de nouveau cette main vers cette force qui m'accompagnait depuis ma naissance. "'Cause they blinded me, now I finally see. They can't bring me down, I gotta Venus with me. No more holding me back! She's been calling me from the day I was born. You're my warrior, princess and goddess and queen!"

Et pour mon grand final, j'étends ma traine comme deux grandes ailes que je tiens avec fierté. "-I'm cutting signals off from ground control! I see a goddess floating in the sky. She tells me, "All you have to do is fly"." Toujours sous mon influence, ma neige se met en mouvement, comme un million d'essaim d'abeilles obeissant à leurs reines, les flocons sont éparses et laissent entrevoir des espaces entre eux lorsqu'ils forment la silhouette d'un dragon autour de moi. De ma forme de dragon.ne. "Venus, I'm burning in the atmosphere! And I don't care, no, if I shine too bright. I've seen the beauty in the blinding light. Now I can fly...!" En conclusion la neige retombe, inanimé. Tout retombe. La musique, la lumière. Moi-même.

Ma prestation est fini. Et je me sens ... Chamboulé.e. Content.e d'avoir pu faire cette chanson sans savoir si c'est son message qui m'a émeut ou si c'est ma situation actuelle, totalement flou, qui m'angoisse. Mais j'ai trouvé dans ces paroles, une forme d'espoir. Une énergie pour avancer envers, contre tout et malgré tout.
Mais en attendant, j'ai besoin d'un verre... Pour aider mes écailles à se résorber, j'allume un joint backstage, dont je tire la fumée allégrement. Je vais encore passer un petit moment d'ma soirée ici, sait-on jamais. Mais dans un drag plus confortable. Alors avant de me rendre au bar, je me vais me changer.


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Ambrose Atkins
Ambrose Atkins
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I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?


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Mer 9 Mar 2022 - 16:59


COLLIDE BETWEEN MARS & VENUS

🦋


Mes valises gisaient dans mon appartement depuis cinq jours.

Elles étaient accumulées, et des vêtements s’étalaient de partout autour. La seule chose que j’avais pris la peine d’installer correctement dans ma location, c’était mes vivariums. Les monarques et les sphinx voletaient, et j’avais ni couronne sur la tête, ni énigme résolue. Une carte de la Nouvelle-Orléans était étendue devant moi, et je faisais les quatre cents pas pour comprendre ce qui se passait. J’avais perdu mon travail, en avait retrouvé un autre sous qualifié, et j’errais dans ma honte de classe. J’avais cinq ans d’études supérieures, et je trouvais ça humiliant de travailler au McDo comme un putain de pauvre. J’avais des béquilles, désormais, et monter les escaliers était un supplice de tous les jours.
Je faisais monter les livreurs UberEats jusqu’au deuxième étage. Je payais la livraison, c’était pas pour rien.

Mes valises gisaient dans mon appartement depuis cinq jours, et j’avais d’autres pensées que le rangement de mon appartement.

En induisant de sucre les petites éponges pour mes papillons, j’avais fais une représentation claire de la Nouvelle-Orléans. Les enquêtes s’étaient bêtement fixées sur une piste, puis sur d’autres. La première avait été sur des portraits robots flous, des indices de surnaturels et des historiques de venues et de sorties de l’hôpital. Obsessivement, je m’étais fixé sur la dernière personne à avoir vu ma mère. Si c’était une erreur, je préférais rester dessus. J’avais des noms changeants, et les informations récupérées aux informations locales et par les Chasseurs me permettaient de suivre les changements de son identité.
Riverwood courait sur mes lèvres comme une insulte, un nom maudit.

J’avais fini par extrapoler.
Et si, d’une personne, c’était devenu un conflit global d’une famille entière envers ma personne ? Les services hospitaliers pouvaient coûter cher, et peut-être qu’ils jouaient les philanthropes pour couvrir d’horribles choses ? Tuer ma mère aurait pu permettre de limiter des soins en éliminant le personnel hospitalier, et donc d’avoir plus de dons et de bonté à distribuer. Peut-être qu’ils surfaient sur une vague de joie pour cacher leurs méfaits.
Je me disais que c’était sûrement ce que les gouvernements faisaient, et les grandes célébrités aussi. J’avais ma théorie au bout des poings, et j’en étais persuadé.

Il y avait eu un complot autour de ma famille, pour dix mille raisons. Sûrement qu’on voulait pousser mon père au désespoir, alors qu’il ne s’inquiétait plus de sa femme. J’osais espérer que la mort de ma mère l’ait affecté, même si j’avais pas voulu le croiser à l’enterrement. C’était peut-être un plan pour récupérer le siège de sa fabrique de canapés. J’avais voulu trouver des informations sur la hiérarchie de son entreprise, en vain. J’étais pas qualifié pour avoir ce genre de données, et je serrais les dents à me briser la mâchoire.

Ma carte avait des fils rouges de partout, et elle était chaotique. N’importe quel enquêteur verrait que c’était une suite de non-sens, étiré aux yeux de tous.
Je m’en fichais.
J’invitais personne dans mon appartement. Mon paillasson ne connaîtrait pas d’autres paires de talons.

Sur un des points, marqué d’une épingle verte, il avait un prospectus que j’avais trouvé par terre.
Glori Fyme,  la drag queen dragon•ne.
J’avais fais une analyse du prospectus. C’était une femme très maquillée, et je trouvais ça un peu vulgaire. Drag queen. J’ignorais ce que c’était. C’était peut-être la reine de la Nouvelle-Orléans, quelque chose comme ça. Il fallait que je me rapproche des membres de la royauté de cette ville, même s’il me semblait que l’Amérique avait mis bas à la monarchie depuis longtemps. C’était très européen de sa part, et très présomptueux. Je priais la sainte démocratie du bout des lèvres, pendant que j’avais entouré de dix mille cercles brouillons le mot « dragon•ne », qui avait des points pour des raisons étranges. Etait-ce un dragon ? Une dragonne ?
Je m’en branlais.
C’était surtout une hérétique de se positionner dans la confusion, ainsi, de se déclarer reine et être aux pouvoirs grandiloquents. Il y avait de la neige autour d’elle, et je me disais qu’on était en août, donc que c’était une terrible erreur de marketing.

J’y avais été.
Je savais pas quoi porter, dans les cabarets. Sur Internet, j’avais vu qu’il y avait des personnes avec des boas en plume, et je trouvais ça étrange. On pouvait marcher dessus. C’était peu pratique. J’avais peu d’affaires sur moi, à part des innombrables chemises plus impersonnelles les unes que les autres. Ma garde robe était sans paillettes, sans couleur, uniquement du noir et du blanc qui se succédait.
Le plus effrayant, c’est qu’il n’y avait qu’une teinte de noir. Qu’une teinte précise d’un blanc qui cassait les yeux.

J’avais opté pour une petite folie avec un collier qui brillait un peu, et j’avais caché ma croix sous ma chemise. Il paraissait que c’était mal vu de porter des signes religieux dans de tels lieux.
J’étais pas mécontent.
Je me cacherai du regard de Dieu sous les toits, et sûrement qu’en la camouflant, il me perdrait du regard.

Le cabaret est tout petit, et je rougis un peu. C’était plus compliqué pour se perdre dans la foule. J’ai une gueule atypique, et je le sais, avec mes yeux endormis, mes cernes trop grandes, mes tâches de rousseur diffusée à l’aérographe sur la face et mes longs cheveux roux. Alors, je me cale dans un coin, avec un petit carnet et un enregistreur. Avec un peu de chance, je passerai pour un dénicheur de talent, ou un journaliste. C’était là mon plan. Passer pour quelqu’un que j’étais pas pour avoir mes informations.
Qui était les Riverwood, où ils étaient, qu’est-ce qu’ils faisaient de leur vie, où ils habitaient, dans quelle demeure, est-ce que c’était réellement des gens bien, est-ce qu’ils avaient des domestiques ? Je pourrais devenir l’un d’eux, pour infiltrer la maison de l’intérieur et comprendre leur façon de vie.

Je me perds dans mes pensées et le rideau s’ouvre sur une jeune femme aux cheveux blancs. Je me dis qu’elle doit avoir une fibre capillaire épaisse pour créer autant de volume avec ses cheveux. Je plisse les paupières et tente de tout décrypter. La musique est entraînante, et je suis confus. Je regarde autour de moi pour savoir comment j’étais sensé réagir. Je vois que les gens crient de temps en temps quand la femme fait quelque chose comme lever son bras. Je le note sur mon carnet.
Crier quand on lève le bras. Très bien.

Ma tête bouge au rythme de la musique et je trempe les lèvres dans mon whisky de temps en temps.
Puis.
Le fond est étoilé.
Venus, I'm burning in the atmosphere, and I don't care, no, if I shine too bright. I've seen the beauty in the blinding light. Now I can fly.
Je bois un peu plus, parce que je tremblotte.
Toujours là, cette connasse de Vénus. J’avais fuis mon laboratoire pour ne plus l’entendre chaque matin, et me voici dans un cabaret, à essayer de comprendre des zones d’ombre de ma vie.
Et elle était là, brillante, blanche, dans sa robe bleue et-
Je pense que l’univers me provoque.

Le numéro est plutôt divertissant, même si j’arrive pas à comprendre pourquoi les gens crient. De temps en temps, j’ouvre faiblement la bouche et crie un peu, pour paraître un peu des leurs.
Impossible, parce qu’ils sont maquillés, et que je comprends pas pourquoi ils le font. J’étais pas une tapette à le faire, et je me sentais déjà suffisamment con avec mon collier de perles qui brillait. Il avait une planète avec une couronne, à l’effigie de la marque Vivienne Westwood. J’avais cru comprendre que la performeuse était royaliste, alors je me disais que j’allais l’approcher plus facilement comme ça.

Je plisse les yeux quand la neige apparaît. Je me dis qu’on est vraisemblablement pas en hiver, et qu’il est loin de faire 0°C dans la pièce. C’est absurde que de la neige se forme. Les paupières incrédules, je dessine quelques flocons sur ma feuille, tentant de comprendre désespérément cet étrange phénomène. Pourquoi il y a de la neige en août ? J’en avais rien à faire de l’écologie, mais c’était juste absurde. Pourquoi il y a de la neige en août et en intérieur ?
J’ai une illumination.
Parfois, on utilisait des canons à neige pour en créer de l’artificiel. Je me dis que sinon, c’est des projections 3D et holographiques. Je lève les yeux et confond le projecteur vidéo pour le fond avec des machines à hologramme. Il y a des effets étranges sur sa peau, et c’est comme si la femme se mettait à briller. Je plisse les yeux à la recherche d’une explication rationnelle.
Les dragons, ça existait que dans les contes.
Sinon, c’était mort dans la réalité.
Personne n’aimait les dragons. C’était les méchants des contes, et j’étais prêt à devenir un prince sans princesse pour les tuer gratuitement s’il le fallait. Je ne voyais qu’une femme sans vertu, et c’était déjà le cas pour se produire dans un endroit pareil.
Ma croix me fait mal.
Seigneur, pardonne-moi d’être ici.

Les écailles doivent être un effet d’éclairage. Je me dis que vu son maquillage, elle doit s’être maquillée les bras aussi, et l’intégralité du corps. Sûrement que si je me penchais, je verrai qu’il y a des paillettes et du brillant. Je souffle et respire à nouveau, rassuré.
Cette femme était une usurpatrice, encore et toujours.

Le spectacle se termine et j’applaudis. Mes paumes me font mal. Elles ont pas envie, alors mes poignets s’actionnent à leur place. Précipitamment, je me lève et tente de pénétrer dans les backstages.

« Excusez moi, je suis journaliste, j’ai une interview avec Glo… La performeuse. »

Le cabaret est miteux et sans sécurité. Je parviens à pénétrer les backstages et je vois des perruques de partout. Je me dis que j’ai envie d’en mettre une pour cacher mes cheveux roux que j’ai envie d’arracher à ce moment même. Je vogue dans les couloirs, et je suis peu à l’aise. Je vois plein de personnes très maquillées, et je me dis que j’aurai mieux fait de me renseigner un peu plus sur cet étrange univers.

Glori Fyme.
Parfait.

Je tape deux fois.
Je n’ai pas de patience.

J’ouvre la porte et entre sans gêne.

« Excusez moi, je ... »

Je vois la star avec son joint dans sa loge et mon coeur s’arrête.
J’ai terriblement besoin d’une cigarette, j’ai terriblement besoin de fumer. Les effluves s’atteignent mon nez et je sens ma gorge pulser.
Je contiens mon crâne qui hurle et je me reprends difficilement. J’ai l’air d’un fan hystérique.

« C’était … C’était très touchant votre spectacle, bravo ! J’ai adoré vos références à l’espace et à l’astrologie, parce que Vénus est en rétrograde en ce moment et c’est l’année du dragon sur le Nouvel An Chinois, quelle coincidence, votre marketing est si bien fait … Mais c’est normal ! Enfin, venant d’une personne … Aussi grande que vous … Glory Fame ? C’est ça ? Un nom incroyable, vraiment, Fame comme … Comme la …. Comme la célébrité qui vous attend sûrement ! J’ai ... » Je ne sais pas m’arrêter parce que je panique. « J’ai des amis agents qui seraient ravis de vous avoir et … Euh ... »

Je me colle à la porte en la refermant, m’attendant à partir à tout moment.

« … Et … C’était très impressionnant cette … Neige … Il fait un peu froid quand même dans la pièce c’était … Très bien … Fait. »

De très beaux hologrammes, oui. J’ai toujours mon chloroforme dans ma poche, comme toujours. J’ai l’impression d’être une brebis au milieu de lions, avec des intentions mauvaises et des mensonges autour du cou.
Je lève les yeux et remarque que sa robe était légèrement baissée. Je plisse les paupières et fronce les sourcils.

« … Enfin je … Je vous dérange peut-être en fait ? »

 


© SIAL ; icon vovicus



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Mer 9 Mar 2022 - 18:15

collide between Mars & Venus


Feat.   @Ambrose Atkins  

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Comme je ne suis qu'un.e guest de passage, j'ai droit à une loge individuelle, et je ne sociabilise pas avec les autres artistes en coulisses. Je pourrais, mais j'en ai ni l'envie, ni le cœur,  là tout de suite. Je suis tombée en morceau et je dois me reconstituer. Mais la neige peut-elle reprendre forme une fois fondue ? Je n'en étais pas vraiment sur tandis que je tirais une autre taffe sur mon joint avec cette pensée qu'on pourrait presque qualifié de philosophique dans ma tête. Ca m'a fait du bien de me produire, mais l'instant est passé. C'est comme les orgasmes, les meilleurs choses sont celles qui durent le moins longtemps.  
Alors j'ai envie de plus, pour pouvoir me distraire, pour pouvoir oublier que ma vie est plus que merdique en ce moment et que si je continue à y penser d'avantages, ou de penser à ma sœur Héra, je vais vraiment finir plus qu'en dépression!

Deux deux coups à chaque pieds, je fais valser mes talons sous ma coiffeuse et c'est joint dans la bouche que j'essaye de desserrer l'arrière de ma robe. J'commence à dézipper, et j'entends deux coups, qui me surprennent et laisser glisser ma robe sur mon corsage. Je m'assois d'un coup.
Un inconnu entre dans ma loge et il s'excuse avant de se figer. Durant quelques secondes, nous nous regardons comme deux poissons qui se croisent dans un aquarium. Avec des yeux ronds, incrédules. Surpris.
Finalement je saisis mon joint et souffle la fumée du coin des lèvres tandis qu'un jeune homme semble avoir fait tout le chemin depuis le cabaret pour juste me ... Féliciter ? Il semble totalement perdu, aussi un peu apeuré, mais il semble sincère dans sa maladresse.
Je ne réplique pas quand il parle des références de ma performance, parce que de mon côté... Il n'y en avait pas vraiment. J'avais tripé.e un soir sur la chanson et je m'étais dis que ce serait cool de la faire sur fond étoilé, c'est tout! Mais ce petit bout d'homme me fait monter le sourire aux lèvres malgré moi.

Il raconte des bêtises et il essaye de me flatter, et je le laisse faire. Parce que j'en avais besoin tel une star qui avait besoin de ses applaudissements pour pouvoir exister. Et je le trouvais ... Mignon, d'une certaine façon. Dans son attitude. Physiquement, c'était un type lambda, il était certes pales et cernées, ces cheveux roux et ces taches de rousseurs le faisait quelques peu sortir du communs. Mais si je devais le comparer à un homme comme Aaravos Borgia, ce n'était pas le même calibre. Et pourtant ...
Je suis incorrigible!
Je porte un de mes fonds ongles sur mes lèvres peintes. Comme allécher devant un Happy Meal, et le fait qu'il soit mal à l'aise, me donne encore plus envie de m'en amuser, et de prendre avantages de la situation.

"-La fraicheur ne m'a jamais dérangé.e, et vous n'ont plus, d'ailleurs." dis-je en tirant une nouvelle lampée de fumée que je laisse filer entre mes lèvres, la soufflant de manière sensuelle et tentatrice vers ce dernier. Sans pudeur, ni gêne, je me lève et je laisse finalement tomber ma robe au sol. Il ne reste plus que mon corsage noir qui sépare l'illusion de la réalité qui se cache en dessous, pour les yeux non-initiés. Je fais ensuite glisser ma perruque de cheveux blancs aux mèches bleutés et libère mes cheveux naturelles, brun, sombre et long eux aussi, de leur filet. J'y passe mes mains rapidement comme je l'aurais fais avec un peigne pour leur donner un semblant de forme respectable.

"-Merci mon chou, t'es mignon. Ca me fait toujours plaisir d'entendre qu' les gens sont ravis par mes spectacles, ça m'touche, vraiment.  Mais c'est Glori Fyme. Si tu dois en parler à tes copains agents." le corrigeais-je toujours dans l'amusement et un semblant de séduction. " Ca veut dire "glorifie-moi". Ce que tu peux faire, à loisir et autant d'fois que tu veux."

Petit clin d'œil vers le jeune homme puis je me penche, vers des bas résilles, que je commences à dérouler puis remonter le long de mes jambes fines et féminines. "-Ils aimeraient m'avoir tu dis ? Ce sont pas les seuls, ni les derniers!" que j'en ris tout en restant dans la provocation. Alors que ce n'est absolument pas vrai. Absolument personne ne veut de moi, plus maintenant. Parce que je n'appartiens plus à nulle part. Et je ne parle pas de ceux qui veulent ma peau, littéralement... P'tain... Vite penser à autre chose. Se concentrer sur mon petit inconnu roux, tiens!

"-Et si nous allions boire un verre au bar ? Histoire de... Discuter ?" proposais-je tout en terminant de m'habiller, d'un mini-short en jean, stylistiquement troué à des endroits stratégique, laissant mon corset noir visible, sur une simple chemise à carreau que j'enfile pour rester dans ma féminité tout en étant décontracté.


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Mer 16 Mar 2022 - 22:53


COLLIDE BETWEEN MARS & VENUS

🦋


Toute la situation est décidément étrange.

Elle a des ongles très longs, et je plisse les paupières. Je suis quasiment sûr que c’est pas des vrais. J’ai dix mille questions dans ma tête. Je me dis que ça doit être assez peu pratique pour tenir une fourchette, pour conduire des voitures, et que j’aurai très peur de les casser et qu’ils s’enfoncent dans ma peau. J’ai un frisson d’angoisse, et elle me parle.

Elle me parle de fraîcheur, et je me dis que si, ça me dérange un peu. J’ai pas vraiment pris de veste, parce qu’on est en août, et du coup j’ai un peu froid. C’est sûrement un effet de style, un effet de scène. Je savais que certains artistes faisaient des choses étranges, de leurs longs doigts de pantins, et arrivaient à manipuler l’audience pour créer des illusions. Sa robe tombe et je me dis qu’elle doit sacrément avoir mal au dos avec ce corset. Je hausse les épaules en me demandant à quoi il sert, parce qu’elle paraissait fine et que c’était s’imposer de la douleur pour rien. Finalement, je prends note, parce que c’était peut-être une stratégie pour juste avoir mal.
Je suis intensément confus par la situation, et Glori Fyme n’a pas l’air gênée.

Même pas pour un sou.
Elle se balade avec son joint aux lèvres, et j’aimerai bien lui faire croire que c’était trop pour une personne comme elle, de taper un spliff entier. On pourrait le partager, et je serai un peu plus détendu. J’ai la mâchoire serrée. J’ai envie de lui arracher mais je reste professionnel, calme.
Elle met un collant en résille et un short, et je suis confus. J’ai froid, je grelotte, et je me dis qu’elle va avoir froid comme ça mais c’est pas grave parce que c’est pas mon soucis.

Avec le temps, je pourrai juste devenir un gigantesque arbre, à rester planté là, à sa porte. Je pousserai doucement contre la poignée, et je serai le meilleur agent de tous les Chasseurs. J’aurai des couronnes de félicitations, et j’aurai un sourire aux lèvres à l’idée d’être irremplaçable et utile.

Elle m’a dit merci mon chou, et je trouve ça étonnant. Je me dis qu’elle parle sûrement de la pâtisserie, et que j’ai pas une gueule de gâteau. Je suis confus, consterné par la situation, et je note mentalement tous les éléments. Visiblement, c’était un milieu où c’était habituel d’avoir un langage étrange, et très spécifique. En pleine enquête, je me perds dans des détails absurdes auxquels je comprends rien.
T’es mignon.
Je lève les sourcils. Pardon. Alors, je suis d’autant plus confus. Est-ce qu’elle me draguait ? Est-ce que c’était par politesse ? Je me dis que c’est peut-être un nom de code. Tout le monde se disait ça, ici, parce que y avait des perruques et des physiques auxquels on peut pas se fier. Elle a longs cheveux noirs, et je m’attends à qu’elle les retire pour offrir une autre tête. Je suis stressé, parce que je sais pas réellement à quoi me fier. C’était qui ? Glori Fyme ?

Dans les couloirs, je m’allume une clope. Elle parlait d’être désirée, que les gens la voulaient, et j’avais hoché la tête comme si je comprenais. C’était un peu idiot. Je me dis qu’on avait clairement pas la même vie en soit, et j’étais là à tenter de fumer sans souffler la fumée et à m’étouffer parce que j’avais mes mains prises par mes béquilles. J’essaie de repérer toute marque étrange. Mis à part ses longs ongles, je me dis que c’était juste une excentrique.
J’en saurai mieux autour d’un verre.

Je me commande un vin rouge, pour honorer mon Seigneur.

« Et du coup, tu fais … Ces trucs, depuis longtemps ? Pour savoir un peu. Je sors un carnet, faut que je prenne des notes pour mes agents. Je vois beaucoup de talents le soir, et j’accepte peu de verres. »

J’essaie de rester neutre dans mon mépris, dans ma peur, dans le fait qu’elle profane tout et qu’elle sera sûrement la raison d’une énième apocalypse prochaine. Je la scrute du regard. Elle a des bracelets, des colliers, des boucles d’oreilles, je me dis que c’est un style chargé mais que j’ai pas mon mot à dire avec mon collier de perles.

« Et t’as d’autres collègues ? Pas que je m’intéresse à la concurrence, mais je viens d’arriver en ville et je cherche quelques endroits sympas où aller. Il y a de grandes familles qui vivent ici, apparemment, autant d’argent dis donc ça pourrait faire tourner la tête ! »

Je feins un rire mais il sonne faux au fond de mon verre. Par grandes familles, j'entends les Riverwood, et par tourner la tête, j'entends ma volonté de faire tourner les leurs.

« Enfin, raconte moi ta vie, ça m’intéresse. Je veux dire, tu dois avoir une sacrée personnalité pour faire tout ça ! »

C’était faux, j'en avais absolument rien à foutre et j’espérais que des informations s’éparpillent ici et là dans son audace. Je gribouille quelques éléments sur mon carnet pour feindre un intérêt, alors que je dessine uniquement des petits papillons dans la marge.

 


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Ven 18 Mar 2022 - 21:57

collide between Mars & Venus


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Je ne suis pas quelqu'un de spirituel, mais plutôt de spiritueux. Mon Dieu à moi n'est pas de vin, ma déesse se prénomme vodka. Et j'en commande un verre en même temps que le petit pâlichon. Puis finalement, d'un regard qui veut tout dire, et d'un autre geste excédé de la main, et de mes longs ongles totalement faux, je convaincs le serveur de me laisser la bouteille. Parce qu'on ne refuse rien à une star. Et j'ai pas envie qu'on me contrarie, non plus. Comment ça je fais ma diva? Un caprice ? Du tout, j'suis juste pas trop d'humeur à me consacrer à autre chose qu'à me niqué l'esprit et le corps, et de trouver comment combler le reste de ma nuit. Bien qu'à ce niveau, j'ai tout un plan en tête.

Je saisis mon verre, que je fais tourner entre ma main, le rafraichissant discrètement en le fixant du regard, mais surtout par mon contact tout en écoutant ce que ce recruteur de talents à comme question à me poser. Je le trouvais maladroit et mignon, mais je me dis qu'il à l'air aussi mal à l'aise et totalement pas à sa place dans ce genre d'endroits. Je me dis que ces collègues se sont peut-être moquer de lui, qu'avec sa personnalité qui semble timide, l'envoyait dans un endroit aussi ... Décalé, le déconcerterait et qu'il en ressortirait choquer pour un moment. Ou plus simplement, c'est sa première fois dans ce genre d'endroit. Oui, voilà. Il avait ce petit air virginale, c'était ça que je trouvais mignon finalement. Je mettais enfin le doigt dessus. Pour une créature succubique tel que moi, mettons le dragon à part de cette métaphore, ça me faisait saliver.

"-Ca m'étonnerait que tu vois quelqu'un d'autre ce soir, mon chou. Et les verres sont pour ma pomme." dis-je d'une nonchalance naturel en portant finalement le liquide alcoolisé et incolore à mes lèvres pour en prendre une rasade. "-Du drag, tu veux dire ?" réagissais-je ensuite lorsqu'il parla de "ces trucs". "-J'en fais depuis à peu près 10-12 ans, mais officiellement ma carrière n'a que trois ans, je pense. Le temps passe si vite..." Et une autre petite goulée pour noyé mon amertume.

Il me pose une autre question, sur mes collègues cette fois. Il n'a pas du comprendre que j'étais un.e invité.e du cabaret pour quelques performances seulement. Il y avait déjà des artistes qui se produisaient à plein temps ici, et pour qui cette endroit représentait toute leur vie. Je n'étais que de passage pour me faire un peu de blés, en attendant d'voir venir. "-Du Drag, il y en à de toute formes et de tous genre. Des artistes comme ça, t'en trouvera plein si tu te donnes la peine de les chercher. Mais des comme moi, on en trouve qu'une fois dans sa vie. Alors pourquoi parler des autres ? Concentre plutôt toute ton attention sur moi..." Je minaude, je fais un clin d'oeil. Je suis aguicheuse, je veux me rendre disponible et tentatrice. Dis moi que je suis belle et désirable, pour me faire oublier à quel point je suis triste au fond e moi.
Mais en répondant aussi ainsi, j'élude la question et évide de parler d'endroits tel que le Crimson Palace, qui abrite plusieurs artistes surnaturelles comme moi. Et je n'attire pas de problèmes à mon amie Narcisse, la djinn qui gère l'endroit.

"-Qu'est ce que tu veux savoir d'plus mon mignon ? T'as tout d'vant toi. J'aime me travestir, parce que cela faisait ressortir une autre facette de ma personnalité, quelque chose que je peux moi-même modeler et contrôler selon mes envies. T'en as vu un petit bout sur scène d'ailleurs. C'est mon personnage. Derrière laquelle se cache un pauvre type paumé de 28 ans, dont la famille l'a violemment renié.e à cause de ce qu'il était, et de la honte qu'il représentait pour eux. Et le plus ironique dans tout ça, c'est qu'ce pauvre type, il pense toujours avoir fait quelque chose de mal. Alors qu'au fond, ce sont eux les salauds." Je termine ma tirade d'une levée de coude qui laisse le reste de la vodka glissait dans mon œsophage comme si c'était de l'eau bien fraiche. Mon carburant, ma vie. Depuis des années maintenant.  
Et pas que. Pour relancer la machine, ne pas la laisser sombrer dans les eaux limpides de la boisson, je sors de mon corset la petite sœur du joint que j'avais fumé.e tout à l'heure. J'enchaine les pers' comme si c'était des clopes quand j'vais mal, alors en voir jaillir par magie, qui a-t-il de si étonnant ?  Coup de briquet, pour l'allumé, je tire une lampée de fumée avant de le poser dans le cendrier de notre table. Que je fais subtilement glisser jusqu'au rouquin d'un sourire enjoleur et amusé.e.

"-D'autres questions, mon chou ?" demandais-je, profitant du moment pour remplir de nouveau mon verre de ma déesse translucide de cette nuit.


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NOVROSE ▲ voyous

I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?


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Sam 19 Mar 2022 - 19:38


COLLIDE BETWEEN MARS & VENUS

🦋



Je suis quelqu’un de plutôt spirituel, mais également spiritueux.

La bouteille reste sur la table et je me contente de hocher la tête d’un air vaguement impressionné. Sûrement qu’à faire des soirées tous les soirs, les hérétiques gagnaient des compétences que je n’avais pas. J’étais hypocrite, avec mon quotidien dissonant qui était rythmé par les verres solitaires et la weed qui épousait mes nerfs pour les calmer.
Elle réagit à mes questions, et j’apprends qu’elle pratique cet art étrange depuis des années. Je me demande ce qu’elle veut dire quand elle parle de travail officiel et officieux, alors je plisse les sourcils. Sur mon carnet, je gribouille un « vrai métier ? » avec un trait en dessous. Je creuserai cette information, ça me semble étrange. Elle était peut-être juste chanteuse, et le drag était un nom de code pour signifier qu’elle avait juste pas ces vrais cheveux. Je me dis que ça ressemble à brag, bragging. Je fais la liste de mes théories : est-ce que c’est un art dont le but était juste de se vanter d’éléments ? Peut-être que c’était ça, les perruques, la robe bien visible et ce genre de choses. Est-ce qu’elle tentait de raconter une histoire, quelque chose ? De quoi elle se braggait en fait ? C’était étrange. J’ai dix mille questions qui font la queue derrière mes lèvres, alors je les note compulsivement sur mon carnet. Mon écriture est illisible, car je tente de clarifier mes pensées en inscrivant tout ce qui me passe par la tête.
Vantardise : forme d’art ? Pourquoi ? Comment ? Où?

Elle continue, en me disant qu’il y a différentes formes. Je suis de plus en plus confus. Est-ce qu’elle me parle de triangle, de rond ? Etait-ce la forme des perruques ? Ou alors, c’était des noms de code ? La perdition se lit sur mon visage pendant que je lâche mon verre de vin pendant de longues minutes pour me concentrer.
Est-ce que les Riverwood pratiquaient également cet art étrange ? C’était peut-être un truc de chez eux, d’ici. Je fixe la table pendant qu’une de mes mains passe dans mes cheveux, comme pour rembobiner mes pensées. Mon carnet ressemble déjà à rien, avec des ronds et des traits de partout. J’entortille une mèche du bout de mon index, à la recherche d’un lien, d’une solution. Pourquoi on me parlait de l’art de la vantardise alors que je cherchais des meurtriers ? Peut-être que c’était ça, leur performance à eux ? Ils allaient sur scène, tuaient des gens, et ces grands malades les applaudissaient en disant « bravo, beau crime de mère ça ! »

Je tais mes pensées quand elle me dit de concentrer mon attention sur elle.
Glori Fyme aime être glorifiée, je commence à comprendre son prénom. Sûrement que si je réponds à ses attentes, j’aurai quelques informations.

Sur un coin du carnet, je dessine un petit coeur avec un point d’interrogation ? Je suis aussi à l’aise qu’un poisson clown devant une armée de requins, et en face, j’ai une putain d’orque qui attend de me sauter dessus pour me bouffer et aller faire des petits numéros de cirque dans le ciel.
Je déglutis et elle me fait un clin d’oeil.

D’accord, qu’est-ce que ça voulait dire ce clin d’oeil ? Est-ce que c’était une façon de s’exprimer ? De s’affirmer ? Comment je devais y répondre ? Est-ce que c’était un message codé, quelque chose que j’ignorais ? Je tourne la tête en direction de l’oeil qui a cligné, donc le gauche. Je ne vois que la porte. Je me dis que c’est une piètre information. Je me demande si elle me donnera des données pour décoder les siennes si je réponds.
Je fais un bête sourire faux, qui sent la gêne, la confusion et le désarroi.

Elle me prend à la lettre quand je lui demande de me raconter sa vie. Je tourne une page de mon carnet et gribouille quelques informations. Elle m’appelle mon mignon, et je me dis que c’est beaucoup de surnoms pour quelqu’un que je connais aussi peu. Je me surprends à rougir étrangement, parce que je suis pas réellement à l’aise. C’était sûrement des noms de code entre eux.
Je fais une hiérarchie sur une page :

Surnoms du milieu drag : Mon chou → mon mignon.

J’ai peut-être atteint l’échelon suivant de sa confiance, alors je jubile intérieurement. Donne moi des informations sur les Riverwood, qui c’est, pourquoi c’est des familles gardiennes, pourquoi si c’était le cas, c’était des meurtriers et ils avaient choisi de protéger toute l’Amérique sauf les pauvres Atkins qui pleurent encore le meurtre d’une des leurs. Je soupire.
J’ai mal au poignet à force d’écrire.
Glori Fyme parle de travestissement, alors je note.

Puis, soudainement.

Glori Fyme devient étrangement touchante.
Elle me parle de sa vie, de comment c’était une personne perdue, que sa famille l’a renié par honte, et qu’elle pense avoir fait quelque chose de mal.
Alors, étrangement, soudainement, mon écriture devient plus calme et s’applique à écrire ces informations.

Glori Fyme : probablement une victime de la vie. Famille nulle. Paumée.

Je hoche la tête face à toutes ces informations.

« Wow. »

Mon carnet ressemble à une gigantesque chasse aux trésors et je tourne les pages pour tenter de voir si je peux regrouper des éléments. C’est un bordel sans nom. Je soupire. Même avec toutes les paroles du monde, je n’ai toujours aucune information sur ce que je veux.

Elle sort de son corset un joint et mon coeur s’arrête.
J’ai faim. Je pourrai devenir végétarien très rapidement si la weed nourrissait. Je ne regarde pas Glori Fyme, mais ce qu’elle a entre les doigts. Je ne regarde pas ces lèvres ni la fumée qu’elle lance en me regardant, mais le petit tube entre son index et son majeur. J’ai la gorge qui pulse, et je passe ma main, un peu anxieux, contre mon cou pour le frotter.
Elle le pose et me l’envoie, souriante.

Je suis aux confins d’un choix étrange.
Je pourrai refuser, dire que je ne fumais pas, parce que ma croix me brûle d’avoir ressenti ne serait-ce qu’un peu d’empathie pour un tel démon. J’avais aucune envie d’avoir un peu de sa salive sur ma bouche, même par intermittence. C’était hors de question. Je serai là, seul avec mon manque, et mon envie de me creuser des trous dans le crâne jusqu’à que l’amnésie bleutée vienne s’en prendre à moi un jour.
Je pourrai accepter, passer une soirée agréable, oublier que les démons sont sur Terre et que je suis qu’un Ange parmi eux, détacher mes petites ailes et mon auréole pour boire un peu plus de ce vin. Je dirai que j’honore mon Seigneur ainsi, que même si c’est étrange, tout ce principe, il devait y avoir un peu de vrai dedans pour que je l’aime autant. Je dirai que je goûte un peu mieux l’enfer pour adorer le Paradis, et tout ira bien.

Ma mère me regarde d’en haut, et je sais qu’elle est forcément déçue que je me pose la question. J’ai les narines frémissantes, la gorge serrée. J’ai envie de pleurer, et je ne sais pas réellement pourquoi.

Ma famille était sacrément nulle aussi, quand elle n’était pas totalement inexistante.
Après tout, on me pardonnera, si je dis que c’est pour l’oubli.

« Sympa de ta part, merci, mais c’est pas comme ça qu’on achète les agents, tu sais. C’est carrément de la corruption, tout ça. »

Je joue de mon statut imaginaire, entre journaliste et pécheur de talents. J’imagine que je sais plus trop où je me situe, puisque j’ai la casquette d’enquêteur qui tombe de ma tête en permanence.

« Vraiment très triste pour ta famille, je suis sûr que t’as rien fais de mal. » En vérité, je m’en tape et j’en sais rien. Je cache mon empathie dans un peu de mépris. « J’ai pris pas mal de notes, mais j’ai quelques questions … Déjà, quel parcours de vie incroyable, vraiment très inspirant … Donc … Pourquoi la Nouvelle-Orléans ? Est-ce que la volonté d’intégrer cette grande famille qui t’a poussé ici ? Je veux dire, les Riverwood, c’est ça ? Ils sont si gentils, apparemment. Ils protègent l’Amérique, même. Je sais pas tu … Tu pourrais être des leurs, vu ta … Ta grandeur et ta … Euh … Et ta grandeur. »

Je marque une pause et je fixe mon carnet. Il y a dix mille points d’interrogation de partout. C’est un enfer à lire, et je dois même le tourner discrètement du bout de l’index pour pouvoir atteindre quelques lignes.

J’allume le bout du joint et inspire calmement. Le tabac et les substances parviennent à me détendre. Je tire un léger sourire presque sincère sur le bord de mes commissures, qui vient contraster avec mes paupières tombantes et mes cernes marquées.

« Je sais pas, je pourrais prendre une vidéo de ton spectacle pour leur envoyer, si seulement j’avais leur adresse ou quelque chose … Je débarque ici, je suis curieux, tu m’excuseras, ohlàlà je suis si maladroit ... »

Je regarde mon carnet et les dix milles flèches qui tournent dans tous les sens.

« Mon chou. »

C’était certainement comme ça qu’on faisait, dans ce milieu étrange. Je venais de tenter habilement de la placer sur l’échelle 1 de mes liens sociaux, pour l’intégrer dans un cercle de confiance. Je la fixe, espérant avoir compris les codes pour mener à bien ma mission.

J’ai probablement jamais été aussi paumé. Et j’ignore si je parle que de l’argot et des usages de ce cabaret.

 


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Mar 22 Mar 2022 - 22:15

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Tout du long, tandis que je lui réponds, cet enquêteur griffonne dans un carnet. Il partage son attention entre ce que je lui dis, et ce qu'il y note. Je suis bien curieux.se de savoir ce qu'il y écris parce que je trouve qu'il n'y va pas de mains mortes avec ces annotations. Pas un tas de connerie, j'espère. Devais-je m'en foutre, ou bien faire ma diva en demandant un droit de regard sur ces dernières ? Je reste septique, quant à ce jeune homme qui à l'air d'avoir été projeter hors de son univers, vers des contrées obscures et inconnues. Parce que c'est bien joli... De jouer les recruteurs de talents, même en tant qu'intermédiaire! Mais est-ce que cela pouvait réellement être aussi facile ? Parler à la bonne personne suffisait-elle réellement à propulser une carrière ? C'était beaucoup de questions, encore une fois, donc je considérais peu les réponses au final. Parce que, soyons réaliste.

Oui juste soyons réaliste. J'vais pas commencer à philosopher sur dix pages avec ça. Finalement l'homme, à l'apparence encore jeune mais que la vie à sans doute du vieillir prématurément en creusant ces traits, n'émet qu'un commentaire à ce que je lui raconte. Un Wow. Pas une exclamation, juste cette onomatopée avec une ponctuation simple. Je ne savais pas comment l'interpréter, alors en haussant un sourcil, je préférais me taire et occuper mes lèvres avec la caresse de la boisson.
Je le sens batailler, face à l'envie de céder à mon invitation enfumée. Moi, toujours tentateur.trice j'aime à m'en amusé.e. De voir si il va céder à cette passion, cette pulsion physique qui vous brulez les nerfs.

"-Personnellement, j'appelle ça d'la courtoisie. Mais tu l'prends comme tu veux. ~" Que je lui réponds au tac-o-tac de mon air décontracté.e démontrant bien que si il en voulait, c'était aussi bien. Que si il n'en voulait pas, ça en ferait plus pour moi!

D'ailleurs, je ne sais même pas si il à besoin de tiré sur mon joint tellement son air à l'air high lorsqu'il fixe ces notes... Sont-ce t'elles si chaotiques que cela ? Est-ce que cela titille ma curiosité en plus de bien d'autres choses ? Possible, possible... Bien que je ne sois pas le genre de personnes à me mêler des intrigues ou des affaires des autres, puisque j'avais déjà assez d'mal à maintenir l'cap de ma propre barque à moi. Alors m'embarquer sur celle des autres, très peu pour moi!
J'le sens néanmoins sincère lorsqu'il compatie à mon histoire, m'enfin ça m'fait une belle jambe, comme on dit! Mais c'est ... Sympathique ? Dirons nous.
Et là, dans son babillage, c'est à mon tour de me perdre. Il se met à me parler d'une grande famille, qui me fait hausser mes sourcils finement dessinés. Puis lorsqu'il mentionne le nom de Riverwood, je tique. Est-ce que c'type serait pas en train m'la mettre à l'envers, et pas comme j'aime attention, pour essayer d'm'tirer des infos en scred' ? Faut dire que sur mon affiche, il est écrit noir sur blanc que je suis un.e dragon.ne... Du coup, j'commence à avoir plus qu'un doute sur ces réelles intentions.... Et si il veut m'baladé, parce qu'il pense qu'j'suis qu'une pauvre cruche paumé.e en mal de célébrité.... Et bien il aura raison... Tout en ayant tort, car je ne me vois pas comme une personne spécialement manipulable, mais plutôt éclairé.e même si le plus souvent embrumé.e.

Entre le gout de la vodka et l'odeur de la marijuana, je me dis néanmoins qu'il ne doit pas vraiment en savoir beaucoup sur cette famille ... Car leurs activités sont plutôt connus. Dans le monde surnaturelles en tout cas. Qui n'as pas connaissance du Sanctuaire Riverwood ? Et de leur famille draconique de cœur ? Dans lesquelles les isolés et les marginaux pouvaient trouver une véritable fratrie ? Ou bien du refuge de la Rose Noire ? Qui n'accueillait pas que des dragons, mais toute sortes de surnaturelles. Bien sur que j'avais connaissance de tout ces faits, surtout dans la position dans laquelle je me trouvais actuellement. C'est à dire, plus que précaire si on aime les euphémismes.
Il fume, et je réfléchis. Enfin je bois tout en réfléchissant, ce qui est pareil n'est-ce pas ? Bref, il à vraiment pas l'air de s'rendre compte dans quoi il va fourré ces baskets le p'tit rouquin... Est-ce qu'il n'avait ne serait-ce que rencontrer un véritable dragon, au moins une fois ? Avant de s'intéresser à toute une famille de ces créatures ? Je n'étais pas l'exemple le plus terrifiant du genre, mais je me savais moi-même, dans la bassesse de mon pathétisme, capable de lui faire connaitre l'effroi en une transformation. Et il pensait sérieusement que les Riverwood faisait dans le show-bussiness ? J'suis p't'être un p'tit peu bourré.e mais j'suis pas coconne.

Il propose de leur envoyer une vidéo, et j'ai l'impression qu'il s'enfonce un peu, qu'à son tour il s'embrume. Il se complaint en excuse sur la fin, se disant curieux mais maladroit... Mais je dois avouer que tout s'éfface lorsqu'il prononce ces deux mots à la suite l'un de l'autre. Mon-Chou.
J'explose d'un rire franc et sonore. Non pas pour me moquer de lui, mais plus de la façon dont il à eut de le sortir, de son sérieux quant à son utilisation. Bref, une bonne rigolade qui dure quelques secondes et qui m'arrache même une larme.
"-Ahahaha, t'es un p'tit phénomène, toi j'adore... T'es amusant. Mais ce sera Ma Reine, pour toi. Mon chou.~" lui répondis-je en employant le ton adéquat, l'œillade adéquate. Bref lui faire comprendre que dans l'histoire, le petit chou c'était lui, et que je pouvais m'en faire mon dessert quand je le désirais.

"-Les Riverwood ne sont pas des imprésarios, ou c'genre de personnes. Ce sont des Gardiens. Et une famille d'adoption. Pour tous les êtres surnaturelles du pays. Ariadne et Athéna dirige chacune leurs propres structures d'accueil, que ce soit l'une qui se concentre sur les dragons solitaires et/ou abandonnés avec son Sanctuaire de Pine Village, ou bien le Refuge de la Rose Noir dans l'Bayou. Fondamentalement, j'pourrais aller où j'veux ! Après tout! Mais la Nouvelle Orléans, c'est c'qui à d'plus sur en c'moment." Même si je n'étais pas spécialement discrète, nous sommes d'accord sur ça.

"-Ouaip, t'es très maladroit mon chou, et j'commence un chouilli-chouilla à douter d'tes intentions. Mais j'aime ça, le gout du risque puis ça m'distrait bien en plus d'me faire rire. Tu sais c'qu'on dit sur les femmes qui rient ?" Petit clin d'œil taquin avant de poursuivre. "-J'aime ton idée d'vidéo. Mais tu devrais plutôt l'envoyer à tes copains agents. Les Riverwoods s'contactent pas comme ça. Mais ça m'f"ra d'la bonne publicité!"

Sur ces bonnes paroles, je me lève. De façon un peu tanguant, certes, mais j'tiens d'bout dans mes bottines à talons! "-J'te prépare tout ça pendant qu'tu t'remets tes émotions.~" Parce que si notre p'tit homme veut voir un spectacle, il faut au moins que je fasse quelques préparatifs. Ca m'prendra pas longtemps, mais j'dois le quitter pour passer en coulisses l'espace de quelques minutes, avant de lui en mettre plein les yeux comme je sais si bien l'faire!


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Mer 23 Mar 2022 - 0:42


COLLIDE BETWEEN MARS & VENUS

🦋

Glori Fyme me parle de courtoisie, pendant que mes nerfs se détendent progressivement. Je fais attention à ne pas trop m’embrumer l’esprit. Je devais traquer. Je devais avoir des informations. J’étais peu discret, et certainement qu’elle m’avait cramé autant que je m’étais brûlé à vouloir mettre mon nez dans des affaires trop grandes pour moi. Je tiens le briquet à bonne distance de mon visage, des fois que j’aurai envie de le cramer pour disparaître dans un nuage de fumée.

J’allais prendre une gorgée de vin rouge quand j’entends un rire. Son rire. Je lève la tête. J’ai dis quelque chose de drôle ? C’était pas mon carnet, cette réaction. Est-ce que c’était comme ça qu’il fallait réagir aux « mon chou ? » Se mettre à rire d’un coup sans aucune raison ? Ce monde était étrange, et j’essaie d’en percer les mystères avec beaucoup de difficulté. Pourtant, j’avais pas ris aux « mon chou », j’avais plutôt tiré une tête convenue, ou ennuyée. Je blanchis, et je m’attends à devenir une feuille blanche sur laquelle Glori Fyme pourrait lire la moindre de mes confusions. Elle pourrait y écrire ses règles, également, et j’essaierai de les comprendre avec des points d’interrogation dans les cheveux et au dessus de ma tête. Pour le moment, ils sont au creux de mes yeux, alors que je me cache derrière mon verre pour dissimuler ma gêne. C’est globalement la gorgée la plus longue de ma vie. Elle rit, pleure, et j’hésite à la rejoindre.
Super drôle, ouais.
J’ignore ce que j’ai dis de drôle, et je me sens humoriste malgré moi. Je regarde mon carnet et tourne quelques pages. Il n’y avait rien d’écrit à ce propos. On était sensés rire à quel moment ? Comment ? Son rire est éclatant, et j’ignore si je peux rire pareil. Je me dis que je me ferai mal à la gorge, et c’est pas enviable.
Gêné, je me passe les doigts contre la gorge et frotte. J’espère pouvoir redémarrer le système de mon crâne pour avoir les idées plus claires face à cette intense confusion.

Je suis un phénomène, apparemment, mais elle a l’air d’apprécier. Mes commissures s’étirent dans une ligne parallèle, et je ressemble à un smiley étrange, avec mes paupières toutes violettes de vaisseaux sanguins. Pour le moment, j’ai juste envie de chopper un vaisseau spatial et m’éloigner de cette planète étrange. Mes pensées font des loopings, tournent en rond, font des vrilles, et ni mon carnet, ni le cercle parfait du verre du vin ne parvient à les canaliser.
Super drôle, donc.

Je débloque un nouveau niveau étrange.
Je suis un petit bonhomme pixelisé sur un écran éclaté qui me nique la rétine. Je me demande comment ça se passe, dans ce mini jeu étrange qu’est la vie. Il y a des lignes de dialogue qui apparaissent sous Glori Fyme. J’ai plusieurs possibilités, tandis que mes yeux prennent le soin d’analyser les possibilités.
Je pourrais rire.
Je pourrais tenter de comprendre son royalisme incessant.
Je pourrais continuer sur les Riverwood.

Je reste sur l’écran de chargement, et la barre verte est au bout de mes lèvres tandis qu’elle remplit les réflexions de mon cerveau.
Je me demande si mon chou, c’est au dessus de ma Reine. Peut-être qu’on commençait par Ma Reine, mais que du coup elle me tenait en très haut estime. Je suis surpris qu’elle m’ait jamais appelé mon Roi, ou ma Reine, si c’était un truc de meuf et que j’étais dans un lieu inconnu. Peut-être qu’on disait tout en fille pour faire exprès.

Je me suis heurté à une plateforme trop pixelisée pour moi, et le jeu beuge un peu. C’est de l’horreur métaphysique, et je peine à faire des choix avec ma souris qui, inlassablement, me ramène au mauvais choix. Parler des Riverwood, encore et tout. Le visage de Glori Fyme est rieur et je sors l’application « notes » du menu pour noter quelques informations. Une carte s’ouvre sous mes yeux et je vois des petits points bleutés pour m’indiquer des lieux. On me parle de Gardiens, de famille d’accueil, de sanctuaire, d’orphelinat. Sur le côté gauche, des quêtes additionnelles s’ajoutent, et des points d’interrogations peuplent la carte avec des tas de personnages secondaires à qui j’irai parler. Je m’empresse à prendre le plus d’informations sur le lore de ce jeu étrange pour être le plus efficace possible.
Je suis un héros de niveau un, avec une armure toute nulle, et un collier de perles de marque. J’espérais qu’il me donne un bonus en charisme, mais j’ai surtout l’impression que ma capacité est sous-développée. Je regarde mes statistiques en combat, et c’est nettement pire.

Je suis le héros le plus éclaté de l’histoire des mini-jeux de la vie.

J’essaie de sauter de plateformes en plateformes, essayant de trouver des bonus cachés. Si je maîtrise l’art des chous, des pâtisseries ou du royalisme, j’espérais débloquer une petite couronne pixelisée qui permettrait qu’on m’appelle Mon Roi, moi aussi, et d’avoir des bonus dans le jeu. Je pourrais peut-être avoir des capacités d’interrogatoire plus efficaces. J’aurai moins de lignes de dialogues épuisantes à lire et à choisir. Mes choix seraient restreints, pour me concentrer sur le meilleur afin de débloquer des fins satisfaisantes à mon mini-jeu d’enquête.

Elle se doute de mes intentions.

G A M E    O V E R


« Ah mais … Non mais … ! Je suis vraiment très intéressé par ce qui se passe ici ! Puis … »

Je balbutie et continue à écouter à demi-mots ce qu’elle me dit. Elle me parle de femme qui rit et j’ai une tête confuse. Je présume qu’une femme heureuse consomme moins de médicaments, donc c’est des économies faites au CVS du coin. Je préfère ne pas comprendre et je pourrai m’arracher des mèches tant je me mets à jouer avec pour cacher mon embarras.
Je vais crever. C’était une hérétique, elle allait me jeter une malédiction bizarre, faire une petite prière à Satan, que sais-je de ces gens étranges.

« Exactement ! Ca ferait une super pub, alors si je pouvais avoir leur … A-dresse … Peut-être ? » Je marque une pause. « Pitié ? »

Je suis misérable.
Glori Fyme se lève et je tombe dans un autre mini-jeu étrange. Celui de m’occuper seul. Je fixe mon carnet et je me retrouve dans un jeu de puzzle. J’arrache quelques pages et regroupe les informations.

Glori Fyme : hérétique (dit que c’est une dragon•ne cause maybe she thinks she’s hot (??)
Riverwood : Gardiens, orphelins, sanctuaires (Rose Noire + Pine Village) (voir mini map)
Riverwood : bien vus globalement. A la Nouvelle Orléans (/!\)
Glori Fyme : Famille nulle, victime, 28 ans, mais hérétique ultime
Mon chou → Mon mignon → Ma reine ?
Ma Reine → Mon chou → Mon mignon ?
3 ans de carrière, + pas officielles (????)
Drag ≠ bragging?
Vodka : boisson préférée de Glori Fyme. (offrir???)

/!\ ÊTRE PLUS DISCRET !!! /!\



Ca n’a aucun sens, mais tant pis. J’établis des flèches hasardeuses pour regrouper les infos sur les Riverwood. Je me dis que mes prochaines journées seront chargées. J’avais une vie devant moi pour rétablir ma vérité familiale tragique. Je continue à boire du vin. De temps à autre, je prends dans son verre à elle, puis j’ai le visage qui se déforme au goût de la vodka pure.
Elle n’est pas mauvaise, mais c’était toujours mieux avec un peu de jus d’orange.

J’ignore où elle est partie. J’ignore si je dois avoir peur. Je fixe mon reflet dans la table en attendant, et me demande ce que je fous là.

 


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Mer 23 Mar 2022 - 15:02

collide between Mars & Venus


Feat.   @Ambrose Atkins  

Venus, ready for your blinding light  collide between Mars & Venus [Snow Cocoon] 1f4ab

 



Est-ce qu'il se rendait compte, ce type, que je ne connaissais pas l'adresse des Riverwood, enfin pas plus que les indications que je lui avais donné.e à l'instant, et qui était accessible au grand public d'ailleurs ? Je n'étais qu'une drag queen, bon sang! Mais ça me faisait un peu d'la peine de le laisser sur son pitié, comme si il avait réellement besoin d'en savoir plus. Il avait pas bien l'air méchant, je lui aurai bien servis plus d'infos, mais je n'en avais pas moi-même! Et je n'étais pas assez curieuse pour pousser plus en amont mon empathie envers ces raisons qui le poussait sur cette voie. Mon but de la soirée était de jouer avec cette félinité qu'il faisait naitre en moi de part ces airs de petit rongeur effrayé. Oui, j'avais envie de jouer. Et pour s'amuser, rien de mieux que de le faire sur une scène! Surtout qu'il voulait voir une autre de mes performances, alors il allait être servis.

En coulisse, je me dirige sans tarder vers Rodrigue, qui est en charge de la sono et d'l'éclairage sur scène. C'est à lui qu'on doit la rétroprojection d'étoile de tout à l'heure! Bref je lui minaude ma requête en lui susurrant à l'oreille le titre de la chanson qu'j'ai envie qu'il me passe quand j'lui en donnerai le signal. Je le récompense d'un merci mon lapinou, et lui d'un t'inquiète poulette.
Je sais qu'j'ai plus à m'inquiéter d'ce côté là, alors je traverse les coulisses rapidement en passant parmi les autres artistes qui sorte d'un numéro de scène que l'enquêteur et moi avions totalement ignoré. Je récupère une veste de cuir, courte, que j'enfile à la place de ma chemise décontracté à carreau. Je remets un peu d'eye-liner, refait mes lèvres que je fais poper face au miroir, avec un sourire ravageur et exquis.  Sur le chemin du retour vers la scène, j'attrape une chaise que je dérobe sous l'cul d'une quelconque pétasse qui s'indignera alors que je continue d'jà ma route! Déso, mais pas déso parc'que j'en avais b'soin et toi moins!

Pas d'playback cette fois, je compte chanter live. Rodrigue me passe un micro que je peux fixer en guise d'oreillette pour me laisser les mains libres. J'ai une petite vibe de Britney qui s'empare de moi, en mode Oops i did it again, et c'est un chatouillement agréable dans la poitrine! J'entre en scène comme si le monde m'appartenait, aucun tract ne vient faire faillir mes membres ou ma confiance. C'est mon audience, mon public, et ils sont là pour moi.
Que ce soit vrai ou non, n'est pas la question!

"-Bonsoir Mesdames, Messieurs, et autres biatches présent.es ici ce soir! Vous m'connaissez déjà, et vous m'adorez. J'traine depuis quelques semaines dans l'Cabaret, mais ce soir nous avons un invité spécial. Enfin... J'ai un invité spécial!" dis-je en prenant le rôle de l'hôte de la soirée pour un moment, alors que le projecteur m'éclaire d'une lumière tamisée afin de ne pas m'éblouir.
"-Il souhaite voir une performance supplémentaire de votre Glori Fyme nationale afin de parler à ces amis agents de son talent et qu'elle puisse se faire d'la moula! Vous voulez tous que j'me fasse d'la moula, évidemment ?" demandais-je inutilement pour amuser la galerie tandis que ces derniers allaient dans mon sens en m'encourageant à m'faire des thunes, riant au passage. "-Evidemment. J'vous paierai une tournée après mes mignons." terminais-je avec un clin d'œil à mes spectateurs sur une note plus intimiste.

J'appelle donc l'enquêteur depuis la scène, mon éclairage balaye l'auditoire jusqu'à la table que nous avions prises, un peu en retrait histoire de mettre le jeune homme au teint blafard et fatigué en lumière. Bien sur, j'avais noté qu'il devait se déplacer à l'aide de béquille, pour je ne sais quel raison. Mais cela ne fit que prendre quelques secondes de plus à tout c'bordel que j'met en scène!
Une fois qu'il fut à mes côtés, je l'installe sur la chaise que j'avais posé.e au centre de la scène. Je lui prends son portable des mains, lance la caméra vidéo puis je m'en vais le caler quelque part pour qu'il enregistre ce qui va suivre.


A mon signal, la musique se met à pulser. Les éclairages battent en rythme de la mesure sur la scène, et je suis dos à mon petit chou que j'ai assis bien sagement sur sa chaise, commençant à bouger mon corps sur la mélodie. Puis soudainement, je me retourne, fais face et pose une de mes bottes à talons sur la chaise, pile au niveau de l'entre-jambe de celui que je me suis donné pour mission de captiver. Je ne m'amuse plus, je ne souris plus. Je suis cette artiste sexy et sensuelle, cristallisation de la luxure elle-même. "-So I got my boots on, got the right 'mount of leather. And I'm doing me up with a black color liner. And I'm workin' my strut but I know it don't matter. All we need in this world is some love. collide between Mars & Venus [Snow Cocoon] 1f3b6" Je me déplace, devenu.e reptilien.ne plutôt que félin.e, mes mouvements sont suaves et lascives. Je conclus mon petit couplet en formant un cœur avec mes doigts dont des petits flocons suivent le sillage pour dessiner la forme qui tient quelques secondes avant de s'évanouir.

Puis je pivote, avançant sur la scène et vers le public, ressentant cette fulgurante chaleur dans mes entrailles qui se trahit dans ma démarche ou dans ma façon de toucher certaines parties de mon corps. "-There's a thin line 'tween the dark side. And the light side, baby, tonight. It's a struggle, gotta rumble tryin' to find it!collide between Mars & Venus [Snow Cocoon] 1f3b6" Je tournoie une nouvelle fois, donnant à mes cheveux ce mouvement sexy lorsqu'ils revinrent se plaquer sur mon visage. Mon attention de nouveau sur ma proie. Mes yeux luisent de leurs bleu de glace, pupilles serpentine à l'horizontale qui fendent mon regard sulfureux. "But if I had you! That would be the only thing I'd ever need...!Yeah, if I had you! Then money, fame and fortune never could compete. If I had you!collide between Mars & Venus [Snow Cocoon] 1f3b6" Je danse et me retrouve soudainement à genoux, avançant tel une prédatrice vers cet être apeuré et confus. Posant finalement et doucement mes mains sur les cuisses de ma victime. Plus que des mouvements sexy, mon entière chorégraphie se change en lapdance alors que je me met à onduler tel le serpent tentateur des origines à quelques centimètre de son corps et je me galvanise de son odeur d'homme. "-Life would be a party it'd be ecstasy! Yeah, if I had you! Y-y-y-y-you, y-y-y-y-y-you! Y-y-y-y-you! If I had you...!collide between Mars & Venus [Snow Cocoon] 1f3b6"

Comme soudainement lassé.e, je le repousse gentiment d'un sourire pour me détourner vers mon public qui doit lui aussi profiter des courbes généreuses et délicieuses avec lesquelles je les régale. Je me sens fiévreux.se, excité.e et tout.e puissant.e. J'incarne ma féminité dans chacun de mes mouvements qui pourraient rivaliser avec les plus sensuelles des strip-teaseuses. Il faut dire, j'en avais appris de beau mouvements, en regardant Narcisse et en me produisant quelques fois à ces côtés. "-From New York to LA getting high rock 'n' rollin. Get a room trash it up 'til it's ten in the morning. Girls, in stripper heels, boys, rollin' in Maseratis. What they need in this world is some love ~collide between Mars & Venus [Snow Cocoon] 1f3b6" Comme précédemment, lorsque je chante cette phrase, je lance un peu de neige à mon public comme si c'était des paillettes, des paillettes qui symbolisait mon amour pour eux. "-There's a thin line 'tween a wild time. And a flat line, baby, tonight. It's a struggle gotta rumble tryin' to find it.collide between Mars & Venus [Snow Cocoon] 1f3b6" Même si la musique est frénétique, à la fois dans le genre pop et d'une techno un peu daté au jour d'aujourd'hui, je fais mon numéro tout en lenteur et en donnant du body hodie hottie! D'ailleurs, quand je me laisse allé.e à ces états de félicité, de transcendance dans l'extase de la musicalité et de la performance scénique, ma nature draconique reprend lentement le dessus en couvrant des pans de ma peau humaines d'écailles blanches.

Dû à mon métabolisme étrange, je peux exécuter une métamorphose lente, comme une rapide. Inconsciemment, dans mes moments de plaisir, de joie, tout comme de tristesse et de colère, le dragon ressort tel un animal excité en recherche de son prochain trésor. Et toute mon obsession de ce moment est tourner vers ce rouquin. Comme le dit ma chanson. Si je t'avais, rien que pour ce soir, ce serait l'extase. Et j'oublierai dans les bras d'un inconnu, la tourmente qui m'habitude pour au moins une nuit. "-But if I had you! That would be the only thing I'd ever need! Yeah, if I had you..! Then money, fame and fortune never could compete! If I had you! Life would be a party it'd be ecstasy! Yeah, if I had you. Y-y-y-y-you, y-y-y-y-y-you (You)! Y-y-y-y-you! If I had!collide between Mars & Venus [Snow Cocoon] 1f3b6" Pour chanter mon refrain, je me suis positionné derrière la chaise de mon petit chou, et je continue mon numéro dans son dos, tel un ange déchu.e qui lui tournerait autour pour lui indiquer la route de Sodome et Gommorrhe au creux de son oreille, que je pourrai mordiller tellement j'en suis proche. Je laisse une de mes mains glisser sur cette chemise trop blanche, avant de pivoter à nouveau.
Je me place de toute ma légèreté de belle garce, sur une des cuisses de mon jouet de la soirée, celle sur laquelle je l'ai vu.e s'appuyer alors que son autre jambe semblait en mauvaise état. La lumière de la scène devient alors stroboscopique, rendant mes mouvements saccadés à chaque clignotement épileptique de l'éclairage. Tandis que j'ondule sur ma victime prise dans mes anneaux. "-The flashing of the lights. It might feel so good But I've got you stuck on my mind, yeah! The flashing on the stage. It might get me high! But it don't mean a thing tonight...!collide between Mars & Venus [Snow Cocoon] 1f3b6"

Les projecteurs de la scène reviennent avec un éclairage moins douloureux pour la rétine, et dans la chanson, c'est un petit passage tendredans toute cette sexualité débridée que j'ai pu montrer jusqu'alors. Je pose ma main aussi fraiche que les premières neiges de l'hiver sur la joue du jeune homme et plonge mon regard surnaturelle dans le sien. Je chante, et en même temps je pense ce que je dis. Peut-être parce que je suis trop def', ou bien trop excité.e. Ou bien un savant mélange des deux. "-That would be the only thing I'd ever need...Yeah, if I had you. The money, fame and fortune never could compete...collide between Mars & Venus [Snow Cocoon] 1f3b6"

Pour mon couplet finale, je délaisse de nouveau ce pauvre jeune homme qui doit être dans tout ces états pour laisser exploser la pop-star rock que je m'imagine être, ou bien que je suis ? A vous d'en juger! Je chante, je donne de la fois et je me cambre sur les rythmes de la musiques et de la mélodie. "-If I had you! Life would be a party it'd be ecstasy! Yeah, if I had you! You, y-y-y-y-you, y-y-y-y-y-you! You, y-y-y-y-you! If I had you! That would be the only thing I ever need! Yeah, if I had you! Then money, fame and fortune never could compete!(Never could compete with you) If I had you! Life would be a party it'd be ecstasy! (Be ecstasy with you) Yeah, if I had you! You, y-y-y-y-you, y-y-y-y-y-you! You, y-y-y-y-you! If I had you...!collide between Mars & Venus [Snow Cocoon] 1f3b6" Sur la fin, je ne suis plus moi, je suis ma danse, je suis ma chanson, je suis ma propre extase qui arrive à son point culminant. Et lorsque je chante la dernière parole, je m'immobilise dans une pause triomphale avant de finir par un magnifique Death Drop. Mon ultime regard dont la lueur cyan qui s'en enfuit va à mon enquêteur, qui j'espère en à pris plein les yeux. La foule, elle en tout cas, est en délire et m'ovationne tandis que ma poitrine se soulève et se rabaisse, en recherche d'un souffle d'air après avoir autant remué.e mon p'tit corps.


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Sam 26 Mar 2022 - 1:00


COLLIDE BETWEEN MARS & VENUS

🦋

Ma propre écriture tourne sous mes yeux. Je me dis que un M, c’est juste un N avec une bosse en plus, et je me demande pourquoi on a pas crée une nouvelle lettre plus distinguable. Je plisse les paupières et ma jambe valide tremble nerveusement. Je regarde son verre et je déglutis. A tout moment, je peux agir. Les toxines d’amanite étaient simples à synthétiser et extraire. J’avais pas réellement besoin d’en transporter beaucoup pour les laisser agir. Mes poches tremblotent. Je pourrai faire quelque chose. L’humanité se porterait mieux. Il y aurait une usurpatrice de moins dans les rues, à se vanter d’être un dragon comme si elle était restée à une sorte de stade de développement pré-enfantin. J’avais arrêté de croire aux magiciens et à ce genre de conneries à l’adolescence, et je me demandais pourquoi tout ce putain de pays n’avait pas fait de même.
Je pourrai glisser un peu de poudre dans son verre. J’aurai qu’à remuer le tout avec le bout d’un briquet, et j’ose me dire que ce sera ni vu ni connu. Ses sourcils oseront peut-être un plissement vers l’intérieur, en disant que c’était un goût étrange, tout de même. Je hausserai les épaules en disant que la vodka a peut-être tourné. C’était impossible. L’alcool, ça tourne que dans les têtes. Je lui servirai un discours pseudo-scientifique, avec beaucoup de sûreté. Les pommes de terres nécessaires à sa fabrication étaient peut-être périmées de base, ça arrive, des fois. Pourtant, c’était une bonne marque. Alors, je sourirai et je dirai, innocemment, qu’elle est peut-être coupée à une sous-marque pour se faire du fric, qu’elle a été récupérée en fin de soirée par les barmans et qu’ils mélangeaient les cadavres de bouteilles pour en créer une disponible à la vente.

Elle me serait utile. Les personnes aussi bavardes, c’était rare. Les gens n’aiment plus parler. Les gens n’aiment plus raconter leur vie. Elle semblait avoir des choses à dire. Avec un peu de travail, elle pourrait me donner des tas de secrets enfouis. Les monstres avaient peut-être des réunions secrètes, où elle se pointait avec la bouche en coeur. Le cristal de son verre semble briller. Les informations, en ces temps-ci, c’était précieux.

J’hésite.

Je laisse un danger public dans la rue. A tout moment, Dieu le voit. Il me dit que c’est lâche de ma part. Je devrais agir. L’avantage du poison, c’est qu’elle va subir les effets plus tard. Je serai plus là pour les voir. J’aurai pas à affronter des visages déformés par l’incompréhension et la douleur. Je serai chez moi à faire d’autres choses, comme oublier, y penser, et me dire que c’était la bonne chose. Les bonnes personnes font les bonnes choses. C’était évident.
Je pourrai utiliser ce danger public pour en atteindre d’autres. Je me dis que ça serait une mission à retardement. Papa parlait d’investissement sur actions, et de retour sur investissement. J’ai envie de gerber de penser comme ça. Je parie pas en bourse, j’aime pas les tours d’ivoire, et j’ai assez peur des hauteurs en vérité. Les résultats devaient être vérifiables, et je spécule pas réellement sur l’avenir quand mes yeux se posent sur des petits bâtons blancs posés sur la table.

Je spécule sur rien.
Je cherche dans mon sac. Mes phalanges soulèvent un double fond pour attraper un minuscule pochon de quelques centimètres.
Un regard circulaire aux alentours, je porte son verre à mes lèvres, mimant le geste de boire, et verse habilement le contenu du bout de l’index et du majeur.

Je crois pas réellement aux retours sur investissement en reposant son verre. J’étais incapable de me figurer où je serai dans quelques mois. Attrapant une paille, je remue doucement la poudre qui flotte dans le liquide. Elle le sentirait peut-être. Tant que les toxines pénètrent son organisme, elle pouvait se douter de ce qu’elle voulait. J’espérais qu’il y ait des scènes en Enfers.

Glori Fyme revient. Elle a une veste en cuir en plus, et je hausse les sourcils en me disant que c’était un choix étrange. On crevait déjà de chaud, on était en plein mois d’août et les éclairages produisaient beaucoup de chaleur. Elle dit qu’elle a un invité spécial, et je serre les dents. C’est mauvais pour moi, j’avais besoin qu’elle reste là, ici, seule, pour moi seul, à répondre à mes questions. Les pages de mon carnet tirent la gueule, et moi avec.
Mon visage change quand je comprends ce qui m’attend. L’invité, c’est moi. On parle d’amis agents, et j’aimerai devenir aussi rouge que les murs en velours pour m’y confondre.

A l’aide, je suis en danger

Je me lève péniblement. Mes béquilles m’empêchent sûrement de prendre mes jambes à mon cou. Glori Fyme m’avait pris au pied de la lettre, et j’aurai apprécié d’avoir un numéro à annoter. Sur scène, impossible de gratter sur mon carnet sans paraître étrange. J’étais acteur. J’étais présent. La fuite était pas envisageable, et se cacher non plus. Arrivé sur une chaise, je déglutis et je regarde autour de moi. Les moutons sont plus à l’aise dans des enclos de lions. Je me sens souris devant un tigre, et j’aimerai devenir aussi petite qu’elles pour me foutre dans un trou et plus jamais en sortir.
J’aimerai bégayer, lui demander ce que je fous là, quelle était ma place dans cet univers étrange.

Les lumières s’allument, et me rappellent que les insectes volent toujours autour d’elles. Je me demande lequel serait Glori Fyme. Je préférais me poser la question qu’entendre la musique qui commençait à vrombir dans tout le bar. Instinctivement, ma tête pulse au rythme.
Elle ondule, elle virevolte. J’essaie d’analyser ses mouvements, de les anticiper.

Je l’avais pas vu venir, tout ça. Je sais pas sur qui je suis tombé.
Elle ne sourit plus. Sa botte est en cuir, et à ce moment-là, je respire lourdement. A tout moment, je suis juste un pauvre animal qu’on amène à l’abattoir pour en faire des petites bottes à talons. Mes mains se vissent à l’assise de la chaise, tandis que je sais pas réellement où les mettre. Si je les laisse visible, j’ai peur qu’on les voit, qu’on les utilise, qu’on me demande de me lever, qu’on me porte en l’air, que je devienne un paillasson sur lequel elle essuierait ses talons.
Je suis terrifié.  

Elle part un moment et je me dis qu’elle ne serait pas un papillon parce qu’elle a l’envie de vivre longtemps.

Il y a de la neige autour de ses doigts qui s’envole.
J’y vois des traînées d’étoiles. J’ai envie de dégueuler mon coeur. Elles s’envolent vers le plafond et si je plisse les yeux, j’ai des espaces oranges qui m’explosent à la gueule. Les basses se mélangent au son des déflagrations et sa voix prend des allures d’altos bien connues.
There's a thin line 'tween the dark side. And the light side, baby, tonight.
T’es trop con. Ce coeur n’est pas adressé à moi, c’est impossible. pour comprendre qu’on t’aime.
La voix de Glori Fyme se teinte de tonalités de téléphone en panne, de répondeurs vides.

Je côtoie des trous noirs et chaque clap dans la musique m’y noie. J’ignore si y a réellement de la lumière dans l’hyper-espace. Je fixe le vide, parce qu’apparemment, c’est comme ça que l’univers était. Il était en expansion constante, et je sais pas réellement où est ma place quand tout le monde semble évoluer et s’étendre alors que je suis assis sur une chaise à rien comprendre à ma vie.

But if I had you! That would be the only thing I'd ever need… If I had you! Then money, fame and fortune never could compete. If I had you!
Ses mains se posent sur mes cuisses. Avec un peu d’imagination, je visualise le bout du doigt puis l’entièreté de sa phalange. Mes yeux se fixent sur un vernis parfaitement fait. Le rouge pourrait devenir du rose pâle, pendant que j’ai envie de fermer mes yeux violemment. Je sens une présence contre moi et je peux m’empêcher de sourire.
Il y avait quelqu’un, actuellement, qui dansait. Et j’avais un peu l’espoir étrange de me dire que c’était pour m’impressionner. Elle tournoie, ondule, virevolte, et les applaudissements de la foule retentissent comme dans un stade. Ils crient, galvanisés. Je me sens adoré, et j’ai les commissures qui s’étirent dans un sourire étrange. Une de ses mèches atteint mon torse, et la lumière éclaircit un brun trop sombre à mon goût.
Je pourrai commencer à y prendre goût. Mon crâne est un stroboscope qui s’agite au rythme des lumières. Il diffuse des interprétations trop personnelles sur des présents trop simples. J’ai envie d’ouvrir la bouche pour croquer dans des pommes offertes, mais il y a toujours un peu d’amertume au fond, un goût de café quelque part. Sûrement que si je la fais tourner trois mille quarante fois sur elle-même, elle finira par avoir un goût adéquat et actuel.
Mes yeux s’ouvrent et mon carnet mental s’agite de notes.
Le lap-dance, c’était une étape étrange. Je me demande si c’est un usage, pendant que ma gorge palpite.

What they need in this world is some love
Glori Fyme lance des traînées stellaires dans la foule comme des paillettes. Il y a une mission étrange dans des contrées lointaines qui m’appellent, pendant que tous les astronautes hurlent d’hystérie. Pendant un moment, je me sens alien sur cette scène trop grande pour moi. Sa main se peinte de rose pâle, pour redevenir brillante et lumineuse sous les lumières. En tournant, une de ses mèches se colore de châtain, et le reste de sa chevelure vient la bouffer dans un brun profond.

Mon esprit clignote, s’agite.

If I had you! Life would be a party it'd be ecstasy! 
Ses phalanges chutent contre mon torse et les lumières redeviennent réelles. Je cligne des yeux et je quitte l’espace pour revenir sur Terre.
Si Glori Fyme était un insecte, ça serait une putain de mante-religieuse. Je suis une chenille prête à me faire dévorer, tandis qu’elle parade sur ma cuisse fièrement. La souris n’a pas réussi à se cacher, avec des projecteurs braquées sur elle. La lionne pose une main glacée contre ma joue et je tremble.
C’est sûrement à cause de la fraîcheur. J’ai envie d’ouvrir la bouche et de lui demander de bien vouloir rester là, parce qu’il fait trop chaud sur cette scène, avec toute cette lumière. Je déglutis. Elle a les yeux verts, et je les vois tirer vers le bleu. Avec toute cette lumière, mon esprit est flou. Il est si flou que mes mains se délient du siège et qu’elle viendrait bien plaider un peu de fraîcheur en prenant ses poignets. Ils seront sûrement fins, avec des bracelets discrets, j’aime me dire.
J’ai l’impression qu’elle me regarde, et qu’elle me voit. C’est étrange. C’est désagréable. C’est extatique. C’est bizarre. C’est inattendu. C’est touchant.
Je suis perdu alors j’ai un léger sourire en vague qui s’étire.

Elle s’éloigne et je me dis que finalement, il fait sacrément froid, sur cette scène. Je suis sur ma chaise tout seul, et je fixe le vide à nouveau. C’était une putain de mante-religieuse, et j’ère comme une petite chenille sans tête au milieu de la jungle de ce cabaret en espérant qu’elle repousse le plus tôt possible. Je la vois s’élancer en l’air et se tordre dans un drôle d’angle au sol. Mes yeux s’écarquillent, parce que j’imagine ses genoux se briser.
Avec la lumière, elle a les cheveux plus clairs et les yeux aussi. C’est étrange.

Je me lève et me dirige vers elle. La foule applaudit et hurle et je hoche poliment la tête, extrêmement déstabilisé par la scène et perdu dans mon crâne. Je me dresse debout à côté d’elle, le visage vachement penché.

« … Euh … Je te proposerai bien un coup de main mais j’ai pas de mains libres. »

Quelques colliers gisent au sol à côté d’elle, et je remarque que mon collier de perles ne me permettra pas de me fondre dans la foule. J’étais désormais un ami d’agent, ou un journaliste, ou un traqueur, ou un accessoire de scène. Je peine à savoir exactement ma place ici, et finalement, c’est assez courant.

« … Je vais fumer, il fait giga chaud ici, tu viens ? Je pense que t’en as besoin, là. Ou sinon tu devrais arrêter de fumer pour avoir plus de souffle. » Mes yeux sont deux impasses d’incompréhension. « En fait j’en sais rien. Mais viens si tu veux. Puis, paraît que tu paies tes coups donc on dirait que j’ai bien fais de traîner avec les stars de la Nouvelle Orléans, finalement. » Je lâche avec un petit rire nerveux.

J’aimerai lui cracher dessus parce que c’était une hérétique, mais elle semble pâle et diaphane au sol. Elle a une couronne de cheveux autour d’elle, et pendant un moment, je pourrais la prendre pour une sainte, avec ses lèvres trop rouges et son visage contrasté et saturé. Je déglutis et le rouge de ses ongles se métamorphose dans un flash rapide en bague bien connue. Elle avait fait attention à moi et j’ai envie de me bouffer les lèvres tant je les mordille. C’était rare. Pendant un instant, j’avais les projecteurs sur moi, c’était désagréable.
Je m’étais senti validé, apprécié, désiré. La chaleur emplit mes joues et je bégaie rapidement.

« … Je vais faire un tour hein. » Je marque une pause. « And… You’re cool... Ok sorry that's weird, i'm out. »

Je m’empresse de récupérer mon téléphone et de retourner à notre table. J’attrape mes cigarettes et me précipite dehors. Il fait vraiment trop chaud dans cette putain de ville, même Phoenix semblait plus fraîche.
Je fixe le vide et j’ai envie de m’arracher l’hippocampe pour penser à des déserts de sable dans une ville maritime.
Je regarde son verre et pense à la poudre mortelle. Je déglutis. Je sais plus où je me situe, réellement.
 


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Dim 10 Avr 2022 - 19:16

collide between Mars & Venus


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J'aime établir des contact visuel avec les gens qui me plaisent, ou qui m'attirent. Pour moi, cela fait partie du jeu de la séduction. Un jeu qui se révèle devenir un art, pour peu qu'on sache placer correctement ces cartes. Et j'aimais séduire. Etre désiré.e. Pour avoir un contact humain, pour le plaisir aussi, mais tout cela est aussi vivace que la vie d'un éphémère. Bien trop courte mais amplement suffisante pour me permettre de survivre un jour de plus avant de rechercher une nouvelle paire de bras dans lesquelles me perdre. Je sens, et je sais bien, que j'ai perturbé.e le petit enquêteur aux teints blême. C'était le but, c'était le jeu. D'autres que moi s'en serait juste amusés en disant qu'elles assurent avec les hétéros, ce genre de connerie. Personnellement, je me fichais du genre ou de l'apparence, tant qu'il y avait une étincelle d'attirance. Et pour le coup, cette dernière était étrangement cosmique ... Pas ineffable, mais aussi spatial que deux trous noirs qui se rencontrent, deux planètes stoïques qui finissent par entré en collision par un truchement du destin ou de l'univers lui-même.

Je me dis tout ça, alors que je suis encore au sol, recevant billets et applaudissement et les laissant pleuvoir doucement sur moi. Mais je n'ai d'yeux que pour ce petit être apeuré qui me renvoi avec tendresse vers ma propre peur, et que j'ai envie d'apaiser pour cette nuit uniquement.  C'est un gentlemen, aussi, qui veut bien me m'aider à me relever, mais qui ne le peut hélas pas pour des raisons évidentes, et puis je n'ai pas vraiment besoin de son aide pour ça. Je profite juste des derniers élans d'extase qui me parcourt.
Je l'ai bien paumé, et il à besoin d'une pause cigarette. Il m'informe entre ces bafouillages confus qu'il souhaite sortir s'aérer, et s'enfumé les poumons. Que je peux le suivre, si je veux, même si je sens qu'il à envie que je le rejoigne. Idée qui ne me déplait pas en tout cas. Finalement, je roule sur moi-même, toujours avec cette attitude sexy et sensuelle tendis qu'il m'informe qu'il va faire un tour.
J'ai quelques pourboires à ramasser alors je lui laisse de l'avance tandis qu'il termine sur une sorte de compliment. I'm cool.
Je sais que je suis cool, je suis même Fuckin' Cool! Mais le compliment me fait tout de même plaisir. Son attitude toute naïf et virginale, ne font que m'attirer encore plus. Il à vraiment l'air d'être un gentil garçon. Un peu paumé certes, mais qui ne l'est pas ? Mais gentil tout de même. Il à même tellement était perturbé qu'il en à oublié de reprendre son téléphone qui filmait toujours la scène posait dans un coin.  

Je m'en vais le récupérer, tandis que je le vois sortir tant bien que mal avec ces béquilles après être passer à notre table. D'autres artistes prennent la suite sur scène pour continuer la soirée et introduire les prochains numéros, et je descends dans la foule sans passer par la case coulisses. Comme une lionne fière et sauvage dans la savane, je me dirige vers notre table accompagné de cette énergie féline, sexuelle. J'attrape mon verre, mais je ne le porte pas de suite à mes lèvres. Je l'emporte néanmoins avec moi à l'extérieur.
Les variations de température ne me perturbent pas trop... Je ne me sens mal que quand les chaleurs deviennent excessives, et que mon propre métabolisme ne puisse plus me maintenir à la fraiche température dont j'ai besoin. Mais dans le souffle nocturne, je ressens la fraicheur réelle qui me revigore de l'atmosphère chaude et moite dans laquelle le cabaret m'a cloitré.e toute la soirée.

Je retrouve mon petit chou sur le côté de la rue, non loin d'un lampadaire qui l'éclaire dans les ténèbres. Une cigarette entre les lèvres, il inspire et expire la fumée comme si elle lui était plus vitale que de l'oxygène en ce moment-même. J'actionne ma démarche de femme fatale et laisse les talons de mes bottes de cuirs martelaient le pavés, annonçaient mon arrivée. Je me plante à ces côtés, souriant.e, fièr.e, provocante et belle en diable.

"-T'es as une pour moi, mon chou ?"

Je place le bâtonnet de tabac entre mes lèvres et me penchent, rabattant mes cheveux d'un côté pour laisser une vue plongeante sur ma nuque et un peu plus bas, sur la flamme de son briquet. J'expire la fumée en me remettant droit.e. La scène à peut-être comblée une partie de mon appétit, mais ce désir dévorant qui ne demande qu'à être remplis est toujours là. Ce besoin, cette nécessité corporel que beaucoup rendent honteuse pour des raisons totalement obsolète à notre époque... Moi je les écoutes, j'écoute mon corps et ses impulsions naturelles qui me remontent au cerveau. En d'autres termes, je suis chaud.e pour l'action. Et ironiquement, je n'ai jamais était aussi froid.e. Je porte le verre à mes lèvres, et y laisse un souffle involontaire avant d'en boire le liquide.
Je me retrouve donc avec un cube de glace qui colle contre ses dernières. Amusé.e, je pose le verre sur une rembarde de béton quelconque, et me décide à sortir le téléphone du jeune homme.

"-Tu as aussi oublié ça, sur scène." lui tendis-je l'appareil, tout en insinuant rien que pour moi qu'il avait surement oublié un peu plus que ça au vu de la perfection de ma lap dance. Je me permets de lui frôler les doigts au passage.
Je papillonne des cils comme une midinette dans l'attente d'une invitation au bal de promo, mais je ne suis pas ce genre de gonzesse. Moi quand je veux quelque chose, je l'obtiens. Aussi simplement que ça. Parce que je suis une putain d'hédoniste, mais aussi parce que j'avais été elevé.e dans l'idée que je pouvais prendre tout ce qui me faisait envie. "-J'ai ... apprécié.e ton compliment. Mais j'aurais aussi aimer avoir un avis ... Mon show t'as plus mon chou ?" demandais-je en prenant une voix plus susurrante tandis que je finis de m'approcher, laissant mes phalanges aussi fraiches qu'un matin d'hiver venir lui frôler sa joue si chaude.

"-Moi en tout cas, j'ai adoré.e. Je n'en avais jamais fais avant, et je dois avouer que ça m'a plutôt excité... Alors... Puisque tu as réussis à m'attirer dehors ... J'ai une chambre, dans un hôtel juste à côté." lui soufflais-je à l'oreille intimement, déplaçant ma main de sa joue à son torse alors que ce n'était plus que des millimètres qui séparaient nos enveloppes charnelles à présent.  


Codage modifié par moi ~ retouché par Aim sur base d'un codage de Sasa ~ pour NOTD
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Mer 13 Avr 2022 - 22:15


COLLIDE BETWEEN MARS & VENUS

🦋



I'm yellow, he was blue
It's nothing that he could hide
We made a green meadow
Whenever we would collide


Il y a trop de monde, dehors. Je pourrais me satisfaire de voir toutes les ombres qui se dandinent au rythme de la musique.
Il y a trop de monde, dehors. J’aimerai pouvoir dire que j’en faisais parti.
Il y a trop de monde, dehors. Ils me rappellent douloureusement qu’ils sont dorés, colorés, rieurs et à leur place. Ma chemise blanche et mon pantalon noir me rappellent que je suis qu’un putain de clown. Je pourrai avoir uniquement un peu de marques rouges sur le visage, et j’étais prêt à qu’on m’appelle Bozzo et qu’on me trimballe de cirque en cirque. Les perles autour de mon cou sont blanches également, et je constate que je l’avais mal préparé, cette enquête. J’y tenais, pourtant. Elle était plus qu’importante. C’était la raison pour laquelle j’avais intégré le Cercle. J’avais des heures à perdre, des années d’espérance de vivre à mettre en jeu pour quelques rançons de gloire et quelques sourires approbateurs. Devant ce bar, je les vois pas vraiment.
J’étais monté sur scène, moi aussi. Plus que jamais, je constate que j’étais un putain de clown, et un accessoire duochrome, suffisamment pastel pour qu’il prenne pas réellement de place sous les lumières. Je me demande quelle aurait été la différence si j’avais été une simple chaise. J’espérais que le orange de mes cheveux aient un peu marqué d’identité, et que dans les yeux de certains, j’avais pu être envié. J’avais été au centre de l’attention de Glori Fyme pendant un instant, et c’était une sensation étrange.
Si elle pouvait me voir, c’est finalement que j’étais matériel, et non translucide. J’inspire à nouveau sur la cigarette, pendant que des volutes viennent illustrer ma confusion dans la nuit trop froide de la Nouvelle-Orléans. Y a des avis de tempête dans mon crâne, et les marées viennent s’agiter contre des barrages. J’enverrai des mégots dans des cendriers, espérant prier pour des rédemptions au creux des cendres.

De temps en temps, les regards se tournent vers moi. Ces petits yeux se font curieux. Ils scrutent dix mille questions sur nos liens. Je pourrais être impresario, journaliste, chercheur de talents, menteur, enquêteur, assassin ou chaise. J’avais des cartes pendues au cou, à étendre à chaque entrée des clubs de la Nouvelle-Orléans. Des pass universels se créent sur l’autel de ma réputation, et la ville devient lentement un lieu où j’aimerai marcher avec des mensonges identitaires. Je pourrai m’appeler Ariel, sans réfléchir, parce que ça changerait pas mes initiales mais ça changerait des bouquets et des couleurs.
Je tire à nouveau sur ma clope, et je la vois se consumer aussi vite que mes révolutions internes. Elles crament leurs racines au lieu de cramer mes certitudes.

J’étais venu à la Nouvelle-Orléans pour me paumer.

Glori Fyme arrive, avec ses mon chou et ses interrogations au creux des lèvres. Les miennes s’étirent pâlement et je lui tends mon paquet ouvert. Je jette un coup d’oeil. Il m’en reste suffisamment pour tenir la soirée. Au pire, on ira au marchand du coin, et j’en prendrais trois paquets histoire de ne pas avoir de soucis. Je me cache derrière la fumée, c’est plus simple que d’afficher un regard perdu et sincèrement touché. Si elle devient suffisamment épaisse, je pourrais me dissimuler et me convaincre que pour de vrai, j’étais trop con pour comprendre.
Elle allume sa clope et je regarde la flamme danser devant ses yeux. Elle est putain d’orange. Je me dis que c’est signe qu’elle chauffe peu, et la Nouvelle-Orléans me semble bien ironique d’un coup. Il fait froid dans cette putain de ville, et c’est ce que je me dis quand elle porte ses lèvres à son verre.

Je réprime un frisson.
Oui. Non. Oui. Non.
Yes.
Yes yes.

Je me demande combien de temps mettra le poison à agir. Je pourrai repartir avec un peu de vitalité, et je me dis qu’elle me verrait avant de crever. Je hausse les épaules. Y aura des yeux dans lesquels je serai imprimé à vie, comme ça.

Elle me tend mon téléphone, et mon sang ne fait qu’un tour.

« … Roh putain de merde je- »

Mes mains se jettent dessus et nos doigts se frôlent. Je la trouve anormalement froide, mais les étés ici sont anormalement froids. A force de traîner ici, peut-être qu’elle s’est acclimatée.
Il était important, ce téléphone. J’y avais conservé des tas de contacts tout à fait professionnels, des notes de choses à faire, des schémas de synthèses, … J’y avais surtout conservé des archives honteuses, personnelles, et à faire bleuir de honte n’importe qui.

« … Merci ! Enfin, il est un peu pourri, mais je l’aime bien. »

Il y a trop de monde, dehors. Je sens des regards sur nous, et je me dis que j’ai l’air con, à sauter sur des téléphones alors que je pourrais le faire sur la gloire.
Il y a trop de monde, dehors. Ils témoignent qu’elle aura bu dans un verre avec moi avant de disparaître. Je déglutis. J’ai merdé. C’était un mauvais plan.
Il y a trop de monde, dehors. Tous leurs corps ne suffiront pas à réchauffer cet été trop froid à la Nouvelle-Orléans.

Elle me parle de compliment, et je hoche la tête silencieusement. Son show m’a plu. Il m’a plu parce que pour la première fois, j’avais pas eu besoin de lampadaire pour être vu. Les spotlights réchauffent les systèmes, et sous les applaudissements, le trac faisait rougir.
C’était une putain d’hérétique, et je me demandais pourquoi j’avais constamment des succubes à se promener autour de ma personne. Je devais avoir une gueule de pécheur avec mes cheveux roux. Paraît-il que c’était un signe de bassesse. Je pourrais me faire une teinture, mais les révolutions s’éteignent avec les dernières cigarettes.

« Ecoute, c’est pas le genre qui m’arrive souvent, pour être honnête et … Ouais, c’est cool. »

J’ai pas d’autres mots à la bouche, certainement parce que ça ressemblait fort à cold. C’était un peu comme sa main sur ma joue, et je finis par regarder quelques centimètres au dessus d’elle. Si je plisse les yeux, je les vois, ces gens.

Il y a trop de monde, dehors, et ils constatent que ce soir, on me parle. Glori Fyme a attiré les regards, et me transmet l’attention du bout des doigts. Je me demande s’ils parleront si j’ose dérouler mes phalanges sur son épaule, si j’ose entrer dans son jeu. Qu’est-ce qu’on dira de moi, pour qui passerais-je ? Serais-je un nouveau phénomène nocturne à la Nouvelle-Orléans ? J’aurai des anecdotes fantasmées au bout des lèvres, et du pouvoir par réputation.
Il y a trop de monde, dehors. Il suffit que je me penche, susurre, imite les règles d’ici, ses règles à elle, et je pourrai sûrement acquérir un peu de respect de tout ce beau monde.
Je suis en noir et blanc, avec ma gueule toute tapissée d’orange et mes cheveux de la même couleur, et pourtant, je me sens ici, étrangement …

A ma putain de place.

Sa main coule contre mon torse, et mes envies de réputation reviennent à la surface tandis que mon esprit coule avec elle.
J’ai envie de parler, mais je sais pas réellement quoi dire.
Je pourrai dire que j’avais envie mais pas comme elle le voulait. J’aimais bien quand les gens comprenaient que j’étais quelqu’un, que je sentais que j’avais un semblant d’intérêt pour elle et que j’avais beaucoup trop froid dans cette ville parce que la mer me transperçait les os. Je pourrai même dire que Seattle avait été plus froide que n’importe quelle putain de ville dans ce pays mais que j’étais trop paumé désormais. Du désert, j’étais passé à la mer sans fin, et j’attendais de me noyer quelque part.
Glori Fyme a des flasks dans chaque recoin de son sac et de ses vêtements.
Si on les additionnait, je pourrai peut-être plonger mon nez au fond de mon verre jusqu’à l’asphyxie.

Je parle pas, parce que j’ai rien d’intéressant à dire.
Je parle pas, mais je constate que les regards sont tournés vers nous.
Je serai ce gars qui sera parti avec l’artiste principal. Je décide que c’était une anecdote incroyable à avoir, et que ça pourrait être utile de me faire un nom dans cette putain de ville.

Je parle pas, alors je me contente juste de m’éloigner avec mes béquilles. J’ai mon carnet dans la poche de mon pantalon, et mes clopes dans l’autre. J’avais rien besoin d’autre.
J’entends pas ses talons, et c’est étrange. Je tourne au hasard dans une ruelle et je constate que c’est pas réellement l’endroit où il y a l’air d’avoir un hôtel.

« … Je sais pas où je vais. » je dis à voix haute pour qu’elle m’entende.

Je suis naïf et je lis pas les double sens, parce que j’ai pas assez de crâne pour voir les sens uniques.

« Donc si tu veux suivre, je te suis. J’espère juste qu’elle est bien, parce que sinon je rentre chez moi. »

Clic clac sur le macadam, mes béquilles font un bruit à réveiller tout le quartier, et j’ignore qui de nous deux fait le plus de bruit en marchant. C’est un défi personnel, tandis que j’appuie à chaque pas pour faire claquer le sol plus fort.

« Du style minibar, écran plat … Je vais pas n’importe où. Et les agents sont pas du genre à aimer investir toute leur thune dans des talents émergents. Si t’as un capital de départ, c’est mieux. »

Elle ne mentait pas quand elle disait que c’était pas loin. Je me demande si elle habite réellement ici. Elle change peut-être de chambre à chaque show pour pouvoir rentrer le plus facilement possible. Je comprends. Je ferai la même chose. J’espérerais qu’il y ait des ascenseurs car les escaliers sont vite traîtres.
L’hôtel a de la gueule.
Mais je veux juste un putain de minibar.

« Ah bah ça va tu t’es pas foutue de ma gueule, j’espère que c’est aussi stylé à l’intérieur qu’à l’extérieur. »

I don't take her number, just don't think I'd call her
I take her down to somewhere dreading all day

 


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Ven 27 Mai 2022 - 17:31

collide between Mars & Venus


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Le monde était un théâtre, et j'en étais l'artiste principale. Le regard des autres, je le recherchais, je le désirais. Mais pourtant, en ce milieu de nuit bien entamé, je n'ai nullement d'yeux pour le monde qui m'entoure. Allez savoir pourquoi. Une lubie de star qui file dans le firmament nocturne d'une nuit dans le Vieux Carré sans doute.
Je réduis mon univers à deux astres uniques qui se gravitent autour, sans oser se l'avouer clairement avec des mots. En terme de magnétisme, je sais que je suis celle qui attire l'autre dans son champ, et cela me va très bien comme ça. Pour cette fois-ci.

Oui, décidément tout était cool. Cela pourrait l'être d'avantage, ce le sera bientôt, mais pas encore et j'en souris d'avance, mordillant ma lèvre inférieur bariolé d'un rouge désacralisé. Je le regarde qui commence à s'éloigner après avoir accepter ma proposition. Il aurait fallu être fou pour la refuser, mais passons. Il avance lentement, à cause de ces béquilles, mais cela me laisse le temps d'observer l'oiseau sous une nouvelle couture. A la manière d'un gourmet qui admire le plat avant de le déguster, du designer qui s'exulte devant un vêtement avant de l'enfiler sur un nouveau modèle, de l'artiste prêt à imposer sa marque sur une toile vierge et innocente. A la manière du carnivore qui conduit l'herbivore jusque dans sa tanière pour mieux s'en délecter à loisir.
Les gens de la Nouvelle Orléans sont nombreux, et j'attire les regards car ils ne sont même pas des étoiles dans mon Univers. A peine des points scintillant qui rêveraient de briller du même éclat glaçant que le mien. Ils forment un chemin, une voie lactée qui me montre la route à suivre tandis que la voix du jeune homme roux, qui à finalement atteins la rue, me ramène à la réalité réelle.
Ouhla, ma grande... T'as trop consomé.e. Pour ne pas changer! T'était partie dans un délire lyrico-spatiale, là! C'est à s'demander si ta vodka était pas frelaté ou si pour une fois t'avais pas toucher d'la super came qui commençaient vraiment à te geler le cerveau. L'un, ou l'autre, ou une raison tiers, c'est pas ça qui va entachait ma soirée! Pas avant le lend'main en tout cas... Mais j'balaye vite cette pensée qui va se perdre dans un quelconque trou noir au plus profond de mon cerveau.

Evidemment qu'il sait pas où il va, avec moi. Premièrement parce que j'lui fais tourner la tête, mais surtout et deuxièmement parce que c'est MOI qui connait l'chemin vers MON hôtel. Bah oui.
Même si j'suis en très mauvais terme avec ma famille, la carte de crédit de Papa Dumas était une Black et pas une simple Platinum! Bref, on était pas au Ritz, mais c'était vraiment pas dégeu comme endroit.
Puis même si je détonnais partout, dans ce genre d'endroit, je n'étais qu'une petite pétasse riche parmi dix autres! Des jupettes ras d'la touffe, ils en avaient surement vu passer! Pour peu d'être richement généreux.se en pourboire, j'étais tranquille et je pouvais être moi-même. Et faire ce qu'il me plaisait, sans que cela ne sorte des parenthèses que représentaient ces chambres d'hôtels dans la vie de tout individus en transit. L'endroit est chiquement décoré de marbre et d'une décoration qui se veut tellement moderne qu'elle pourrait donner la gerbe à certaine personne. C'est un peu mon cas, mais j'avoue que le bruit de mes talons sur le marbre luxueux me fait kiffer. Alors je supporte.
Cela fait un moment que je réside dans cette hôtel, peut-être faisait-il partit de la chaine des Hotels Diamonds les plus luxueux du pays sans doute, et par conséquent je n'avais nullement besoin de me présenter, laissant mon visiteur trainait la patte derrière moi tel un laquais suivant sa souveraine alors que je me dirige de ce que je crois être un pas digne et sublime mais qui est en faite légèrement chancelant.
Dans ma tête je suis Lady Gaga, mais de l'extérieur j'dois ressemblais à Madonna complètement torché. L'un dans l'autre, je restais d'une classe supérieur aux communs des mortelles de toutes manières. Les chiffres sur les boutons de l'ascenseur sont un peu flou, je les fixe comme un.e indécis.e puis je secoue le visage, finissant par appuyer un de mes longs ongles vernis sur une des touches. La musique de l'ascenseur est insipide, horrible et d'un ennuie mortel alors j'engage des banalités pour faire passer le temps jusqu'à la sonnerie qui indique la fin de notre calvaire. Le conduisant jusqu'à ma chambre, je lui ouvre en premier lieu les portes mon mini-bar ultra bien fournis, avant de lui ouvrir d'autre porte contenant d'autre chose tout aussi fourni. J'ai des pensées vulgaire et lubriques en rafales mais bon, on est dans ma tête donc c'est pas grave, okay ?
Je m'affale sur mon lit, la chambre est belle mais le désordre règne. Mes vêtements, de toute sortes, tailles, couleurs et textiles différents prônent à divers endroits. Mon maquillage est chaotiquement étalé devant une coiffeuse mais une fois que les petites buchettes de vodka seront servis, il n'y paraitra plus ! J'ai chaud, et je n'aime pas avoir chaud. Alors je commence à dézipper mes longues bottes de cuirs à talons, en prenant une pose plus que suggestive digne d'un clip de musique fiévreuse. Je laisse tomber ma veste de cuir sur mes épaules nues, laissant voir mes multiples tatouages, et j'ouvre un peu mon corsée, légèrement. Et ma jupe se remonte.
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Je prends une gorgée dans une mini-bouteille, le temps ne file plus droit et il se confonds. Est-ce que l'on vient juste de commencer ? En sommes nous au milieu ou bien faire la fin ? Confusion des sens, et ivresse bien aimée s'empare de moi. Chasseur.sseuse, je m'approche de ma cible évoluant sensuellement sur le matelas à quatre pattes.
"-Tu sais ce qui m'plait chez toi mon chou ... ? Je trouve ta peau particulièrement attirante, j'aime sa blancheur qui me rappelle la neige ... Tu as le regard froid, aussi. Froid et dur comme une montagne..." Je me redresse, mon corps proche du sien, et l'attirant à l'aide de sa cravate comme prise pour me retenir de tanguait aussi. Je le fais sans doute boire autant que moi, mais ses lèvres ont soif d'autres choses que de l'eau sanctifié du monde classique. Je veux qu'il s'abreuve à la fontaine de mes merveilles... "-Je sais bien qu'on se sent seul.e dans le froid ... Je n'ai pas besoin de connaitre ton nom, ni tes malheurs pour te faire aller mieux... Et toi... Tu veux ..? ...Me faire aller mieux ?"


S'entame la ballade des deux planètes contraires qui s'entremêlent. Dans le chaos, la solitude, le désespoir. En quête d'un moment, d'une parenthèse, d'un lien ou bien d'un instant simplement. D'une façon d'aimer, autrement. Les vêtements glissent autant que les mains sur les peaux. Les visions sont troublés, embrumés, mais les corps eux savent. La lumière se tamisent, ou bien s'éteignent. Et ce qui suivra restera dans l'imaginaire de ceux qui le vivent comme un clip musicale à la fois beau et osée sur fonds l'ambiance à la Mylène Farmer.
En tout cas, jusqu'au lendemain matin.


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Mer 8 Juin 2022 - 19:43


COLLIDE BETWEEN MARS & VENUS

🦋



L’ascenseur monte
Il y a un milliard de lucioles sur sa porte. Je les fixe, alors que Glori Fyme voit sûrement que les écritures gravées dans le fer. C’était toujours audacieux d’écrire sur les portes des ascenseurs. J’aurai aimé être ce type qui l’aurait fait, qui aurait tout exposer aux attentes, avec un peu d’audace et d’insolence. Si je gravais de fausses vérités sur des mécanismes ascendants, je peindrais sûrement des nouvelles réalités à Nouvelle-Orléans, et j’oublierai les redescentes.

J’oublie certainement que j’aurai la gueule pleine d’échardes le lendemain, la langue trop grosse pour ma propre mâchoire quand je fume. Mes cordes vocales jouent à cache-cache au fond de ma gorge, et certainement un peu en écho avec les siennes. Si elles se concentrent, elles les entendent se déformer.
Je connais pas son nom.
Alors, elle sera qui je veux bien qu’elle soit.

Mes yeux sont froids, fatigués, volés. Il y a de la lâcheté dans mes cernes, de la poudre sous mes cils, qui chute à chaque fois que je bats des paupières. Je mettrais du mascara sur les siens pour les allonger, pour qu’ils aillent toucher des confins absurdes et des identités qu’elle pensait pas revêtir. Je serai muet de mes malheurs, bavard entre les goulots. Si je parle, elle pourrait battre de l’aile et s’enfuir. J’ai vérifié cinq fois que les fenêtres soient bien fermés, pour éviter que les mésanges se cassent.

L’ascenseur monte
J’ai du polygyceryl au fond des paumes quand je me dis que les malheurs se retirent sous le fond de teint. Je pourrais étaler des kilomètres de base sur mes tâches de rousseur pour protéger mon visage. J’ai pas peur du chimique, ni des pires produits. J’incarnerai qui elle veut, qu’elle m’appelle qui elle veut tant que j’aurai la possibilité de battre le béton, fier d’un intérêt nouveau. Si j’imbibe mes manches de caprylic, est-ce que je verrai quelques cicatrices sur ses joues, au creux de sa nuque ? Je les retire par crainte. J’étais une âme paumée, et j’étais pas un phare pour ceux qui l’étaient également. Je suivais le chemin indiqué par Glori Fyme par facilité.
Tant que je pourrai battre le béton demain avec une étrange fierté nouvelle. J’aurai été quelqu’un d’important, une nouvelle fois, sans nom, mais on m’aura dit que j’étais froid et que ça dérangeait pas.

Si je creusais, j’appliquerai certainement quantité d’huile d’amande douce pour soigner. Je pense au poison, et espère que ses lèvres l’ont oublié. Je me disais que ça serait une mort médiatique, néanmoins. J’irai pas le rechercher. J’irai pas le recueillir. Si elle disparaissait, j’aurai la célébrité de ceux qui l’ont vue en dernier, des flashs et des entretiens. La Nouvelle-Orléans me semble plus froide entre ses phalanges, et je me le dis à demi-mots que j’aurai de la vitamine E plein le crâne.

L’ascenseur s’arrête
Nouvelle-Orléans, 10h du matin.

Je suis putain d’en retard. J’aimerai retirer ces branches qui me poussent de partout entre les dents. Je porte mes doigts à ma bouche pour vérifier qu’elles sont encore là, et elles me semblent terriblement lourdes. Si j’essaie d’articuler, il semblerait que le reste de mon corps m’en voudra et m’abandonnera, coulera en dehors de cette chambre.
Je sais bien où je suis.
C’est ça le problème.
Le putain de problème.

Je me dis que j’avais la possibilité de fuir, doucement, calmement. Si je glissais subtilement sur le côté, elle ne remarquerait rien. Elle n’avait ni mon nom, ni mon numéro. Elle ne pourrait plus me rappeler. Je serai une vague ombre un peu trop rouillée et chimique qu’elle aura croisé. Je déglutis et me dit que c’était une mauvaise idée. J’ai envie de vomir.
Je pense à mon retard, et trouve ça triste que ce soit le dernier de mes soucis actuellement. J’ai des barbelés de partout dans le corps et il semblerait qu’il peine à se mouvoir.

Les murs se modifient légèrement et se peuplent de papillons, remontent quelques années. J’ai toujours autant envie de vomir, et l’étrange chaleur réconfortante de cette pensée est loin de m’aider.
Mon regard croise celui de la flasque de vodka d’hier. Elle est en métal, et elle est très mystérieuse à pas vouloir me dire qu’il en reste. Si j’arrive à atteindre la salle de bain, je pourrai me laver le visage, retrouver mes idées, les refoutre dans ma tête et me tirer de là. J’avais peu de souvenirs d’où était l’ascenseur, mais certainement que des gens m’indiqueront. J’aurai la dégaine de ceux qui ont fait la fête, et au lieu d’avoir honte, j’aurai un sourire timide et fier.

Pour ça, il fallait fuir. Rapidement. Sans qu’elle ne remarque. J’avais peur qu’elle s’imagine qu’on construirait une maison, avec tout plein de fenêtres pour qu’elle puisse voir les gens la regarder de l’extérieur. J’allais lui dire non pour tout. On aura pas de prêt ensemble. On aura rien. J’imagine que j’avais été à peine convaincant dans mon rôle d’agent, qu’un peu de démaquillant bon marché avait réussi à faire couler mon masque. Je reste toujours un peu étonné du pourquoi moi ; j’imaginais qu’une personne comme elle pouvait avoir ce qu’elle souhaitait. Je refusais de me dire que c’était par courtoisie. J’ai le souvenir des spotlights dans les yeux, et mes pupilles s’étaient fendues en deux étoiles. Si j’avais une étrange crainte dans le ventre, je regrettais pas.

C’était terrible, mais je regrettais pas.

Je me lève le plus silencieusement possible. Je dégage subtilement mon bras de dessous sa tête et ne comprend pas comment on a pu dormir comme ça. Certainement qu’il faisait froid en août et qu’elle avait pris toute la couette. Des frissons envahissent mes nerfs et je serre les dents pour pas gémir de douleur. Si elle se réveillait, c’était fini. Elle parlerait, hurlerait, taperait du sol avec ses hauts talons, se remaquillerait ou se démaquillerait, et certainement qu’elle soufflerait dans mon crâne jusqu’à qu’il explose. Je pourrai me cacher sous le lit, attendre qu'elle s'en aille.

Alors que je replace ma croix bien autour de mon col de chemise, j’entends une voix derrière moi. Sa voix à elle.

L’ascenseur s’écrase au sol.
Sûrement qu’elle a les effets de l’acide hyaluronique tandis que je l’identifie à un lent cyanure.


 


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Dim 12 Juin 2022 - 22:32

collide between Mars & Venus


Feat.   @Ambrose Atkins  

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La nuit est finie et avec elle, son voile de mystère et de beauté s'en est aller pour faire face à la cruelle lumière du jour. Mon crâne est un spot multicolore de boite de nuit et je sais très bien à quoi c'est dû. Les excès de la veille, toujours les excès... La douceur des boissons de la veille s'est transformer en amer reflux acide qui me trahissent et qui cherche à jaillir par tout les moyens. Mais j'ai d'la bouteille, littéralement. Alors c'est pas moi qu'on verra gerber dans les premières chiottes à portés! J'sais plus ou moins c'que j'ai fais hier, et avec qui. C'était sympa, pour ce que j'm'en souviens. Mais je ne suis plus du tout dans la même humeur qu'hier soir, je ne veux pas me levé.e, voir la catastrophe que je suis, et surtout l'imposer à ma touche de la vieille. Qu'il se barre en pensant être discret, franchement ça m'arrange. Je cache ma tête sous un oreiller, à la fois pour retrouver le confort de la noirceur qui ne fait pas pulser mon cerveau comme de la techno, et aussi pour étouffer le moindre bruit externe qui vient faire vriller mon crâne par la même occasion. Une grosse partie de mon corps est dissimulé sous la couette, ne laissant que mes frèles et féminines épaules apparantes et la blancheur de la peau de mon dos descendant sur une chute de rein tout de même plaisante. Mais l'illusion s'est cassé la gueule. Et moi j'ai la gueule de bois.
Alors barre-toi petit chou tout roux, c'était bon et j'espère que t'en gardera un bon souvenir. Je ne pense pas le recroiser un jour, et entre les bruits que j'identifie comme les mouvements dans la chambre, qu'il ramasse ces vêtements puis s'en va en faisant le moins de bruit possible pour fermer la porte. Je sais qu'il est partie et que je suis enfin seul.e.

La matinée n'a pas vraiment d'heures pour moi, elle n'en à pas besoin. Ce ne sont que de brèves moments de conscience retrouvés, durant lesquelles je me relève vire finalement ma perruque avant de me recoucher sur un oreiller jadis blanc, une décalcomanie aux maquillage de mon visage s'y est imprimé alors que ma tronche est digne d'un picasso. J'en ai absolument rien à faire et je replonge tête la première à l'intérieur. Besoin de comater pour récupérer.
Je me réveille à cause de la déshydratation, les quelques pas que je fais en sortant de mon lit pour ramper jusqu'à la première bouteille d'eau que je trouve est une épreuve.
En allant me recoucher je bute sur un truc. Que je n'identifie pas parce que mon seul objectif c'est d'aller m'écraser de nouveau sur mon matelas. Mais en donnant le coup, je ne remarque pas que j'envoie un petit livret buté contre un mur de la chambre.

Il faudra attendre plusieurs heures avant que je ne reprenne vraiment conscience de moi-même et du monde. Que je retrouve des souvenirs vraiment tangibles de la vieille, que je me sente un peu moins comme si j'étais sortie d'une poubelle.
C'est à la fin d'après midi que j'émerge de nouveau et ultimement. Je me traine jusqu'à la salle de bain et m'enferme dans la cabine de douche. Néanmoins, alors que n'importe quel personne attendrait que l'eau ne devienne tiède et/ou chaude, je me glisse sous le jet froid sans que mon corps ne le rejette, sans qu'il n'émette un frisson. Le froid me ravive et me vivifie. C'est la toute l'étrangeté d'être un.e dragon.ne de neige et de froid. En faite l'eau chaude me faisait tourné la tête comme si j'avais subis une puissante insolation, ça et n'importe quel température trop chaude.

C'est pour ça que la nuit est mon univers. Même au plus chaud de l'été, elle révèle sa fraicheur au monde. Toute cette routine post-beuverie n'a vraiment rien d'intéressant à lire ou même à vivre, croyez moi. Je me demande d'ailleurs ce que je fais faire de ma nuit ... Trouverais-je un autre bar dans lequel faire mon show et gagner mes propres dollars ? Alors que je n'avais fondamentalement pas besoin de cette argent puisque j'avais celui de ma famille.... Mais penser à ma famille justement me mettre dans un état d'angoisse et d'anxiété que je préférais foutre dans une boite mentale, l'enfermé à clé et la balancer dans un recoin sombre et poussiéreux de ma tête. Avec tous les neurones que je m'explose, un coin oublié remplis de toile d'araignée ça doit s'trouver. Bref je les évite pour le moment et c'est tant mieux. Parce que la prochaine fois que je les verrais, et même si je ne le sais pas encore, ce sera le temps d'une rupture plus que brutale ou toutes les pensées et ressentis que je savais qu'ils avaient tous à mon sujet, ressortirait de la plus violente et blessante des manières.

Il était difficile d'être sa propre personne quand on était totalement et complètement paumé.e.
Je retourne vers la partie chambre de ma suite, peignoir de bain blanc duveteux sur le corps et serviette enroulé tel un turban rose bonbon, je m'assois et je me sens seul.e. Vide. Je n'ai plus qu'à recommencer mon petit manège, laisser Noël.le en arrière plan et céder la vedette à Glori.
Tandis que je me prépare devant ma coiffeuse, appréciant l'art de la transformation à l'aide du maquillage qui m'aide à peintre les traits sur mon visage qui me rendrait plus fort.e, plus sur.e de moi, je remarque un objet dans la pièce.
Carré de cuir abandonné, oublié dans un coin de la pièce. Ce n'est pas le style d'objet que j'aime trainer avec moi pour sur, et je le fixe dans le miroir, me remémorant.
Le mec roux clopant des clopes et aller clopin-clopant sur ces béquilles... Le mignon petit bout de chou cerné aux teint caspérien tellement il était pale. Il notait des trucs là dedans. Certains diront que la curiosité est un vilain défaut, je leur dirais que je vous emmerde cordialement. Puis j'ai aucun moyen de contacter le propriétaire du carnet après tout.
Même si je pourrais tout aussi bien m'en foutre et le jeter dans la première corbeille à portée, aussi. Mais ce n'est pas ce que je fais.

Je m'en vais récupérer l'item qui à était laisser par mégarde dans mon antre succubique. Et je l'ouvre. Je feuillète, j'essaye de comprendre ce que je lis. Je relis à plusieurs reprises, et je comprends peu de choses. Juste que je n'avais pas affaire à une personne aussi innocente que je l'avais cru de prime abord. Un vrai fouillis entre prise de notes rapides, dessins et schéma, partie de journaux intimes, observations purement froide et analytique. Bref un vrai fourre-tout cérébrale. Je remonte aux dernière page écrites.

Glori Fyme : hérétique (dit que c’est une dragon•ne cause maybe she thinks she’s hot (??)
Riverwood : Gardiens, orphelins, sanctuaires (Rose Noire + Pine Village) (voir mini map)
Riverwood : bien vus globalement. A la Nouvelle Orléans (/!\)
Glori Fyme : Famille nulle, victime, 28 ans, mais hérétique ultime
Mon chou → Mon mignon → Ma reine ?
Ma Reine → Mon chou → Mon mignon ?
3 ans de carrière, + pas officielles (????)
Drag ≠ bragging?
Vodka : boisson préférée de Glori Fyme. (offrir???)

/!\ ÊTRE PLUS DISCRET !!! /!\



Heu ... C'était quoi ces conneries que j'lisais là ? Hérétique ? Pense que c'est une dragonne ? VICTIME ? La répétition du mot hérétique suivit de l'adjectif ultime ne me met pas autant en colère que ce mot. C'gars ... C'pauvre!!! Quand j'pense que j'lui avais offert un nuit royale et c'était ça qu'il pensait d'moi?! Finalement, il allait le retrouver son carnet. Direct dans la gueule, tiens.
Toutefois je dois me rendre compte qu'outre m'offenser pour ma petite, mais superbe, personne il y a pas mal d'informations rassemblés sur la famille gardiennes, les Riverwoods. C'est plus du travail d'enquête en faite, ça se rapproche du harcèlement. Il y a bien des hypothèse qui me viennent en tête, mais rien que je ne peux confirmé sans avoir plus de preuves.
Et j'vais en obtenir. Car parmi les notes personnelles, il y a un lieu redondant. "Ce putain de McDo" oû il semble devoir travailler.

Même si c'est une putain d'enseigne, il ne me guère beaucoup de temps pour trouver le-dit Mcdonald en question. Est-ce que je me suis faites discrèt.e ? Pas vraiment. Est-ce que j'ai l'air d'être un foutu extase pour les yeux avec ma robe en dentelle, sous collant déchiré à la punk surmontés d'une grande veste en jean ? Avec une magnifique perruques de cheveux noirs de presque 30 cm rien qu'ça. Bref, toujours fraiche en début de soirée même quand j'entre dans un endroit aux lumières peu flatteuse et au sol qui collait sous les s'melles.
Comme tout clients, je fais la queue. Ca murmure, ça me regarde. Ils peuvent bien penser et dire ce qu'ils veulent, rien de tout cela ne pénétré mon atmosphère.
Je me suis arrangé.e pour être dans la bonne file d'attente, pour tomber face au bon caissier, qui lorsqu'il lévera ces yeux cernés et fatigués vers moi devra sans doute retenir, ou exclamer un élan de surprise. Et c'est là que je lui sortirais.

"-Calme toi, mon chou. C'était hier soir qu'tu criais comme ça." Clin d'oeil sexy pour Ambrose, qui ne pensait pas rentrer de nouveau en collision avec Glori Fyme de ci-tôt.



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Jeu 23 Juin 2022 - 23:09


COLLIDE BETWEEN MARS & VENUS

🦋


T’as merdé Ambrose, me chuchotte le TPE en face de moi. Je l’envoie chier en tapant hasardeusement le montant du Happy Meal avec supplément cheeseburger pour la grognasse en face de moi. J’ai envie de lui dire que manger un Happy Meal n’annule pas son addiction à la malbouffe, mais je me contente de pointer la machine de l’autre côté. Si je plisse les yeux, je pourrai essayer de lire les numéros sur sa carte, les mémoriser et quitter ce travail miteux. Si je parvenais à retenir un maximum de cartes bleues, j’aurai une petite réserve pour des années, en plus de celles qui traînent sur mon compte bancaire. Ma tête est une enclume, et chaque son me balance d’un côté à l’autre de la gigantesque pièce. Le MacDonalds me semble plus sale que jamais, et chacun de mes pas semble coller davantage. Il y a toujours eu ce coca au sol pourtant, mélangé au fanta et au sprite. J’ai toujours fixé mes pieds pour éviter de glisser sur un glaçon quand j’étais à la machine aux boissons. Aujourd’hui, London ne travaillait pas, alors il n’y avait pas de soucis à la plonge. Je craignais le moment d’y aller.

T’as merdé Ambrose, me dit mon manager quand je me trompe de burger. Je me dis que le client était mieux à partir avec un BigMac qu’avec un Filet O’Fish. Personne commandait ça, parce que c’était insipide, mauvais et dégueulasse, un peu comme ce travail, comme ces tables trop rouges pour ma rétine, comme le cling cling incessant du fer dans le bac à frites et comme les hurlements de mes collègues à côté de moi qui tentent de se faire comprendre. J’évite de trop m’approcher des clients ; il manquerait plus qu’ils pensent que j’en avais quelque chose à faire de leurs burgers sans salade, sans tomate, sans oignon, sans cornichon, sans sauce, et bientôt sans pain. Je ferai semblant de rien avoir entendu, parce que personne venait dans une enseigne de fast-food pour du fait sur mesure. La médiocrité avait un prix, et mon ouïe me remerciait.

T’as merdé Ambrose, me hurle mon crâne quand je prends ma pause clope. Ma sacoche est vide de mon carnet, et il me faut quelques minutes avant de réaliser que c’est définitivement, décidément, unanimement la turbo merde. J’ai du le laisser au bar hier soir dans le meilleur des cas, à l’hôtel dans le pire. J’essaie de retracer les informations que j’ai eu sur le dos d’un ticket de caisse que je gribouille de nouveau. Le Pine Village, les Riverwood, puis j’oublie les informations sur Glori Fyme. Je me rappellerai qu’elle boit vite et efficacement, et je tire à nouveau sur ma cigarette pour cacher ma gêne. Elle était pas méchante, mais elle serait un nom utile à murmurer dans les soirées de la ville pour avoir quelques accès s’il le fallait. Je serai son ami, son meilleur ami, son amant, ce qu’il fallait pour avoir quelques tickets d’or et des tables violettes dégueulasses au milieu d’un carré VIP au champagne. Les sièges seraient plus confortables, alors je serai plus confortablement installé pour observer ma propre vie.
Je suis à ma troisième cigarette, mais j’ai toujours un goût de rouge à lèvres que je croirai à la cerise. Parfum de pomme au fond du palais, j’ai perdu mes dents d’enfant terrible sur des pommes trop mûres et dures pour moi, et j’avais été un pauvre renard mordu par la vipère glaciale qu’était Glori Fyme. Malgré moi, je surprends le bout de ma langue s’agiter contre mes dents supérieures, et chasse cette étrange habitude avec une nouvelle taffe.

T’es en train de merder Ambrose, crie Ben en venant me chercher dans la réserve. A quelques minutes près, j’étais prêt à aller me cacher dans la chambre froide pour devenir le plus grand glaçon au milieu de la viande surgelée du MacDonalds. Je préférais le froid à la canicule de la Nouvelle-Orléans, et c’est soupirant que je repose ma charlotte sur ma tête. Je sens le tabac froid et chaud, et sûrement un peu l’alcool et les soirées où on dort peu. Je suis à la caisse. Les commandes me tabassent le crâne plus efficacement que je le fais moi-même en pensant à ce putain de carnet, aux goulots et aux bouteilles vides de boîtes étranges.

« Putain de merde. »

Elle est dans la queue. Perchée sur des talons à plateforme, avec ses collants déchirés et son espèce de nuisette qui lui sert de robe. J’aimerai à ce moment précis devenir une frite pour plonger dans le bac d’huile bouillante. Elle m’avait dit que j’étais froid comme elle, alors j’allais lui donner tord de ce pas. Je compte le nombre de personnes avant elle. Ils sont 6 et la caisse d’à côté en a 4. Il fallait trouver une stratégie pour la faire migrer, vite, maintenant, rapidement. Je lance un coup d’oeil à ma collègue pour lui faire comprendre.
Un ange passe, tandis que je les aurai tous prié pour qu’elle en soit un.
Je pourrai fermer ma caisse, me déclarer en manque de monnaie. Ben hurlerait plus fort, dirait que c’est pas la politique de la maison, comme si cet endroit avait une autre politique que les dix minutes d’expiration sur les burgers. Je soufflerai mais j’irai me calmer en cuisant des steaks pendant deux heures. Je serai à la fois étonné, fasciné et profondément dégoûté de les voir cuire aussi vite, puis j’imaginerai leur composition et me dirait qu’il y a peu de matière animale dedans. Je serai respectueux de tous les McDo, à vendre aussi cher des pavés de pétrole et de plastique, c’était du grand art.

Venez comme vous êtes, qu’ils disaient.

Mais non.
J’ai merdé, et Glori Fyme me le rappelle à chaque fois que ses talons frappent le sol collant du McDo. Quand je prends des commandes à la fontaine à boissons, ce serait simple de me porter volontaire pour aider mon pauvre collègue dépassé. Les récompenses de l’employé de la semaine m’attendait dans ma longue quête à éviter mes problèmes de la nuit dernière. Malheureusement, ils sont grands, très grands, beaucoup trop grands sur leurs plateformes. Mes yeux se ferment progressivement. J’aimerai simuler un malaise, mais le sol était trop sale et collant et ça serait vraiment tomber plus bas que terre pour chuter dans un endroit aussi minable.
Il y a un client devant elle, et je regarde l’horloge. Si je le traite en cinq minutes, j’arriverai au moment de ma fatidique pause. J’aurai qu’à m’esquiver en disant gracieusement avec une courbette de politesse que ma caisse est fermée et traverser la cuisine de la liberté avec ma cigarette entre les lèvres. Elle sera traitée par quelqu’un d’autre, car j’imagine que le MacDo post-soirée était plus essentiel que n’importe quelle vengeance, demande en mariage, insulte, proposition de plan cul, ou que sais-je. J’ignore ce qu’elle me veut, mais j’aurai que des Wraps trop chers et secs à lui offrir.

« Après monsieur je pars en pause ! » je lance, joyeusement.

J’entends aucune opposition. Mon plan marche à merveille. J’entendais d’avance les pigeons de la cour qui viendrait me roucouler dessus, cherchant à tout prix des frites molles à grailler entre béton et poubelle. A défaut de sauver des âmes perdues dans leurs péchés de chair, d’orgueil et d’un milliard d’autres choses, je sauverai leurs estomacs de gras et de sel.
Je décoche un « bon appétit » au client, et me surprend d’être anormalement sympathique avec un visiteur. J’étais libéré, et avec un grand sourire, je regarde Glori Fyme et pose le panneau « fermé » sur ma caisse. Haussement de sourcils satisfait, je tourne les talons et m’élance dans le couloir de la cuisine.

« Je pars en pause, je reviens dans dix mi-
- Ambrose, tu peux revenir ici deux petites minutes ?
- Il est 15h35, j’ai dix minutes de pause normalement, c’est sur le planning !
- T’as passé cinq minutes de trop avec le dernier client, tu t’occupes de madame et tu pars en pause.
- C’est pas dans le contrat.
- C’est pas dans le contrat de passer cinq minutes avec un client et de te tourner les pouces, c’est pas dans le contrat d’arriver en retard d’une heure et demie, c’est pas non plus dans le contrat de piquer dans les sandwichs clients pour les pauses de midi, surtout quand on a pas de pause midi, Atkins. Donc tu vas me faire plaisir, tu retournes en caisse, t’arrêtes tes conneries, tu vas faire couler l’équipe avec tes conneries, j’en ai rien à foutre de tes cinq minutes avec un client, t’es là pour vendre un service. Donc tu retournes en caisse. Tout de suite. »


Mon rêve tourne au cauchemar, mon plan merveilleux à la catastrophe. La caisse ricane, ou alors c’est Glori Fyme en son for intérieur d’hérétique. J’ai pas envie de lui parler. J’ai encore certainement les lèvres légèrement rouges des siennes, malgré le savon que j’ai à moitié avalé ce matin dans le processus de nettoyage. Je me demande ce qu’elle va commander. Certainement un truc absurde, comme une salade, et je me dirai que c’est idiot de venir au McDo pour commander une salade.
Si elle voulait m’imposer un moment gênant, je ferai de même.

Prenant tout le temps du monde, j’ouvre le tiroir caisse et commence à compter mon fond de caisse. 10, 20, 22, 24 … Je compte à voix haute, doucement. Parfois, je me trompe exprès dans les centimes, donc je recommence. On attendra longtemps ici, mais moi, j’aurai de l’argent entre les mains pour m’occuper. Elle avait décidé de venir m’emmerder, alors j’allais faire de même.

« Bonjour Madame, qu’est-ce que je vous sers ? » je lance joyeusement en réprimant mon envie de tirer un billet de 100 dollars et de faire un trou de caisse si grand qu’on m’éjectera vite fait bien fait de cet endroit. « Fais vite. J’ai ma pause après, et j’ai envie de fumer. » j’articule rapidement entre mes dents en levant les yeux cernés vers elle.

Qu’elle fasse vite, sinon c’était pas ma cigarette que j’allais fumer.

 


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