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- Azur RiverwoodMEMBRE ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 173Âge : 31Nom rebelle : CarcassoneNombre de dés : 3Résidence : Nouvelle-Orléans, Pine VillageProfession : Doctorant en sciences politiques à l'université de la Nouvelle-Orléans, assistant de la maire de la même ville et bénévole au Dôme ainsi qu'à la Rose noireFaceclaim : Pierre NineyPouvoirs/capacités : Dragon de ventCrédits : avatar : INES LA QUEEN; picrew : SmanffsonDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Viktoria / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 457Joueur•se
Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Lun 24 Oct 2022 - 18:42
TW : sexisme, objectification
11 février 2018
"Dude, what the hell are we doing here ?"
Le retour à la vie étudiante est dur pour toi, Azur. Ce n'est pas une mais deux guerres que tu as traversées avant de retrouver les bancs de la fac. T'es à l'autre bout des États-Unis par rapport à la dernière fois pour ne pas voir des reflets bleus chez chacune de tes camarades. T'es dans ta nouvelle ville, ton nouveau fief, pour ton nouveau nom. Mais tu sais pas si Azur Riverwood peut vraiment être fier quand il ne sait même pas où sont les Roqrouge.
Et pire que les cours soporifique d'histoire politique, pire que la bouffe à la cafet déjà bien analysée dans ce forum alii., pire que le temps de trajet entre le Sanctuaire et les amphis. Pire que tout ça, y'a les camarades.
T'as eu l'habitude de la fraternité des armes, de l'union des cœurs et des bras pour une cause, pour un pays, pour un drapeau. L'union de gars (et de filles, tu sais que tu dois le dire, même si tu sais pas l'exprimer) unis, prêts à mourir les uns pour les autres, prêts à tuer, à rester des heures dans la boue, à briser toute morale pour le groupe.
Alors se retrouver avec une bande d'intrigants, des fils à papa déjà fixés sur l'élection qu'ils gagneront quand ils l'achèteront, des ultra-capitalistes pour qui tout a un prix, surtout les autres, des neo-libéraux qui te parlent de guerre du marché alors qu'ils ont jamais quitté leur cage dorée, bah ça te gonfle. Mais t'es toujours le même vieux Azur, t'as le sourire aux lèvres même quand le vent de la colère souffle dans tes yeux. Tu peux pas t'empêcher de faire ce que t'as toujours fait : réunir une meute de gars qui te suivront, même si leur loyauté et leur vertu est douteuse.
"Relax bro, I just want to buy some french music. And you're gonna help me."
Jake a un sourire de requin. Mais tu reconnais l'espèce. C'est un poisson d'aquarium, plus bête que sauvage. Mais toujours dangereux. La compagnie d'Édith Piaf, Barbara et, surtout, d'Ariana Grande, te rendent un peu gêné d'être avec un mec comme lui dans un lieu comme ça.
"Why do you suddenly care about french mus.... Ah, ok."
Tu viens de voir la vendeuse et tu comprends l'intérêt du requin-porc. T'avais entendu parler des elephants dans une boutique de porcelaine, tu découvres l'avion de chasse dans un disquaire. La meuf ferait rougir Marie-Antoinette, Sarah Bernarhdt et Josephine Baker. T'entends à peine Jake qui dit :
"So, John told me that this chick don't speak much english, so if you can praise me a bit in your language, s'il te plaît ?"
"Sure."
Le gars s'approche de la vendeuse occupée à trier une pile, s'accoude au comptoir à moins d'un mètre d'elle et commence direct.
"Hey, sweetie. So, I don't speak french but well do as if every thing he says is coming from me, ok treasure ?"
Tu lui souris, plus un regard pour Jake.
"Lui, c'est Jake, il a passé à peu près autant de temps à écouter de la musique que de temps à pas te reluquer les fesses depuis qu'il est rentré."
"Yo, what did you say ?"
"That her eyes are as beautiful as the forest of Périgord in the spring."
T'as pas quitté la brune des yeux, presque hypnotisé.
"Yeah, poetic shit bro, but talk about her body because... Well, I mean you know, right ?"
Tu souris à la belle, pas au bête.
"Bon, on sait tous les deux que tu le comprends. Du coup je te conseillerai juste de lui donner rendez-vous sur un bateau. Il a une peur bleue de la mer et ce serait le lapin le plus glorieux de l'histoire. Bon, après c'est surtout que ça le fera partir et que j'ai hâte qu'on soit tous les deux alors comme tu veux."
Alors que le moment te paraissait doux, Jake te met un grand coup sur l'épaule.
"Man that sounds hot ! Thank you bro, I owe you !"
Tu le regardes, un peu étonné de toi-même. Après tout il est temps de quitter le troupeau, de devenir ton propre soldat et de défendre tes causes.
"Yeah, Jake, cool."
@Odalie Maelström
- Odalie MaelströmMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
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i hate accidents except when we went from friends to this
Pseudo / Pronoms : ValhdiaMessages : 972Âge : 27 ANS (03/07/1994) ♦ encore jeune et bien l'intention de ne pas vieillir trop viteNombre de dés : contrôle sonore ♦ 1, hypnose/persuasion ♦ 3Résidence : NOUVELLE ORLÉANS ♦ appartement à PontchartrainProfession : GESTIONNAIRE du disquaire indépendant Peaches Records ♦ BRISEUSE de coeurs et de sommiersFaceclaim : Cynthia SenekPouvoirs/capacités : SIRENE ♦ spécialisée dans la manipulation d'autrui par le son de sa voixCrédits : swan (ava)Disponibilité RP : Azur, Alaric, Jade, toi ?Multicomptes : Caliban & Sol & Orpheus & Althéa & Aurore & Nova-Blue & Llyr & Jasper & BoréePoints : 1363Joueur•se
Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Jeu 27 Oct 2022 - 21:11
paroles, paroles, paroles
odalie & azur ii
♢
Caramels, bonbons & chocolats ... Merci pas pour moi, tu peux bien les offrir à une autre qui aimera le parfum des fleurs ; moi les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur.
Odalie leva les yeux au ciel lorsque, pour la vingt-septième fois de la journée, un client lui demanda la même compilation de chansons d’amour de Billy Mack. Dans un sourire qui se voulait poli sans parvenir à dissimuler combien la sirène était excéda, elle répliqua qu’ils ne vendaient pas de CDs, mais bien des vinyles, et qu’il ferait bien de se rendre à la fnac plutôt que de venir pomper l’air de petits commerçants indépendants. Bien que son agacement soit évident, les clients prenaient bien souvent sa répartie pour du second degré et il lui fallait alors revêtir son meilleur sourire pour effacer son regard noir.
La brune n’avait jamais été une grande adepte des fêtes, qu’elles soient religieuses ou commerciales. Sans doute un héritage d’Anjela, qui avait passé des années à leur répéter qu’il n’y avait aucune raison de dédier des journées entières à la célébration, et qu’il fallait savoir se réjouir de la moindre opportunité. Généralement, la flamboyante matriarche assaisonnait ses propos d’un martini servi à l’heure du goûter, ou estompait d’un doigt habile l’ombre à paupières qu’elle avait mis en prévision de sa soirée du mardi.
Enfin. Odalie n’aimait pas les fêtes.
Si elle pouvait tolérer les citrouilles d’Halloween, voire même les dindes de Thanksgiving, il y avait bien une fête qu’elle détestait au-delà de tout ; la
Le patron avait insisté pour que le Peaches Record soit décoré pour l’occasion, si bien qu’Odalie avait passé l’après-midi sur un tabouret pour accrocher des guirlandes de petits cœurs brillants qui dénaturaient l’ambiance du lieu. Elle avait eu beau argumenter, le patron était intransigeant ; le disquaire serait rose bonbon le quatorze février venu.
D’une passablement mauvaise humeur, la sirène se tenait désormais au niveau d’une gigantesque pile de vinyles abîmés dans le transport, occupée à trier ceux qui étaient aptes à la vente et ceux qui seraient remisés. Elle avait attaché ses cheveux, relevés en chignon sur sa nuque au milieu de quelques mèches folles. Noué résolument la chemise ample qu’elle portait sur sa robe jaune. Et elle travaillait, concentrée, prête à faire sortir sa colère sur ces pauvres pochettes cornées.
Une voix la tira de ses morigénations internes. Hi sweetie. Treasure.
Furibonde, elle fit volte-face, pour se retrouver nez à nez avec un binôme insondable. Le premier, probablement quarterback de métier, autant de finesse dans les traits que sur son sourire trop grivois. C’était lui qui avait parlé, la réduisant au simple rang d’une décoration à son bras si elle venait à lui répondre. Et l’autre …
Le cœur d’Odalie manqua un battement tandis que ses yeux vacillèrent.
L’autre, c’était Gérard.
Il avait changé sans avoir changé, de ces hommes qui ont muri sans que leur immaturité ne daigne quitter leur visage. Certes, Gérard avait pris quelques centimètres, perdu en acné sur la face, et troqué sa paire d’espadrilles contre un très élégant trenchcoat. Mais c’était lui ; aucun doute n’était plus permis tandis qu’il s’éclaircit la voix avec un accent toulousain qui laissait peu de place aux questionnements.
Un petit manège s’installa, Gérard traduisant pour l’autre gars, Jake, des prétendues lignes de drague tout en la dévorant des yeux. Aussitôt, un fait lui parut ; il ne la reconnaissait pas.
Il ne la reconnaissait pas, lui le fantasme de pré-adolescente, lui celui qu’on admire de loin sans jamais oser l’approcher. Elle ne l’avait pas marqué autant que, lui, il l’avait marquée. Avec amertume elle songea à la dernière fois qu’ils s’était vus, à son comportement abject qui tirait même sur le vulgaire. Et, si tentant qu’il soit d’enterrer la hache de guerre et de déclarer prescription sur des faits vieux de plus de dix ans, le regard de Gérard sur le décolleté de la sirène lui fit prendre un autre chemin.
Jake, au moins, ne se cachait pas ; lui se croyait plus distingué.
Aussi battit-elle des paupières, avec toute l’ingénuité que lui permettait sa candeur, en rivant aux yeux de Gérard cet air de jeune enamourée. Il voulait jouer les conquérants ? Elle saurait se montrer conquise, une terre vierge à ses pieds foulée que nul ne viendrait profaner.
Un gloussement résonna dans l’air tandis qu’elle l’entendit parler d’avoir une peur bleue de la mer ; mais qu’il ait peur, Gérard, lui-même, pas de la mer mais de l’amère, car c’était cette amertume là qui l’emmènerait en enfer.
« Tu as hâte qu’on soit tous les deux ? »
Dans un sourire à peine osé, elle se tourna vers le sans-cervelle pour lui répliquer en anglais.
« Hi, Jaaaaaaake. I’m soooooo glad that you think I’m attractive, but I think I’m gonna pass. See, I can speak English ; which makes it more easy for me to tell you your fly is open, and you should really consider zippering it up before your dick comes out. »
Un clin d’œil naïf à Gérard.
« Since it seems your brain is inside. »
Se désintéressant totalement du jock, elle se tourna vers le troisième larron, se mordillant vaguement la lèvre pour le dévisager encore. Il avait l’air si sûr de lui qu’il ne remarquerait même pas combien c’était exagéré ; le Dom Juan d’Albi revenait comme un chevalier mordoré.
«
Le plus vite il galoperait, le plus il se prendrait le mur. Et le plus rude serait sa chute.
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- Azur RiverwoodMEMBRE ◊ RESISTANCE
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Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Mar 15 Nov 2022 - 17:58
TW : sexisme, objectification
11 février 2018
Tu n'es pas aussi compliqué que tu aimerais le prétendre, aux autres ainsi qu'à toi. Les battements de cils mettent des étoiles dans tes yeux, un gloussement et tes yeux sont perdus dans les vallées jaunes de sa robe, une phrase et tu as déjà écrit un roman entier sur cette fille. Un one-man-show, évidemment.
Alors tu aimerais prétendre être choqué devant ce qu'elle balance à Jake, mais tes talents d'acteurs sont clairement bloqués par ton trouble. Et le clin d'œil est le coup final dans ton apparence de sérieux. Jake voit bien que tu es plus simp que bro. Tant pis, toi tu t'imagines en gentleman, bien plus séducteur et courageux que n'importe quel sportif de pacotille.
"Enchanté, Amelia. Je m'appelle Azur."
Riverwood restera au garage aujourd'hui, ça viendra plus tard peut-être, mais tu ne veux plus séduire seulement sur ton nom. Tu es un homme nouveau et tu espères qu'Amelia sera la nouvelle femme. Car, oui, tu es simple et rapide à satisfaire. Mais tu as un doute.
"Tu me dis quelque chose... Jakouille a dit que tu étais françaises, t'es d'où ? Moi je suis du Midi, mais je vis aux States depuis plus de dix ans."
Tu occupes tes mains en jouant avec un vinyle brisé quand tu remarques tous les cœurs dans la pièce. La putain de Saint-Valentin. Tu a été trop occupé avec ta reprise d'études pour y faire attention. Décidément : cette brune est un cadeau du ciel.
"Excuse moi, t'as l'air si incroyable que je te fais sans doute perdre ton temps ; mais tu serais pas libre pour le 14 ?"
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- Odalie MaelströmMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
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Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Ven 25 Nov 2022 - 18:19
paroles, paroles, paroles
odalie & azur ii
♢
Caramels, bonbons & chocolats ... Merci pas pour moi, tu peux bien les offrir à une autre qui aimera le parfum des fleurs ; moi les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur.
Azur.
Ah. L’avait-il reconnue aussi, pour adopter un nouveau nom qui n’était pas celui de sa naissance ? Jouaient-ils chacun un jeu de dupe, penser mener l’autre en bateau sans réaliser que sa cale était sans doute déjà trouée ?Odalie garda son sourire et laissa ses yeux dériver sur le reste du corps de l’homme. L’adolescence l’avait quitté depuis un petit moment déjà, et il était devenu … potable. Le genre de gars qui avait l’air assez sûr de lui sans être le dernier des relous, suffisamment distingué pour draguer sans avoir l’air chiant, probablement pas le dernier à courir derrière les filles de la fac qui portaient des serre-têtes et des jupes plissées.
Et puis, les prunelles de la brune accrochèrent un éclat d’émeraude rivé contre son majeur droit.
Bien sûr. Elle n’avait jamais prêté attention aux figures médiatiques qu’étaient les Riverwood, mais elle comprenait soudainement que non seulement Gérard avait changé de prénom, mais qu’il était devenu l’un d’eux. Azur Riverwood, dragon gardien. Intérieurement, Odalie eut un moment de recul ; allait-elle réellement côtoyer l’homme après toutes ces années, et ce même en sachant très bien qu’il était devenu un dragon ?
Ah. Mais peut-on devenir un dragon ?
Dans un papillonnement de cils, la sirène réalisa qu’Azur avait toujours été une créature à écailles ; qu’elle n’avait fait que l’ignorer, et que c’était une raison de plus pour l’humilier au jour présent. La dernière page de son plan s’actionna dans l’esprit d’Oda : vengeance pour les rêves d’une gamine, pour le beau qu’il était devenu, et pour l’odieux maître du ciel qu’il ne se priverait pas d’être.
«
Bien sûr qu’il connaitrait. Quel français digne de ce nom n’avait pas entendu parler de Montmartre ? Elle appuyait ainsi son statut de femme distinguée ; la parisienne dans toute sa splendeur, avec ses moues boudeuses et ses chaussures inconfortables.
Odalie aurait bien voulu s’attribuer le mérite de manipuler le garçon mais, pour être tout à fait honnête, Azur se roulait de lui-même. Elle n’avait plus qu’à se pencher pour le cueillir entre ses mains.
«
Ferré.
Coulant un regard à Jakey qui fulminait dans son coin, elle se recentra sur l’instant.
«
Et puis, dans un clin d’œil à son crush d’adolescence pour qui, désormais, Odalie n’éprouvait qu’une vague indifférence, elle prit un ton faussement enjoué.
«
Puis elle détourna les talons, laissant ses cheveux librement osciller dans son dos, consciente que les deux gusses la regardaient sans doute toujours. Arrivée derrière le comptoir, voyant qu’ils étaient encore là, elle retourna à sa pile de vinyles, et lança plus fort au dragon :
«
Elle avait grande hâte d’y être pour déployer sa mascarade.
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- Azur RiverwoodMEMBRE ◊ RESISTANCE
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Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Mer 28 Déc 2022 - 17:59
TW : sexisme, objectification
Le 11 février 2018
Une parisienne . La Nouvelle-Orléans recelait donc toujours de nouveaux trésors, même si tu pensais pas qu’il y en avait de plus beaux qu’une fleur qui avait poussé sur la butte des mystères de la capitale. C’est marrant pourtant, tu aurais juré qu’Amelia te rappelait plutôt les embruns de la Méditerranée, mais tu as du te faire des idées. Tu fais déjà un plan dans ta tête de tout ce que tu vas pouvoir dire sur la capitale, les coins que tu as visité, les coins qui sont moins bien que Toulouse et Chicago, pour pouvoir l’impressionner et la draguer. Ça devrait être facile .
Tes yeux palpitent quand elle dit qu’elle viendra. T’as fait un vrai sale coup à ton pote pour avoir cette chance mais on dirait que le karma marche à l’envers aujourd’hui et que jeter un mégot par terre va faire pousser des rosiers que tu pourras cueillir pour Amelia. Tu ferais un vignoble avec les larmes de ses ex et prétendants, parce que tu as bien décidé d’être le bon pour elle, ton ego ne peut être moins.
Elle rappelle ton attention sur Jake alors que tu avais complètement oublié jusqu’à son existence. Tu te retournes vers lui, puis vers la belle, et tu sens que tu as baissé ta garde. Un clin d’oeil qui te semble comme un uppercut dans ton cœur, un « Azur » qui est si beau que tu te sens à genoux puis une valse de cheveux pour se retourner qui te laisse pour ainsi dire KO, le regard vide alors qu’elle s’éloigne. Amelia 1 – Azur 0. Balle au centre, va falloir que tu te mettes au niveau. Tu es trop vaincue pour répondre assez bien à sa dernière réplique. Tu aurais voulu aller d’un crâneur « J’y compte bien... » mais tu bafouilles « Euh, t… toi aussi, haha. »
Tu t’éclipses avec Jake, honteux comme un 4e qui vient de demander à une lycéenne de venir avec lui à la boum de l'aumônerie. Pour te faire pardonner, tu lui promets de lui trouver une nana à son niveau d’ici le 14. Naviguer entre les cheerleader et les baby-sitter, ça te sortira la tête des ondes brunes de la disquaire de ton cœur.
Le 14 février
Il fallait bien 72h pour te remettre des yeux d’Amelia. Ses mots raisonnaient dans ta tête alors que tu passais bien plus longtemps que d’habitude chez le tailleur pour avoir le costard Hugo Boss rouge parfait pour qu’elle te remarque et t’apprécie. Tu es debout devant le Peaches, après une journée entière chez le barbier puis chez Sydney, une amie de sciences politiques qui t’a expliqué exactement quelle crème utiliser pour paraître le plus beau. Étrangement, ça avait l’air de la saouler que tu lui parles sans cesse de la peau magnifique de la disquaire pendant qu’elle essayait de t’expliquer quoi regarder pour bien choisir ton after-shave. Droit dans tes bottes (plus exactement : tes chaussures de ville achetées au Printemps à Paris), le sourire confiant, celui-ci ne fait que grandir quand tu la vois. Tu lui tends immédiatement un bouquet.
« Je suis désolé, j’ai bien insisté auprès de la vendeuse mais apparemment il n’y a aucune fleur aussi belle que toi dans cette ville. J’espère que celles ci te plairont quand même ! »
Étrangement, cette blague n’a pas non plus fait rire la vendeuse. Décidément, tu ne comprends rien aux femmes.
Le 11 février 2018
Une parisienne . La Nouvelle-Orléans recelait donc toujours de nouveaux trésors, même si tu pensais pas qu’il y en avait de plus beaux qu’une fleur qui avait poussé sur la butte des mystères de la capitale. C’est marrant pourtant, tu aurais juré qu’Amelia te rappelait plutôt les embruns de la Méditerranée, mais tu as du te faire des idées. Tu fais déjà un plan dans ta tête de tout ce que tu vas pouvoir dire sur la capitale, les coins que tu as visité, les coins qui sont moins bien que Toulouse et Chicago, pour pouvoir l’impressionner et la draguer. Ça devrait être facile .
Tes yeux palpitent quand elle dit qu’elle viendra. T’as fait un vrai sale coup à ton pote pour avoir cette chance mais on dirait que le karma marche à l’envers aujourd’hui et que jeter un mégot par terre va faire pousser des rosiers que tu pourras cueillir pour Amelia. Tu ferais un vignoble avec les larmes de ses ex et prétendants, parce que tu as bien décidé d’être le bon pour elle, ton ego ne peut être moins.
Elle rappelle ton attention sur Jake alors que tu avais complètement oublié jusqu’à son existence. Tu te retournes vers lui, puis vers la belle, et tu sens que tu as baissé ta garde. Un clin d’oeil qui te semble comme un uppercut dans ton cœur, un « Azur » qui est si beau que tu te sens à genoux puis une valse de cheveux pour se retourner qui te laisse pour ainsi dire KO, le regard vide alors qu’elle s’éloigne. Amelia 1 – Azur 0. Balle au centre, va falloir que tu te mettes au niveau. Tu es trop vaincue pour répondre assez bien à sa dernière réplique. Tu aurais voulu aller d’un crâneur « J’y compte bien... » mais tu bafouilles « Euh, t… toi aussi, haha. »
Tu t’éclipses avec Jake, honteux comme un 4e qui vient de demander à une lycéenne de venir avec lui à la boum de l'aumônerie. Pour te faire pardonner, tu lui promets de lui trouver une nana à son niveau d’ici le 14. Naviguer entre les cheerleader et les baby-sitter, ça te sortira la tête des ondes brunes de la disquaire de ton cœur.
Le 14 février
Il fallait bien 72h pour te remettre des yeux d’Amelia. Ses mots raisonnaient dans ta tête alors que tu passais bien plus longtemps que d’habitude chez le tailleur pour avoir le costard Hugo Boss rouge parfait pour qu’elle te remarque et t’apprécie. Tu es debout devant le Peaches, après une journée entière chez le barbier puis chez Sydney, une amie de sciences politiques qui t’a expliqué exactement quelle crème utiliser pour paraître le plus beau. Étrangement, ça avait l’air de la saouler que tu lui parles sans cesse de la peau magnifique de la disquaire pendant qu’elle essayait de t’expliquer quoi regarder pour bien choisir ton after-shave. Droit dans tes bottes (plus exactement : tes chaussures de ville achetées au Printemps à Paris), le sourire confiant, celui-ci ne fait que grandir quand tu la vois. Tu lui tends immédiatement un bouquet.
« Je suis désolé, j’ai bien insisté auprès de la vendeuse mais apparemment il n’y a aucune fleur aussi belle que toi dans cette ville. J’espère que celles ci te plairont quand même ! »
Étrangement, cette blague n’a pas non plus fait rire la vendeuse. Décidément, tu ne comprends rien aux femmes.
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Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Jeu 19 Jan 2023 - 15:20
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Caramels, bonbons & chocolats ... Merci pas pour moi, tu peux bien les offrir à une autre qui aimera le parfum des fleurs ; moi les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur.
L’ordre de bataille avait été dûment établi, tous les détails de la soirée planifiés sans faire de concessions. Il fallait que ce soit parfait, abominablement parfait, mais avec, juste sous la surface, les germes de la vengeance d’Odalie.
La sirène n’était pas une reine que l’on célébrait tous les jours. Elle n’était pas même une princesse à laquelle on chaussait le pied dans une pantoufle de vair pour voir si on l’aimait vraiment. Elle n’avait rien de princier, d’altier, de noble. Non. Odalie était générale, prête à se donner au combat.
Chaque instant était une lutte et chacun de ses choix une arme.
Le premier était cette robe, somptueusement ajustée, épousant à la perfection des formes qui ne se cachaient guère. Elle était rouge, la couleur de l’amour, de la fièvre et de la
Elle était fin prête, la sirène. Tellement prête que la journée parut attente intolérable, tandis que les clients grognaient et que les minutes s’étiraient comme des assauts à sa patience. Quand dix-huit heures enfin sonnèrent, Odalie jaillit du comptoir comme un démon hors de sa boite.
«
D’un geste fluide, elle enfila son sempiternel manteau vert sapin, laissé ouvert sur sa tenue, et noua autour de son cou une écharpe d’un rouge plus sombre. La cloche d’entrée du magasin sonna, et la sirène était dehors.
Pendant une fraction de seconde, l’air glacé contre ses joues roses lui fit l’effet d’une vilaine gifle, si bien qu’elle vint à questionner le bien-fondé de sa démarche. Cela valait-il réellement le coup, pour des rancœurs vieilles de 20 ans, de donner autant de moyens ?
Et puis, ses yeux captèrent Azur.
Le sourire qui drapa ses traits était sincère plus que cynique, quand elle vit à quel point le dragon avait tenté de jouer le jeu. Costard rouge vif, rasé de près, chaussures cirées à la perfection, il n’avait pas lésiné sur les détails. Ça tombait bien, car elle non plus.
«
Pas le temps de le saluer que déjà son rencard du soir lui fourrait dans les mains un bouquet de fleurs composite. Feignant la surprise et la joie, elle les huma à plein poumons.
«
Pas le temps de réagir, elle était déjà sur la pointe des pieds, main libre posée sur sa chemise, à atteindre sa joue droite, puis la gauche dans un mouvement des plus français. Il y avait difficilement geste plus étrange que celui-ci ; maintenant qu’elle avait quitté l’hexagone, Odalie s’en rendait bien compte. Pourtant, il semblait tout à fait cadrer dans l’ambiance de ce soir.
«
Riante, elle finit par rompre le contact pour faire un petit tour sur elle-même, son manteau demeuré ouvert tourbillonnant sur l’échancrure d’une robe savamment choisie. La sirène savourait l’envie qu’elle lisait dans les yeux des hommes, cette espèce d’émerveillement que souvent on posait sur elle. Sur les prunelles de Gérard-zur, elle avait un parfum subtil aux arrières-fragrances de victoire.
Alors qu’ils se mettaient en route, bras doucement entrelacés, elle prit la direction du port et des bateaux qui s’y tenaient. Leur première étape était là, décorée de guirlandes rosées. Un vieux grément, à un seul mât, appartenant à un amant sorcier. Contre la promesse d’autres nuits, Odalie avait obtenu qu’il les mène en croisière ‘romantique’, tout en faisant quelques faux pas qui coûteraient cher à Azur.
Tout sourire, elle se tourna vers son compagnon.
«
En parlant, ses doigts resserrèrent lentement leur prise sur les muscles d’Azur.
Ils seraient deux, sur l’eau, ce soir ; un seul serait mené en bateau.
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Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Ven 27 Jan 2023 - 11:59
T’as pas le temps de stresser d’avoir été gênant avec ta blague que t’as les lèvres de la brune sur ta joue et que tes pensées sont plus brumeuses qu’un dimanche matin en Bretagne. T’as pas le temps de penser à une réponse à son compliment que des caresses sur le dos de ta chemise te brûlent comme le soleil toulousain en juillet. T’as pas le temps de sourire du fait qu’elle aime tes fleurs qu’elle tourbillonne dans son manteau, dévoilant des ombrages où le vert et le rouge semblent rimer avec sensualité et passion, comme seuls ils le peuvent dans un poème de Mallarmé. Si Paris est vraiment la capitale de l’amour, t’es vraiment un provincial ici alors t’es pas bien sûr de savoir comment faire. T’es sûr d’une chose, cependant, la victoire est nécessaire, c’est une absolu. Tel un soldat à Valmy, tu tiens le front, tu veux que la république, votre chose commune, advienne.
T’aimerais être plus qu’un amalgame de clichés, t’aimerais être mieux qu’une attitude copiée sur des milliers de modèles. T’aimerais être pour elle plus qu’une incarnation de ce que tu crois qu’elle veux que tu sois, tu voudrais dépasser le désir pour entrer dans l’essence, mais tu ne fais que te cacher derrière tes masques qui te semblent plus attrayant que ton gris visage. Les couleurs bleus et rouges sont bien plus attrayantes, et tu dois avoir le plumage le plus attrayant pour la plus somptueuse des colombes. Alors, tant pis pour la sincérité, tu ne peux choisir rien d’autre que l’efficacité.
Ton masque étouffe une première grimace quand tu vois le bateau. Tu n’as pas particulièrement le mal de mer mais pas non plus un réel pied marin. Tu es bien plus à l’aise dans un bar de la terre ferme mais bon, si tu la suis sur l’océan elle prendra peut-être le chemin des airs avec toi ensuite.
Ah, tu… tu as tout prévu ? C’est impressionnant.
T’avais pas trop l’habitude d’être le moins au courant, le moins intelligent de la pièce. Ou, en tout cas, tu avais pas l’habitude de cette impression. Face à Amelia, pourtant, tu te sens comme Ulysse face à Circé : clairement pas assez futé pour la suite des événements, clairement ignorant des malheurs qui t’attendent. Mais comme tout aventurier face à une énigmatique sorcière, tu profites que le moment présent soit face à une merveille mystérieuse, une statue vivante et sensuelle.
Non, eh bah, si tu as tout prévu, je te fais confiance, je te laisse diriger.
Vous vous asseyez sur une banquette relativement confortable et tu poses doucement ton bras sur son épaule, épousant toute la finesse de ses épaules. Tu sais pas pourquoi mais, même dans cette pose, t’as toujours l’impression que c’est elle qui tiens tous les rênes, elle qui veille et guide sur la nuit. Tu fronces les sourcils, effrayé d’être Jason avec Médée, mais tu te dis qu’après tout, tu es meilleur que ce pauvre type. Et, toi, tu aimes vraiment la brune. Enfin, tu l’aimes…
D’ailleurs, beauté, ce bateau me fait penser : quels courants ont amené une montmartroise chez un disquaire de la Nouvelle-Orléans ? Tu as l’ai d’avoir de belles histoires.
En fait, Amelia n’a l’air que beauté tout simplement. Tu pourrais l’écouter toute la soirée. Malheureusement, ça n’a pas l’air d’être au programme.
T’aimerais être plus qu’un amalgame de clichés, t’aimerais être mieux qu’une attitude copiée sur des milliers de modèles. T’aimerais être pour elle plus qu’une incarnation de ce que tu crois qu’elle veux que tu sois, tu voudrais dépasser le désir pour entrer dans l’essence, mais tu ne fais que te cacher derrière tes masques qui te semblent plus attrayant que ton gris visage. Les couleurs bleus et rouges sont bien plus attrayantes, et tu dois avoir le plumage le plus attrayant pour la plus somptueuse des colombes. Alors, tant pis pour la sincérité, tu ne peux choisir rien d’autre que l’efficacité.
Ton masque étouffe une première grimace quand tu vois le bateau. Tu n’as pas particulièrement le mal de mer mais pas non plus un réel pied marin. Tu es bien plus à l’aise dans un bar de la terre ferme mais bon, si tu la suis sur l’océan elle prendra peut-être le chemin des airs avec toi ensuite.
T’avais pas trop l’habitude d’être le moins au courant, le moins intelligent de la pièce. Ou, en tout cas, tu avais pas l’habitude de cette impression. Face à Amelia, pourtant, tu te sens comme Ulysse face à Circé : clairement pas assez futé pour la suite des événements, clairement ignorant des malheurs qui t’attendent. Mais comme tout aventurier face à une énigmatique sorcière, tu profites que le moment présent soit face à une merveille mystérieuse, une statue vivante et sensuelle.
Vous vous asseyez sur une banquette relativement confortable et tu poses doucement ton bras sur son épaule, épousant toute la finesse de ses épaules. Tu sais pas pourquoi mais, même dans cette pose, t’as toujours l’impression que c’est elle qui tiens tous les rênes, elle qui veille et guide sur la nuit. Tu fronces les sourcils, effrayé d’être Jason avec Médée, mais tu te dis qu’après tout, tu es meilleur que ce pauvre type. Et, toi, tu aimes vraiment la brune. Enfin, tu l’aimes…
En fait, Amelia n’a l’air que beauté tout simplement. Tu pourrais l’écouter toute la soirée. Malheureusement, ça n’a pas l’air d’être au programme.
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- Odalie MaelströmMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
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i hate accidents except when we went from friends to this
Pseudo / Pronoms : ValhdiaMessages : 972Âge : 27 ANS (03/07/1994) ♦ encore jeune et bien l'intention de ne pas vieillir trop viteNombre de dés : contrôle sonore ♦ 1, hypnose/persuasion ♦ 3Résidence : NOUVELLE ORLÉANS ♦ appartement à PontchartrainProfession : GESTIONNAIRE du disquaire indépendant Peaches Records ♦ BRISEUSE de coeurs et de sommiersFaceclaim : Cynthia SenekPouvoirs/capacités : SIRENE ♦ spécialisée dans la manipulation d'autrui par le son de sa voixCrédits : swan (ava)Disponibilité RP : Azur, Alaric, Jade, toi ?Multicomptes : Caliban & Sol & Orpheus & Althéa & Aurore & Nova-Blue & Llyr & Jasper & BoréePoints : 1363Joueur•se
Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Mar 7 Mar 2023 - 17:15
paroles, paroles, paroles
odalie & azur ii
♢
Caramels, bonbons & chocolats ... Merci pas pour moi, tu peux bien les offrir à une autre qui aimera le parfum des fleurs ; moi les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur.
Je te laisse diriger.
Oh, mais quelle que fut sa réponse, la sirène n’aurait pas cédé sur le programme de la soirée. Chacun de ses pièges était sournoisement millimétré, dissimulé dans l’apparence d’un rendez-vous plus qu’idéal tandis que, dans le feu de l’ombre, tout se dessinerait en cachette.
Installés confortablement à l’arrière du bateau, les deux amoureux confièrent leur périple du soir à Tom, sorcier parlant aux animaux. Odalie se laissa quelques secondes porter par le roulis tranquille de la crique orléanaise, retrouvant avec délectation de délicates saveurs d’enfance qui ne la quittaient jamais vraiment. On pouvait retirer en elle tout ce qui la faisait enfant, on ne lui ôterait jamais combien elle aimait l’océan.
«
Petit à petit, les lumières de la ville s’éloignaient de leur horizon, prenant simplement un étage du plafond constellé d’étoiles qui s’offrait à leurs nuques tordues. Odalie avait harponné l’intérêt d’Azur avec cet amant inventé. Restait désormais à appeler le chevalier servant en lui. Le laisser croire qu’elle avait été brisée, qu’elle n’avait plus foi dans les hommes, pour voir s’il possédait l’ego qui la ferait changer d’avis. Vu son costume et ses discours, elle ne se faisait pas de souci.
«
Son ton se faisait fort, ardent, à mesure qu’elle disait ces mots.
«
Dans le court silence qu’elle laissa avant de lui retourner la question, un bruit d’éclaboussements retentit. Faussement surprise, la brune leva des yeux immense sur le pont blanchi du bateau : un énorme poisson s’y tenait, splish-splashant de toutes ses nageoires, arrosant les chaussures d’Azur à mesure qu’il glissait vers lui.
«
Tom était aux abonnés absents. Dans un plissement de front gêné, elle se tourna vers Azur.
«
Lorsque le dragon se leva, maladroitement, sur le pont pour s’approcher de l’animal écailleux, Tom vira vivement de bord. Alors, tout se passe très vite. Azur, qui s’était levé, se trouva déséquilibré. Le poisson glissa jusque sur ses chaussures et le bas de son pantalon. Puis, suite au revirement de bord, la baume de la voile principale décrivit un long arc-de-cercle pour venir cueillir le dragon à l’arrière de la nuque.
«
La voix d’Amelia claqua, comme une preuve de son inquiétude. Aussi tôt le remous passé, elle se rua auprès d’Azur et prit son visage dans ses mains.
«
Elle n’était pas vraiment désolée.
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- Azur RiverwoodMEMBRE ◊ RESISTANCE
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Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 173Âge : 31Nom rebelle : CarcassoneNombre de dés : 3Résidence : Nouvelle-Orléans, Pine VillageProfession : Doctorant en sciences politiques à l'université de la Nouvelle-Orléans, assistant de la maire de la même ville et bénévole au Dôme ainsi qu'à la Rose noireFaceclaim : Pierre NineyPouvoirs/capacités : Dragon de ventCrédits : avatar : INES LA QUEEN; picrew : SmanffsonDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Viktoria / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 457Joueur•se
Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Ven 21 Avr 2023 - 23:35
Tu dois pas capter tous les mots tant les émotions tambourinent avec fracas dans ton crâne. Tu trembles d’envie à chaque consonne un peu sifflante, chaque mention de l’Américain te fait briller de rage et t’es dans une jalousie réelle de voir ses lèvres passer plus de temps à propos de lui que de toi. Tu te souviens de ta vieille tata Jeanine qui disait que les Parisiennes faisaient des hommes des pécheurs, et tu la comprenais soudainement un peu mieux. Pourtant, sur ce bateau, t’avais clairement plus envie de suivre une Salomé qu’une Madeleine. De toute façon, t’es persuadé de pouvoir la changer, la sauver et être meilleur que l’Américain. Ton coeur bat d’illusions et d’espoir de chevaliers et de robes blanches.
Putains de jazzmen.
Puis t’arrêtes un peu de penser à toi et tu l’écoutes vraiment. Amelia a l’air d’une fille incroyable. Talentueuse, courageuse et passionnée, le trio de qualités des plus grandes héroïnes. Elle regarde son passé avec la même franchise et détermination que son futur, alors t’es honoré d’avoir la chance de partager son présent. T’as envie de la prendre dans tes bras et de lui dire avec certitude que tout allait bien se passe, de lui dire avec honnêteté qu’elle était incroyable. Un instant tu oublies tes hormones et ce que tu espères obtenir de ce rendez-vous. Puis tes yeux redescendent sur sa robe et ta valeur retombe d’un coup. Tu es finalement réveillé par… un poisson ?
« Il faut le remettre à l’eau ! »
Ah bon?
Tu te dis que pleins de gens se donnent beaucoup de mal pour obtenir ce que la mer vient de vous donner d’elle même, comme dans un mythe de l’âge d’or. Mais bon, entre un poisson grillé et quelques heures de plus avec Amelia, ton choix est très vite fait. Tu braves ton absence de pied marin pour aller essayer de rendre ce fugitif à son royaume. Neptune ne te le rend vraiment pas bien. Le bateau tangue, tu te retrouves les fesses sur le pont et le poisson frétillant entre tes mollets, éclaboussant tous tes atours si soigneusement choisis. Les yeux dans celui de la créature, tu te rappelles soudainement que tu peux faire appel au vent pour le renvoyer dans les ondes sans plus te tacher. Sourire aux lèvres tu te relèves.
C’est bon, princesse, j’ai...
BONK
Est-ce que c’est l’Océan qui se venge de la trahison millénaire des dragons contre les sirènes ? Est-ce que c’est le Dieu dragon qui te punit pour utiliser tes pouvoirs à tout va ? Est-ce que c’est ta tata Jeanine qui te met à sa manière une claque sur la nuque pour t’envoyer dans la horny jail ? Tu t’en fiches bien, parce que dans ton champ de vision y’a que des étoiles qui couronnent le visage d’Amelia penchée sur toi. Elle est là, elle est magnifique et elle prend soin de toi. Avec elle contre toi, il en faudra bien plus que ça pour que le sourire quitte ton visage.
Haha, t’inquiète j’ai vu pire. Enfin, j’ai pas vécu des trucs aussi dur que toi mais euh… J’ai fais deux guerres, donc autant te dire qu’on m’a déjà tapé plus fort.
Tu te relèves en faisant attention à bien te tenir, cette fois, et tu lui souris. T’as pas envie d’en faire tout une histoire ou de trop parler de toi alors tu enchaînes :
Mais, du coup… T’as repris contact avec ta famille ? C’est dur de vivre sans, surtout pour une amourette quoi.
Tes yeux disent que tu en sais un peu trop, même si tes mots restent légers pour ne pas trop assombrir une occasion aussi joyeuse. La Saint-Valentin n’est pas pour les regrets, mais pour les baisers, le chocolat et les fleurs. Et en parlant d’elles, tu sens pas la rose.
Oh, tu pourrais demander à Tom s’il a un short de bain ou un truc du genre ? Sinon tu risques de passer la soirée avec un dragon qui sent le triton, haha.
Qu’est-ce que tu te trouves drôle alors Azur.
Puis t’arrêtes un peu de penser à toi et tu l’écoutes vraiment. Amelia a l’air d’une fille incroyable. Talentueuse, courageuse et passionnée, le trio de qualités des plus grandes héroïnes. Elle regarde son passé avec la même franchise et détermination que son futur, alors t’es honoré d’avoir la chance de partager son présent. T’as envie de la prendre dans tes bras et de lui dire avec certitude que tout allait bien se passe, de lui dire avec honnêteté qu’elle était incroyable. Un instant tu oublies tes hormones et ce que tu espères obtenir de ce rendez-vous. Puis tes yeux redescendent sur sa robe et ta valeur retombe d’un coup. Tu es finalement réveillé par… un poisson ?
« Il faut le remettre à l’eau ! »
Tu te dis que pleins de gens se donnent beaucoup de mal pour obtenir ce que la mer vient de vous donner d’elle même, comme dans un mythe de l’âge d’or. Mais bon, entre un poisson grillé et quelques heures de plus avec Amelia, ton choix est très vite fait. Tu braves ton absence de pied marin pour aller essayer de rendre ce fugitif à son royaume. Neptune ne te le rend vraiment pas bien. Le bateau tangue, tu te retrouves les fesses sur le pont et le poisson frétillant entre tes mollets, éclaboussant tous tes atours si soigneusement choisis. Les yeux dans celui de la créature, tu te rappelles soudainement que tu peux faire appel au vent pour le renvoyer dans les ondes sans plus te tacher. Sourire aux lèvres tu te relèves.
BONK
Est-ce que c’est l’Océan qui se venge de la trahison millénaire des dragons contre les sirènes ? Est-ce que c’est le Dieu dragon qui te punit pour utiliser tes pouvoirs à tout va ? Est-ce que c’est ta tata Jeanine qui te met à sa manière une claque sur la nuque pour t’envoyer dans la horny jail ? Tu t’en fiches bien, parce que dans ton champ de vision y’a que des étoiles qui couronnent le visage d’Amelia penchée sur toi. Elle est là, elle est magnifique et elle prend soin de toi. Avec elle contre toi, il en faudra bien plus que ça pour que le sourire quitte ton visage.
Tu te relèves en faisant attention à bien te tenir, cette fois, et tu lui souris. T’as pas envie d’en faire tout une histoire ou de trop parler de toi alors tu enchaînes :
Tes yeux disent que tu en sais un peu trop, même si tes mots restent légers pour ne pas trop assombrir une occasion aussi joyeuse. La Saint-Valentin n’est pas pour les regrets, mais pour les baisers, le chocolat et les fleurs. Et en parlant d’elles, tu sens pas la rose.
Qu’est-ce que tu te trouves drôle alors Azur.
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Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Lun 24 Juil 2023 - 22:43
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Caramels, bonbons & chocolats ... Merci pas pour moi, tu peux bien les offrir à une autre qui aimera le parfum des fleurs ; moi les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur.
Fin de l’acte I, rideau.
Ridicule. Il était tout bonnement ridicule. Avec ses chaussures de pingouin, l’air fort et courageux de l’homme qui voulait faire celui qui n’a pas mal alors que le coup de bôme était clairement un peu trop fort pour son cerveau, et surtout l’espèce de short de plage hideux, bleu électrique avec des motifs de palmier. A chaque fois qu’elle coulait un regard vers lui, Odalie ne pouvait s’empêcher de rire en son for intérieur tandis qu’Azur, fort et valeureux chevalier des temps modernes, semblait tirer son ego d’une fontaine inépuisable. Les doigts entremêlés aux siens, il se tenait droit dans ses chaussettes revêtement cachemire de Mongolie.
Après avoir remercié Tom comme il se devait, les deux tourtereaux du dimanche avaient longé la promenade du bord de mer, profitant ainsi des cris heureux -et insupportable- des enfants qui semblaient hurler à l’agonie dès que le moindre grain de sable les touchait. Amelia put ainsi narrer à son compagnon combien il avait été difficile de renouer contact avec sa famille, d’autant que son frère aîné avait pris le parti de ne plus lui adresser la parole ; à ce jour, elle demeurait donc isolée et ne demandait qu’à créer une réelle famille qui ne la laisserait pas tomber (beurk).
L’air ému, elle avait alors contemplé quelques secondes l’horizon avant de se reconcentrer sur leur prochaine destination.
Le restaurant.
«
La cloche retentit et un serveur en chemise blanche arriva à leur hauteur, tout sourire. Odalie avait bien prévu quelque chose dans le restaurant, mais finalement il n’y avait même pas besoin de ça.
«
« Oui ? Bien sûr, mademoiselle, laissez-moi regarder … »
Elle se retourna vers Azur, tout sourire.
«
Le serveur sembla enfin leur prêter plus d’attention, et remarquer un dragon jusqu’à lors inexistant à ses yeux. D’un scanner du regard, il avisa ses mollets laissés nus et son merveilleux vêtement de bain dont seuls les plus grands créateurs auraient pu être à l’origine.
« Par contre, monsieur, ce genre d’accoutrement n’est pas autorisé chez nous. Je vais devoir vous demander de vous changer, sans quoi … »
Il désigna la porte d’un geste éloquent. Intérieurement, Odalie jubilait ; même pas besoin de se tenir mal à table, d’aborder tous les sujets de discussion les plus terribles comme elle l’avait prévu. Il avait suffi d’un
«
« Je suis navré, mademoiselle, mais il s’agit d’un établissement 3 étoiles et nous sommes le soir de la Saint Valentin. Des tas d’autres couples seraient ravis de prendre votre place, aussi je ne vois pas de raison d’accepter que vous ne respectiez pas les règles de l’établissement. »
«
Une fois n'étant pas coutume, elle n’était pas vraiment désolée.
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Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Lun 14 Aoû 2023 - 23:14
Il faut bien admettre que tout ne se passe pas comme prévu ce soir. Mais l’important est là : Amélia, après t’avoir empli d’une jalousie brûlante, adoucit tout ton cœur avec ses histoires de famille. Tu meurs d’envie de lui parler des Roqrouge et des Riverwood mais tu sens bien que ce n’est pas le moment. D’abord, le premier date n’est pas le meilleur moment pour qu’un gentleman parle à une damoiselle de ses mères et adelphes mais surtout la jeune femme a l’air trop impliquée, trop bouleversée, pour que tu acceptes de faire que cette soirée ne soit qu’à propos de toi.
Tu as ton objectif, Azur : Amélia doit passer le meilleur date possible. Il en va de ta réputation et de ton honneur.
C’est pour cela que tu ne peux accepter l’échec du restaurant. Déjà, tu te sens coupable parce que c’est à cause de ton short (enfin, celui de Tom, mais comment pourrais-tu en vouloir à Tom ?) et puis elle a l’ai si déçue. Tu dois faire quelque chose.T’inquiète, j’ai une idée. Lui prenant la main, tu l’emmènes loin des hautaines fondues vers un petit stand qui ne paye pas de mine. Salam, Ahmed. J’ai vraiment besoin de ton aide : il te reste des gambas cajun ? Tu sais, ta spécialité, celle pour lesquelles tu es le meilleur de toute la Louisiane ? Tu parles assez fort pour qu’Amélia puisse t’entendre mais juste avec ce ton de comploteur qui fait sourire le cuistot. Après tout, tu passes toutes tes pauses universitaires ici, donc il peut bien faire un effort. Une fois le délice insoupçonné dans un sac, tu te retournes vers celle que tu souhaites sauver.
OK, maintenant, tu dois me faire confiance. Pose tes mains sur mes hanches et accroche-toi.
Tu souris comme si tu avais réussi le concours d’entrée à l’ENS et, quand elle finit par poser ses mains, tu utilises tout ton pouvoir pour vous propulser dans l’air avant de vous poser en douceur sur le toit de l’immeuble le plus proche. Tu connais le spot, vous allez souvent boire des coups là avec Sydney mais, heureusement, elle est pas là. Elle déteste la Saint-Valentin t’a-t-elle dit. Étrange, elle a beaucoup insisté sur le fait qu’elle n’avait pas de date, pourtant elle est géniale cette fille. Enfin, l’important c’est que tu sois là avec Amélia, assis avec une vue sur la vieille ville, la mer et les étoiles. Euphorique, tu te retournes vers elle :
Tu sais, normalement là, ce serait le moment où je te dirai que la nuit est belle mais pas autant que tes yeux. Mais, en vrai, j’ai pas envie. Cette soirée est si parfaite. Je veux dire, on enchaîne un peu les emmerdes mais, t’es si positive, tu voles entre tous ces soucis comme une fée, tu vois ? Et puis, ça fait trop du bien de pouvoir enfin reparler un peu français et puis de parler tout court avec quelqu’un qui me connaît moins… Je veux dire, j’ai fait de la merde, je veux pas tout débâler en une fois, mais j’ai été une merde. Et la vie m’a vraiment niqué, genre le karma absolu. Et là, j’essaye d’être mieux et, du coup, te rencontrer, passer du temps avec toi, c’est un peu comme si le destin me disait finalement : t’inquiète mec, y’a des mauvais jours, mais y’a aussi Amélia, et ça, ça vaut le coup.
Tu souris, bêtement. Ou pas. Après tout, passer la Saint-Valentin face aux étoiles et une parisienne en robe écarlate, de quoi pourrais tu te plaindre ?
Tu as ton objectif, Azur : Amélia doit passer le meilleur date possible. Il en va de ta réputation et de ton honneur.
C’est pour cela que tu ne peux accepter l’échec du restaurant. Déjà, tu te sens coupable parce que c’est à cause de ton short (enfin, celui de Tom, mais comment pourrais-tu en vouloir à Tom ?) et puis elle a l’ai si déçue. Tu dois faire quelque chose.
Tu souris comme si tu avais réussi le concours d’entrée à l’ENS et, quand elle finit par poser ses mains, tu utilises tout ton pouvoir pour vous propulser dans l’air avant de vous poser en douceur sur le toit de l’immeuble le plus proche. Tu connais le spot, vous allez souvent boire des coups là avec Sydney mais, heureusement, elle est pas là. Elle déteste la Saint-Valentin t’a-t-elle dit. Étrange, elle a beaucoup insisté sur le fait qu’elle n’avait pas de date, pourtant elle est géniale cette fille. Enfin, l’important c’est que tu sois là avec Amélia, assis avec une vue sur la vieille ville, la mer et les étoiles. Euphorique, tu te retournes vers elle :
Tu souris, bêtement. Ou pas. Après tout, passer la Saint-Valentin face aux étoiles et une parisienne en robe écarlate, de quoi pourrais tu te plaindre ?
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Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Jeu 21 Sep 2023 - 16:44
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Qui prétendait encore que la galanterie était morte ? Azur, en chevalier des temps modernes, n’était pas de ces lugubres personnages dont le seul objectif était d’avoir ses entrées dans vos sous-vêtements. Non, loin de là ; le dragon déployait des trésors d’ingéniosité pour saupoudrer son sexisme de politesse et ses regards en coin de majesté. Même en short à fleurs hideux, il paraissait à sa place dans ce restaurant gastronomique, offrant à ses mollets étroits et musclés des airs de statue grecque.
N'importe quelle autre jeune femme se serait sans doute pendue à son bras, à ses lèvres, aurait été flattée d’être l’objet de convoitise et de désir d’un tel homme. Pourtant, lorsqu’Odalie le regardait, elle ne voyait que l’adolescent aux plaques d’acné sur le visage qui lui parlait n’importe comment. A leur après-midi plage se superposait désormais l’espèce d’envie qu’il avait d’elle et qui lui donnait envie de rire.
C’était presque trop facile, de se venger de Gérard Roqrouge. Il se tournait lui-même en ridicule, avec son ego mal placé et ses tentatives désastreuses de parler arabe avec un homme aux spécialités visiblement cajun qu’il tentait de survendre à son rencard. Se retenant de rouler des yeux, la brune se contenta de dévisager son ‘sauveur’ de la soirée avec des prunelles pleines d’adoration. Lorsque ce dernier lui demanda de lui faire confiance, elle l’enlaça fermement, prenant cet air des demoiselles en détresse qui ne voient pas ce qui va leur arriver.
Ses pieds battirent quelques secondes dans le vide tandis qu’elle s’envolait dans les airs, vaguement mal à l’aise. Et c’était ça, que les partisans de l’Ordre de Caïn voulaient récupérer ? La capacité de voler ? En son for intérieur, Odalie lista les raisons pour lesquelles elle voudrait de cette capacité inutile, elle qui pouvait traverser des océans en une poignée d’heures à peine si il lui en prenait l’envie. Elle n’en trouva aucune et, satisfaite, se reconcentra sur son rôle -bientôt oscarisé, sans nul doute- d’Amelia.
Les gambas étaient effectivement excellentes, et la sirène s’en extasia plusieurs fois tandis que, des yeux, elle dévorait l’horizon et la mer. Elle sentait encore les mains d’Azur contre elle et, quelque part, savait déjà qu’elle avait gagné.
En était la preuve la longue tirade déclamée par le Riverwood, preuve de son romantisme dépassé et de son adoration injustifiée pour une quasi inconnue qu’Oda composait de toutes pièces. Tout en machônnant son repas, elle le fixa avec une intensité aussi brute qu’elle le pouvait, comme lorsqu’elle déchaînait enfin un désir trop longtemps retenu.
«
Encore une fois, pas désolée du tout.
Sa pseudo litanie poétique faisait juste rire Odalie intérieurement. Si on lui avait réellement déclamé ça, à elle et pas à un rôle de composition, elle aurait certainement explosé de rire. Colton en aurait été capable. Colton aurait été capable de tout. Son visage se rembrunit à cette idée, et la jeune femme préféra se reconcentrer sur son rendez-vous de la soirée.
«
Pour un peu, elle aurait eu un haut-le-cœur de sa propre niaiserie. Mais Odalie n’était pas Amelia et, là où la brune aurait rendu ses gambas avec tout ce qu’elles avaient de cajun, Amelia eut un sourire timide et détourna le regard en rougissant.
«
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Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Mer 22 Nov 2023 - 21:24
T’as jamais trop aimé les comédies romantiques.
Pas que par sexisme intériorisé, mais surtout parce que la psychologie des personnages te semblait toujours effarante de convenu et de niaiseries. Les péripéties pouvaient bien crier leur nom sous le nez des protagonistes, ils s’engouffreraient tout de même gaiement dans chaque piège. Tout pourrait être évité par l’activation de quelques neurones et tu te prends souvent à pester contre les choix ridicules.
Dans quelques mois, peut-être, tu riras aussi de ce que tu es en train de vivre maintenant. Tu vois bien que ce que dit la parisienne n’a aucun sens. Comment ça, jamais personne ne lui a parlé comme ça alors qu’elle t’a parlé longuement du jazzmen qui l’avais fait changer de pays tant elle l’aimait ? Dommage : les mensonges ne te sautent pas autant aux yeux que les courbes de la brune. Tu te doutes bien que aucun personnage féminin n’est aussi lamentablement écrit que cette Amélia, pas dans le monde réel en tout cas. Quand toutes les phrases qu’elle t’a sorti depuis votre rencontre ne sont que des lignes de dragues à peine digne d’une chanson de variété française, tu devrais voir les red flags. Malheureusement, tu es plus concentré sur la robe rouge. Quand la malice se lit dans son sourire à chaque fois qu’elle est dans ta périphérie, tu devrais voir les pièges arriver. Malheureusement, tu n’es pas aussi brillant que ses yeux.
Alors, comme sur une partition prévisible, tu raccompagnes la belle chez elle, regardant les étoiles de peur de prendre un coup de soleil en fixant trop un éclat plus fort à tes côtés et ignorant ainsi tour ce qu’il a de fallacieux. Pathétique chevalier blanc, tu es attiré par une succube adulescente sur des chemins plus digne de E! que de Chrétien de Troyes.
Tu pensais toutefois, toi, tout ce que tu as dit et, devant chez elle, après ne pas avoir réussi à parler pendant bien cinq minutes, tu souffles plus que tu ne dis :
Bon, bah, tu fois être crevée après tout ça, je vais rentrer moi. On pourra se revoir, enfin si tu veux ?
Même toi et tes illusions n’ont pas bien assimilées toutes les déclaration amourachées de l’actrice-disquaire, alors tu joues de prudence et de distance.
Pas que par sexisme intériorisé, mais surtout parce que la psychologie des personnages te semblait toujours effarante de convenu et de niaiseries. Les péripéties pouvaient bien crier leur nom sous le nez des protagonistes, ils s’engouffreraient tout de même gaiement dans chaque piège. Tout pourrait être évité par l’activation de quelques neurones et tu te prends souvent à pester contre les choix ridicules.
Dans quelques mois, peut-être, tu riras aussi de ce que tu es en train de vivre maintenant. Tu vois bien que ce que dit la parisienne n’a aucun sens. Comment ça, jamais personne ne lui a parlé comme ça alors qu’elle t’a parlé longuement du jazzmen qui l’avais fait changer de pays tant elle l’aimait ? Dommage : les mensonges ne te sautent pas autant aux yeux que les courbes de la brune. Tu te doutes bien que aucun personnage féminin n’est aussi lamentablement écrit que cette Amélia, pas dans le monde réel en tout cas. Quand toutes les phrases qu’elle t’a sorti depuis votre rencontre ne sont que des lignes de dragues à peine digne d’une chanson de variété française, tu devrais voir les red flags. Malheureusement, tu es plus concentré sur la robe rouge. Quand la malice se lit dans son sourire à chaque fois qu’elle est dans ta périphérie, tu devrais voir les pièges arriver. Malheureusement, tu n’es pas aussi brillant que ses yeux.
Alors, comme sur une partition prévisible, tu raccompagnes la belle chez elle, regardant les étoiles de peur de prendre un coup de soleil en fixant trop un éclat plus fort à tes côtés et ignorant ainsi tour ce qu’il a de fallacieux. Pathétique chevalier blanc, tu es attiré par une succube adulescente sur des chemins plus digne de E! que de Chrétien de Troyes.
Tu pensais toutefois, toi, tout ce que tu as dit et, devant chez elle, après ne pas avoir réussi à parler pendant bien cinq minutes, tu souffles plus que tu ne dis :
Même toi et tes illusions n’ont pas bien assimilées toutes les déclaration amourachées de l’actrice-disquaire, alors tu joues de prudence et de distance.
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- Odalie MaelströmMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
♢ ♢ ♢
♢ ♢ ♢
i hate accidents except when we went from friends to this
Pseudo / Pronoms : ValhdiaMessages : 972Âge : 27 ANS (03/07/1994) ♦ encore jeune et bien l'intention de ne pas vieillir trop viteNombre de dés : contrôle sonore ♦ 1, hypnose/persuasion ♦ 3Résidence : NOUVELLE ORLÉANS ♦ appartement à PontchartrainProfession : GESTIONNAIRE du disquaire indépendant Peaches Records ♦ BRISEUSE de coeurs et de sommiersFaceclaim : Cynthia SenekPouvoirs/capacités : SIRENE ♦ spécialisée dans la manipulation d'autrui par le son de sa voixCrédits : swan (ava)Disponibilité RP : Azur, Alaric, Jade, toi ?Multicomptes : Caliban & Sol & Orpheus & Althéa & Aurore & Nova-Blue & Llyr & Jasper & BoréePoints : 1363Joueur•se
Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Mer 13 Déc 2023 - 17:20
paroles, paroles, paroles
odalie & azur ii
♢
Caramels, bonbons & chocolats ... Merci pas pour moi, tu peux bien les offrir à une autre qui aimera le parfum des fleurs ; moi les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur.
TW : bisou sans consentement
Le chemin était silencieux, tapissé d’embuches monochromes à mesure que le jour déclinait. Azur semblait soudain prisonnier de ses contemplations, comme un Hugo si exilé qu’il en devenait Du Bellay. Et, marchant doucement à ses côtes, le bras passé autour du sien, Odalie savourait l’instant. C’était le silence avant le coup de grâce, le grésillement inexistant avant la détonation. Taureau prêt à foncer dans le red flag que la brune agitait sous ses yeux, il ne parviendrait pas à lui faire croire qu’il existait d’autres signes astrologiques.
Enfin, ils arrivèrent en bas de son appartement et, tout à leur silence partagé, ils se turent encore un moment, les yeux plongés dans ceux de l’autre. Azur proposa de rentrer, et un léger vent de panique vint faire hésiter la sirène. Est-ce qu’elle avait mal jugé la profondeur de son caractère ? Est-ce qu’il donnait de mauvais signaux depuis le début de la soirée ? Une seconde, elle envisagea même que le brun l’ait en fait reconnue, lui aussi, et qu’il joue à être un idiot autant qu’elle jouait à être naïve. Le Gérard, même adolescent, n’aurait pas gobé des salades aussi grosses que celles qu’elle lui avait servies en entrée, en plat et dessert. Et pourtant … pourtant, elle ne lisait aucune malice dans le regard tendre du dragon.
Il était vraiment super con.
Ne restait qu’à le cueillir comme on récupère une fleur, un pissenlit qu’on soufflerait jusqu’à ce qu’il se retrouve à nu. C’est ce que fit la jeune femme en se hissant sur la pointe des pieds suite à la question de son date. Leur différence de taille ne lui permettait pas d’amorcer le geste toute seule, aussi dut elle loger sa main contre la joue rasée d’Azur pour doucement l’attirer à elle.
Lorsque leurs lèvres s’atteignirent, il n’y eut pas de papillons dans le ventre, pas de désir ahurissant, pas même d’éruption volcanique qui venait leur rosir les joues. Rien, dans le corps d’Odalie, ne manifesta quoi que ce soit à part cette vague de triomphe en voyant qu’il ne reculait pas. Sa main grimpa dans la nuque d’Azur pour rejoindre la tourbe de ses cheveux, l’autre resta bêtement logée contre sa chemise désormais déplacée. En elle, une petite fille de dix ans semblait hurler ’LET’S. FUCKING. GO.’, revanche sur ce crush oublié dont elle tirait maintenant victoire. Et, si elle n’était pas aussi concentrée, les yeux mi-clos pour observer la réaction de celui d’en face, peut-être qu’elle aussi aurait pu se laisser couler dans le désir. Il était assez séduisant pour que, sans l’avoir croisé dans une autre époque, elle ait souhaité le laisser visiter ses draps.
Là, ça ne faisait tout simplement pas partie de ses projets.
Cela étant, la brune avait assez vécu l’envie de l’autre et le désir pour pouvoir à la perfection montrer leurs éclats sur ses joues. Légèrement rose en se reculant, elle remit une mèche de cheveux imaginaires derrière son oreille avec un petit sourire gêné.
«
Dans ce monde empli de phallocrates, les filles ne font pas le premier pas. Il fallait s’excuser de vouloir, d’avoir une sexualité, s’excuser de s’affirmer, de prendre ce qu’on voulait, s’excuser d’avoir pris la main, fait du pied, d’avoir embrassé. Il n’y avait que comme cela qu’on maintenait cette illusion d’être le beau sexe, le sexe faible pour attirer les pêcheurs fous dans la nasse grise de ses filets.
Alors, elle s’improvisa bafouillante et incertaine, les mains tordues d’appréhension face à un potentiel refus dont elle savait déjà qu’il ne viendrait pas.
«
Hautement dramatique, comme si elle avait les larmes aux yeux à force d’être aussi délicate, elle prit une grande inspiration poursuivie par un soupir triste.
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- Azur RiverwoodMEMBRE ◊ RESISTANCE
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Titus (il)Messages : 173Âge : 31Nom rebelle : CarcassoneNombre de dés : 3Résidence : Nouvelle-Orléans, Pine VillageProfession : Doctorant en sciences politiques à l'université de la Nouvelle-Orléans, assistant de la maire de la même ville et bénévole au Dôme ainsi qu'à la Rose noireFaceclaim : Pierre NineyPouvoirs/capacités : Dragon de ventCrédits : avatar : INES LA QUEEN; picrew : SmanffsonDisponibilité RP : oui !Multicomptes : Dakota / Viktoria / Enfys / Gabrielle / DelilahPoints : 457Joueur•se
Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Sam 23 Déc 2023 - 16:22
CW : thèmes sexuels
Tu sais pas trop comment tu t'es retrouvé dans cette clownerie. T'as rarement vu une fille avoir une conversation aussi mécanique et un peu pathétique. Tu as ouvert ta grande gueule trop connectée à un cœur hugolien trop grand pour son propre bien. Sans doute motivé par la langue de George Sand que tu ne parles plus assez, tu as fait le Cyrano devant une Merteuil en tenue d'Esmeralda. Tu reconnais bien comment elle parle : sans répondre à quoi que ce soit que tu dises, sans l'écouter probablement, en suivant juste une partition pour te faire valser mécaniquement comme un joli automate vers la destination qu'elle a choisi. Tu connais son jeu car tu n'es pas le dernier à remporter les parties habituellement. Tu laisses donc la Dom Juan de Montmartre te défaire de tes habits de romantique échevelé : après tout tu t'es toujours douté que ce n'était qu'un vernis pour cacher le même libertinage qu'à la Régence. Tes adelphes seraient sans doute choqué.e.s, à raison, du baiser d'Amelia. Tu te persuades toutefois que t'étais pas vraiment mécontent, oubliant que t'aurais pas du tout voulu ce contexte.
Alors aux regards de braise et aux phrases très peu sous-entendues suivent les rires complices et les caresses. Après un murmuréT'es sûre ? , tes mains glissent dans sa chevelure et tes lèvres le long de sa nuque. T'es assez admiratif de voir comment elle t'a emmenée vers son lit tout en enlevant ta chemise sans arrêter de t'embrasser. Quasiment nu face à l'odalisque splendide à la robe presque disparue, tu te glisses au dessus d'elle avant de remarquer un sourire étrange. Soyons-honnête, t'es loin d'être mécontent. Toutefois ce sourire a un truc étrange. Tu redoubles de prudence afin de ne pas être un nouveau Jared pour une pauvre Nova parisienne.
Tout va bien Amélia ? On peut juste s'embrasser si tu veux. Ou pas même.
Tu sais pas trop comment tu t'es retrouvé dans cette clownerie. T'as rarement vu une fille avoir une conversation aussi mécanique et un peu pathétique. Tu as ouvert ta grande gueule trop connectée à un cœur hugolien trop grand pour son propre bien. Sans doute motivé par la langue de George Sand que tu ne parles plus assez, tu as fait le Cyrano devant une Merteuil en tenue d'Esmeralda. Tu reconnais bien comment elle parle : sans répondre à quoi que ce soit que tu dises, sans l'écouter probablement, en suivant juste une partition pour te faire valser mécaniquement comme un joli automate vers la destination qu'elle a choisi. Tu connais son jeu car tu n'es pas le dernier à remporter les parties habituellement. Tu laisses donc la Dom Juan de Montmartre te défaire de tes habits de romantique échevelé : après tout tu t'es toujours douté que ce n'était qu'un vernis pour cacher le même libertinage qu'à la Régence. Tes adelphes seraient sans doute choqué.e.s, à raison, du baiser d'Amelia. Tu te persuades toutefois que t'étais pas vraiment mécontent, oubliant que t'aurais pas du tout voulu ce contexte.
Alors aux regards de braise et aux phrases très peu sous-entendues suivent les rires complices et les caresses. Après un murmuré
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- Odalie MaelströmMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
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♢ ♢ ♢
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Pseudo / Pronoms : ValhdiaMessages : 972Âge : 27 ANS (03/07/1994) ♦ encore jeune et bien l'intention de ne pas vieillir trop viteNombre de dés : contrôle sonore ♦ 1, hypnose/persuasion ♦ 3Résidence : NOUVELLE ORLÉANS ♦ appartement à PontchartrainProfession : GESTIONNAIRE du disquaire indépendant Peaches Records ♦ BRISEUSE de coeurs et de sommiersFaceclaim : Cynthia SenekPouvoirs/capacités : SIRENE ♦ spécialisée dans la manipulation d'autrui par le son de sa voixCrédits : swan (ava)Disponibilité RP : Azur, Alaric, Jade, toi ?Multicomptes : Caliban & Sol & Orpheus & Althéa & Aurore & Nova-Blue & Llyr & Jasper & BoréePoints : 1363Joueur•se
Re: Odazur II / Paroles, paroles, paroles
Mer 27 Déc 2023 - 0:24
paroles, paroles, paroles
odalie & azur ii
♢
Caramels, bonbons & chocolats ... Merci pas pour moi, tu peux bien les offrir à une autre qui aimera le parfum des fleurs ; moi les mots tendres enrobés de douceur se posent sur ma bouche mais jamais sur mon cœur.
Peut-être l’était-ce même plus encore ce soir-là, où le fait de découvrir là, à la lumière d’un lune blafarde, un corps trop idéalisé, prenait des allures de triomphe ou de revanche sur le destin. Une victoire dont elle se délectait peut-être plus encore que le rire rauque de son désir.
Tout va bien, Amelia ?
Peut-être avait-elle été trop dure avec lui ; désormais, c’était un peu tard pour songer à ce genre de choses. Les mâchoires d’acier de la soirée se refermaient sur le pied d’Azur comme un gigantesque piège à ours. Ne restait plus que la débâcle, l’apothéose, le point final. La brune s’improvisa un sourire confus.
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Masque brisé, envolée Amelia chérie. Un voile passa devant les prunelles d’Odalie, avant de s’éclater à terre pour y démontrer son triomphe. Son visage se dérida subitement, reprenant l’air semi-goguenard qu’elle arborait bien trop souvent. Même le ton de sa voix changea, moins geignard et moins éploré, pour poursuivre dans sa diatribe.
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Savourant son effet, elle aurait volontiers levé un verre de vin ravi face à l’air confus du dragon. Il savait qu’elle le menait en bateau, mais il ne voyait pas encore, à travers le corps presque à nu de la jeune femme en dessous de lui, la petite fille trop de fois croisée sur les plages de Saint Raphaël.
Dans un sourire en coin qui dévoilait sa canine droite, elle lui répéta en français la tirade qu’elle avait sorti face à un adolescent glabre, bien des années auparavant.
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