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Pouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébral
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Jeu 31 Mar 2022 - 1:31


FIRE WALK WITH ME

🦋

Il y avait un nouveau nom sur les lèvres de tous les Chasseurs.
Je me promène dans les couloirs. Les informations circulent rapidement. Elles se mélangeaient, créant des rumeurs et des bruits qui s’emplissaient entre des murs qui laissaient peu passer d’écho, pourtant. Même dans la cour, mes lèvres s’abreuvent de tabac et la sensation continue, intarissable.

Elle est française.
Je roulais les yeux au ciel. J’avais tout oublié de cette langue, pendant que ma langue forme encore avec une prononciation hasardeuse le mot « comète » avec difficulté. Les français avaient des sons étranges, et j’avais mon larynx qui refusait ce « è » si unique. J’ai mon chocolat chaud dans l’autre main, et j’attends qu’on vienne se foutre de ce curieux mélange. Je cendrerai dedans pour me donner plus de crédibilité, au pire. Je hausse les épaules et retourne à l’intérieur. Les murs résonnent encore.

Elle est blonde.
Personne n’était disponible. Depuis quelques drames en 2017, j’avais décidé de lever le pied sur la traque, et je me baladais, hasardeux, entre les cercles. J’étais dans de hautes sphères sans le mérite, sans le prestige, puis je redescendais pour nettoyer tous les cendriers des extérieurs. J’ignorais réellement où je me situais, là dedans. On m’avait demandé de quitter un peu les laboratoires. Pourtant, mes synthèses de muguet étaient prometteuses, que je disais à qui voulait l’entendre.
Il fait froid dehors, et j’arpente les couloirs pour la trouver.
Ambrose, tu t’occuperas d’elle. L’espoir m’avait animé pendant quelques jours. J’étais sûrement présent depuis suffisamment longtemps pour oser présenter les locaux. Ils me faisaient peut-être confiance, maintenant. Je portais cette mission avec le plus grand sérieux. J’avais tenté de me coiffer ce matin, et les épingles avaient menacé de venir m’étouffer en quittant approximativement quatre fois mes dents entre lesquelles elles étaient coincées. J’avais même fais un effort sur la chemise : il y avait un point noir sur le côté gauche, au milieu de tout ce duo chrome noir et blanc.

Elle est jeune ...
J’avais répété un milliard de fois mon discours devant tous les miroirs de mon appartement. Bienvenue, ou sois la bienvenue ? Je me présente ou je la laisse se présenter ? Je serre la main, ou c’est trop intimiste ? Je hoche la tête, ou c’est trop inapproprié ? Je devais sourire ? Je devais incarner une autorité ?
Dans les couloirs, je croise quelques personnes que je ne connais pas et j’ai l’impression qu’elle est là, que c’est elle, et que je manque mon précieux devoir de mentor. J’ai quelques échanges gênants avec des personnes présents depuis des années, et qui m’étaient inconnus, alors je ressors avec un air gêné.

… Mais elle a la rage.
Moi aussi, je l’avais, cette putain de rage contre ces imposteurs. J’avais envie de briser des murs, de serrer les poings, de mordre comme un chien enragé. J’ignorais si c’est pour ça qu’ils m’ont missionné de l’accueillir. Sûrement que la haine, ça peut créer des incendies si elle prend feu. On pourrait tout brûler. J’espérais que ce soit suffisamment pour détruire leurs maisons, à ces monstres.
Aujourd’hui, j’accueillerai une nouvelle recrue, et je serais un bon mentor.
Aujourd’hui, je ferai mes preuves, et je serais utile à la cause.

J’aperçois une jeune fille blonde. Elle est assez petite, et je déglutis. C’est peut-être elle. Je dois incarner l’autorité, le sérieux de notre Cercle. Nous sommes une grande cause, quelque chose de primordial à la survie humaine. Je prends une grande inspiration et j’y vais :

« Je cherche une Aurore, nouvellement arrivée, et je t’ai jamais vue, du coup je me suis dis que c’était toi ? »
 


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Jeu 31 Mar 2022 - 22:46

Fire walk with me
Aurore | Ambrose


Les oreilles qui sifflent, un peu. Aurore est arrivée en avance, parce qu’elle a peur d’être en retard. Elle se dit que ça la fout mal. On lui a parlé d’un instructeur qui allait l’aider, la guider. Alors pas intérêt à faire mauvaise impression, pas intérêt à ce que les autres voient qu’elle est qu’une gamine paumée dans les rayons d’un hypermarché, à chercher le rayon boucherie d’une mauvaise foi végétarienne. Elle a les paumes moites, les cheveux relevés, elle a un sac à dos dans lequel elle a mis tout ce qui lui semblait utile. Elle est prête.
Ce matin, avant de partir, elle s’est regardée dans son miroir avec un air déterminé. Fini, de n’être que la princesse qui attend dans sa tour d’ivoire qu’un dragon vienne la dévorer. Fini d’avoir peur, d’avoir mal, fini d’attendre le cœur battant en regardant par la fenêtre. Fini de se laisser faire, elle serre les poings contre ses cuisses jusqu’à ce que ses jointures blanchissent. Et le prochain dragon qui se pointe, elle lui éclatera les naseaux avant de lui couper la langue pour s’en servir comme un trophée, comme dans le conte des frères Grimm qu’elle lisait quand elle était petite.
C’est fini.
Elle a écrit la dernière page de ce sale bouquin pour enfants, et maintenant qu’ils l’ont recrutée elle a plus besoin de prince charmant. Elle a repensé à Oliver, avec un rictus un peu triste, un peu sombre, un peu en colère ; elle a repensé à Oliver et elle se dit qu’il l’a bien eue. Ils l’ont bien eu, tous, Oliver, London, tous ces gens qu’elle pensait acquis à sa cause mais qui n’étaient que des créatures envoyées pour ruiner le monde. Elle va ouvrir un nouveau livre, et écrire une nouvelle histoire : celle du jour où elle a cessé de croire que quelqu’un viendrait la défendre.
Dans son sac, y a un poing américain, une bombe au poivre, et des serflex. Elle s’est dit qu’on savait jamais, des fois qu’elle croise un putain de monstre, elle pourrait lui lier les mains et le balancer dans un minivan avant que ce con ait pu comprendre.
Elle regarde le hall dans lequel elle se tient, et y a rien d’intéressant, que des murs et des panneaux de liège qui lui donnent un goût de déjà-vu et d’administration foirée.
Chasseresse. C’est ça qu’elle est devenue, c’est cette allégeance qu’elle rejoint. Elle sait pas trop à quoi s’attendre, si elle est tout à fait honnête. Quand elle est venue, y a deux semaines, elle a juste rencontré des gens qui lui ont demandé pourquoi. Pourquoi elle voulait s’engager, pourquoi elle voulait en découdre. Elle a eu la vague impression de passer un entretien d’embauche, sauf qu’à la clé elle sera pas payée et sans doute pas considérée. Non, c’est secret, qu’on lui a dit, faudra qu’elle fasse gaffe à pas se faire choper parce que les comme eux, quelque fois, ils se font prendre en Chasse aussi. Y a eu des histoires dans d’autres états, des conneries qu’elle a pas comprises.
Aujourd’hui, elle sera chasseresse.

Elle est encore perdue dans la contemplation du faux-plafond, avec ses vieux carrés moisis qui ont vécu plus d’infiltrations que n’en perpètre la NSA, lorsqu’elle entend qu’on s’adresse à elle. A-ouh-rawr. Marre que ces putains d’anglophones cessent pas d’écorcher son prénom.
Elle baisse les yeux sur le mec qui l’a accostée, sans vraiment tellement les baisser puisqu’il fait deux têtes de plus qu’elle. Il est roux, avec des cheveux mal coiffés comme une prairie de vieilles herbes sèches. Il a l’air bien sapé, mais malade, le teint constellé de tâches de rousseur avec des cernes stratosphériques qui doivent aller jusqu’à Neptune.
Instantanément, elle décide qu’elle l’aime bien, avec sa tronche de névrosé à faire sourire un génocide.
« Ouais. » elle répond.
Et puis elle reste là, plantée.
Est-ce qu’elle doit lui serrer la main ? Lui taper la bise ? Lui faire un câlin ? Est-ce qu’il y a un salut spécial, genre un garde-à-vous un peu secret ? Est-ce qu’elle doit l’appeler monsieur ou sergent ou est-ce qu’elle doit demander son prénom ? Aurore réalise soudainement qu’elle aurait peut-être dû se poser ces questions un peu plus tôt, et que maintenant c’est un peu tard, tandis qu’ils se regardent en chiens de faïences. Putain, elle est vraiment trop conne.
Alors elle lève la main en l’air, sans réfléchir à ce qu’elle fait. Les doigts légèrement écartés, elle la tend vers son interlocuteur, espérant qu’il voudra comprendre qu’elle attend qu’il fasse un high-five. Le temps qu’elle réalise que c’est sans doute pas adapté, elle est déjà, la main flottant entre eux deux, à se dire qu’il est un peu tard pour reculer dans sa connerie.
Alors elle le regarde, connement, la paume tendue vers lui, et elle se dit que s’il comprend, elle lui apprendra à dire Aurore comme il faut et ils deviendront bons amis.
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Jeu 31 Mar 2022 - 23:21


FIRE WALK WITH ME

🦋

Ça fait exactement, très exactement, quarante six secondes que je retiens ma respiration. J’ignore si j’ai l’air rouge, si j’ai l’air de mourir extérieurement. Mes poumons sont affamés, et j’attends de descendre un peu des sphères de ma confusion pour retrouver un peu d’oxygène. Si c’est pas elle, j’aurai l’air encore plus idiot. J’ignore si un rapport va être fait sur moi. J’ai l’espoir au fond de mon coeur de me dire qu’ils sauront pas que c’était moi, l’idiot du village qui a demandé à l’intégralité du couloir si ils s’appelaient Aurore. Nous sommes peu de roux tricolores orange blanc bleu chez les Chasseurs. Pitié, dis moi que tu t’appelles Aurore, je t’en supplie.

Ouais
Ma cage thoracique s’autorise à s’ouvrir à nouveau. Je sens l’oxygène alimenter mon corps entier et je reprends un peu de vie.
Je sais pas réellement si j’ai le droit de sourire. Je me contente de pincer les lèvres dans une barre de fer étrange. Elle est un peu tordue sur le côté, certainement à force de taper contre mes commissures de force.
Il se passe quelque chose d’étrange.

Aurore lève la main.
Je perds à nouveau l’usage de ma respiration. J’entends de nouveau les rumeurs de couloir me taper le crâne. Elle a la rage. Je me dis que c’était les chiens qui avaient la rage, pas les humains. Les Chasseurs ne laisseraient jamais de chiens déguisés en humains rentrer ici. C’était impossible. Je déglutis et je regarde sa main. Est-ce qu’elle va me frapper avec sa rage ? Peut-être qu’elle prend ma hauteur pour pouvoir croquer plus facilement ? Est-ce qu’elle va me gifler ? Je pense qu’elle atteint facilement ma joue avec sa main.
Est-ce qu’elle va incanter quelque chose d’étrange et disparaître quelque part ? C’était pas ce que Dieu souhaiterait. Je plisse les yeux. J’essaie de décrypter son comportement. Elle voulait peut-être que j’inscrive mon numéro sur sa paume ? C’était parfois ce que je voyais dans des bars, mais je me disais que c’était dégueulasse parce que l’encre pénétrait entre les pores et sûrement que ça pouvait provoquer des cancers. Est-ce qu’elle veut qu’on danse la valse ? C’était pas réellement ce qui était prévu, j’étais sensé lui présenter des techniques de combat. Je me rappelle avoir tendu la main à Erin, la première fois qu’on s’était vus, et elle l’avait tordue dans une position étrange.
Je fixe sa main, et ses doigts me semblent démesurés. S’ils s’agrandissent encore, ils pourraient s’élever jusqu’au plafond, et ils deviendraient plus grands que moi.

Est-ce que c’était un rituel étrange dont j’ignorais l’existence ? Il fallait toujours frapper les recrues ? Je me dis qu’on aurait missionné quelqu’un d’autre. J’étais pas réellement le meilleur au corps à corps, et c’était un fait malheureusement connu chez les Chasseurs.

« Channel 2. »


Je déglutis et je la regarde. J’ai compris ce qu’elle voulait. J’ai compris ce qu’elle cherchait. C’était logique. C’était même la seule solution et je me demande comment j’ai pu ne pas y penser avant. C’était idiot.
J’étais idiot. J’essayais de mieux comprendre la sociabilisation et comprendre ce que les autres voulaient me dire. Aurore avait une façon étrange de communiquer, mais je pouvais comprendre.

« Tout en majuscules. »

Je fouille ma mémoire pour m’en souvenir. J’avais mis quelques zones avant de l’avoir, le Saint Graal. C’était pourtant un de nos outils de travail les plus utiles. C’était nécessaire. On communiquait via des zones cryptées et des applications pirates. Sans ça, c’était pas possible d’être une bonne chasseresse.
Aurore allait devenir la meilleure. C’était mon but.

« X-point d'interrogation-5C tiret P6HY tiret du bas OE-point d'exclamation-R tiret ACQT tiret BG93 tiret N113... Point virgule. » je dis de tête.

Hésitant, je touche le bout de son majeur que je prends entre mon pouce et son index avec un air gêné.

« … C’est le code Wifi, c’est ce que t’essayais de capter, non ? Enfin … Les histoires d’ondes enfin je … »

C’était peut-être quelque chose qui se faisait en France.
Je panique.
J’avais à dealer avec une jeune apprentie, je devais être mentor, et j’allais devoir comprendre les différences culturelles.
J’ai envie de m’enfoncer dans le sol, de le traverser, d’arriver dans des pièces de réalité alternative où j’étais quelqu’un d’autre. Je serai plus assuré, j’aurai un sourire charmeur et des facilités de partout. Ma blouse de scientifique me colle à la peau, alors que j’ai qu’une chemise blanche pourtant.  
 


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Jeu 31 Mar 2022 - 23:50

Fire walk with me
Aurore | Ambrose


Le temps qui s’écoule est long. Beaucoup trop long.
Il ressemble à putain d’accordéon qu’un putain d’accordéoniste a décidé d’actionner en le faisant s’étirer le plus possibles, jusqu’à ce que toutes les coutures craquent. Ça fait rien qu’une dizaine de secondes et déjà elle sent que c’est trop long, qu’elle a des courbatures dans le bras à force de le tenir en l’air, espérant désespérément que l’autre gars saisisse son high-five. Mais il a pas compris, hein ?
Il a pas compris. Ou alors elle l’a vexé, c’est pas comme ça qu’on est censé traiter ses instructeurs ici. Elle va se faire coller une sorte de sanction disciplinaire de ses morts et elle vaincra jamais de dragons parce qu’on l’emmènera dans le bureau du proviseur pour écrire dans son carnet de correspondance qu’elle a été trop familière avec son roux superviseur.
Elle ouvre la bouche et la referme, pendant que ça fait trop de secondes qu’elle a son bras figé en l’air. Peut-être que si elle tourne sur elle-même, elle passera pour une ballerine, une jolie princesse en jean noir comme on en trouve dans les boites à musique. Peut-être qu’elle aura l’air idiote au lieu d‘être irrespectueuse, elle est pas bien sûre de c’est quoi le pire.
Channel 2.
Est-ce-que c’est le canal sur lequel elle doit brancher son oreillette ? Elle se pose sincèrement la question avant de se rappeler qu’elle a pas d’oreillette, et que les oreillettes ça fonctionne pas sur les canals, parce que c’est les talkies-walkies, et qu’en fait c’est peut-être la même chose parce que les oreillettes ça fonctionne peut-être comme les talkies-walkies mais que ça change rien au fait qu’elle ait pas de putain d’oreillette.
Elle s’apprête à ouvrir la bouche pour le souligner quand le gars continue.
Aurore est de plus en plus interloquée, ses cinq doigts figés dans les airs dans une vaine tentative d’aller vers ce gars qui est censé être le gars qui va la tutorer. Il dit des trucs super chelous, et elle se dit qu’elle aurait peut-être dû lire les papiers qu’on lui a donné. Est-ce qu’on lui a donné des papiers ? Elle est quasiment sûre que non, mais elle aurait dû les lire quand même parce que là elle bite rien à ce qu’il dit et peut-être que c’est un langage secret étrange qu’elle aurait dû apprendre avant d’arriver.
Elle garde le visage impassible à la fin de la suite de lettres, de numéros et de symboles qu’elle vient déjà d’oublier. Semicolon. Elle se demande ce que c’est qu’un semi-colon, est-ce-que c’est genre un bout d’intestin, est-ce-que dans leur langage secret ils doivent parler des organes du corps humain ? Parce qu’elle y connait rien en anatomie, elle fait de la sociologie et elle est pas sûre d’être douée quand elle voit avec quelle adresse sa main se trouve toujours en l’air.

Et puis le gars touche son majeur et lui parle de WiFi. Elle comprend qu’il y a une erreur, une très, très grossière erreur. Elle cherche pas le mot de passe WiFi, elle cherche rien du tout, rien qui implique des oreillettes ou des semi-colons. Elle est juste complètement perdue, et à chaque mot de plus qu’il dit le mystère se fait plus épais.
« Non, je … »
Rattrape-toi, rattrape-toi, rattrape-toi.
Elle se demande si la technologie des Chasseurs est suffisamment poussée pour pouvoir capter les ondes avec ses mains, auquel cas c’est quand même un sacré avantage par rapport aux monstres, là-dehors. En plein milieu des affrontements, hop, une recherche Wikipédia, et on trouve les infos qu’on veut. Ce sera plus pratique pour tout le monde.
Rattrape-toi, rattrape-toi, rattrape-toi.
« Je te… vous… je disais juste bonjour. »
Et, en gage de sa bonne foi, elle secoue un petit peu la main, comme pour faire coucou. Maintenant que le gars tient son doigt, l’effet rendu est un peu glauque, et elle agite juste son poignet pour faire la fille civilisée.
Puis elle finit par baisser sa main, non pas qu’elle ait que ça à faire de servir d’antenne satellite, mais elle à d’autres chats à fouetter que de passer pour une idiote. Elle s’est déjà suffisamment ridiculisée, et si le grand roux en phasme d’elle refuse de l’instruire après ça, elle se dit qu’il aura pas forcément tort. Elle est un peu conne, après tout.
« Et, c’est Aurore. »
Elle le dit correctement, pour lui. En articulant comme il faut.
Au moins, s’il refuse de l’instruire, il aura appris quelque chose sur la phonétique des prénoms.
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Ven 1 Avr 2022 - 1:01


FIRE WALK WITH ME

🦋

Aurore ne sourit pas. Elle a le visage des grands points d’interrogation, avec son nez en guise de point et ses sourcils formant des courbes confuses. J’ai sûrement la même tête, mais j’essaie de le camoufler. J’étais l’adulte, je devais agir comme tel. Je me demande à quel moment je le suis réellement devenu. J’avais habité seul tôt pour pouvoir avoir autant de terrariums que je le voulais, et les disposer où bon me semblait. Pourtant, j’ai toujours l’intense volonté de ne pas avoir à choisir des repas à faire, et maintenant, tout de suite, je suis dans une gigantesque cour de récré à me questionner sur la façon la plus adéquate d’aller parler aux autres. J’espérais au fond qu’elle puisse s’énerver et m’en foutre une. Je me dis que j’aurai pas réellement à réfléchir, alors, et que la sociabilisation serait connue, acquise, et comprise. J’aurai qu’à gémir et me rouler en boule.
C’était plus pratique.

A la place de ça, on se regarde comme des poteaux électriques. Le courant est tendu, et c’est à s’étonner comment les Chasseurs ont encore de l’électricité avec de si mauvaises antennes. Je regarde le sol d’un air gêné et constate qu’avec ma taille, c’est compliqué de le regarder sans la voir. Je pourrai regarder mes chaussures, mais elles ne sont pas très intéressantes.

« Ah. »

Elle disait juste bonjour, et je la vois agiter ma main de gauche à droite timidement. Mon doigt reste accroché, comme pour tenter de percer des mystères biologiques obscurs. Le contact aidait sûrement à la compréhension. Mon poignet s’agite avec le sien, et je plisse les paupières une nouvelle fois. C’était quoi, ce bordel ?

J’ai définitivement enterré mon image d’adulte responsable.

Je vais me faire radier de l’Ordre des Chasseurs, c’était sûr. Ils me diront que j’ai pas réussi à être un bon adulte, d’être un bon mentor. J’ai la gorge serrée. Atkins, tes performances sont médiocres, et visiblement, t’as fais fuir la nouvelle recrue qui avait la rage et qui était française et qui était jeune. J’ai deux bulles à la place des pupilles.

« …. Aaaaah mais oui … ! »

Tout me semble plus clair désormais, et je me demande si elle en a réellement quelque chose à foutre du code wifi. Au pire, je lui enverrai par Signal. Dans tous les cas, elle l’aurait pas retenu, parce qu’il était compliqué. C’était pas bien grave. Je pouvais au moins lui montrer qu’à défaut d’être adapté socialement, j’avais une bonne mémoire...

Malgré moi.

Aurore. O-Rô-Re. Je trouve le prénom bizarre. Je me demande comment on fait pour faire ce son O. J’agite les lèvres un moment pour produire des sons qui y ressemblent. J’ai des flashbacks vieux comme l’ancien Monde, et je cesse immédiatement. J’ai envie de lui dire que je savais dire quelques mots, et que j’ai un peu honte de m’en souvenir.

« Oh… O-rawR... » Le temps est long. « … Je m’améliorerai. »

J’ai le sourire étrange de ceux qui savent pas quoi faire de leurs bras. J’ai dix doigts, mais ils semblent se multiplier sous la gêne.
Reprends-toi, putain, Ambrose. T’es un putain d’adulte. T’es un putain d’adulte. T’es un putain de mentor. Tu lui apprends rien là. Elle va se barrer parce que t’es trop bizarre.
J’aimais pas trop quand les gens partaient parce que j’étais mauvais en communication.

« … Je m’améliorerai parce que … Oui. » Je reprends une voix posée, que je veux très adulte. « Ambrose Atkins. Je serai ton mentor ici. Je te ferai visiter un peu les lieux, et notamment la salle d’entraînement. Tu devras être forte pour être utile à la cause. C’est très important, ce qu’on fait ici. »

Je prends une inspiration. C’était quelque chose d’important. C’était pas des blagues. C’était plus que les satellites niqués et les coucous qui chutaient de leurs horloges.

« C’est pas un moulin. J’espère que tu sais ce que tu fais. Et ce que tu fous là, aussi. »

Venir ici, c’était s’engager à vie, pour quelque chose de grand, de fort, de puissant. C’était faire parti d’une famille qui nous dépassait. J’aimais les Chasseurs. J’aimais le froid des murs, et la chaleur du gris. Je connaissais les bancs les plus confortables, et j’appréciais la couleur pâle des feuilles d’arbres dans la cour intérieure. J'ouvre la marche vers les quelques couloirs qui se présentent à nous, direction la salle de déjeuner avec les machines à café. Alors, je tente de garder un visage impassible, sans tirer la gueule pour autant. C’est compliqué. A vrai dire, moi-même, je suis pas sûr d’y arriver.
 


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Mer 20 Avr 2022 - 22:26

Fire walk with me
Aurore | Ambrose


Elle l’écoute tenter de prononcer son nom et manque de lever les yeux au ciel. Les anglophones sont tous des cons, à penser que leur langue est la seule qui existe. Incapables d’envisager que peut-être leurs mots à la cons peuvent trouver d’autres résonances.
Alors qu’elle s’apprête à lui dire de laisser tomber, le roux finit par promettre qu’il s’améliorera et la blonde en hausse les épaules à la mention de son prénom. C’est pas grave. S’il écorche encore son prénom, elle l’appellera Ambroise et ce sera bien fait pour lui. Ce sera de bonne guerre, chacun marchant sur les pieds de l’autre dans un théâtre en noir et blanc où ils parviennent pas à se comprendre.
Enfin, elle est pas trop sûre qu’elle devrait chercher à avoir raison avec son mentor dans ces lieux. Alors peut-être qu’elle laissera juste couler, qu’elle serrera un peu la mâchoire dès qu’il essaiera de l’appeler et sortira son meilleur sourire, celui qui se veut civilisé quand elle a envie de tout péter, de rage et de contradictions.
Ambroise Atkins, donc, semble se rappeler de sa fonction et la raison de leur présence. Pas là pour enfiler des perles. Ou alors de très grosses perles, lancées à très grandes vitesses pour atterrir sur des fronts blêmes de monstres un peu trop gros pour eux. Mais, dans l’idée, pas là pour enfiler des perles.
C’est important, ce qu’on fait ici, tu sais.
Bien sûr qu’elle sait. Et c’est bien pour ça qu’elle est à. Pour faire des trucs importants, des trucs qui comptent, des trucs qui changent. Des trucs qui rendent le monde meilleur, un peu plus sûr pour les suivants.
Il lui dit qu’elle devra être forte pour être utile à la cause, et Aurore se dit qu’elle est déjà forte, qu’elle pourrait sans doute le mettre par terre s’il y prêtait pas attention. Mais sans doute que c’est qu’une technique, cette nonchalance, ce détachement. Sans doute que si elle essaie de le plaquer comme sur un terrain de rugby, il va retourner ça contre elle parce qu’il est bien plus doué qu’elle. Alors elle répond simplement.
« Ouais, d’accord. »
Le gars fait bien trois têtes de plus, peut-être que de le provoquer alors qu’il est censé la guider est pas le meilleur des bons plans.

Ce qu’Aurore fait ici, elle sait le pourquoi, mais pas encore pertinemment le comment. Elle est là pour faire passer l’envie aux créatures pas très humaines de sortir le nez de leur trou, pour leur faire aussi peur à eux qu’elle a eu peur adolescente. Elle est là pour venger son père, retrouver Oliver et lui faire payer les souffrances qu’il a infligé à son nom. Elle est là pour leur former des trous en plein milieu du front, leur crever les yeux, les frapper jusqu’à ce qu’il y ait qu’à les cueillir ; alors, ils pourront être quittes.
La française ne voit pas vraiment le rapport avec un moulin, mais ça doit encore être une connerie d’anglophone, alors elle hoche juste la tête.
« Aurore Lecomte. » qu’elle se présente, pour la troisième fois maintenant. « J’ai 19 piges. Je fais du rugby, donc je peux courir vite. Mais pas très longtemps. Et je sais frapper, aussi. J’ai un peu tiré à l’arbalète quand j’étais gamine. »
Elle énonce son CV d’une voix neutre, sans chercher à impressionner ; elle se doute que pour Ambrose Atkins, savoir courir vite n’a rien de très exceptionnel. Vu la taille de ses jambes, lui-même doit courir assez vite. Peut-être. Parce qu’être grand, c’est également être assez peu aérodynamique, à l’inverse d’être petite. Mais ces considérations-là ne pèsent certainement pas bien lourd face à tout ce que le rouquin aurait à lui transmettre ici.
Elle glisse ses deux pouces dans les passants de sa ceinture, un geste qui se veut à la fois décontracté et manifeste de son implication dans la mission qu’elle devra assumer. Car le pourquoi, elle le sait bien. Mais le comment, c’est son mentor qui va devoir le lui donner. Sa posture se fait donc écoute, et elle lance, l’air très impliqué.
« Hâte de visiter, Ambrose. »
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Jeu 21 Avr 2022 - 23:42


FIRE WALK WITH ME

🦋

Aurore Lecomte.
Son nom de famille est aussi étrange que son prénom. J’essaie de le prononcer en silence, mais ma langue bute contre mes incisives sur ce L bizarre. Je me demande si ça a une signification, quelque chose. Chaque syllabe semble agressive, carrée et jamais l’anglais n’aurait eu un ton aussi morne. Il paraissait que les français fumaient beaucoup et parlaient comme on s’adressait à une personne inférieure. Je fais un mètre quatre-vingt, et Aurore n’a pas l’air de m’insulter avec son nom de famille.
Low-cownte
C’était peut-être quelque chose en rapport avec la ferme. Je me disais que ça ressemblait vaguement à cow et low. Elle venait peut-être d’une brave famille d’agriculteurs français. Elle tirait à l’arbalète sur des loups qui emmerdaient ses moutons, et elle savait faire de l’équitation mieux que personne. Elle éduquait les chiens et se battait avec des ours.
Soudainement, je me sens mal à l’aise face à elle.
Si ma théorie était juste, c’était à elle de m’apprendre à frapper des monstres.

Je déglutis.
Je pourrai lui apprendre à faire des recherches approfondies sur les identités des surnaturels. J’ignorais encore comment reconnaître un catalyseur d’une bague familiale et ce depuis des années. Une pauvre erreur était vite arrivée. Je me disais qu’avec la mode des surfeurs sur la côte ouest, certains se baladaient avec des fioles autour du cou sans être des hérétiques pour autant.
Pour nous, c’était de mauvais goût, pour eux, c’était un accessoire comme un autre.

La main frétillante, j’avais du chloroforme au fond de la poche, au cas où. C’était pas létal, mais pas légal pour autant. Je creuse mon crâne. J’espérais qu’Aurore soit plus inoffensive qu’elle le prétendait. C’était une question d’égo, et d’utilité. J’allais être un mentor profondément, définitivement, inlassablement nul et j’aurai qu’à fixer le calendrier pour calculer le jour exact où elle s’en rendra compte. Les autres auraient les yeux grand ouverts pour guetter la catastrophe pendant que je vacillerai entre les obligations des grandes personnes.

Je me ressaisis. J’ai un pauvre sourire commercial qui fait la gueule, et je doute qu’on veuille m’acheter un grille-pain alors que j’essaie de vendre une télévision à écran plat. Au mieux, on m’achètera un câble USB, pour la forme, par pitié. Mes mains viennent s’enfoncer dans mes poches, et j’ai envie que mon corps entier devienne un téléphone pour s’y glisser. Je capterai le wifi mieux que personne. Je connaissais les codes par coeur.

« T’es sacrément jeune. J’étais pas aussi jeune quand j’étais arrivé. » J’essaie de paraître détaché. « Anyway, j’espère que tu sais ce que tu fais ici, du coup. C’est pas le terrain de rugby du village ici. »

Je me demande ce qu’elle veut dire quand elle dit savoir courir vite. Est-ce qu’elle savait plaquer les gens au sol ? J’avais entendu parler du rubgy. Je me demandais toujours la différence avec le football américain.
J’en avais fais un peu, et je me souviens juste que le casque grattait, que la grille s’enfonçait mal dans les dents et que y avait des postes plus gracieux que d’autres.

C’était sûrement une façon plus propre de parler du football américain. Je l’imagine avec l’uniforme rembourré et j’ai envie de lui dire qu’ici, on prête ni matériel ni prières.

« Je vais te montrer un peu les locaux. Je sais pas trop où tu seras affectée. C’est pas réellement moi qui décidera. Sûrement qu’on m’affilera à toi pour t’épauler, au début. Faire des tâches seule, c’est pas évident au début. »

Elle fera pas grand-chose, au début. Elle frappera de toutes ses forces dans des sacs de frappe. Je me demande si elle est droitière ou gauchère. Est-ce qu’elle déboîte aussi son épaule pour gagner un peu de puissance, comme me l’avait montré Erin ? J’avais jamais réellement réussi, et j’entendais des craquements comme des promesses inutiles.
On passe dans un premier couloir avec des tas de vitres. Si on était si secrets, c’était absurde de foutre autant de verre. N’importe quel abruti perdu verrait les bureaux. Sûrement que c’était plus agréable de voir les autres, et d’avoir accès aux grands tableaux à fils rouges directement. J’étais pas un administratif, alors je haussais les épaules. Il faisait meilleur et moins chaud dans les laboratoires au sous-sol.

« Là, y a des bureaux. On fait des recherches sur les cibles. Je sais pas vraiment comment ils s’y prennent. Y a des techniques spéciales pour repérer ces connards. A croire qu’ils ont aucune honte d’être ce qu’ils sont. Ils portent ça comme une putain de fierté, alors que c’est des dangers publics. On est un peu ce que la police n’est pas foutue de faire pour la sécurité des citoyens américains, en fait. »

Je grince un peu des dents et regardent les milliers de doigts qui s’envolent contre les touches des claviers. Le bruit à l’intérieur doit être une angoisse gigantesque, entre les photocopieuses, les ordinateurs qui chauffent et les quelques discussions de bout de bureau. Je soupire.

« Mais je pense pas que tu seras affiliée chez eux. Ils nous aident surtout pour trouver des missions. Pour le moment, tu vas surtout passer la plupart de ton temps là où je t’emmène. »

Je prends à droite et arpente le rez-de-chaussée. On prendra l’ascenseur vers les salles du bas. Si les bureaux étaient la partie la plus heureuse et la moins compromettante chez nous, c’était évident qu’elle soit au rez-de-chaussée. Si un curieux venait, il serait étonné, mais nous pouvions nous faire passer pour une organisation justicière soigneusement huilée. Les ascenseurs étaient utilisables sous autorisation, et à chaque fois qu’il m’obéissait, je me sentais accepté et à ma place. J’avais le droit de les utiliser parce que ce bâtiment, c’était un peu le mien aussi.
Les voyants passaient vert, et mon sourire voyait rose quand on descendait quelques étages plus bas vers les salles d'entraînement.
 


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Lun 30 Mai 2022 - 18:43

Fire walk with me
Aurore | Ambrose


T’es sacrément jeune.
Ouais, elle est jeune. Elle est jeune, inexpérimentée, irréfléchie et impulsive. Elle est jeune et elle a pas encore vu assez d’hivers pour savoir que la glace ça brûle parfois bien plus fort que le feu. Elle est jeune, Aurore, à l’aurore de son existence. Elle est jeune et elle le sait, et elle n’en fait pas un défaut.
Parce qu’avec sa jeunesse vient sa fougue, sa violence et son idéalisme. Cette volonté de croire encore à un monde où tout est possible. Ces œillères qui la font courir plus vite, frapper plus fort, parce qu’elle encaisse avec la rage qu’ont ceux qui veulent aller tout droit.
T’es sacrément jeune.
Ouais, elle est jeune, et elle voit pas bien ce que ça a de sacré. Elle sait juste qu’elle fera de son mieux, quitte à foncer la tête baissée dans des décors en carton-pâte qu’elle enfoncera un peu trop fort.
Un rictus ourle les lèvres d’Aurore quand il parle du village. Si ce gars-là réalisait à quel point le rugby est exigeant, il parlerait sans doute un peu mieux de la contrée qui l’a vue naître. Mais elle ne dit rien. Pas encore. Ils ont du temps pour se connaître.
Emboîtant le pas à Ambrose, elle hoche la tête silencieusement à chacune de ses paroles. Ils passent devant de grands bureaux avec des airs d’aquarium, où des gens comme des poissons rouges relèvent le nez d’un air absent. Elle se dit qu’il doit faire atrocement chaud, là-dedans, tandis que son mentor explique les démarches faites par les Chasseurs.
« Ouais ... » elle opine aux dires de son guide.
Elle a l’impression d’entendre enfin un discours qui s’allie au sien, un truc qui fait qu’elle est moins seule. Rien que ça, ça lui donne envie de sourire un peu à Ambrose, parce que ça fait super longtemps que personne comprend sa colère. Sa colère, c’est pas un accessoire, un serre-tête ou un sac à main qu’elle peut ranger quand elle le veut. Non, c’est un tatouage, un putain de marquage sur sa peau dont elle peut pas se départir et qui la ronge à chaque instant tant qu’elle peut pas la faire sortir.
Sa colère, c’est une balafre qu’elle a en travers de la gueule et qui déroule son tapis rouge sous un venin d’ultra-violence.

Ambrose la guide vers les ascenseurs, et elle sent qu’elle devrait faire quelque chose, dire quelque chose, montrer à cet homme devant elle qu’ils ont eu raison de la prendre. Qu’elle leur sera utile, avec ses poings, son cerveau et tout ce qu’elle pourra.
Mais elle ne trouve pas, alors elle se tait.
Elle se contente de fixer le petit écran de l’ascenseur, celui qui indique les étages avec des diodes bleues luminescentes. C’est vraiment moche, un ascenseur. Tout en métal que les gens ont touché mille fois, qui a pris les germes de leurs doigts autant que les traces de passage. Et la lumière crue des néons qui les éclaire par au-dessus et leur file des airs de cauchemars. Des blattes prises dans des vivariums.
Un temps long s’écoule dans la petite cabine. Elle n’a pas trop l’impression d’être en mouvement.
En fait, il lui faut une minute pour réaliser que son mentor n’a pas appuyé sur l’étage où ils doivent se rendre. Cela fait donc soixante secondes qu’ils attendent, sans parler, débiles, de bouger sans avoir donné d’ordre.
Cela étant, peut-être qu’ils n’ont pas besoin d’appuyer sur un bouton ? Elle ne connaît pas l’état d’avancée technologique des Chasseurs. S’ils peuvent capter le WiFi avec leurs mains, peut-être qu’ils peuvent également commander les élévateurs par simple action de la pensée ? Ce serait étrange, et un certain gâchis d’argent, mais pas tout à fait impossible. Après tout.
Un peu confuse, Aurore lève une main hésitante vers le panneau avec les étages et fixe le roux d’un air confus.
« Euh … on doit pas appuyer ? »
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Jeu 7 Juil 2022 - 0:11


FIRE WALK WITH ME

🦋

L’ascenseur donne des airs d’aquarium, pendant que je suis le poisson le plus perdu à tourner en rond.
Je pourrai lui montrer des tas de pièces, qu’elle se paume dans des dédales, la noyer d’informations jusqu’à qu’elle fasse une overdose ou encore la plomber de discours effrayants. Je plisse les yeux et j’aimerai la voir perdue, un peu intriguée, déterminée dans l’incompréhension et fascinée. Aurore est inexpressive. Elle parle peu, sourit peu, et je me contente de fixer la porte de l’ascenseur qui me semble plus chaleureuse.
Peut-être qu’elle me déteste.

Ce serait triste. Ce serait dramatique, que je corrige dans un coin de mon crâne. Les supérieures seraient furieuses qu’une nouvelle recrue ait été mal dirigée. J’avais tenté de montrer les bureaux, de lui faire goûter à notre quotidien mais certainement qu’elle s’attendait à autre chose. Il fallait trouver quelque chose de sensationnel à faire. Nous n’avons pas de terrain d’accrobranche, ce qui aurait été une idée plus qu’agréable pour se cacher dans les arbres. Je pouvais l’emmener au centre de tir mais peut-être qu’elle allait se déclarer anti-armes et fuir. Mes doigts tricoteraient entre deux mèches rousses parce que c’était étrange de vouloir éradiquer des hérétiques sans utiliser la force.

Un ange passe, le temps défile, et je fixe toujours la porte de l’ascenseur pendant que ma gorge frémit. Dans la poche de ma veste, mes clefs tournent un millier de fois, et je m’amuse à passer la plus petite d’entre elles dans le rond du porte clef pour déstresser. De l’autre, je joue avec le protège carte de ma carte bleue.
Mauvaise idée, je finis par stresser d’avoir ma carte dans ma poche.

Je suis idiot. Elle le verra. Elle ira fouiller dans mes poches et remarquera que j’ai une carte bleue dedans et peut-être qu’elle volera mon argent et au moins elle aura acquis quelque chose de cette journée et le cadran défile et bordel et … Peut-être qu’elle verrait que j’ai également mes clefs de voiture dans ma poche et non rangées dans un sac, et que c’est dangereux et qu’elle partira au volant de ma caisse et qu’elle se fera arrêter parce qu’elle a pas le permis et que je devrais aller m’expliquer au poste et qu’est-ce que je dirai.
Je dirai que oui, je faisais parti d’une drôle d’organisation et que je faisais de la formation et...

On doit pas appuyer ? … et qu’elle est partie avec ma caisse.

« Euh non enfin je pense que le signal est trop loin pour l’ouvrir pour le moment et ... »

On doit pas appuyer? Bordel. L’ascenseur.
Je me contente de rire légèrement pour cacher ma gêne pendant que mes doigts continuent à s’agiter contre le protège carte. Je suis persuadé de détruire la puce en faisant ça mais tout mon corps semble liquide pendant que mes jambes peinent à supporter le poids de ma honte.

« … L’ascenseur. L’ascenseur oui. C’était … C’était un test pour voir si tu suivais bien. » je déclare avec une voix faussement assurée.

Mes professeurs les plus démodés ne l’étaient pas autant. J’aurai pu dire que c’était fait pour faire parler les curieuses, c’était au même niveau. Je le sens bien, les mots ne veulent plus se former dans ma bouche ; ils sont eux-même conscience que c’est plus la peine d’en sortir. Je les agiterai sept fois avant de les énoncer.
J’appuie sur le bouton -2. Mes lacets sont mal faits et je fronce les sourcils tandis que mes pupilles préfèrent se fixer sur ce minuscule détail. Toute distraction me semble plus palpitante que mon échec tandis que je me demande pourquoi l’ascenseur a des vitres alors qu’il est sous terre. Nous constatons ensemble la beauté des couches de terre creusées, des morceaux de métal, des armatures bétonnées et j’ai pour ma part une barre de fer à la place du sourire qui viendrait bien se foutre quelque part dans tout ce merdier.

« Ici c’est là où on s’entraîne. » je dis en sortant, mes yeux fixés devant moi afin d’avoir l’air crédible. « On a des tapis de sol pour s’entraîner au corps à corps, des salles de tir, et plein d’autres … Choses. »

J’ose pas dire que c’était des salles que j’avais fréquenté, et que rapidement, j’avais été dans un niveau plus bas encore, dans d’autres bâtiments. Je me satisfaisais de ma condition de fourmi dans cette immensité, contente d’exercer ma fonction pendant des heures et des heures tant que ça serve à l’organisation.

Aujourd’hui, je serai la meilleure ouvrière de toute la fourmilière, pour le Cercle, pour mes cheffes, pour Aurore, et un peu pour moi.

Je prends deux pads que je mets devant moi. Sans prendre réellement de garde au niveau de mes appuis, j’imagine qu’une gamine n’arrivera pas à envoyer une onde de choc suffisante pour me faire chuter. Les avant-bras présentés et protégés, j’allais évaluer notre recrue.

« Frappe le plus fort possible. C’est ce qu’on fait faire aux nouveaux. »

 


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Mer 24 Aoû 2022 - 23:20

Fire walk with me
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C’était un test pour voir si tu suivais bien.
On dirait vraiment une réplique de boomer. Aurore s’imagine Liam la lui balancer, après qu’il ait réalisé avec effarement qu’il avait tort et qu’elle avait raison, ce qui arrivait beaucoup plus souvent qu’il n’aurait voulu l’admettre et beaucoup moins souvent qu’elle ne voulait bien le raconter. La blonde secoue la tête ; c’est pas le moment de penser à Liam.
C’est le moment de penser à Ambrose, et clairement il y a quelque chose chez ce type-là qui semble dérailler légèrement. A peine perceptible, juste assez pour qu’Aurore puisse s’en rendre compte. Pas assez pour endiguer l’admiration éperdue qu’elle a déjà pour son mentor. Si elle était un personnage de dessin animé, elle s’extasierait sur absolument tout ce qu’elle voit autour d’elle, en sautillant avec des étoiles dans les yeux.
Mais on n’est pas dans un dessin animé, alors la blonde garde le visage fermé, les yeux rivés sur son aîné, et le suit dans le dédale de couloirs défraîchis qui constitue la base des Chasseurs.
C’est là où on s’entraîne. Enfin, un sourire étire ses lèvres. Ça, c’est le genre d’endroits qu’elle aime : ceux qui sentent la sueur et le silence, la violence et l’acharnement. Ceux où l’on se dépasse, non pas pour soi, non pas pour faire mal, pour le plaisir d’entendre craquer le cartilage sous les phalanges, mais pour servir une cause plus noble dans des dimensions insoupçonnées.
Amusée, elle regarde Ambrose se saisir de deux pads et lui dire de frapper très fort.
« … t’es sûr ? »
Sourcils haussés, elle le dévisage ; il a l’air parfaitement sérieux.

Aurore se bat depuis longtemps. Contre tout, et tout le monde, tout le temps. Aurore se bat depuis toujours, contre sa propre condition, contre le monde qui est injuste, contre les autres qui ne comprennent pas. Alors, en une fraction de seconde, elle analyse ce qui ne va pas dans la posture de son mentor : il a le pied droit trop en arrière, le pied gauche trop en avant, son centre de gravité est trop haut, ses appuis pas assez campés. En somme, son équilibre et nul. Il suffirait d’un coup bien placé et il atterrirait au sol, le coccyx bien endolori et la fierté ravalée.
Pourtant, la jeune Chasseresse hésite : est-il vraiment de si bon goût de mettre la seule personne ici dont elle connaît un peu le prénom à terre au bout d’une minute ? A moins que … à moins que ce ne soit de nouveau un test.
Il est grand, rapide, assuré. Il a probablement la capacité de se rétablir sur son axe avant même qu’Aurore ait pu porter un coup. Elle décide de prendre le risque.
« Ok. »
Elle laisse glisser son sac à dos jusqu’au sol et se campe en face du rouquin. Leurs yeux se heurtent. Dans ceux d’Ambrose, elle lit une espèce de fierté dont elle ne comprend pas la cible ; les siens doivent paraître effrayant tant elle mettra toute son énergie.
Coup de poing à droite. Coup de poing à gauche. Coup de poing encore, encore, encore. Coup de pied retourné dans le pad.
Ambrose se retrouve à ses pieds.
Instantanément, l’adolescente se décompose : il a dû sacrément se faire mal, elle ne se retenait pas du tout.
« Oh mon DIEU j’suis DESOLEE je voulais PAS te faire MAL je … » Elle s’accroupit. « Ambrose pardon pardon pardon pardon pardon je voulais pas. »
Et tandis que, endolori, son mentor se frotte le bas du dos, elle songe qu’on contera son histoire aux générations à venir comme celle de la petite Chasseresse qui s’est faite virer dès le jour un.
Main plate par terre, le front voûté, elle lance piteusement un :
« … me vire pas, s’il te plaît, Ambrose. »
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Lun 10 Oct 2022 - 18:49


FIRE WALK WITH ME

🦋

Aurore est petite. Je l’avais déjà compris quand elle était arrivée, avec son visage de croquemitaine et son sourire à faire trembler les feuilles. Petite limace effarée, je préfère éviter de lui confier la vérité : je suis davantage un naturopathe ici qu’un guerrier. Elle pense faire ses preuves à mes côtés, mais c’est le coeur léger que la réalité m’éclate en plein visage comme des feux d’artifices colorés : c’est moi qui a des choses à prouver ici. Si Aurore devenait une Chasseuse d’élite, peut-être aurais-je l’autorisation de reporter le blason des Chasseurs en mission. Les murs des labos devenaient étroits, et j’avais jamais aimé le blanc.

O K .
Si elle ne devenait pas la meilleure des Chasseuses, j’avais bon espoir qu’elle soit la plus malléable. A défaut d’être bon mentor, j’aurai préparé un terrain fertile aux merveilles dont elle avait le potentiel. Son regard est à l’image du reste de son visage ; concentré dans une tâche trop grande pour elle, et pour moi. L’humanité porte les péchés de millions d’âmes perdues et j’espérais qu’elle comprenne qu’elle devra renoncer à de nombreuses choses. Elle passera pour une paria dans une société laxiste, sera la dernière bonne américaine des Etats-Unis, à croire en la justice, la réussite, le mérite et la Bible. Je serre les dents parce que j’espère voir un peu de tout ça dans son regard qui brille la colère, l’injustice, la peur de l’échec et le souffre.

Mes pads aux mains encaissent les deux premiers coups. C’est une sacrée teigne, avec une bonne frappe et une attitude qui fera fuir les hérétiques. Je reste concentré. J’étais le mentor, elle était l’élève. Je persiste à me rentrer dans le crâne que les gamines mineures n’ont absolument rien à m’apprendre. Mes poings se languissent pourtant d’avoir sa force.
Aurore sera utile.

Coup de pied retourné et mon pad décolle. Ma main se retrouve nue et je tombe au sol. Le tapis résonne dans tous mes synapses et ça hurle la douleur qui crie en rouge trop vif dans mon crâne. Dans la chute, je lâche un cri surpris et je gémis au sol sous le coup. Ma mâchoire se serre comme pour rassurer le reste de mon corps. Si je concentre l’activité neuronale entre mes molaires, certainement que je sentirai plus mes tempes. La douleur, c’était une putain d’information de mon cerveau, et j’étais persuadé de pouvoir lui dire de fermer un peu sa grande gueule et de pouvoir me relever comme si rien n’était.
Je tente. Je me relève en ignorant tant bien que mal les égratignures sur mes paumes et à mon égo. J’ai putain de mal au dos, au coccyx et j’espère qu’aucune vertèbre n’a été touchée.
Au pire, j’irai à l’hôpital de Pioneer Square et j’aurai des cordons bleus mal réchauffés gratuits.

« Bordel de merde mon crâne, attends chut chut… » elle continue et elle continue « tais toi Aurawr » et elle panique en grands mots « Aurawr ta gueule. » je corrige « s’il te plaît. »

Sa voix éclate comme débris de verre et j’ai que des échos qui s’entrechoquent sur mon égo. Je soupire et souffle pour reprendre mes esprits. La salle entière nous regarde et le pad se fout de ma gueule au loin, bien étendu sur son ventre à profiter de l’ambiance délétère autour de nous.
Je sais pas vraiment si je dois lui dire que c’est bien. Elle fera mal aux autres Chasseurs, provoquera des départs en infirmerie, deviendra une vraie teigne dans nos rangs et sûrement qu’on aura si peur d’elle que personne voudra faire de missions avec elle.

« C’était parfait. »

Je m’éclaircis ma gorge et me relève difficilement. D’autres Chasseurs nous regardent avec un sale air. Ils frappent sûrement plus fort et tiennent mieux sur leurs jambes, mais ils n’ont pas vingt ans et la gueule en biais. Mon rire grince timidement, alors que je tente de rester sur mes jambes sans me voûter pour faire taire la douleur.
Certainement que c’était les Dieux du rugby qui venaient me dire de fermer ma gueule à l’avenir.

« T’as eu l’avantage du rapport corps équilibre. Mais t’as un bon coup de pied. Garde le. »


C’était une façon gentille de dire que j’étais une cible facile, avec mon physique de phasme, mais que d’autres seraient pas tombés et lui aurait refait sa face d’ado.
J’imaginais qu’il était grand temps que le combat soit plus idéologique, de lui expliquer nos grandes missions.

« Tu sais taper. T’as l’envie. »

On se dirige vers un des escaliers qui nous mène vers une des fenêtres. Je pourrai y fumer ma clope et oublier ma fulgurante humiliation.

« T’en penses quoi, de ces monstres, toi ? »

Le futur sera Aurore, ou ne sera pas.
 


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Sam 29 Oct 2022 - 15:55

Fire walk with me
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Ambrose se frotte le crâne et la jeune Chasseresse se dit que c’est déjà fini pour elle. L’urgence dans la voix du mentor lui fait dire qu’il a vraiment mal, et qu’il va certainement falloir qu’elle reprenne gentiment son sac à dos Eastpak, qu’elle oublie le code du WiFi qu’elle a déjà pas bien retenu, qu’elle rende un badge imaginaire en vidant un bureau tout aussi imaginaire, parce qu’elle va être licenciée pour faute grave d’un taf qui la rémunère même pas.
Entre les cils mi-clos d’Ambrose qui lui intime de la fermer, elle voit luire déjà sa déchéance, le retour à la case départ d’une terreur qui était la sienne bien avant qu’elle franchisse les portes. Et puis, quand il ouvre la bouche …
Parfait.
Ah bon ? Mais comment ça, parfait ? Elle a été insubordonnée dès le premier jour, et c’est parfait ? Ou bien c’est parfaitement normal qu’ils en viennent à la foutre dehors ?
Parfait.
C’est pas le genre d’adjectifs qu’elle a l’habitude de recevoir, Aurore. Véner, déter, colère ; ça oui. Mais parfait, ça ressemble à un truc qu’on lirait sur des copies de premier de la classe, ou bien sur des auscultations de médecins pas très compétents. Parfait, ça veut littéralement dire qu’il y a rien à refaire.
Elle reste figée, en chien de faïence, les paupières qui clignotent un peu façon sémaphore abimé. L’impression que si elle bouge pas d’un pouce, on pourra pas lui faire de mal. Personne pourra. Ambrose lui-même se rendra compte qu’il a trébuché bêtement, tout seul, et que …
Tu sais taper.
Elle lèverait presque les yeux au ciel si elle n’était pas soulagée. Oui, elle sait taper ; si c’est ce qu’il cherchait à prouver, il a sans doute pas été déçu. La tension quitte complètement ses épaules tandis qu’elle réalise que, finalement, elle va peut-être bien rester. Peut-être qu’elle sait faire que taper, mais au moins ça ce sera utile ; si elle vient à taper plus fort, elle tâchera d’avoir de monter encore.
« Ouais. » qu’elle lâche, tâchant d’être détachée après l’ascenseur émotionnel environ quinze fois plus rapide que celui qui les a menés ici.

Ambrose l’attire près d’une fenêtre et tire une clope d’un paquet défoncé. Il le tend vers elle, elle en prend une. Et puis elle se retrouve comme une conne, avec le tabac dans la main, sans savoir quoi faire du poison qu’on vient de lui coller comme ça. C’est pas qu’elle ne fume pas, Aurore. Enfin, si, certainement un peu. C’est surtout que la dernière fois qu’elle a fumé une clope à deux, ça s’est pas vraiment bien fini avec son interlocutrice ; leur élastique a explosé, et elle a mis un long moment à nettoyer le caoutchouc pris dans ses cheveux de gamine.
Mais là, elle se dit que c’est pas pareil.
Ambrose est un Chasseur, comme elle. Il va pas lui pousser des ailes, des écailles ou des crocs immenses. Il est comme elle, il veut comme elle rétablir l’équilibre au monde. Il va pas se mettre à avoir des pouvoirs magiques insensés ou partir à l’autre bout du pays lorsqu’une autre guerre va éclater.
Elle se dit qu’elle a le droit de lui faire confiance, un petit peu, même si ça dure jamais assez.
« Bah … »
C’est la première fois que la question est formulée comme ça. Qu’est-ce qu’elle en pense ? Elle sait pas trop. En fait, elle sait même rien du tout. On lui a pas appris à penser, Aurore ; on lui a appris à frapper la première et à y réfléchir ensuite.
Alors elle se sent un peu conne, sa clope toujours entre ses doigts, à devoir se penser de son crâne et pas de son crochet du droit.
« C’est des monstres, quoi. On est tranquilles, et tout, puis un jour y peuvent décider d’nous réattaquer comme en 2013. »
Elle hausse les épaules, un peu confuse quand à la réponse qu’on attend d’elle.
« J’vais pas attendre que ça arrive. »

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Ven 11 Nov 2022 - 16:38





fire walk with me

⋆ Ils m'ont assez opprimé dès ma jeunesse, Mais ils ne m'ont pas vaincu. Des laboureurs ont labouré mon dos, Ils y ont tracé de longs sillons.…


Chaque inspiration appelle la réponse d’Aurore. Ses sourcils sont trop froncés pour une gamine perdue. Il faut du cran pour passer le pas des Chasseurs. J’imagine des tas de théories impressionnantes qu’elle a pu lire pour déterminer son choix aussi tôt. J’avais été jeune quand j’avais franchi le seuil des Chasseurs, avec un peu de rage et une envie de changer ce que l’Amérique avait considéré comme normal. Elle met un moment avant de répondre. Elle doit reformuler quinze fois ses mots, penser que je vais la juger, la trouver trop extrême et effrayante. J’ai envie de lui dire qu’ici, personne ne la jugera sur ce qu’elle a dire sur eux. On était une famille choisie, le genre de personnes qui hochent la tête quand ça parle de peur et de haine. Pour la plupart, on a constaté très tôt que se détourner du droit chemin, s’estimer surnaturel, c’était le début de mauvaises choses. On se disait dragon, puis on attaquait des inconnus dans la rue. C’était la porte d’entrée à une escalade de violence, et j’estimais que c’était notre rôle d’établir la justice en prévention. Si un hérétique était capable de s’estimer au dessus du reste de l’humanité, je nous considérais comme la police préventive.

Sa thèse tient en deux lignes.
Je hoche la tête.

« Ah ok. »


Je déglutis et regarde par la fenêtre pour éviter qu’elle voit que je suis un peu déçu. Je m’attendais à des histoires tragiques, mais rien. Elle a juste peur que ça recommence, et elle a pas envie de se sentir inutile. Je me dis que c’est certainement logique, pour quelqu’un qui a vécu l’Apocalypse aussi jeune. Sûrement que j’l’aurai pas comprise, moi, l’Apocalypse. Je me serai dis que c’était une drôle de météo qui dure, et que c’était une ellipse solaire un peu longue.
Je suis un peu déçu, mais si elle me demandait, je dirai certainement la même chose, saupoudrée de quelques longueurs et de théories botaniques et génétiques.

« Je comprends pas comment on peut être aussi peu à ne pas penser ça. A croire que les gens aiment bien vivre des trucs horribles et ont envie que ça recommence, tout ce bordel. » je dis en écrasant ma clope.

Elle était prête pour le combat, mais l’idéologie était encore à creuser. Aurore était encore un métal en fusion, et elle avait besoin d’un peu plus de chaleur et de rage pour comprendre. Si elle se retrouvait face à un surnaturel, j’ai envie de dire qu’elle pourrait agir, le frapper, voire plus. Je m’érige en grand hypocrite en doutant d’elle.

« Viens avec moi, j’ai une idée de première mission pour toi ! »


L’ascenseur fait toujours autant de bruit quand on remonte. Je suis passé rapidement par mon casier pour y prendre quelques flyers. Des Chasseurs se foutaient un peu de ma gueule en les voyant, mais je pense que travailler les personnes à l’esprit, c’est aussi important.
Grâce à nous, l’Apocalypse n’aura pas lieu, et on est prêts à aller écouler un kilo de papier dans les rues de Seattle. Côte à côte, je pourrai être son grand frère. Je lui ai dis de bien se préparer, bien se coiffer en coulisse. C’était trop important pour notre grande mission. On devait avoir l’air irréprochables, parfaitement entendables, tirés à quelques épingles. Dans la rue, je vois qu’une de ses mèches vole un peu et que son épingle est mal mise.

« Attends attends, si y a une mère de famille qui te voit comme ça, elle va surtout fixer ta mèche et pas t’écouter. Crois moi, elles sont obsédées par les cheveux mal foutus. »

Notre première cible est un grand pavillon avec un enduit mal entretenu. Il y a quelques fissures mais la pelouse est parfaitement tondue. Je me dis que c’est le genre de famille facile à convertir, pour peu qu’on utilise des mots un peu effrayants et qu’on apporte un peu d’espoir dans nos discours. Elle essaie de sauver les meubles, de faire de jolies apparences. Je parie que le fils fume avec ses amis ou que la fille a un petit copain toxique que les parents détestent, mais accueillent avec un poulet rôti le dimanche midi et des sourires polis.

« Tu veux commencer ? »


Sur le tract, il y a des photos de familles heureuses, et un plan jusqu’au temple du coin. Nous sommes les croyants du nouvel espoir. Si ils croient que 2013 était une gigantesque guerre, c’était une analyse un peu simpliste. Je parie qu’avec un peu d’amour et un peu d’envie, on pourrait leur faire entendre raison.

J’éteins ma clope sur ma semelle. Il était temps de paraître irréprochable.  


© mad'eyes (code) &  exposrto (icon)


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Mar 29 Nov 2022 - 18:20

Fire walk with me
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Ah ok.
Le vent de la panique se lève quand elle se dit qu’elle aurait peut-être dû répondre autrement, que c’était pas le genre de réponses qu’un mentor aussi enflammé pouvait admettre comme motivations. Mais il a pas l’air plus contrarié que ça. Et puis, comme il a dit, elle sait taper.
Alors quand Ambrose parle d’une première mission, Aurore se rend compte pour la millième fois que, décidément, elle comprend vraiment rien aux gens. Une seconde, elle croit qu’elle les a déçus et, celle d’après, elle se rend compte que pas du tout et qu’elle devrait certainement avoir plus confiance en elle-même.
A se demander à quoi bon faire des études en sociologie. Certains répondraient qu’il y a des gens qui font des hautes études et qui finissent quand même très cons.

C’est dehors qu’ils s’aventurent, tous les deux, lui l’immense asperge chevronnée, elle la petite novice nerveuse. Aurore a passé ses deux pouces dans les bretelles de son sac à dos ; à la moindre faute qu’elle commet, elle pourra tirer dessus et s’en faire un parachute pour sortir de cette situation dans laquelle rien n’est coutumier. Ambrose a des flyers à la main, et elle se demande ce qu’il compte en faire. Probablement en faire des origamis, une cocotte en papier ou un oiseau pour crever les yeux des méchants.
Puisque les méchants, c’est pas eux.
Ambrose a l’air sur son trente-et-un, et la blonde se dit que c’est vraiment classe d’être assez fort pour pouvoir se battre même quand on est bien habillés. Son mentor ressortira sûrement de l’affrontement à peine décoiffé, souriant et prêt à retourner dans une traque à laquelle il est habitué. Aurore, elle, a simplement passé un peu d’eau sur son visage, glissé une ou deux barrettes dans ses cheveux pour qu’ils ne lui tombent pas dans la figure pendant qu’elle distribue des uppercuts.
C’est peine perdue, vraisemblablement ; en tous cas, ce n’est pas assez bien pour Ambrose.

Pendant que le roux tend la main pour venir recoiffer Aurore, celle-ci interrompt son geste en fauchant vivement son poignet entre ses doigts de rugbyman. Parce qu’il allait toucher ses cheveux, comme ça ? Non mais il est fada, lui. L’apprentie le relâche et lui lance un regard penaud.
« J’vais le faire, c’est bon. »
Ils arrivent devant une baraque qui sent la famille bien rangée et l’argent dans le portefeuille. Pelouse parfaitement tondue, porche bien entretenu que décorent des jolies plantes en pot, bref : le cliché de la jolie maison pour une famille de petits WASP coincés. Suspicieuse, Aurore fixe la porte.
Pourquoi ? Qu’est-ce qu’ils foutent ici, tous les deux ? La mission, ce n’est tout de même pas de se pointer dans cette maison et d’en tuer les habitants qui sont sans doute Surnaturels. Ça semble un peu violent, même pour le Cercle. Peut-être que c’est un test ? Peut-être qu’ils essaient de voir si elle résiste à la pression, si elle va se démonter ou pas, peut-être que …
Absorbée dans la spirale de ses inquiétudes infondées, Aurore entend à peine la question d’Ambrose.

Son mentor lui tend un flyer, et elle le prend machinalement. On dirait une pub pour une maison de retraite : toute une famille est assise, heureuse, autour d’une grand-mère qui sourit. Ça la fait un peu grimacer, Aurore, parce qu’elle a jamais vraiment eu ça. Mais ça lui semble pas vraiment coller avec les envies de violence et d’aliénation du Cercle.
« Heu … »
Ses yeux jouent les sémaphores entre le petit papier glacé et le visage constellé du rouquin.
Si c’est un test, il vaudrait sans doute mieux qu’il lui montre comment procéder d’abord. Et puis, en flattant son ego, peut-être …
« Non, t’as l’air calé, j’veux bien que tu m’montres d’abord. Je ferai la suite ? »
Son ton n’est pas très convaincu.

Mais pourtant, si c’est bien un test, Aurore est là pour le gagner.

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Mer 7 Déc 2022 - 15:05





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« T’as peur ? »

Être instructeur, c’était une affaire de pédagogie plutôt que d’égo. C’est ce qu’on disait à l’école. Un bon professeur aimait apprendre plutôt que s’exposer, élever au lieu de s’élever. Je n’ai ni la blouse des grands sages, ni celle des bons samaritains. Je n’ai ni le col des prêtres et encore moins la Bible des pasteurs. Des flyers dans le sac, j’ai les principes et convictions en bandoulière, et le tact qui est parti se faire la malle.
Chez les Chasseurs, il n’y avait pas d’instruction sans remise en question. J’ai mangé le tapis plus de fois que je ne l’ai foulé, et j’ignore si ça m’a apporté quelque chose en terme de force physique. Moralement, mes convictions s’y étaient imprimées dans chaque pore de ma joue comme une évidence. Aurore est face à moi et son hésitation fatigue mes paupières. Alors, mes mots franchissent trop rapidement ma bouche, sans me douter une seconde que moi aussi, j’ai eu peur et j’ai pas su quoi dire. Aurore serait une élève parfaite, ou ne le serait pas. A défaut d’être bon instructeur, j’aurai une étudiante modèle prête à faire de grandes choses.

« Faut pas. C’est des civils. »

Il y avait dans mon organisation les braves civils, nous, et le reste. Ces derniers constituaient une masse homogène et massive comprise derrière un sobriquet d’hérétiques, d’enfers sur pattes, de goudron à ne pas croiser, de fumée à ne pas trop stimuler. Les civils n’avaient aucune raison de nous détester ; certainement qu’ils comprendraient comme on comprend les grands sacrifices de l’humanité. Aveugle de ma grande mission, je retape à la porte en oubliant ma rétine rougie et mes chaussures salies par de la terre trop imbibée.
Une dame ouvre. Je la regarde brièvement. Elle semble atteindre la quarantaine. Elle n’a pas de maquillage, certainement qu’elle ne sait pas se maquiller ou n’a pas le temps. Mes yeux se posent sur l’environnement derrière rapidement, où je vois quelques photos de famille avec les gamins debout à côté de leurs parents assis. C’aurait été charmant si le papier peint sentait pas le poulet trop grillé et les frites trop huilées. Je regarde autour de son cou, qui développe une petite croix. La mienne semble se soulever par une attraction soudaine pour aller rejoindre sa sœur.

Je souris et porte deux doigts à mon collier pour le faire tourner. Je vois que ses pupilles se baissent également vers mon cou. J’aimerai voir apparaître une sorte de sourire, mais j’oublie qu’on est beaucoup plus de chrétiens que je le pensais aux Etats-Unis. Je continue d’inspecter rapidement mon interlocutrice pour trouver les mots. Elle a un tablier franchement moche, tâché de traces que j’espère uniquement de nourriture. Pour finir le spectacle, ses pantoufles ont la gueule des cadeaux d’enfants honteux qu’on garde et met uniquement à la maison, tout comme les torchons en fond recouverts de dessins de maternelle.
Elle semble être devenue davantage mère que femme. Avoir perdu un peu d’elle-même dans le processus, ne plus vraiment être un être à part entière autre qu’une brouette pour aller les ramener à la maternelle et les nourrir de plats en barquette. De temps en temps, le dimanche, elle prépare un rôti de bœuf et elle peut sourire.
C’était ça, le bonheur.

« Bonjour Madame, je me présente : Ariel, et je vous présente Eve, mon amie de la paroisse. »

Je hoche la tête d’un air chaleureux et tourne les yeux vers Aurore. Eve, c’était plus facile à prononcer. Je pourrai donner nos vraies identités, mais nous étions en mission. Avoir un pseudonyme, ça faisait mystique, révélation du divin, ange qui frappe à la porte. Je nous regarde, avec nos chignons bien serrés et nos gueules d’anges, et on nous donnerait certainement le bon Dieu sans confessions si j’apprenais à cacher mes cernes et si elle apprenait à sourire un peu.

« Nous venions juste vous inviter à une réunion au temple ce soir à 18h30, au coin de l’avenue. Je sais que c’est certainement l’heure où vous serez occupée, mais peut-être que ça pourrait être un moment pour vous et vous seule, à passer avec des personnes passionnées et en quête de quelque chose de grand. On fait des réunions entre mères de famille, des chorales le week-end, vous chantez ? Vous ne chantez pas ? Je suis persuadé que vous avez une superbe voix, à n’en pas douter ! Le dimanche, vous êtes libres ? Oui ? Parfait. Nous avons des intervenants qui sont là pour répondre à vos interrogations sur le monde, sur son évolution … Vous savez, il se trame des choses étranges depuis quelques années … Vraiment, c’est des signes annonciateurs … Vous ne pensez pas ? On a plus chaud en hiver, on a des révélations de personnes malfaisantes continuellement, des imposteurs prennent la place d’autres personnes … Le gouvernement ? Le gouvernement a fait des choses terribles, à croire qu’il revienne à la raison depuis peu, vous ne pensez pas ? Non ? Je vous assure que ça deviendra clair dans la réunion de dimanche. Il y a quelque chose qui se trame, et très honnêtement, je doute de l’avenir … Pauvres enfants. Pauvres enfants, vraiment. Si vous avez du temps à accorder, n’hésitez pas ; notre porte est ouverte à toute bonne âme, et la vôtre est pure, j’en suis sûr. »

Ma bague de pureté semble tourner sur elle-même. J’ignore si elle se moque de moi ou se délecte des rares moments où je décide d’être croyant.

« Prenez ce flyer, vraiment. On le donne uniquement aux gens de confiance, et à vous voir, je suis sûr que vous êtes une personne d’esprit et prête à ouvrir les yeux … On a des choses meilleures à construire, au coin de l’avenue, tous ensemble. On s’y voit dimanche, alors ? Au revoir, Madame ! »

La porte se referme et je respire à nouveau en laissant tomber mon sourire de commercial. J’aurai envie de m’arracher le visage à la force et je recule de quelques pas pour qu’on s’éloigne du judas. Inutile qu’on se fasse trahir par de futures recrues, futurs fidèles, futurs sauveurs, ma ligne était floue.

« Je pense qu’elle a compris. Maison suivante. »


Une nouvelle cigarette vient rejoindre mes lèvres pour quelques minutes.  


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Aurore Lecomte
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Fairytales are more than true : not because they tell us that dragons exist, but because they tell us dragons can be beaten.

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(hoomans I) fire walk with me  Empty Re: (hoomans I) fire walk with me

Jeu 22 Déc 2022 - 18:51

Fire walk with me
hoomans

T’as peur ?
Putain, mais c’est quoi cette question de merde ? Evidemment qu’elle a peur. Est-ce-que c’est pas ce qu’ils font, tous, avec leurs armes liliputiennes contre des armures de géants ? Donner à leur peur du grain à moudre. Apprendre à se défendre, à attaquer, pouvoir donner son maximum pour espérer dormir la nuit. Evidemment qu’elle a peur, Aurore, les yeux écarquillés dans la nuit à fixer, sur le plafond sans étoiles, les ombres devenir des monstres.
Elle est si surprise par la question qu’elle en oublie totalement de répondre. Heureusement, Ambrose a déjà démontré ses grands talents de roux-pipelette, et il embraye sans plus attendre. Son poing se retrouve suspendu contre le battant de bois blanc, jusqu’à ce que les gonds pivotent pour dévoiler les habitants.
La femme qui leur ouvre ressemble à Mrs. Dursley dans Harry Potter, l’embonpoint faisant hurler les coutures de son tablier. Derrière elle, le décor semble être celui des petites familles bien parfaites, avec leurs routines hebdomadaires et leurs plateaux-repas devant la télé. Ça a l’air d’un ennui à crever, pourtant Aurore peut pas s’empêcher de ressentir une bouffée de jalousie. Elle aussi, elle aurait bien aimé avoir une mère comme ça, qui se cassait le cul à faire la cuisine pour qu’elle prenne un peu plus de poids et qui l’emmène à chaque compète avec une pom’pote dans son sac.
C’est pas comme ça que ça s’est passé.
Et désormais, il est trop tard.

Alors, sage comme une image, elle lance un sourire d’infortune à la mention du prénom Eve. Il aurait pu choisir autre chose, quand même.
Elle se tait, religieusement, laissant son mentor prendre les rênes avec leur interlocutrice. C’est pas naturel de sourire, alors elle arrête avant de se choper une crampe aux zygomatiques. Ambrose parle de temple, de grands desseins, de projets pour l’Humanité. Il a l’air si passionné qu’il en serait presque charismatique, et il y met tellement de foi qu’Aurore met une bonne minute à saisir de quoi il est vraiment question.
Putain.
Elle est devenue une putain de témoin de Jéhovah.
C’est ça, la grande mission dont lui parlait Ambrose, le socle fondamental des convictions du Cercle des Chasseurs. Malgré sa volonté de bien faire, Aurore esquisse une petite moue, considérablement déçue. Elle, elle s’attendait à casser les genoux des monstres, pas à proposer à Margaret Smith d’aller à la messe le dimanche (est-ce qu’on dit ‘messe’ pour les protestants ?).

Lorsqu’ils s’éloignent de la bâtisse, elle finit par faire part de ses doutes à son mentor.
« Attends, heu … c’est ça, la mission ? » Elle cligne des yeux trois ou quatre fois, peinant à remettre en adéquation l’homme qui fume là, juste en face d’elle, et l’image violente des Chasseurs qu’elle s’était construit dans sa tête. « Je veux dire … »
Elle sent bien qu’elle marche sur des œufs et n’a pas très envie de tout foirer, mais faut bien qu’elle pose des questions si elle veut pas mourir idiote.
« C’est … distribuer des tracts pour que les gens aillent au Temple ? Chuis désolée, mais j’vois pas trop l’rapport. »
Elle a besoin qu’on lui explique, Aurore, elle a besoin d’être guidée.

Et comme elle n’a pas de boussole, c’est à Ambrose de s’en charger.

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