Temporalité
Nous sommes en 2022 what about asking permission || Lilith- Ambrose 1639275293 La période jouable actuelle va du 30 juin 2022 au 30 septembre 2022 what about asking permission || Lilith- Ambrose 1050276528
Groupes à prendre
Nous cherchons activement des cerbères et des hybrides what about asking permission || Lilith- Ambrose 1639275293
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

MEMBRE ◊ CHASSEURS
Lilith S. Stoneheart
Lilith S. Stoneheart
MEMBRE ◊ CHASSEURS
Personnage
: what about asking permission || Lilith- Ambrose Ms4x

Messages : 13
Âge : 33
Résidence : Anacostia, Washington
Profession : Tatoueuse
Faceclaim : Ruby Rose
Multicomptes : Jude
Points : 79
Joueur•se

what about asking permission || Lilith- Ambrose Empty what about asking permission || Lilith- Ambrose

Jeu 16 Mar 2023 - 2:02



25 aout, le soir-même après Ce RP.

Un dossier était ouvert sur le bureau de chaine sculpté dressé au milieu de la pièce. Un fauteuil en métal noir servait d’assise pour l’imposant meuble orné tandis que deux sièges banals se tenaient en face. Sur un côté de mur, deux bibliothèques remplies de livres traitant pour la plupart des savoirs accumulés par le Cercle ainsi que quelques traités et autres, encadraient une étagère en chêne éclairée par des LEDs cachés contre le mur qui supportait diverses armes, une épée Jian du siècle dernier sur son socle au centre, et tout un tas d’autres trésors ramenées du temps où elle traquait, suivant les pas de sa mère à l’étranger.  Sur le mur du fond, une large baie vitrée donnant sur la cour intérieure, Miroir sans tain d’un côté, vitre de l’autre. La pièce mêlait vétusté et moderne industriel dans une alchimie si particulière qu’on ne saurait dire si l’ambiance était chaleureuse ou plutôt glaciale. Bien que les armes au mur fussent un indice  certain. Le dossier sur le bureau était assez épais. Seuls deux mots étaient inscrits sur sa couverture.

« Ambrose Atkins »

Non loin du bureau, contre le troisième mur, un énorme cane corso bringé rongeait l’os qu’elle était allé chercher le matin même à l’abattoir. Elle avait le dos tourné à toute la pièce, observant la cour à travers la vitre teintée, une main dans la poche. Les bâtiments, de verre et d’acier, entouraient une petite cour mettant juste un peu de vert dans tout ce gris. Au milieu de l’espace, un arbre, probablement épargné lors des travaux tant il était épais, témoignait du passé du terrain sur lequel se dressait à présent le quartier général de Washington. La cour était accessible par un portail discret, et pourtant lourd, commandé électroniquement, sécurisé du style de ce qu’on retrouvait à l’entrée des camps militaires confidentiels. Du style qui ne donnait pas envie de voir l’autre côté.

Lilith n’était même pas contrariée. Elle avait appris le matin même le départ pour cette mission qu’elle n’avait pas ordonnée, ni programmée. Ni même approuvée. La nuit était tombée à présent et il pleuvait malgré la chaleur de l’été. Elle avait été plus ennuyée de la participation du Djinn, trouver un remplaçant à Castiel serait mission bien assez compliquée pour qu’elle veuille empêcher la créature de risquer sa peau. Ou quoi que ce soit d’autre, puisque bordel c’était compliqué de comprendre comment un Djinn fonctionnait. Mais elle n’avait pas empêché la quête. C’était bien trop intéressant. Voir jusqu’où irait Atkins.

Ça n’était pas pour autant que tout cela resterait sans conséquences. Le jour même, elle avait envoyé l’un des initiés chercher Atkins. Une voiture l’avait attendu pour l’amener directement au QG. Elle surveillait la cour, dans l’attente de voir cette Chevrolet franchir le portail et se garer dans la cour. Si son timing était correct, cela ne devrait plus tarder.

Elle se retourna un instant, saisissant le verre de whisky qu’elle s’était versée quelques minutes plus tôt, ses bagues cognant contre le récipient en plusieurs sonorités. Le verre toujours en main, elle refit face à la vitre juste à temps pour voir la fameuse voiture débarquer son précieux chargement. Et quand le bruit de la large porte de son bureau s’ouvrit, Lilith faisait toujours face à la vitre, observant la voiture lâcher là l’initié avant de s’en aller.

@Ambrose Atkins
PNJ
Ambrose Atkins
Ambrose Atkins
PNJ
Personnage
:
CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL

what about asking permission || Lilith- Ambrose Ef44a3ef01ffbf6869ba2721de8174b980421100

NOVROSE ▲ voyous

I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?


what about asking permission || Lilith- Ambrose VV9QYNMO_o


Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/iel
Messages : 510
Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dents
Nombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébral
Résidence : Phoenix ▲ avec Nova-Blue
Profession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'Elisheva
Faceclaim : Caleb Landry Jones
Pouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébral
Crédits : gerard-menjoui (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)
Disponibilité RP : 20/? (nova-blue, lilith, london, elisheva, isaac, rogus, azariah, jasper, perséphone, azur, alec, dakota, dumas, alicia, odalie, cass, erade, mission 14, dès)
Multicomptes : Marisol Villalobos
Points : 1429
Joueur•se

what about asking permission || Lilith- Ambrose Empty Re: what about asking permission || Lilith- Ambrose

Dim 26 Mar 2023 - 23:59





what about asking for permission

⋆ Lovely sewer, tragedy free You cannot start a war Just for the feeling What if our friends see? We stared at our ceilings The smallest flicker of light, ooh


TW : dissociation

Notre voiture avait été interceptée non loin du désert.
Elle s’était arrêtée dans un grand nuage de fumée, provoquée par le sable qui nous avait déjà suffisamment brûlé les yeux. Nous étions esquintés, peut-être autant que ma béquille tordue. Quand nos collègues se sont présentés, j’ai présenté mes deux pupilles. Avec le recul, j’étais prêt à parier qu’ils n’y avaient vu que leur reflet tant elles avaient été opaques et vitreuses. Notre prise était dans le coffre, avec des renforcements de fermeture pour éviter qu’elle se s’échappe. A l’arrêt, ils ont additionnés des tas de syllabes. Elles m’ont semblé jolies, à défaut de vouloir dire quelque chose.
Dans ma tête, uniquement un gigantesque bruit blanc faisait office de bande sonore. J’étais à côté de mes pompes, tandis qu’elles semblaient peser des kilos et des tonnes au bout de mes pieds.

Le 7e cercle voulait me voir.
Mes chaussures sont devenues des pavés. Las de cligner des yeux, le passage aux douanes à l’aéroport s’est fait sans grand souvenir. Je me souviens avoir du défaire deux fois mon sac, et avoir pensé à envoyer quelques messages à Nova-Blue. J’inventerai une excuse bidon, un rendez-vous professionnel qui nous donnera l’occasion de s’enthousiasmer sur la fiction que ma situation avançait. Quand je me suis assis dans l’avion, j’ai réalisé que le panneau à l’entrée de l’embarquement indiquait Washington. Nous avions presque 6h de vol, et l’écran sur le siège ne proposait que des comédies romantiques et des épisodes de la Pat’Patrouille.
A défaut, je les ai lancé. J’ai trouvé le berger allemand bien émouvant, cette après-midi là.

Je n’ai pas dormi, pendant ce trajet. Quand les portes se sont ouvertes, c’est mon corps qui m’a porté, lui et mes collègues. Castiel rentrait au bercail, et moi, j’étais projeté hors d’un nid que j’avais mis des années à chérir. Une nouvelle fois à Washington, les immeubles me semblaient trop hauts pour cette fin d’après-midi. Il paraissait que des volutes rouges pouvaient ternir le ciel, et avec un peu de crainte, mes yeux fixaient mon reflet trop étranger dans chaque vitre de chaque gratte-ciel. Moi, je préférais largement regarder ma dégaine de pantin plutôt que me rappeler que je boîtais sur une béquille tordue. J’avais une drôle de démarche.
Peut-être que j’avais une scoliose non diagnostiquée, que je me disais. De son côté, ma jambe blessée riait doucement.

Il était 22h quand je suis arrivé aux portes de son bureau. Chez eux, ce n’était pas réellement différent de chez nous. En scrutant les moindres détails, j’en venais à oublier que nous étions une seule et unique organisation. Il n’y avait pas de sable de partout, pas de système de climatisation et de purification d’air qui bourdonnait dans nos crânes jusqu’à devenir parfaitement insupportable. Les murs se composait de métal et de verre, si bien que j’en venais à envier la résistance des baies vitrées.

L. S. Stoneheart.

Difficile de ne pas avoir entendu parler de Lilith. J’avais plutôt connu sa cousine, Sienna, que ce soit parce qu’elle était plutôt du Cercle de Phoenix, ou alors de ma mission en Colombie. Quelques rumeurs parcouraient les couloirs du pays. Parmi celles grasses sur ses supposées relations avec son djinn, j’épluchais celles qui me seraient utiles.
Rien de bien rassurant.
Elle était un espoir pour les chasseurs américains. Elle avait appris à manier le couteau avant de savoir parler, qu’on disait. Elle effectuait des chasses tôt, était redoutablement efficace. Elle n’avait de coeur que son nom de famille, et sa plaque me fiche des frissons au fur et à mesure que je m’approche. Je l’imagine aussi froide que sa porte, aussi loquace qu’un trottoir de rue, et je déglutis quand je frappe doucement. Il semblerait que je puisse déranger, alors que sa convocation semble claire.
Ce soir, Lilith Saskia Stoneheart voulait me voir. Les cernes creusées par le jetlag et la prise, mon front vient rencontrer doucement sa porte pour s’y poser quand un de ses sbires m’ouvre, visiblement agacé. J’étouffe un soupir. J’avais besoin de fraîcheur, et le métal aidait.

Quelle démarche aborder face à Lilith Saskia Stoneheart. La question m’éclate toutes mes connections neuronales, déclenche tous mes stocks de sérotonine et d’adrénaline quand la porte semble s’ouvrir au ralenti. Fallait-il agir comme le meilleur de ma catégorie, un fier guerrier revenant de guerre, un conquérant ayant bravé des créatures dignes des pires mythologies ? Fallait-il baisser la tête, la hocher, ou la lever ? Est-ce qu’elle acceptait les sourire ou les prenait comme une provocation ?
Est-ce qu’on disait bonjour, ou plutôt salut. Est-ce qu’on disait même bonjour. Est-ce qu’on entrait en disant juste son nom, ou alors, mon nom à moi, elle savait comment elle s’appelait, elle. Est-ce que je faisais un pas en avant avec le pied d’appui, ou est-ce que je le gardais en réserve pour pouvoir m’enfuir si elle souhaitait me tuer ?

Est-ce que c’était un piège ?

Trente secondes se sont écoulées, et je suis devenu un meuble de la pièce depuis.

« Hm. »

Mon sourire est pincé, comme pour suspendre des questions avec des pinces trop fines. Lilith est terrifiante, avec son whisky à la main et ses bagues. Elle pourrait m’éclater le nez s’il n’était pas déjà en mauvais état. Je remarque que je dois être en piteux état, perché sur mes béquilles asymétriques et mes vêtements plein de sable.
J’aimais porter du noir ; ça cachait le vin et le sang.

« … Ils … M’ont ouvert. » je dis en marmonnant, anxieux. « Eux, là … Derrière … La porte là. »

Une cigarette cacherait l’odeur de cette victoire plus lourde à porter qu’attendu.


© mad'eyes (code) &  a-child-ish (icon)


_________________
MEMBRE ◊ CHASSEURS
Lilith S. Stoneheart
Lilith S. Stoneheart
MEMBRE ◊ CHASSEURS
Personnage
: what about asking permission || Lilith- Ambrose Ms4x

Messages : 13
Âge : 33
Résidence : Anacostia, Washington
Profession : Tatoueuse
Faceclaim : Ruby Rose
Multicomptes : Jude
Points : 79
Joueur•se

what about asking permission || Lilith- Ambrose Empty Re: what about asking permission || Lilith- Ambrose

Lun 27 Mar 2023 - 16:02



Elle tournait toujours dos à la pièce quand son invité entra, escorté par les deux gars qui gardaient sa porte. Lilith regardait dehors la voiture doucement repartir, et l’initié rester comme on le lui avait demandé, près du portail, sous la pluie. La voix d’Atkins raisonna derrière elle. Lilith ne se retourna pas, prenant une gorgée de son verre, faisant à nouveau teinter ses bagues et bouger la chaine qui pendait à sa hanche.

Atkins parla à nouveau, bégayant comme un enfant, et finalement Lilith se retourna vers lui.

Ses yeux gris étaient glaciaux quand ils se posèrent sur le pauvre infirme qui ne ressemblait plus rien. Mais ni la béquille tordue, ni le sable sur sa tenue, ni ce qui ressemblait à du sang séché, ne firent frémir la chasseuse. Elle était toute aussi furieuse que curieuse à l’idée qu’on ait organisé une mission pareille sans lui en parler. Mais des deux, elle ne montra que l’indifférence froide. Le garçon ne bougeait pas, Lilith était adossée contre sa fenêtre.

Face à l’immobilisme de Atkins, l’un des gardes soupira d’agacement, prenant le chasseur par l’épaule pour le forcer à s’asseoir sur l’un des fauteuils de métal devant le bureau de la chasseuse.

Mais Lilith elle, ne s’assit pas. Debout, elle se tint derrière son propre fauteuil, dominant de sa taille le bureau et Atkins. Elle ne cessait de le fixer, alors que le garde s’en allait en fermant la porte de la pièce définitivement derrière lui. Seul les clignements des yeux secs de la femme témoignaient de son humanité. Si on pouvait appeler humain la froideur se dégageant de son être tout entier.

Ho Lilith était curieuse, ça oui. Elle voulait savoir beaucoup de choses sur cette foutue mission. Mais avant de poser une seule question, elle voulait qu’Atkins en dise le plus possible. Alors Lilith se taisait, dans l’attente. De ce qu’elle avait déjà expérimenté, cela fonctionnait plus ou moins bien. A force de silence, les gens avaient peur, et déballaient beaucoup de choses, sur des sujets que Lilith n’aurait même pas pensé aborder. Elle posa son verre à peine entamé, levant un sourcils envers l’homme. Si Lilith avait bien analysé son dossier, il finirait par dire quelque chose. La peur la fatigue ou même l’ennui le feraient parler. Alors elle croisa les bras et le fixa à nouveau, toujours sans aucune émotion à par cette froideur polaire.


@Ambrose Atkins
PNJ
Ambrose Atkins
Ambrose Atkins
PNJ
Personnage
:
CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL

what about asking permission || Lilith- Ambrose Ef44a3ef01ffbf6869ba2721de8174b980421100

NOVROSE ▲ voyous

I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?


what about asking permission || Lilith- Ambrose VV9QYNMO_o


Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/iel
Messages : 510
Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dents
Nombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébral
Résidence : Phoenix ▲ avec Nova-Blue
Profession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'Elisheva
Faceclaim : Caleb Landry Jones
Pouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébral
Crédits : gerard-menjoui (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)
Disponibilité RP : 20/? (nova-blue, lilith, london, elisheva, isaac, rogus, azariah, jasper, perséphone, azur, alec, dakota, dumas, alicia, odalie, cass, erade, mission 14, dès)
Multicomptes : Marisol Villalobos
Points : 1429
Joueur•se

what about asking permission || Lilith- Ambrose Empty Re: what about asking permission || Lilith- Ambrose

Mer 29 Mar 2023 - 23:52





what about asking for permission

⋆ Lovely sewer, tragedy free You cannot start a war Just for the feeling What if our friends see? We stared at our ceilings The smallest flicker of light, ooh


TW : dissociation

Elle doit être furieuse
Mes paupières se plissent et mes joues s’empourprent. C’était sûrement la seule et unique raison de son silence. Elle attend le bon moment pour m’encastrer contre un de ses murs, et ainsi, je serai un trophée sacrifié sur la place publique. Quelques semaines passeraient, et on parlerait de la nécessité d’obéir dans le Cercle. Son regard est douloureux. Elle me fixe et je tente de regarder ses bagues à la place. Pourtant, ses yeux sont lourds, et leur poids me fait baisser les miens. Sur le bureau, il y a mon dossier. J’apprends par la même occasion que nous avons des dossiers. Quelque part, c’était purement logique. Le 7e cercle se devait de suivre nos progressions. Il devait s’y trouver mes frasques, mes nombreux passages à l’infirmerie et mes ascensions de cercle en cercle. Mes neurones fonctionnent à toute vitesse pour pouvoir me remémorer mes actions chez les Chasseurs. Il semblerait que j’ai été toujours une honnête personne. Je ne leur ai jamais menti. Je leur ai toujours tout dis. J’ai fais de mon mieux.
Ce n’était pas grand-chose, mais définitivement, je faisais de mon mieux.
Mon nom me semble étranger sur ce dossier. De mon côté, mon visage hésite à rougir d’avantage de mon parcours.

Elle doit être curieuse
C’était étrange, qu’un traqueur aussi peu expérimenté ait capturé une telle prise. Elle doit avoir eu la nouvelle, et s’être étonnée. Mon menton se relève légèrement, tandis que mes paupières continuent à regarder le chêne de la table. Mes mains vont finir par se disloquer à force de tourner sur elles-même et de venir jouer avec leurs doigts respectifs. Je finis par frotter mon index très fort jusqu’à qu’il devienne rouge.
J’ai besoin d’une clope.
De temps en temps, mes pupilles se relèvent vers Lilith et elle n’a pas baissé les yeux, elle. Comme pris sur le vif, je m’empresse de les rebaisser.
Le temps passe lentement, ici, à Washington. J’ai connu des moments plus joyeux dans cette ville.

Puis elle lève un sourcil.
Certainement que si elle était observatrice, elle pourrait voir mes iris se dilater lentement et mon pouls ralentir.

Elle attend quelque chose
Me redressant légèrement sur ma chaise, le silence devient lourd. Ma voix sonnera bizarre si je commence à parler. Elle viendra s’enrailler, et Lilith me prendra pour un con. Si je me râle la gorge, ce serait mal vu. Toujours muré dans mon silence, ma jambe me fait horriblement mal. Le besoin de petite crème cicatrisante se fait ressentir mais Lilith a le regard chirurgical et froid comme le métal de son bureau.
Je vais crever, si je reste ici. Je le sens. Lilith ne parlera pas. Elle ne dira rien. Elle est en position de force. Elle peut continuer à être un chat regardant la petite chenille apeurée et boursouflée que je suis. Ma joue me fait mal, et j’imagine qu’un bleu viendra poindre d’ici quelques temps. Mon cerveau se vide progressivement sous le stress, et rapidement, je serai capable d’admettre tous les méfaits de l’humanité dont je suis innocent s’ils pouvaient me permettre de fuir.

« ... »

Ma cage thoracique se soulève et laisse entrer le maximum d’air. Derrière mes côtes dorsales, une légère douleur me fait grimacer. Je suis une larve dans un cocon trop petit.

« … C’était quelqu’un d’important, c’est ça ? »

Je déglutis et pose ma main sur le bureau. Si elle souhaitait m’arracher les doigts pour me punir, elle avait une autoroute pour le faire. Le regard dans le vague, ma main est sale, pleine de sable et de sang séché. Je la retire, parce que c’est dégueulasse pour sa vue à elle.

« Enfin, moi, je savais pas, c’est Castiel qui m’a dit monte dans la voiture, alors, bah moi j’suis monté. »

Phoenix m’appelle au loin, et l’horloge annonce les 23h. J’espérais que le QG aurait des couchettes et des douches agréables.


© mad'eyes (code) &  a-child-ish (icon)


_________________
MEMBRE ◊ CHASSEURS
Lilith S. Stoneheart
Lilith S. Stoneheart
MEMBRE ◊ CHASSEURS
Personnage
: what about asking permission || Lilith- Ambrose Ms4x

Messages : 13
Âge : 33
Résidence : Anacostia, Washington
Profession : Tatoueuse
Faceclaim : Ruby Rose
Multicomptes : Jude
Points : 79
Joueur•se

what about asking permission || Lilith- Ambrose Empty Re: what about asking permission || Lilith- Ambrose

Ven 28 Avr 2023 - 0:08



La technique marcha. Lilith ne quittait pas le chasseur des yeux. Elle le vit hésiter, se questionner, s’empourprer, baisser le regard, tourner la tête, plisser les yeux, pendant que Lilith ne bougeait plus d’un cil, debout devant lui.

Ho elle se demandait bien ce qu’il pouvait penser. Elle était curieuse du chemin de pensée qui fourmillait actuellement dans l’esprit d’Atkins. Elle aurait presque aimé avoir un espèce de septième sens lui permettant de l’entendre. Mais ça, c’était réservé aux surnaturels.  Il se posait plein de questions, ça se voyait dans ses yeux, qui allait d’un point à un autre sans pour autant regarder. Il en était presque perdu dans ses pensées. C’était ça que le Silence de Lilith avait comme effet sur lui ? Presque amusant… Si le sujet de sa présence n’était pas grave.

Il relève la tête, mais continue de jouer avec ses mains, ça ferait presque mal à lilith de les manipuler autant. Mais lui, ça semble le détendre. Ou du moins, il ne perd pas pieds comme ça. Tant mieux, la chasseresse avait clairement autre chose à foutre que de gérer un gars adolescent mentalement qui savait pas suivre une hiérarchie plus que simple. Et pourtant elle en était là. Il fallait dire, il y avait la difficulté du cas de son Djinn. Officiellement, il n’était pas très haut dans la hiérarchie, mais il savoir que l’emprise que Lilith avait sur lui n’existait que parce qu’il le voulait. Et ça, Lilith le savait. Aussi, officieusement, il en était presque rendu à un rang quasi égal à celui de l’humaine. Tant que le Djinn lui apportait les informations que la femme voulait, elle ne s’y opposait pas tant. C’était parfois marrant de voir des chasseurs qui se sentaient plus pisser, se faire recadrer par son Djinn de compagnie. Mais le jour où Castiel ira trop loin, Lilith savait qu’elle devrait prendre certaines… mesures. Ho elle s’était hissée à ce rang grâce à lui, mais ça n’aurait été qu’une question de temps qu’elle n’y arrive autrement. Lilith était bien trop talentueuse.

Enfin, elle n’était pas là pour s’auto jeter des fleurs. Elle n’avait toujours pas quitté Atkins des yeux, et le lever de sourcils de la femme semblait avoir… rassuré Ambrose ? Elle pouvait presque voir sa carotide battre moins vite tant il était tendu. Il se redressa. Il hésita, encore. Ça en devenait presque agaçant, mais c’était le parti pris de la technique.

Finalement, après un silence interminable, Atkins pris une grande inspiration, et, fait surprenant, posa une question avant de dire quoi que ce soit d’autre. Lilith ne répondit pas. Pas encore. Elle cligna des yeux et ce fut son seul mouvement notable.  Il devait certainement sentir la pression de la chasseresse, il déglutit si fort qu’on l’aurait entendu jusqu’en Afrique. Il bougeait lentement, comme une proie qui tentait de fuir sans alerter le prédateur qui le suivait. Elle remarqua les stigmates du combat que Atkins avait mené. Elle ne s’en formula pas plus que ça. Le sang, les bleus, la poussière, faisaient partie de son quotidien depuis bien assez longtemps pour qu’elle pense à se procurer un bureau apprêté avec du vernis bateau, histoire de le nettoyer sans difficulté. Il parla encore, et après un énième silence, Lilith hocha la tête. Il ne dirait rien de plus si elle ne le guidait pas un peu. Elle ne quitta pas sa position de force, et ne se détendit pas non plus. Pour autant, elle cessa de le fixer.

« Oui, il était important. »
Sa capture était une chose formidable pour les chasseurs, mais maintenant ils devraient probablement faire face à une riposte. Et ils n’en avaient pas parlés niveau tactique.

« Tu as eu une chance de refuser et de ne pas aller plus loin ? »
Elle voulait savoir si à un moment Ambrose s’était probablement dit que c’était une mauvaise idée. Elle voulait savoir s’il avait pensé à en parler, dès qu’il avait su le but de son voyage. Elle n’évoqua pas le fait qu’il est monté sans rien dire, Castiel savait se montrer persuasif. Elle mentirait si elle disait ne pas être en colère. Ses dents se seraient serrées depuis longtemps si elle ne se maitrisait pas si bien. D’autant qu’à présent que le coup de pression du silence était passé, elle devait se montrer plus détendue pour le rassurer. Respirer normalement et ne plus paraitre faite de pierre était un bon début.

« As-tu conscience des conséquences de cet acte, Atkins ? »
Elle ne le fixa pas dans le blanc de l’œil, elle saisit le dossier sur son bureau.

« Plusieurs fois, tu es passé en Cour de discipline. Tu as le don d’être impulsif on dirait… Et pourtant, tu es toujours en un seul morceau. »
Elle aperçu la béquille tordue sur son bureau.

« Enfin, presque en un seul morceau. »
Elle ferma le dossier d’un claquement de doigts et le reposa sur le bureau.

« Et tout ça, sans préparation. »
Elle doutait presque qu’il n’y ait que de l’impulsivité dans cet homme. Entreprendre autant d’actions irréfléchies, et toujours être en vie, c’était soit une chance intégrale, soit la preuve d’une intelligence hors norme.


@Ambrose Atkins
PNJ
Ambrose Atkins
Ambrose Atkins
PNJ
Personnage
:
CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL

what about asking permission || Lilith- Ambrose Ef44a3ef01ffbf6869ba2721de8174b980421100

NOVROSE ▲ voyous

I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?


what about asking permission || Lilith- Ambrose VV9QYNMO_o


Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/iel
Messages : 510
Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dents
Nombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébral
Résidence : Phoenix ▲ avec Nova-Blue
Profession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'Elisheva
Faceclaim : Caleb Landry Jones
Pouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébral
Crédits : gerard-menjoui (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)
Disponibilité RP : 20/? (nova-blue, lilith, london, elisheva, isaac, rogus, azariah, jasper, perséphone, azur, alec, dakota, dumas, alicia, odalie, cass, erade, mission 14, dès)
Multicomptes : Marisol Villalobos
Points : 1429
Joueur•se

what about asking permission || Lilith- Ambrose Empty Re: what about asking permission || Lilith- Ambrose

Ven 28 Avr 2023 - 23:45





what about asking for permission

⋆ Lovely sewer, tragedy free You cannot start a war Just for the feeling What if our friends see? We stared at our ceilings The smallest flicker of light, ooh


La sentence tombe avec un silence assourdissant dans la pièce.
La cible avait été quelqu’un d’important. Mes yeux se défixent de leur point d’horizon. Il aurait pu être un haut placé politique, une erreur de capture. Les Chasseurs allaient devoir répondre de leurs actes, payer le prix cher, et ce serait mon premier acte de renvoi avec tous mes anciens alliés à mes trousses. La trachée battante, je pense comprendre progressivement ma venue ici. Lilith voulait m’en parler, personnellement. Elle faisait partie du Septième Cercle. Elle n’avait personne au dessus d’elle. Elle n’avait personne à respecter, non. Lilith, tout le monde la respectait elle. Muet, je suivais la marche ; difficile de faire autrement. Par dessus tout, elle a raison. Remuant mon dossier, elle énumère mes actions chez les Chasseurs et mes mains tentent de creuser dans le bois de son bureau sous la gêne.

J’étais passé régulièrement à la Cour, oui. Chaque fois, j’ai cru être viré. Pourtant, c’était souvent des tâches en plus à faire, comme faire des rondes supplémentaires, ou aller aider les autres cercles. Rien de jamais grave, car mes actions n’étaient jamais bien graves. J’avais peut-être bien tenté de kidnapper une dragonne de famille gardienne, mais ce jour-là, Aurore m’avait couvert.
Lilith a raison. Je m’en sors souvent avec un nez cassé, au pire une jambe. Les chasses au nom des Chasseurs n’étaient pas mes plus grosses blessures. Le nom me donnait contenance, me freinait un peu aussi, sûrement. Savoir que je portais leur étendard au sein d’une mission empêchait les bagarres inutiles.
Pourtant, elle a raison, là aussi, Lilith. Je suis plus impulsif que les autres. Ce ne serait pas un soucis si je n’étais pas également pas préparé. La Riverwood, rien n’avait été prévu. C’était un bête coup de tête, une envie comme ça, une colère justifiée. Je n’avais que du chloroforme, rien de plus. Les serflex n’avaient bien évidemment pas suffit. La deuxième Riverwood était venue me cueillir, et même constat. Cette fois, ce n’était pas une mission.
Quand je menais des actions en cavalier seul, j’étais forcé d’admettre que oui, je ne préparais rien. Songeur, je reste silencieux un instant. C’est vrai. Ce n’était pas par choix, ni même par nécessité.

« C’est vrai ça … C’est … C’est absolument fou, en effet ... »

Complètement fou, oui. Les pires fois, ça s’était fini à l’hôpital avec des béquilles pendant quelques mois. Jamais je n’ai eu de blessures si graves qu’un fauteuil aurait été obligatoire. A croire que je protégeais mes vertèbres et que j’autorisais qu’une jambe à détruire à chaque fois.
Je sais pas vraiment où elle veut en venir, Lilith. Elle tourne comme un vautour dans son bureau. De temps en temps, elle se pose sur le gigantesque rocher qui lui sert de chaise, mais elle est toujours active. Elle a le regard vif, de ceux qui nous clouent sur place. Sur moi, ça marche. Mon estomac se noue sous le stress et mes poignets sont légèrement tremblants.

« Castiel m’avait dit qu’on irait juste s’amuser … J’ai pensé à plein de trucs, enfin, je l’aime bien, moi, Castiel. Il aurait pu m’emmener n’importe où. Puis là, il m’emmène dans le désert. Incompréhensible. Puis je le vois, ce vieux gars tout rabougri. Je me dis que c’est quand même pas rare de croiser des cadavres dans le désert, mais des cadavres en vie, c’est quand même pas commun, hein ? »

Ma voix s’accélère, comme pour justifier les mauvaises décisions qui ne m’appartiennent pas. Une fois encore, Lilith a raison. Je mesure mal les conséquences de mes actions. Cette fois, l’acte ne sera pas le mien. Ce sera plus simple à justifier, plus agréable pour dormir en cas d’erreur. Peut-être que j’échapperai à la Cour de Discipline, une nouvelle fois.

« Et … Et voilà. En fait c’était pas un cadavre mais le gars qu’à tenté de tuer Cordelia Kane, que je me suis dis. Je l’ai vu. Ca m’a foutu hors de moi. Alors j’ai tapé. C’est comme ça. »

C’est comme ça, que les choses devaient se passer ici. On voyait des cibles, on frappait, on tirait, on attaquait, on brandissait nos étendards et étalait nos couleurs. Devant une Lilith inflexible, j’ignore si tout admettre était la meilleure des solutions. Peu importait, elle aurait tous les éléments pour plaider ma cause. Cette fois, je n’avais que du sable entre les phalanges et du sang séché au bout des doigts. Je passerai une nuit chez les Chasseurs, un temps à l’infirmerie pour soigner tout ça. Je dirai à Nova-Blue que je me suis brûlé avec des orties au travail. Elle trouvera sûrement ça très intelligent.

Je répondais pas réellement à ses questions, à Lilith. Pourtant, me tortillant sur mon siège comme un ver de terre, l’angoisse ronge mon coeur. J’étais un avantage pour la cause. Je le savais. Il y en avait peu, des comme moi, prêt à se dévouer à des combats désavantagés à la racine, des têtes brûlés, des soldats au crâne vide et des idiots illuminés. Ma semelle glisse sur le sol, cherchant certainement à creuser un trou dans lequel m’y enterrer.

Les minutes défilent, et l’horloge tic tac avec beaucoup d’aplomb. Mon dossier, lui, se fout de ma gueule.


© mad'eyes (code) &  a-child-ish (icon)


_________________
MEMBRE ◊ CHASSEURS
Lilith S. Stoneheart
Lilith S. Stoneheart
MEMBRE ◊ CHASSEURS
Personnage
: what about asking permission || Lilith- Ambrose Ms4x

Messages : 13
Âge : 33
Résidence : Anacostia, Washington
Profession : Tatoueuse
Faceclaim : Ruby Rose
Multicomptes : Jude
Points : 79
Joueur•se

what about asking permission || Lilith- Ambrose Empty Re: what about asking permission || Lilith- Ambrose

Ven 1 Sep 2023 - 23:05



Impitoyable. C’est un mot que Lilith avait appris très tôt, dans sa jeunesse, quand ses parents avaient réalisé à quel point leur ambition s’était transmise à leur unique fille.
Impitoyable, le seul moyen que Lilith avait pour prouver sa valeur, sa force et sa résistance. Elle n’a donc jamais fait preuve de pitié. Au début, il avait fallu que les autres comprennent. Scolarisée à la maison, la jeune Stoneheart n’avait donc jamais eu à casser la gueule d’un élève trop harceleur qui s’en était prise à la mauvaise cible. Elle n’avait jamais aussi bien porté son nom de famille, que quand Saskia devait se montrer impitoyable.

C’était probablement ce cœur dur et froid qui avait ravivé la flamme de la vie du Djinn qui la servait à présent. Si Castiel était sources d’ennuis, il était également une précieuse aide. Même si en ce moment, Lilith avait surtout envie de plonger sa tête dans de la lave. Elle était dans de beaux draps c’était sûr. Mais elle avait l’avantage d’être la seule aux commandes. Peut-être qu’un jour le Conseil décidera de lui offrir une collègue, une seconde du septième cercle. Il y avait de forte chances que cette chance soit donnée à Sienna, même si elle devait encore prouver quelques valeurs aux yeux des autres.

Impitoyable, c’était ce qu’elle affichait actuellement. Son regard froid n’avait pas quitté Atkins des yeux depuis que Lilith avait redéposé son dossier sur le bureau vernis. Elle était aussi concentrée qu’un jaguar prêt à fondre sur sa proie, du haut de l’arbre d’où il préparait l’embuscade. À tel point qu’elle devinait chaque goute de sueur qui commençait à perler sur le front du traqueur. Elle connaissait par cœur tous les troubles que lui avaient causés Atkins. Elle en avait marre, elle é tait fatiguée de gérer des crises qui n’auraient pas dû se produire. Mais pour le coup, l’erreur d’Atkins avait probablement un timing impeccable.

Mais ça, Atkins ne le saura pas.

Non, cela allait l’encourager à rester aussi tête de nœud qu’il l’est déjà. Non, il fallait qu’il se discipline. Pour de bon.

Sa première tirade ne provoque absolument rien chez la chasseresse. Il tournait autour du pot, ou attendait de rassembler ses esprits avant de poursuivre. L’un ou l’autre, probablement les deux, exaspéraient Lilith. Ce n’était pas compliqué de se mettre à table ! Elle jouait la carte du méchant flic, sachant qu’il y serait bien plus déstabilisé et enclin à tout déballer. Elle savait aussi que cela voulait dire des bégaiement, des tremblements et des hésitations. Mais bon sang elle aurait cru qu’il se serait dit que se grouiller à tout dire était la meilleure manière de sortir de cette situation faite expressément déplaisante…

Visiblement, il n’avait pas plus de jugeote à réfléchir aux conséquences de ses actes qu’à tenter de trouver une échappatoire rapide.

Elle se retint violemment de rouler des yeux. Évidemment, que c’étiat pour s’amuser… Castiel ne passait que son temps à s’amuser, c’était ça le deal. Pourtant,  elle aurait espéré qu’un chasseur du quatrième cercle aurait pris son travail plus au sérieux. Elle nota ce point mentalement. Il avait pensé à plein de trucs, selon ses propres mots. A autant de choses qui n’avaient pas de sens pour que cela prenne l’intégralité de ses pensées au détriment du raisonnement logique. Ce genre de personnages l’exaspérait, mais ce qui était encore plus fatiguant, c’était le potentiel du traqueur, aussi maladroit qu’il était. Il aurait été parfait s’il avait été moins… lui. Impulsif, incontrôlable, enfantin… Lui quoi. Malgré la situation, il se trouve le moment et l’inspiration pour blaguer, Lilith ne lève même pas les yeux au ciel. Dans un autre contexte, elle aurait trouvé cette vanne sympa, un cadavre en vie. On n’était pas dans un autre contexte, et Atkins ne lui achèterait pas de la clémence avec des vannes. L’atmosphère lourde s’appesanti à nouveau alors que le regard de Lilith devint sombre. Si le monde n’était pas envahis de démons ,elle aurait probablement fait un carton dans une troupe de théâtre, et peut être même à Hollywood. Mais le monde avait changé, comme un apocalypse interne, et elle n’avait plus le temps de rire dans des situations si dangereuses que celles dans laquelle l’avait plongé Atkins et Castiel. Et puisqu’elle ne pouvait pas punir son Djinn…

C’est comme ça. C’est tout ce qu’il avait à dire, c’était comme ça… Elle soupira finalement, et se redressa, compressant quelques secondes l’arête du nez entre ses deux doigts avant de se ressaisir. Elle fronça des sourcils à Ambrose. Il se débrouillait bien, jusqu’à cette dernière remarque. Alors, elle se leva, dans toute sa grâce impériale, fixant Atkins du blanc de l’œil.

« Tu es un chasseur du quatrième cercle, Atkins, tu sais ce que cela implique ? »

Elle laissa une seconde de battement, mais ne lui laissa clairement pas le temps de répondre.

« Tu traque, tu pistes, tu écoutes, tu espionne au besoin, tu tue ou tu capture selon l’ordre donné.  Tu comprends ce que ça veut dire, l’ordre donné ? »

Elle fronça à nouveau les sourcils.

« A moins qu’un supérieur ne t’en donne l’ordre, jamais tu ne capture quelqu’un, jamais tu ne tues quelqu’un, il en va de la survie de notre organisation ! Chaque opération est pensée finement, précisément, pour qu’elle soit réalisée dans la plus grande des discrétions, et avec le plus grand taux de réussite possible. Désobéis, agis comme bon te semble, et tu mets tout en péril. Notre organisation, nos efforts depuis tant d’années, nos exploits, notre progression contre les surnaturels. Tu le sais pourtant ! à chaque fois ce refrain t’est ressorti ! »


Elle se tut, consciente qu’elle était sortie de ses gonds. Elle prit une profonde inspiration pour reprendre sa voix la plus glaciale possible.

« Les perturbateurs, les rebelles, on s’en occupe de telle manière qu’ils ne mettent personne en danger. C’est comme ça »

Elle insista sur les trois derniers mots, signifiant clairement qu’ils avaient été de trop dans la bouche d’Atkins. Elle s’appuya contre le bureau, les bras tendus, penchée vers le fauteur de trouble.

« Et le pire, c’est que tu es sensé savoir tout cela. Tu as atteint le quatrième cercle avec l’approbation de tes supérieurs qui ont pensés de toi que tu étais capable de suivre des règles, de réfléchir, et d’agir ensuite. »

Elle fit une pause, scrutant les pupilles du soldat en face d’elle.

« Visiblement, ils se sont trompés. »

Elle se redressa, remettant une distance normale entre elle et lui. Elle n’aimait pas qu’on envahisse sa bulle personnelle, mais n’hésitait pas à le faire en cas de besoin. Elle n’en pouvait juste plus de l’odeur de peur qui émanait de lui. Elle poursuivit.

 « Castiel n’est en aucun cas ton supérieur, et tu n’as pas à aller en mission avec lui, même s’il te le demande. Tu entends ? tu comprends ? Une interdiction, tu sais ce que ça veut dire ou je dois te pointer le dictionnaire du doigt ? »

Elle était violente, presque méchante. Elle avait pourtant tout essayé avec lui, elle n’avait pas d’autres solutions, enfin. Si, mais elle ne voulait pas en arriver là, pas tout de suite. Elle se rassit après quelques secondes et ouvrit à nouveau le dossier usé de l’homme. Elle en sortit une feuille fraichement imprimée sur laquelle on pouvait très clairement lire en lettres capitales « Ordre de réassignation » noircissant le haut de la page.

« Puisque tu refuses de comprendre, tu ne me laisse pas le choix, Atkins. Dans quarante-huit heures, tu passeras cinq semaines parmi les initiés. Tu seras considéré, pendant tout ce temps, comme un membre du premier cercle. Tu vas réapprendre la discipline. Tes entraineurs sont déjà au courant. Tu n’auras aucun moyen d’y échapper. Tu n’auras de traitement de faveurs que pour éviter de te blesser plus encore. A la fin de ces semaines, le rapport de tes entraineurs me permettra de juger définitivement de ta situation. »


Elle finit sa tirade en apposant sa signature d’une plume d’acier en bas de la page, avant d’y couler de la cire vert sapin, et du revers de sa chevalière, apposer le saut de son nom, officialisant la punition. Elle glissa le papier dans la panière destinée aux ordres, courriers importants et autres avis qui seraient récupérés le matin à la première heure.

Elle referma alors le dossier d’Ambrose, le rangeant dans l’un de ses tiroirs pour ne plus y toucher de la soirée. Le plus sévère était fait. Elle ne voulait pas ruiner tous les espoirs de cet homme envers leur cause, alors elle poursuivit sur un ton plus calme.

« Tu n’es pas rétrogradé, Ambrose J’ai besoin que tu comprennes cette punition. J’ai besoin que tu grandisses, j’ai besoin de toi sur le terrain, quand je l’ordonne, pas autrement. S’il faut t’apprendre la discipline et l’obéissance je le ferai, mais tu ne peux pas laisser ton impulsivité prendre toute la place. C’est important. Ces cinq semaines seront les plus importantes de ta carrière de traqueur.»

Elle se tut quelques instants, le ton moins lourds avait réchauffé la pièce. Elle devait se montrer impitoyable avec ses chasseurs, mais elle n’aimait pas pour autant jouer à la méchante envers les siens. Elle poursuivit, plus calmement.

« Je ne mens pas en te disant que j’espère que ces semaines porteront ses fruits, Ambrose, j’ai besoin de toi opérationnel et sur le terrain, pas sur les bancs de l’école. »

En plus, ces semaines permettraient de mettre à profit la longue convalescence qui attendait le jeune homme. Il était vraiment amoché, et ce n’était pas avec des béquilles aux bras qu’il allait encore faire son travail. Elle avait insisté sur ce point dans son ordre écrit. S’il fallait qu’Ambrose récure tous les soirs les carreaux des douches communes du centre d’entrainement pour comprendre le mot discipline, il le ferait. Mais il était hors de question de lui faire courir des marathons. Elle connaissait suffisamment les entraineurs pour savoir qu’ils seraient assez créatifs pour qu’Ambrose ne soit pas le chanceux de la bande qui ne fait pas les épreuves sportives avec les autres. Ho ça elle était presque sûre qu’il le regrettera presque. Elle leva un sourcils en pendant la tête du même côté.

« Tu comprends ce que cela implique ? »

Elle voulait le savoir, elle voulait en être sûre. L’avenir d’Atkins au seins des chasseurs ne tenait qu’à un fil, et il était très rare de s’en sortir en vie d’un licenciement, si c’était le terme correct… Et ça la ferait chier d’ordonner ça.

@Ambrose Atkins
PNJ
Ambrose Atkins
Ambrose Atkins
PNJ
Personnage
:
CALL ME FIGHTER I'LL MOP THE FLOOR WITH YOU CALL ME LOVER I'LL TAKE YOU FOR A DRINK OR TWO YOU'LL GET OLDER MAYBE THEN YOU'LL FEEL SOME CONTROL

what about asking permission || Lilith- Ambrose Ef44a3ef01ffbf6869ba2721de8174b980421100

NOVROSE ▲ voyous

I'LL BE A REGULAR GUY FOR YOU, I NEVER SAID I'D DO THAT WHY YOU LOOKING SO BEAUTIFUL TO ME NOW WHEN YOU'RE SO SAD ?


what about asking permission || Lilith- Ambrose VV9QYNMO_o


Pseudo / Pronoms : Smanffson ▲ elle/iel
Messages : 510
Âge : 29 ans ▲ et pas toutes ses dents
Nombre de dés : 1 dé classique ▲ 1 dé en armes à feu ▲ contrôle hormonal et cérébral
Résidence : Phoenix ▲ avec Nova-Blue
Profession : Scientifique ▲ dans le laboratoire d'Elisheva
Faceclaim : Caleb Landry Jones
Pouvoirs/capacités : Botaniste ▲ Armes à feu (1 dé) ▲ contrôle hormonal et cérébral
Crédits : gerard-menjoui (av) valhdia (aes) awona (forte inspi signa) a-child-ish (icon signa)
Disponibilité RP : 20/? (nova-blue, lilith, london, elisheva, isaac, rogus, azariah, jasper, perséphone, azur, alec, dakota, dumas, alicia, odalie, cass, erade, mission 14, dès)
Multicomptes : Marisol Villalobos
Points : 1429
Joueur•se

what about asking permission || Lilith- Ambrose Empty Re: what about asking permission || Lilith- Ambrose

Mer 20 Sep 2023 - 1:04





what about asking for permission

⋆ Lovely sewer, tragedy free You cannot start a war Just for the feeling What if our friends see? We stared at our ceilings The smallest flicker of light, ooh


Je m’étais trouvé bien, sur cette mission.

Le voyage en voiture avait été pénible. Castiel ne parlait que pour des choses qu’il trouvait drôle. Avec le temps, j’avais compris quand il fallait rire, et quand il fallait adopter une attitude faussement choquée pour qu’il se sente provocateur et qu’il sache qu’il avait réussi son coup. En vérité, ce n’était pas vraiment provocateur, mais ça lui faisait plaisir, à Castiel, d’avoir l’impression de l’être.
Moi, je m’étais trouvé plutôt bien, quand le gars avait fini dans nos filets. La mission avait été bien menée, et il semble même que l’ami de Lilith -puisqu’il n’est ni mon supérieur, ni quoique ce soit d’autre- ait été content. Ma cheffe parle, et chaque de ses mots fait du bruit sur sa table en bois.

Maintenant, je regrette son silence.
Elle bouillonnait toute sa rage depuis tout ce temps. Si je me suis trouvé bien sur la mission, j’avais été franchement mauvais pour expliquer son caractère exceptionnel et réussi. Lilith sort son ciseau et déchiquette tous mes espoirs et bonnes intentions avec les lames de sa colère. Elle traque la moindre fierté pour lui tirer ses balles d’amertume en plein front. Elle a du poison dans la bouche et le répand quelque part sur mon coeur. Mes poumons coagulent le sang pour empêcher l’hémorragie -à l’intérieur, j’ai mal et j’ai peur-. Elle parle beaucoup.
Me prend l’envie de crier, comme ça, pour rien dire. Juste d’ouvrir la bouche très grand et crier le plus fort possible, au moins elle se taira et elle ne continuera pas. Les mots licenciement, déception, impossibilité de travailler, renvoi ne résonneront pas dans la pièce. Si je crie suffisamment fort, je n’aurai pas à les écouter, et elle n’aura pas à les dire. On se dira que c’était un pauvre accident, on passe l’éponge et tant pis.

Mais je savais pas
Pour la neuvième fois, mes lèvres ont envie de resservir la soupe de l’ignorance. Je savais pas que sur cette mission, c’était différent. Je savais pas qu’il fallait réfléchir avant d’obéir bêtement à des ordres. On devrait se faire des écussons avec nos cercles, des patchs militaires, des médailles. J’ose pas sourire à ma pensée, sans quoi je perdrai ma trachée. On aurait de la gueule, avec nos pins de cercle. Le mien serait peut-être orange. D’ailleurs, on pourrait avoir des noms de codes avec nos signes astrologiques ; le mien c’est le scorpion, je serai toujours plus avantagé que les vierges ou les cancers. J’ai envie de me marrer, et j’imagine que promener en laisse mes pensées me permet de filer à travers le rideau de reproches de Lilith.

Je savais pas
Mais c’est toujours pareil
A chaque fois, je me retrouve dans ce bureau, et elle s’étonne de me répéter sans cesse les interdictions. A chaque fois, je les oublie. Mon esprit n’est pas là. Il pense à des insignes, à mes courses, à ma marque de lessive qui pue et qu’il faut changer parce qu’elle gratte, à qu’il faudrait investir dans de l’adoucissant mais que ça sent souvent le linge de gosses, que ça serait pas une si mauvaise chose et que je ferai semblant d’avoir un gosse qui s’appelle Jack.
Lilith menace, et mes pensées autour de l’alignement des planètes deviennent nécessaires. J’imagine des insignes brillantes avec la position de nos constellations. Ce serait kitsch et y aurait des débats sur ceux qui croient en l’astrologie et ceux qui n’y croient pas. Je ne dirai pas que c’était mon idée ; je les regarderai s’engueuler parce que je suis un putain d’élément perturbateur. Lilith m’engueule et des idées de grandeur viennent polluer mon crâne pour esquiver ses mots. La prochaine fois, je penserai à autre chose, et je hocherai la tête à rythme irrégulier pour faire semblant que j’avais compris.

Mais je suis honnête quand je dis que je ne savais pas. Ca m’apprendra de faire confiance à mes collègues. Les Chasseurs, c’est pas si différent du travail. Fais chier.

Lilith est à quelques centimètres au dessus de moi, et mes yeux scruteront les veines du bois de son bureau jusqu’à nouvel ordre. Mon coeur, lui, veut se barrer quelque part. Mon corps est composé à 80 % de pétrole qui dégouline sur la chaise, espérant devenir béton et asphalte.

« Isaac m’avait proposé de m’apprendre à tirer. Que je sois plus utile. »

Un traqueur vise, étudie, traque, attaque, obéit.
Ambrose Atkins étudique, attadie, obéit, obéit, obéit.

« C’est compris. »

Ambrose Atkins n’a pas vraiment besoin de comprendre. J’hocherai machinalement la tête. Qu’elle me demande de récurer les douches pendant cinq semaines, je le ferai. Je ramènerai des draps propres à l’infirmerie s’il le faut. Les autres se foutront un peu de ma gueule, mais je garderai comme un semblant de médaille muette que j’ai ramené quelqu’un d’important.

« Je demanderai à Isaac sa supervision. J’ai mal agi. J’en suis désolé. »

J’en serai désolé cette fois, sincèrement. J’en suis désolé pour les précédentes, et j’en suis déjà désolé pour les suivantes. L’heure tourne et le bâtiment est silencieux. Nous sommes en plein milieu de la nuit, rendant Lilith plus menaçante que jamais. J’ignore si d’autres personnes dorment dans les locaux ; certainement quelques jeunes récupérés par-ci et là, avec des mâchoires trop serrées pour être relâchés comme des chiens errants. J’aurai pu jouer les éducateurs, mais j’étais l’un d’eux. Lilith vient de me remettre une laisse.

« Je voulais bien faire, vous savez. Moi, je pensais que je faisais bien. »

J’ai compris de travers quelque chose. J’attendais qu’on me tire à droite et à gauche, que je suive en quête de friandise jusqu’à qu’on me dise que j’avais fais du bon travail, dans le fond.

« Je vous ai déjà pris suffisamment de temps, vous m’autorisez à partir ou vous vouliez me dire autre chose ? »




© mad'eyes (code) &  a-child-ish (icon)


_________________
Contenu sponsorisé
Personnage
Joueur•se

what about asking permission || Lilith- Ambrose Empty Re: what about asking permission || Lilith- Ambrose

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum