MISSION N°12 ◊ Par le feu et le sang

Sam 14 Jan 2023 - 21:39

mission n°12

Par le feu et le sang

Ils sont cinq, dépêchés par la Résistance.
Avant de partir, Venise les a mis en garde.
S'ils se font repérer, c'est terminé.
Ils comptent sur l'effet de surprise.
Personne ne doit savoir qu'ils s'introduisent dans la résidence Lightstorm.
Si Atlas prévient les autorités, le plan est foutu.
Ils ont besoin qu'il soit seul, et qu'il soit en mesure de parler.
C'est la seule manière d'attirer leur véritable cible sur les lieux.
Ariadne connaît la grande place comme personne, presque douloureusement.
Beaucoup de choses ont changé depuis qu'elle est partie, mais elle connaît son père.
La clé, c'est Neron et Rogue, les deux mastiffs de la famille Lightstorm.
Ils n'ont jamais vraiment été affectueux, même envers Atlas.
Mais c'est sur eux que repose le sortilège de protection du domaine.
Colosses infatigables et agressifs dont le jappement active les pièges disséminés sous terre.
Ils ne dorment pas, sont rapides comme l'éclair, et leur morsure s'avère fatale.
Chacun des résistants est muni d'une petite arbalète, et d'une réserve de fléchettes remplies de sérum qui brisera le sort qui les lie au domaine.
Il faudra viser juste, vite, et les atteindre tous les deux en même temps.
Ou faire face aux pièges du domaine avant d'arriver jusqu'à Atlas.

instructions pour commencer

— Votre but pour le moment est de ne pas vous faire repérer. Il faut neutraliser les chiens, pour ça, utilisez les dés de réussite. @Erin Gallaway tu as deux dés grâce à ton entraînement de chasseuse. @Caliban Mandrake @Azur Riverwood vous avez deux dés parce que vous pouvez vous aider du vent pour viser. @Ariadne Riverwood tu as deux dés parce que tu connais les chiens. @Faolan E. Riverwood tu n'as qu'un seul dé pour cette fois mais ne t'inquiète pas, tu te rattraperas bien assez vite MISSION N°12 ◊ Par le feu et le sang 1639275293

MISSION N°12 ◊ Par le feu et le sang 1639275293

Sam 14 Jan 2023 - 22:20

le feu & le sangit’s the moment of truth and the moment to lie

MISSION N°12 ◊ Par le feu et le sang 17250c27606766e7f87c06a43bbbbc3e Byzance.
Le nom roule à mes tympans quand on donne l’ordre de mission, colle à ma peau comme un poème dont je savoure chaque jour les vers. Chaque fois que je me retourne pour observer le chemin parcouru depuis le blanc de ma cellule, un vertige me prend. Et pourtant … pourtant, la voie noire sous nos pas, maintenant, me semble infiniment plus longue que tout ce que j’ai déjà fait.
Les corps autour sont familiers, bien que chacun avance masqué. Je connais leurs visages, leurs noms, même si aujourd’hui rien de cela n’a d’importance face à notre tâche. Les gardiens de la Nouvelle-Orléans ont choisis de venir en force. Carthage, avec qui j’ai échangé un respectueux signe de tête en souvenir des sessions de conseil passées à soupirer ensemble. Bishop, jeune mais toujours déterminé à faire valoir la liberté au-delà même de ce qu’il reste. Carcassonne enfin, ami et allié dont les bourrasques fantastiques viendront se mêler à mes vents. La cinquième silhouette est plus menue, plus jeune encore, mais aucun de nous ne prendrait le risque de la mésestimer. Athènes.

Concentré sur notre tâche et rassuré par le poids mort de l’arbalète contre ma cuisse, j’adresse un sourire à Ariadne. Oui, Carthage doit être détruite, et c’est en frappant fort ce soir qu’elle revendiquera son nom.
Elle nous a renseignés sur les deux animaux magiques qui se tiennent debout, droits, alertes, en marge du richissime domaine. Il faudra viser juste, et bien, pour les atteindre tous les deux. Le tout dans un profond silence.

L’air est froid, et une bise ronflante se faufile jusque sur ma peau frissonnante. A chaque expiration, malgré le foulard devant mes traits, un léger nuage de condensation vient troubler l’atmosphère autour de nous.
Avant de m’engourdir totalement, je m’avance vers les autres, m’adressant dans un ton fugace à Azur. D’eux tous, il est certainement celui avec lequel j’ai le plus combattu ; notre duo fonctionnera bien en dehors du champ de bataille.
A moins que cette mission, ce soir, n’en soit finalement qu’un de plus.

« Carcassonne. » Mon ton est soucieux, j’espère ne pas avoir à subir la culpabilité de nouveaux dommages collatéraux dans un conflit qui en fait déjà trop. « Peut-être qu’on pourrait se mettre en binôme, chacun avec un autre membre de la mission, de manière à guider leurs carreaux s’il s’avère que le vent du soir les fait dévier. »
Du regard, je cherche l’approbation. Celle d’Azur comme celle des trois autres.
« Je pourrai m’occuper de Bishop et toi d’Athènes ? Qu’en dis-tu ? »
Je hais cette guerre qui a fait de nous des stratèges, nous qui n’étions que des enfants pétris de rêves américains et d’envie pour un monde meilleur. Mais pour l’heure, la concentration est de mise. Mon dernier regard est pour Carthage.
« Et vous, Carthage, vous … » Impossible d’arrêter de la vouvoyer, tant cette femme inspire le respect. « … vous pourriez repérer les lieux, voir si quelque chose a changé depuis votre dernier passage ?
Nous sommes devenus des combattants, malgré nous, malgré eux. Quand l’hydre de nos ennemis s’élèvera à l’horizon, il faudra bien que des lames franches parviennent à couper toutes ses têtes.
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En bref :

Dim 15 Jan 2023 - 10:57

Par le feu et le sang

Ça sonnait comme un air de déjà-vu. La première fois que ton nom sort et que tu te retrouve au premier plan. Les sentiments sont exactement les mêmes. Oui, certaines choses ne changent pas. En apparence. Pourtant, quand on s'approche un peu, on voit les détails subtils qui n'y était pas.
Tu as choisi une autre organisation à servir. Tu as choisi un autre nom à porter. Même ton credo n'est plus vraiment le même. Erin reste une partie du passé que tu révèle qu'à une minorité de chanceux. Il symbolise ton innocence, ton enfance perdu. Il n'est plus vraiment actualité. Tu as abandonné Bellone, cette femme chasseuse plongé dans l'obscurité. Tu as abandonné cette partie qui n'écoutait plus son humanité parce que c'est dur d'être confronté à des sentiments trop lourd à porter. Maintenant, il n'y a qu'Athènes désormais.

Vous étiez cinq personnes. Même si ces personnes étaient méconnu à tes yeux, ils étaient tous des célébrités. Une nymphe qui a des soucis de gestion de la colère. Un trio de Riverwood. De loin, on pourrait presque voir une petite sortie en famille. Mais, vous n'étiez que des Résistants.
Tu serres la broche de ton frère, dissimulé et accroché dans le revers de ta veste. Tu te dis que maintenant, tu as besoin d'accrocher à quelque chose de plus grand. Jetant un regard furtif à Azur, tu te rends compte qu'il est le seul que tu connais vraiment. Peut-être qu'il continuera à se comporter de la même façon. Le gentil frère. Le noble cerf des Riverwood. Mais tu n'avais pas besoin d'un autre frère, tu avais déjà une sœur, c'était bien assez !

Byzance prend la parole, instaurant dans l'immédiat, une hiérarchie presque invisible. Tu n'as pas l'étoffe d'un chef, tu le sais. Tu es trop jeune, trop inexpérimenté. Trop incertaine et trop instable. Tu n'as rien contre lui, tu le suivras tant que ça rentre dans ta logique. Mais dès qu'il fait mention d'un duo avec le dragon des vents, tu as l'impression que le destin veut que quelqu'un soit toujours là à veiller sur tes faits et gestes. Et bien entendu, il fallait que ce soit un dragon !
Tu n'écoute plus rien, tu fais abstraction du vent qui souffle et des paroles échangés. Tu n'es pas douée pour faire la conversation. Tu t'approche discrètement de Bishop, l'arbalète à la main, soufflant quelques mots.

- Tu prends celui de gauche, je me charge de l'autre clébard.

Visant avec l'arme, un souvenir du passé revient. Comme la première ou les Chasseurs t'ont mis cette arme dans la main. Tu fermes les yeux un instant, les ouvre pour viser et laisse le projectile faire le reste. Tu sais que tu as atteint ta cible. Ignorant si c'est ton fait ou si Azur a utilisé son pouvoir. Reste à savoir si ton camarade a réussi à faire son job.

@Faolan E. Riverwood @Caliban Mandrake @Ariadne Riverwood @Azur Riverwood

En bref :

Lun 16 Jan 2023 - 1:05

Par le feu et le sang

My daddy put a gun to my head
Said, "If you kiss a boy I'm gonna shoot you dead"
So I tied him up with gaffa tape
And locked him in a shed

C'est pour Rhea que t'es là, ce soir.

Rhea que tu voyais pas trop ces derniers temps, absorbé.e dans tes propres tourments ; Rhea dont l’absence aujourd’hui te tord le ventre. Tu sais que ça va pas la ramener Faolan, qu’elle est pas là où tu vas, mais tu le fais pour elle parce que vous avez déconné trop de fois sur le fait que le plus gros biggot du pays soit techniquement votre grand-père - même adoptif.

C’est pour les Riverwood que t’es là, ce soir.

Parce que vous êtes les figures de proues de la Résistance et que c’est bien une mission pour les membres de votre famille gardienne de fermer la page d’une autre, accompagnée de celui qui a attaqué l'ancienne présidente qui n'était pas bien mieux. Ton nom pèse sur tes épaules aujourd’hui, ses échos résonnent dans tes oreilles mais pour une fois depuis longtemps il te déplaît pas, parce qu’il te donne l’occasion unique d’accomplir quelque chose de bien, Esmée.

C’est pour ta famille que t’es là, ce soir.

Pour Ariadne qui s’est essayée à te réconforter de ces mots et que si tu peux pas lui rendre la pareil, tu peux au moins tenté·e d’être là pour elle alors qu’elle retourne à cet endroit où t’imagines bien ce qu’elle pu vivre et entendre, même si elle s’en est remise et que c’est une force de la nature. Pour Azur que tu vois pas non plus très souvent en ce moment, lui montrer que malgré les incompréhensions qui vous éloigne et vos différents, t’es toujours heureux·se de te battre à ses côtés quand c’est pour la bonne cause.

C’est pour toi que t’es là, ce soir.

Pour te prouver que t’as encore ça à l’intérieur, que t’as pas tout perdu de toi-même. Que t’as encore la force de recoller tes propres morceaux et d’avancer, même quand tu doutes, même quand c’est dur. Que t’es digne d’être qui tu prétends ou qui t’aimerais être. Que malgré tout ce qui t’as brisé, t’es encore Faolan Esmée Riverwood, même si pour ça cette nuit tu dois être Bishop.

Alors quand Byzance se place à tes côtés, et qu’Athènes te désigne lequel des gardiens elle prend, t’hésites pas, Fao. Tu respires profondément, tu vises avec soin et tu tires en déchargeant d'un grand coup toutes les émotions qui te gênent en même temps que le projectile.

Le carreau file aux côtés de son jumeau et s'abat sur sa cible au même moment, et les deux chiens s'effondrent dans un bruit sourds, neutralisés. T’as réussi, Faolan. Fier·e de toi sans réussir vraiment à le cacher, tu te tournes vers Ari, à la recherche de son approbation mais aussi pour l’inviter à prendre les devants à présent. Elle connaît la maison, après tout.

-C’est bon, mam- Carthage, on peut y aller.

CODAGE PAR AMATIS

résumé:

Lun 16 Jan 2023 - 21:13

Carthage doit être détruite.

Ce soir, c’est le premier pas qui mènera Ariadne à son but. Ce soir, elle laissera sa traînée de feu dans la maison de son enfance. Ce soir, elle brûlera son passé et apportera la justice à celui qu’elle refuse encore d’appeler son frère. Il ne l’a jamais été. Il ne le sera jamais. Ennemis dès leur naissance, leur guerre interne atteint son point culminant après cinquante-cinq ans de lutte.

Mais il ne faut pas brûler les étapes. Cachée derrière son masque noir aux motifs en or plaqué qui recouvre l’entièreté de son crâne, Ariadne approuve silencieusement le plan de Byzance. Ce soir, dans la mesure du possible, elle ne sera qu’un soutient à son équipe. Celle qui détient toutes les informations qui fera de leur mission un succès. Alors elle regarde d’un œil acéré les actions de Bishop et Athènes. Elle doit s’assurer que tout se soit bien passé, qu’il n’y ait pas eu d’erreur de visée ou de calcul dans leur plan.

La satisfaction d’entendre ce bourdonnement s’arrêter n’a pas d’égal. Sourire caché derrière son masque d’or et d’ombres, elle se délecte de savoir que pour la première fois depuis des années, l’antre des Lightstorm est dénuée de tout piège. Malgré le masque, Bishop peut voir le regard plissé et souriant d’Ariadne, le seul signe visible de sa satisfaction.

« Excellent travail, Bishop. Vous aussi Athènes. Ne perdons pas de temps. »

Même avec le sérum, il ne faudrait pas que quelqu’un remarque l’état des chiens et ne sonne l’alerte. D’après leurs informations, leur créneau est suffisant, mais la marge d’erreur très faible. Alors Ariadne prend la tête du groupe pour les guider sur le côté de la résidence. L’avant serait une demande formelle de se faire arrêter, et l’arrière n’est certainement pas mieux. Lorsqu’ils arrivent au point le plus sécurisé selon elle, Ariadne fait signe au groupe de s’arrêter et de s’approcher pour leur exposer la suite du plan.

« Byzance, Carcassonne, nous comptons sur vous pour nous faire passer la clôture le plus discrètement et rapidement possible. Nous passerons un par un pour ne pas attirer l’attention. Dès l’atterrissage, courez vers la maison la plus proche et cachez-vous dans l’ombre de la façade. Nous continuerons ensemble jusqu’à la maison de la cible, comme convenu. »

Elle doit montrer l’exemple, Ariadne, accueillir les autres lorsqu’ils auront passé le portail et s’assurer que rien n’ait changé. C’est pourquoi elle passe en première, octroyant toute sa confiance à son fils et Byzance pour la faire passer la barrière.

résumé:

Mar 17 Jan 2023 - 15:45

Fight fire with blood

On ne t’a pas appris à oublier les griefs à ton encontre. Le Conseil pouvait dire ce qu’il voulait, mais tu n’oubliais pas dans quel camp Atlas avait été dans la guerre. Les confidences de ta mère adoptive sur son temps dans ce manoir ne faisait que renforcer ta colère. La demeure comme son propriétaire pouvait prétendre l’ancienneté et la grandeur, tu savais faire la différence entre les prétendants et les véritables vénérables. En ce jour, les Riverwood prenaient leur revanche sur les Lightstorm. Et, si tu as bien des doutes sur la Résistance, tu n’en as aucun à propos de ta famille.

« Byzance. »

Votre dernière rencontre a été pour le moins tendue, mais tu sais que tu peux faire confiance à sa motivation, à son contrôle cette fois-ci. Vous n’êtes plus dans la guerre ouverte, vous ne voulez plus des montagnes de cadavres, vous voulez l’efficacité et la vérité. Tu ignores à quel point vous êtes des chevaliers qui nourrissaient les hydres de vos ennemis.

« Aucun soucis. »

Tu t’approches d’Athènes, elle aussi une épée que tu as déjà vu dégainée. C’est toi qui l’a présentée aux membres de la Résistance et, si tu es heureux de ne plus la voir à la merci des monstres à peau humaine, tu as un peu peur de voir le fleuve des émotions noires sur son jeune visage. Le tien, comme celui de ta mère, est masqué, même si tu n’as pas le prestige de l’or. Tu t’es contenté d’un noir où on ne se retrouvent ni le rouge, ni le bleu, ni le vert, aucune des saveurs qui ont caractérisé ton existence.

« Beau tir. »

Tu n’as même pas eu à aider l’humaine avec tes pouvoirs. Une part de toi est très impressionnée et contente que, comme lors de la dernière guerre, humain.e.s et surnaturel.le.s se battent ensemble contre les suprémacistes de tout bord. Tu espères que celle.eux qui veulent installer le gouvernement surnaturel s’en souviendront lors de votre victoire car tu as trop de souvenir de révolutions qui n’ont fait que reproduire les inégalités.

Tu étouffes un léger rire quand Esmée manque d’appeler Ariadne « maman ». Il faut dire que cette mission semble bien familiale. L’absence de Rhea n’en est que plus douloureuse et t’es heureux de savoir que Serena et Athena veillent l’une sur l’autre, ainsi que sur Zéphyr. Joueur, tu chuchotes à l’oreille de ton adelphe.

« Fais gaffe, t’as failli appeler « maman » la domina. »

Carthage, Byzance et Athènes, tout ça te ramène à tes cours de latin dans le collège privé d’Albi. Pourtant, t’as aucune envie de laisser la fortuna régir le prochain combat, t’essayes de te concentrer sur la virtu et la discipline pour étendre l’imperium des Riverwood contre ses ennemis.

« OK. Carthage, Athènes, laissez vous porter. »

L’air passe sous vous trois pour vous faire passer rapidement et sans plus de bruit qu’un murmure par dessus la barrière. Tu as un instant de doute au dessus des piques mais vous vous posez sans encombres. Sans attendre Byzance et Bishop, tu avances furtivement, d’ombre en ombre. Ton regard est entraîné, comme revenu à Kandahar, au pays du septembre éternel. Chaque angle est vérifié, chaque menace identifiée. Car, aujourd’hui, ton escadron est réellement la chose la plus importante pour toi. Tu te bats en famille.

Alors que tu attends les derniers, tu souffles à ta mère :

« Tu penses qu’il va faire de la résistance ? »

Résumons:

Mer 18 Jan 2023 - 20:10

le feu & le sangit’s the moment of truth and the moment to lie

MISSION N°12 ◊ Par le feu et le sang 17250c27606766e7f87c06a43bbbbc3e Tout est rodé, huilé, se déroule comme un scénario par milliers de fois répété. Carthage hoche la tête, et nous nous mettons en position ; Carcassonne derrière Athènes, moi à distance respectueuse d’un.e Bishop en qui j’ai confiance.
Ils sont si jeunes. Quand les cordes produisent dans l’air leur son si caractéristique, que les carreaux filent s’enficher dans le jarret des chiens magiques, c’est tout ce à quoi je parviens à penser. Ils sont si jeunes, tous les trois. Athènes, Carcassonne et Bishop. Quel âge avaient-ils, durant la guerre qui nous opposait à Sapphire ? Ils n’étaient que des enfants, des enfants qu’on a fait grandir trop vite en les transformant en soldats.
C’est précisément pour cette raison que nous nous trouvons ici, ce soir. Pour éviter que d’autres vies ne soient gâchées par la défiance, et que la collaboration du patriarche des Lightstorm meure ce soir, sur son paillasson, dans les derniers balbutiements d’un système depuis longtemps mort. Pour ne pas que d’autres enfants aient à creuser les mêmes sillons dans la joie de leur innocence.
Pour qu’Atlas tombe, définitivement, écrasé par le poids d’un monde trop éloigné de celui que nous désirons voir pour demain.

« Bien joué, Bishop. » je murmure avec un geste de tête.

Carthage reprend les devants, sommant Carcassonne et moi-même de faire passer la clôture au groupe. Le dragon d’air prend les devants, fait passer sa mère, puis Athènes, comme si elles ne pesaient guère plus qu’une plume ballottée par les vents.
Ne reste que Bishop, de nouveau mon co-équipier, et je lance un sourire sincère à travers le tissu de mon masque. Après tout, il n’y a aucune raison que ça se passe mal ; l’usage de mes pouvoirs revenu, je suis parfaitement en mesure de soulever bien plus lourd qu’ellui.
« Tu es prêt.e ? » je demande, attendant sa confirmation avant de tendre les deux mains.
Un courant plus chaud, rampant, se réunit à distance sous l’action de mes paumes, tandis que je sens le zéphyr et l’azalée faire leur travail. Heureux que le pouvoir afflue, lui dont durant de trop longs mois j’ai été totalement privé, je façonne une masse d’air chaud qui entour le corps de Bishop.
L’air chaud est plus léger que l’air froid. C’est comme ça que fonctionnent les montgolfières, et c’est exactement ce phénomène que je reproduis pour que mon camarade d’infortune s’élève par-delà la clôture.

Avec délicatesse, je le repose de l’autre côté, rejoignant nos trois compagnons. Puis, sans un regard derrière nous, je m’élève à mon tour, les mains sur les côtés pour soulever mon propre poids et rejoindre ma fine équipe à l’intérieur du vaste domaine.
Je me tourne alors vers Carthage, le regard clair mais déterminé.
« A partir de là, je n’agirai pas sans votre assentiment, Carthage. C’est vous qui connaissez le chemin. Guidez-nous. »
Habituellement, c’est moi, le guide.
Mais pour faire ployer les titans qui ont sur le dos l’ancien monde, j’ai bien besoin d’être conduit dans les couloirs du labyrinthe.
artemis | www

En bref :

Jeu 19 Jan 2023 - 18:34

Fight fire with blood

Bishop et Byzance vous ayant rejoint, vous pouvez analyser la suite du plan. La porte est gardée, ce qui va à l’encontre de votre idée de refuser les victimes collatérales. La véranda blindée semble difficile à ouvrir sans fracas, alors il vaut mieux passer par le toit. Ta mère exprime son accord en vous précisant de rester prudent. Faolan et toi monteraient seul.e.s avant de prévenir des dangers possibles puis Caliban feraient rejoindre le reste. Simple et efficace, tu hoches la tête vers Carthage avant de prendre le bras de ton adelphe, grand sourire aux lèvres.

« Vers l’infini et... »

En un instant nous sommes sur le bord du toit et, immédiatement, je nous entoure d’un souffle de vent afin de renvoyer les potentiels projectiles. Les yeux grands ouverts, je fais face aux menaces probables, prêts à nous rejeter en arrière, Esmée et moi, si il faut retourner faire Peter Pan face aux grands méchants.

Résumons:

Mar 31 Jan 2023 - 16:50

Par le feu et le sang

My daddy put a gun to my head
Said, "If you kiss a boy I'm gonna shoot you dead"
So I tied him up with gaffa tape
And locked him in a shed

Ariadne et Byzance te félicitent, Faolan, et sous le tissu qui masque tes lèvres tu esquisses un sourire. Ça fait du bien pour une fois, de pas se sentir inutile. Il n’y qu’Azur qui se moque un peu de toi, mais c’est bon enfant et tu lèves les yeux au ciel d’un air amusé pour toute réponse. Vu que tu ne peux pas tirer la langue.

Puis tu t’envoles, portés par les vents du nymphe qui vous accompagne, atterris dans le jardin. Tu préférerais utiliser tes propres ailes, mais ce serait moins discret. Vous êtes entrés en territoire ennemi maintenant, et c’est votre mère qui continue d’exposer les possibilités et le plan. Finalement, vous finissez par décider que ton frère et toi vous partirez en éclaireur sur le toit ; et si tu ris silencieusement quand il murmure sa blague alors que vous vous envolez vers les étoiles. Ça fait longtemps que t’as pas travaillé avec lui, tu t’es éloigné un peu de lui comme de tous tes autres adelphes, mais ça te fait plaisir de t’apercevoir qu’il y a toujours quelque chose qui vous lie.

Tu reprends ta gravité quand vous vous posez, cependant. C’est plus l’heure de rigoler, y a des gens qui compte sur vous, sur toi Esmée et tu peux pas les laisser tomber.

Alors, tes sens sont en alerte quand t'ouvre le velux pendant qu’Azur prévient les autres qu’il n’y a rien sur le toit, et que tu te glisses souplement à l’intérieur. Mais alors que ton frère descend, tu aperçois les six points jaunes qui apparaissent dans l’obscurité ; et sur tes gardes, tu parviens à esquiver l’attaque qui arrive dans tu sens seulement le courant d’air te frôler.

-Attention !

Le cerbère se prépare à attaquer encore, mais tu le laisseras pas faire - tu le laisseras pas toucher à ton frère. Un projectile de cristal vert sombre se forme entre tes mains, vient cueillir le cerbère sous l’un de ses mentons et le fait tomber à la renverse, à la merci de vos futures attaques alors de la malachite commence à recouvrir sa gueule. Ça fait tête en moins qui ne peut plus mordre ou aboyer, et t’es prête, Fao, à toutes les arrêter une par une s’il le faut.

CODAGE PAR AMATIS

résumé:

Âge : 37 ANS (03/10/1984) ❋ déjà aussi vieux qu'il est grand

le feu & le sangit’s the moment of truth and the moment to lie

MISSION N°12 ◊ Par le feu et le sang 17250c27606766e7f87c06a43bbbbc3e Les actions sont rapides, et nous nous comprenons sans parler. Le bataillon d’élite qui ne forme plus qu’un seul cœur, un myocarde tambourinant au rythme martial de nos ires. Tandis que Carcassonne et Bishop s’élèvent et que nous restons dans les ombres, j’ai un léger pincement à l’âme ; je n’aime pas que l’on se sépare.
A peine une poignée de secondes s’écoule avant que l’on ne reçoive un message de la part d’Azur.

Please come up !

La vérité, c’est qu’on ne chantera jamais assez les louanges des groupes WhatsApp pour les organisations révolutionnaires.

L’heure n’est plus à la sobriété, c’est bien l’urgence qui nous oppresse.
« Carthage, Athènes, tenez-vous à moi. »
Et, dès que je sens leur bras qui me touchent, d’un bond je nous enroule dans une chape d’air chaud qui nous permet d’arriver sur le toit. Une ou deux tuiles vacillent sous notre poids et vont s’écraser quelques mètres plus bas, le bruit de leur chute amorti par les buissons.
Mes yeux scannent dans la semi-pénombre la surface du toit, repérant un velux ouvert par lequel les deux héritiers ont du se faufiler plus tôt. Du doigt, je l’indique à mes camarades avant de plonger, de moi-même, à l’intérieur.
Une fraction de seconde s’écoule avant que mes yeux ne s’habituent à l’obscurité. Une fraction de seconde avant que je ne réalise que nous ne sommes pas seuls ici. Six yeux, trois têtes, et une musculature impressionnante se déploient sur le parquet grinçant. L’une des gueules semble déjà avoir été neutralisée par Bishop, couverte de cristaux verts ; les deux autres, en revanche, claquent des mâchoires dans notre direction.
Le message est clair : nous sommes sur leur domaine, et nous n’en avons pas le droit.

Presque instinctivement, je sens l’air ramper contre moi, se condenser autour de nous et former dans mes mains tremblantes deux lames prêtes à fendre quiconque daignerait nous porter atteinte. Dans un remerciement silencieux au plus volage des éléments, je m’élève au-dessus du sol, tâchant d’attirer l’attention du molosse sur moi pour laisser aux autres Résistants l’opportunité de frapper.
« Visez la gorge ! » tâché-je de leur intimer.
Aucun de nous n’est de taille face à un cerbère sous cette forme. Mais en l’affaiblissant assez pour qu’il se sépare en ses trois membres, nous pourrons certainement le neutraliser sans avoir à trop le blesser.
Des yeux, je cherche l’issue de la pièce, pour quand le chien sera dompté.
artemis | www

En bref :

Par le feu et le sang

Tu as toujours eu les pieds sur Terre. Concrètement. On t'avait appris à voir le monde en deux nuances. Soit noir soit blanc. Le gris et la palette de couleur n'existaient que dans l'esprit des plus faibles, des plus idéalistes. Parfois, c'était simple d'être comme ça. On savait d'avance si on était du bon ou du mauvais coté de la balance. On pense que la cause qu'on défend est juste, jusqu'à qu'on comprenne qu'on a faux sur toute la ligne.
Partie depuis quelques temps, il y a quelque chose qui te retient, qui semble d'appeler au sein même de ton passé. Les Chasseurs ont laissé une empreinte qui ne s'effacera jamais. Tu pourras faire comme si, on simplement de trouver une autre cause. Te battre avec les Riverwood et l'homme le plus recherché de tout les temps est une bonne alternative. C'est ce que tu te dis mais pour le moment, tu as du mal à le croire.

C'est donc la deuxième fois que tu te retrouve dans les airs, comme une feuille qui se détache de l'arbre. Sauter par dessus le portail n'est rien comparé à l'ascension jusqu'au toit. Entendant le bruit net des briques qui se fracassent, tu ne peux t'empêcher de regarder quelques instants le bord du gouffre.
Suivant la direction prise par les alliés dragon, tu ne vois que l'obscurité. Tes yeux capte un environnement secret ou tu te sens tout de suite à l'aise. Être dissimulé. Cachée.

Jusqu'à que tu sens le souffle animal. Le bruit d'une respiration peu amical. Tu te retrouve face au regard brillant d'un cerbère. Créature aux têtes multiple et tout aussi menaçante. Si Bishop se débrouille pour neutraliser une des tête, ton arbalète est pointé sur la deuxième tête, le maitre de l'air faisant une parfaite diversion. Ce n'est pas un ennemi standard auquel tu dois faire face et là, tu te fige. T'a l'impression que la peur t'empêche de faire le moindre mouvement. Des milliards de pensées traversent ton cerveau et en appuyant, tu sais que ta flèche n'atteindra pas sa cible. Elle passe non loin de sa tête mais tu sais que tu as échoué et cela te met en rogne.
C'était ton occasion de faire tes preuves. D'être plus qu'une gamine perdu. Une échappée des Chasseurs.

- Merde...

Tu te ne peux t'empêcher de jeter un regard vers Azur, le seul que tu connais vraiment. Lui, il a sa famille. Il a son compagnon d'arme. Toi, t'a rien. Seulement une arme que tu n'arrive même pas à utiliser.

@Faolan E. Riverwood @Caliban Mandrake @Ariadne Riverwood @Azur Riverwood

En bref :

Le premier regard d’Ariadne, en passant le velux, va à ses enfants. Elle leur fait confiance, mais elle ne peut que s’inquiéter en recevant un message de détresse de leur part alors qu’ils ont été envoyés seuls vers un passage à priori sans danger.

Seulement, il y a toujours cette part d’incertain et de risque, lorsque l’on s’introduit dans une maison que l’on n’a pas arpenté depuis des années. Elle s’en rend bien compte lorsque son regard croise six paires brillantes et enragées. Il y a toujours une part d’incertain, mais elle laisse Byzance et Athènes faire les premiers pas, tenter de prendre l’ascendant sur la bête. Parce que si elle se bat trop sérieusement, elle risque de se rendre trop reconnaissable. Elle est trop vieille pour s’habituer à d’autres styles, pour apprendre à attaquer autrement qu’avec ce qu’elle a appris puis affiné depuis cinquante ans.

Pourtant elle n’a pas le choix. Tout s’enchaîne très vite : le carreau qui passe à côté, le cerbère qui enrage et fait trembler le plancher sous son poids en se ruant vers elle, bousculant ses enfants au passage. Elle ne sait pas ce qu’il a flairé, mais l’or de son masque doit avoir eu l’effet escompté : attirer l’attention sur elle, et non sur ses enfants en qui elle a toute confiance pour achever le travail. Ce ne sont pas que des enfants, ce sont avant tout des guerriers, peu importent toutes les fois où elle aurait souhaité qu’il en soit autrement.

Elle entend le bois du plancher craquer en même temps que ses os lorsqu’elle rencontre le sol. Sous sa forme de dragonne, ce ne serait rien pour elle. Sous forme humaine, c’est une montagne entière qui l’ensevelie et la fait tousser tant de surprise que de douleur. La douleur résonne dans son dos, mais ce n’est rien par rapport à la guerre. Sa concentration menace de flancher, mais elle a vécu mille fois pire et elle ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.

« Ne sous-estimez pas les nymphes. »

Dans n’importe quel autre contexte, se faire passer pour une autre race serait la plus grande honte qu’elle puisse porter sur ses épaules. Mais son anonymat passe avant tout, et si elle peut semer la confusion chez l’ennemie, elle ne va pas s’en priver. À la guerre comme à la guerre.

Le torrent de flammes sort de tous les pores de sa peau, embrase les manches encore presque intacts de sa combinaison, réchauffe la température de toute la pièce de plusieurs degrés et vient enlacer la gorge de la tête centrale du cerbère, amant trop ardent pour ses poils qui brûlent et ses cordes vocales qu’elle compte bien calciner avant qu’il ne puisse alerter d’autre ennemi.

Résumé:

Fight fire with blood

Tu détestes ne pas pouvoir être le grand frère protecteur. Tu n’as pas vu le monstre à temps, et Fao doit te protéger de ses cristaux, comme s’iel était un.e nouvel.le Hercule et toi un banal Thésée. Et tu peux pas le nier, ses cristaux de malachite sont plus efficaces que la massue du fils de Zeus. Alors, toi, tu fais pas d’erreur et tu appelles la nouvelle Ariane, et tu ris un peu en te souvenant que Erin se fait appeler Athènes. Pour Byzance, par contre, t’as pas de blagues, alors tu vas juste te concentrer sur le cerbère parce que, bon, une résistance ne sert pas qu’à partager des memes de Percy Jackson sur votre groupe Whattsapp mais bien à arracher le monde du traître titan pour le rendre à ses justes possesseurs.

Caliban attire son attention mais Erin manque son coup. Tu sais pas ce que dois ressentir cette jeune fille, catapultée dans un monde si dangereux et meurtrier. Elle s’en sort bien pour quelqu’un qui n’a pas de pouvoirs. Celle qui est en difficulté, c’est ta mère, qui se retrouve attaquée. Cela te met dans une rage noire. Certes, ce n’est pas elle qui t’a donnée la vie, mais c’est grâce à elle que tu l’as récupérée. Et si tu ne l’appelles jamais « maman », Ariadne est de loin une des personnes les plus importantes de ta vie. Le vent s’engouffre donc dans le manoir avec une puissance découplée, d’une façon bien plus bruyante que tu ne le voudrais. Les mâchoires de la dernière tête de la bête sont écartées, l’immense molosse est confronté à un souffle invisible qui le paralyse. Tu te retournes vers tes camarades :

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Résumons:

Âge : 37 ANS (03/10/1984) ❋ déjà aussi vieux qu'il est grand

le feu & le sangit’s the moment of truth and the moment to lie

MISSION N°12 ◊ Par le feu et le sang 17250c27606766e7f87c06a43bbbbc3e Elle est pas vieille, Athènes.
Je n’ai aucune idée de ce qu’elle a vécu, ce qu’elle a traversé pour en arriver là. Mais elle est trop jeune pour les combats qu’elle a dû affronter, et trop jeune pour se retrouver à tirer dans la gueule d’un monstre. Le carreau d’arbalète qu’elle lui envoie ne touche pas sa cible, et le molosse bondit vers Carthage.
Le craquement de son dos me tire une grimace.
Décidément, ma tentative de distraction est parfaitement inutile.

Alors que je vais pour l’aider, un torrent de flammes jaillit et, de l’action conjointe d’Azur la troisième gueule est immobilisée, grande ouverte, n’attendant que les lames de vent que je pourrais lui asséner.
L’hésitation est inexistante, et mon corps se dirige déjà au-dessus des crocs du Cerbère. Sa gueule est gigantesque, elle pourrait m’avaler tout rond sans prendre la peine de me mâcher. C’est exactement pour cela que je ne dois pas hésiter.
Je renforce le tourbillon de vent à l’extrémité de la lame d’air ; elle devient une pointe féroce, prête à trancher droit dans les chairs. Ramenant mes deux mains autour du pommeau, j’abaisse l’ensemble d’un coup sec.
La résistance de ses nerfs est faible. La Résistance des miens est grande. La lame perfore la peau, le cartilage du museau, troue le palais et la langue dans un glapissement d’effroi, et va s’enficher dans le plancher. C’est ce qui s’appelle clouer le bec.
Je retourne prestement à terre, essoufflé mais déterminé. Notre quête n'est pas achevée, et si déjà devant nos yeux le Cerbère se délite entre trois silhouettes humanoïdes, ce n’est pas là que nous nous arrêtons. Pas là que nous nous arrêterons.
J’ouvre les mains et l’air dissout les armes qu’il m’avait confiée.

« Tout le monde va bien ? » m’entends-je demander à la cantonnade.
L’ennemi est hors d'état de nuire, maintenant, et sous ses énormes patounes se cachait une trappe dans le sol que je m’empresse d’ouvrir après m’être assuré de l’intégrité physique de mes camarades.
Les cœurs battent vite, les souffles sont courts, mais dans les yeux de mes alliés je vois la lueur d’un défi qui ne va pas s’arrêter là. Nous sommes unis et nous sommes prêts.
Les gonds grincent quand la trappe pivote, et je me laisse tomber doucement dans un environnement nouveau.
artemis | www

En bref :

Par le feu et le sang

T'as pas besoin de commentaire. T'as pas besoin qu'on soit désolé. Tu as juste envie d'avancer parce que ça sert à rien de regarder le Cerbère, maintenant qu'il est hors d'état de nuire. T'as bien vu qu'ils sont tous impressionnant. Ils savent utiliser leurs dons, les Riverwood sont des dragon et tu comprends, qu'ensemble, ils sont invincible. Tu sais que Serena a de la famille de faire partie de cette famille. D'une famille. Toi, t'es humaine. Tu n'as que tes armes et tes sentiments brouillon à lui offrir. Serena mérite mieux.
Ignorant le commentaire de la nymphe, tu décide de suivre le petit groupe jusqu'à la trappe. Et d'un coup, l'environnement change du tout au tout.

Silence

Tu n'entends rien. Tu as même l'impression que tu es seule. Pourtant, vous êtes tous là sans entendre le moindre son, la moindre pensée. Tu pourrais presque sentir qu'il y a quelqu'un devant toi mais tu n'arrive pas à savoir qui s'est. Tu dois te fier à tes sens, marchant à tâtons et te demandant sur quel piège vous allez tombés. Bishop semble connaître la direction et dès que tu discernes lea dragon, tu le suis.
Tu finis par te retrouver dans un salon, voyant ton compagnon de mission qui esquive une table.

Silence

T'aime pas la femme qu'il y a devant toi. T'aime pas sa façon de se tenir. T'aime pas sa manière de vous regardez comme si elle se crois invulnérable. T'aime pas son sourire quasi hypnotique. Tu sais que tu ne veux pas laisser un souvenir de défaite dans l'esprit du groupe. Tu t'empresse de courir dans sa direction, profitant de l'effet de surprise. Tu n'es pas bien grande mais la vitesse est ton atout. Donnant un coup de poing ferme et efficace en direction de sa gorge, tu empêche la sirène d'utiliser son cri si particulier. Tu n'as peut-être pas les pouvoirs de la tuer mais tu peux la blesser. Tu connais la sensation d'avoir du sang sur les mains. Le goût du meurtre dans ta bouche et la saveur de la victoire. Tu le sens.

T'es en haleine, Erin. Parce que c'était instinctif. Parce que tu sentais qu'une partie de toi veut plus que sa souffrance. Parce que tu as appris que la frontière entre le bien et le mal est flou. Qu'il suffit d'un pas pour la franchir de nouveau. Et que tu n'auras peut-être pas la force de revenir en arrière.

@Faolan E. Riverwood @Caliban Mandrake @Ariadne Riverwood @Azur Riverwood

En bref :

Ariadne devient bien plus méfiante dès lors qu’ils entrent dans un couloir entièrement silencieux. Il n’y a rien de bon dans un silence aussi surnaturel. Atlas a peut-être été abandonné de sa famille, mais ses alliés semblent encore bien présents et dérangeants. En sentant la menace peser au-dessus de leurs têtes, elle est à deux doigts d’invoquer une lame de flammes pour pouvoir se défendre face à tout obstacle qui se mettrait sur leur route. Les vieilles habitudes ont la vie dure.

Heureusement, Azur la soutient dans l’avancée à travers ce couloir. Elle pourrait s’en sortir seule, mais elle sent la douleur se réveiller dans son dos à chaque pas. Elle ne peut pas se permettre de ralentir le groupe. Concentrée sur sa propre sécurité et sa douleur, elle ne voit la table volante qu’après que celle-ci se soit écrasée au sol. Son regard capte celui de Faolan, rassurée qu’iel n’ait pas été touché·e. Elle aimerait s’en assurer mieux, mais elle n’en a pas le temps et elle sait ses enfants capables de se débrouiller pour assurer leur propre sécurité.

C’est pour cette raison qu’elle lui fait confiance. Elle voit Athènes s’élancer, et laisse à Bishop et Carcassonne la tâche de s’occuper de la sirène avec elle. Ils pourront venir à leur suite après cela. Ariadne, elle, compte bien profiter de la distraction offerte par Athènes.

D’un pas décidé, elle pénètre le bureau d’Atlas, ignorant la douleur. Frère de sang honni et méprisé, qui a l’air bien à l’aise assis là à son bureau. Elle sent Byzance arriver juste derrière elle et lui tend la seringue dans son dos pour qu’il puisse s’en servir. Elle, elle n’est plus en état. Mais elle est encore bien assez en état pour attirer l’attention de leur cible, dès que la porte se referme derrière eux. Carthage et Byzance contre le pilier du monde. Ils ne sont peut-être que deux à lui faire face, mais elle a entièrement confiance en son partenaire.

Clac. Elle entend Byzance refermer la porte derrière eux.

« Quoi que tu aies prévu, Atlas, abandonne. Tes soutiens diminuent chaque jour. Ta famille n’est plus gardienne que de son propre égo, elle en a oublié le peuple qu’elle devait protéger. Rends-toi sans résister, et nous nous assurerons que ton traitement soit juste. »

Résiste, Atlas. Donne nous une excellente raison d’utiliser le sérum contre toi.

Elle aimerait le voir implorer leur pitié, mais elle sait que ça n’arrivera pas. Elle sait que cette mission ne se terminera pas aussi facilement. C’est pour cette raison qu’elle n’a pas essayé de cacher sa voix, cette fois-ci. Elle veut qu’il sache. Qu’il reconnaisse Ariadne sous ce masque, en dépit de toutes les précautions prises jusque-là. Peut-être est-ce l’égo de la dragonne qui la laisse penser que ça ne changera rien, une fois Atlas capturé et tenu en laisse par la Résistance.

résumé:

MISSION N°12 ◊ Par le feu et le sang