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Nous sommes en 2022 And it's getting more and more absurd.  ☀ Sol & Sören - Page 2 1639275293 La période jouable actuelle va du 30 juin 2022 au 30 septembre 2022 And it's getting more and more absurd.  ☀ Sol & Sören - Page 2 1050276528
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Sol Delacroix
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Mer 3 Fév 2021 - 14:01
And it’s getting more and more absurd.
Sol x Sören

Dans le silence qui les séparait doucement, Sol ne pouvait que deviner les pensées qui agitaient le zouwu. Que cette vie qu’il avait construite s’était construite avec Milo. Son métier, ses soirées, son temps, se partageaient avec son meilleur ami. Elle en avait fait partie quelque temps, le temps où Milo avait voulu d’elle, et puis … quand ça n’avait plus été le cas, elle était sortie de l’existence de Sören. Sans cri, sans violence. Juste cette culpabilité terrible que rien ne serait plus comme avant.
Evidemment. Solal ne pouvait pas lutter, elle n’avait jamais pu lutter. Sören était l’ami de Milo. De son ex. Quelle trace laisse-t-on dans la vie des amis de nos amours passées ? Oui, Sören et elle étaient proches, très proches, tendres et taquins comme l’étaient les amis d’enfance. Mais le zouwu n’en demeurait pas moins du côté de Milo. Cela faisait trop longtemps pour qu’une quelconque histoire de fille puisse semer la discorde entre eux. Alors, la djinn avait fait ce qu’elle devait. Elle s’était effacée de la vie de Sö, avait tiré sa révérence, pour le bien de Milo. Du moins l’espérait-elle. Mais dans sa vie à elle, le trou béant laissé par le cosmos crew, qui se chargerait de le combler ?
Tous ces mots désarticulés flottaient dans le silence autour d’elle, autour d’eux, comme un million d’aiguillon tristes. Une ombre passa sur le visage de la blonde.
« Tu peux me parler de lui, tu sais. Je suis plus forte que ça. »
C’était un mensonge, et ils le savaient. Elle serait forte, oui, parce qu’il le fallait. Mais le nom de Milo lui poignardait le cœur. Environ 100 fois par jour, elle se demandait où il était, ce qu’il faisait, est-ce qu’il pensait à elle … avant de se rembrunir, car elle n’était plus légitime à se poser toutes ces questions. Six mois déjà qu’ils avaient claqué cette porte entre eux, six mois sans un contact, sans un sourire, sans un regard complice. Mais ce n’était rien, six mois, à l’échelle de deux siècles. Il lui faudrait plus de temps, beaucoup plus, du temps plus long, du temps plus doux.
Qui commençait déjà ce soir, avec la lueur délicieuse des yeux de l’ami retrouvé.

S’installant sur le canapé, elle regarda le brun faire son gentleman en déposant sa veste dans l’entrée. Un éclat de rire résonna dans sa gorge, et bien vite la blonde retrouva toutes ses vieilles habitudes. A deux mains, elle s’empara d’un coussin à l’effigie d’un cybermen pour le jeter sur le zouwu en gloussant. C’était bon d’être là, doux aussi, quoiqu’un peu étrange.
Combien de fois avait-elle échoué sur ce canapé après une journée un peu longue ? Avec, sans Chiara. Avec, sans Milo. Retrouver ainsi le moelleux tiède qui accueillit le creux de son dos combla la djinn de joyeuseté. L’immense carton de pizza s’étalait sur la table basse, Sören était reparti en cuisine pour y chercher des serviettes … et sa proposition, si touchante, la heurta. Le fameux plaid Star Wars, râpé et élimé, qu’elle subtilisait à chacune de ses visites. Il s’en était souvenu … il s’en souvenait. Peut-être que rien n’avait changé, au fond, que les miettes de leur existence commune pourraient reprendre vie en un instant.
Sol, jambes repliées sur le canapé, adressa à son ami un sourire flamboyant.
« Ce programme me sied tout à fait, monsieur Scamander. »
Et, s’asseyant en tailleur sur le sol dans son t-shirt un peu trop vaste, la jeune femme entreprit de découper en huit la superficie ovale de la margherita. Elle aimait cet appartement comme elle aimait son locataire. Elle s’y sentait un peu comme chez elle, sans l’être vraiment tout à fait. Elle savait où étaient rangées les assiettes, comment refermer le meuble bancal de télé qui abritait les jeux de la Switch, quand allumer l’eau de la douche pour qu’elle soit juste assez chaude lorsqu’elle se glisserait dessous. Tant d’automatismes qu’elle pensait avoir oubliés et qui lui sautaient au visage.
Sa tâche accomplie, la blonde s’étira en soupirant.
Elle laissa son hôte choisir leur fond sonore avant de revenir se placer à côté d’elle devant ce dîner gargantuesque. Il attendait qu’elle parle ; Solal le savait. Pourtant une partie d’elle voulait simplement faire durer ce silence, car une fois qu’il serait rompu elle devrait parler de ses peines. Il n’y avait eu que ça, ou presque, depuis des mois.
Sören attendait qu’elle parle. De quoi ? D’elle. Mais il n’y avait plus vraiment d’elle. Une part indestructible d’elle avait quitté sa poitrine creuse lorsque Milo était parti.
« J’sais pas, Sö … il s’est pas passé grand-chose, tu sais. J’ai pas retrouvé de table de jeu de rôle, pas changé de métier ni de vie. Au début ça a été un peu tendu avec Chiara, à cause de … enfin, tu sais. Mais elle était juste déçue et elle a fait ça pour notre bien, je crois … ça va mieux maintenant. »
Embarrassée de devoir résumer la vacuité innommable de ces derniers mois bien trop sombres, Sol passa une main dans sa chevelure d’or.
« En fait, rien n’a changé. C’est la même ville, les mêmes gens, les mêmes jeux et les mêmes films. Les mêmes endroits. Mais y a juste Milo et toi qui êtes plus là. »
De nouveau sa gorge se noua.
« Et c’est franchement naze, la vie, sans lui. Enfin, sans vous. »
Adressant un regard contrit à son hôte, la blonde se mordit violemment la lèvre. Elle ne voulait pas avoir l’air aussi … aussi désespérée. Pas alors qu’elle venait de retrouver son ami, son meilleur ami. Elle se sentait bien, là, avec lui. Alors pourquoi est-ce qu’il fallait qu’elle évoque cette tristesse immense qu’elle avait sur le cœur ? Elle ne pouvait pas continuer à se laisser envahir.
« Et toi, alors ? Raconte ! » tenta-t-elle de reprendre d’un ton plus léger.
Parce que, sans Milo, il n’y avait plus grand chose dans sa vie qui soit digne d’être raconté.

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Lun 8 Fév 2021 - 18:27

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C’était un mensonge, et ils le savaient. Sol pouvait bien lui dire qu’elle était forte, qu’elle pouvait supporter d’entendre parler de lui ; ils savaient tout les deux que c’était un mensonge. Lui parce qu’il était empathe, zouwu, et elle parce qu’elle mentait. Et si Sören pouvait être sûre d’une chose, c’était qu’elle savait pertinemment qu’il savait que ses mots n’étaient que mensonges ; pourtant, inexplicablement, elle lui disait quand même.
Aucun d’eux n’avaient pourtant pris la peine de commencer ce mensonge éhonté, ils revenaient rapidement aux vieilles habitudes, aux taquineries sans fin et aux lancer de coussins. C’était si facile de faire comme si rien n’avait changer, comme s’il n’y avait eu qu’une virgule au lieu d’un point, la suite d’une phrase, d’une histoire, au lieu d’une nouvelle. C’était si facile de faire comme-ci… De s’approcher de la chaine hi-fi pour mettre une de leur playlist Spotify, une de celle qu’il n’avait pas effacer ; parce que même si les souvenirs accompagnant les chansons pouvaient être douloureuse, il les aimait toujours autant.
Si facile de faire un rapide crochet pour récupérer le plaid dans le sèche-linge alors qu’elle coupait la pizza, de le ramener avec lui pour venir le poser à côté de la blonde alors qu’il s’asseyait lui-même sur le long canapé. Si facile de ne rien dire et d’attendre qu’elle parle, parce que Sören initiait rarement les conversations.

Mais tout avait changer, ce n’était pas la même chose et ils le savaient tout deux ; même si elle n’avait pas changé de métier, de vie, de goûts ; tout était différent. Tout avait un goût doux-amer, parce qu’ils n’étaient plus là, parce que ce jour-là, Sol tout comme le reste du Cosmos avait irrémédiablement perdu quelque chose qui ne serait jamais retrouver. Alors tout était similaire, et tout était différent.
Dans ses yeux, Sol ne rencontrerait pas de pitié, juste de la compréhension, parce qu’il comprenait. Sans doute mieux que personne, et pas seulement parce qu’il était zouwu et empathe. Parce qu’il était son ami et qu’il était d’un naturel compréhensif. Aussi, lorsqu’elle changea de sujets, chassant comme si ce n’était rien, une tristesse toujours présente, il ne dit rien. Ce n’était pas du déni, parce que l’un comme l’autre savait que la tristesse était toujours présente, ils en avaient tous deux consciences, ils choisissaient juste de ne pas entacher la soirée par cette dernière.
Dans cette optique, il était évident pour le zouwu qu’il ne parlerait pas de Milo, qu’il devrait parler de sa vie en tentant de faire disparaître l’énorme éléphant dans la pièce. Un exercice difficile compte tenu de l’importance qu’avait son meilleur ami dans sa vie, non pas que sa vie tournait autour de ce dernier. Mais Sören ne pouvait niais qu’une bonne partie de leur vie, à tous les deux étaient consacrés à l’autre, parce qu’ils étaient comme des frères, toujours fourrer ensemble pour faire les quatre cents coups, toujours chez l’un et l’autre quand ils s’ennuyaient.

Se mordant la lèvre, Sören passa sa main dans ses cheveux ébouriffés, frottant l’arrière de sa tête avant de venir poser sa main sur sa nuque, posant l’arrière de sa tête sur l’accoudoir un instant avant de venir poser ses mains croisées sur son ventre. Que pouvait-il lui raconter exactement ? Il décida de mettre la logique de côté, de laisser son cœur guider ses mots en espérant qu’il éviterait les sujets douloureux. Ses lèvres s’ouvrirent alors d’elle-même pour tenter de combler ces derniers mois.
« Il ne sait pas passez grand-chose non plus tu sais… Je travaille au zoo, j’aide toujours au Nymph Garden de temps en temps. Je lis toujours le même genre de livres, toujours les mêmes passe-temps… je continue à peindre de temps en temps, enfin sur des toiles je veux dire, les murs je continue toujours. Oh et je me suis mis à la guitare, rien de bien exceptionnelle, j’ai juste mémorisé deux/trois chansons quand je faisais mes insomnies et que je n’arrivais pas à jouer. » dit-il en redressant sa tête pour croiser le regard de la blonde.
Ce n’était pas grand-chose, juste des informations désuètes, sans réelle impacts. Cependant, c’était ce qui c’était majoritairement passer, il n’avait pas fait grand-chose au cours des six derniers mois ; rien de bien palpitant qui ne vaille la peine d’être raconter.
Tout comme Sol, la vie de Sören était rester relativement la même, il y avait juste deux présences en moins, un quatuor passait à un duo, de quatre instruments à deux pour une mélodie similaire et différente à la fois.



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Sam 13 Fév 2021 - 19:33
And it’s getting more and more absurd.
Sol x Sören

La position de Sören, tête reposant sur l’accoudoir du canapé, n’était pas sans évoquer un patient en pleine séance de psychanalyse. La blonde eut un pâle sourire. Son meilleur ami n’était pas en psychanalyse, loin de là. Si vraiment il fallait mettre le doigt dessus, ils décortiquaient tous les deux avec la joie des retrouvailles la psychologie de leurs fêlures passées. Enfin, passées … la fêlure n’était pas passée, pas pour Sol. Elle était présente, bien présente, et si parfois l’épicurisme latent la faisait paraître pastelle, bien souvent elle rejaillissait, balafre rouge sur son myocarde, incapable de la laisser seule. Fêlure passée, fêlure présente, fêlure futur aussi sans doute, pour un certain nombre de jours, de semaines, de mois, d’années, qui sait.
C’était la première fois que Solal, que Sol avait tant blessé, première fois qu’elle avait lu si fort la douleur causée par ses actes. Elle ne pourrait pas supporter de voir cela une seconde fois. La brisure occasionnée par sa conduite était comme un trait sombre sur l’épiderme de la blonde. Elle ne se le pardonnerait jamais. Tout simplement.
La djinn écouta avec un sourire tendre le résumé de ces mois creux, où il n’y avait eu entre Sören et elle que le silence et les souvenirs. Des mois derrière eux maintenant. Elle ne le laisserait pas glisser à nouveau entre ses doigts comme l’eau de mer au gré de la houle.
« Oh, de la guitare ! Mais c’est trop cool, Sö ! » glapit-elle en battant des mains sous le coup de l’admiration. « Il faudrait vraiment que tu me montres ça. »

Car il n’y avait pas que les fêlures, présentes futures ou passées. Il y avait aussi le baume, la douceur, la rayonance multicolore des amitiés indivisibles. Il y avait l’ami retrouvé, que l’on croyait avoir perdu. Il y avait cet autre, si similaire et si nouveau, dans son pyjama Doctor Who, avec qui elle avait tout partagé ; avec qui, encore, maintenant, elle pourrait de nouveau tout partager.
Une bouffée d’adoration pour le zouwu enserra Solal à la gorge, et elle sentit renaître en elle des larmes bien trop contenues. Des larmes de joie, au fond. De sentir qu’il était là, que leur silence était passé, qu’ils seraient musique à nouveau, une mélodie un peu différente, une mélodie un peu plus triste, fêlée dans ses envolées lyriques, mais bien présente.
Aussi, alors qu’il se levait pour lui chercher son instrument, la blonde bondit-elle sur ses pieds pour serrer Sören contre elle à nouveau. Encore. Oui, encore, mais c’était si doux de le retrouver, si agréable de le savoir là, désormais. De sentir qu’il avait changé, oui, mais qu’il restait une place pour elle. Avec un sourire enfoui contre la clavicule du zouwu, Solal songea en elle-même que la pizza risquait de refroidir ; cela n’avait pas d’importance. Au fond, rien n’avait d’importance. Elle le retrouvait, presque six mois plus tard. Ils renouaient, ils pouvaient renouer, ils avaient le droit de renouer. Ils avaient le droit d’exister.
« Je suis très heureuse d’être là, Sö. » murmura-t-elle dans un souffle. « Tu m’avais horriblement manqué. »
Et puis, se détachant de son ami, elle se rassit sur le canapé, Lady se frottant à ses mollets.
« Tu sais quoi, laisse tomber pour la guitare … on a une margherita à engloutir et un Tennant à admirer. »
Il y avait tant de choses à dire, qui se formaient contre son palais.
Je suis désolée d’avoir raté ça dans ta vie, Sö, je suis désolée d’avoir merdé. Je suis désolée que ça nous ait séparés, toi et moi, en plus d’avoir brisé Milo. Je te promets que maintenant, je ferai attention à toi. Je te promets qu’on parlera de tout et de rien jusqu’à s’écrouler de fatigue, qu’on lancera des dés à 20 faces en espérant les réussites, qu’on regardera des séries que l’on connaît déjà par cœur. Je suis désolée d’avoir failli, par-dessus tout, à être ton amie ; en plus d’avoir failli à être sa petite amie. Je vais faire mieux, maintenant, je te le promets. Tu es précieux pour moi, Sören. Ton amitié est un cadeau, ton amitié est une lumière, ton amitié est un bijou qu’il m’a tant manqué de porter. Je te promets que je ferai de mon mieux, toujours, tout le temps, partout, parce que je ne veux rien faire d’autre.
Mais Solal n’avait pas les mots, pas les phrases, pas les trémolos, pour traduire tout ce qu’elle voulait dire. Alors avec un regard franc elle lui sourit. D’un sourire qui contenait tout l’univers.

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Lun 15 Fév 2021 - 16:25

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Sa capacité à tout admirer, c’était une chose qu’elle n’avait pas perdue…et une énième chose qu’il admirait chez elle. Malgré les apparences, elle était tellement plus vieille que lui ; elle avait vu tellement de choses ; et pourtant, elle s’émerveillait encore d’un rien, d’un simple zouwu qui avait appris à jouer de la guitare sur ses temps d’insomnies. S’il ne pouvait lui dire à haute voix, peut-être qu’il pourrait au moins lui montrer et faire perdurer ce sourire en jouant les quelques morceaux qu’il connaissait plus ou moins par cœur.
Mais était-ce une si bonne idée que ça étant donner les chansons qu’il avait appris ? La plupart n’était à vrai dire, pas très joyeuse, semblable aux sentiments qui le traversaient quand il les avait apprises ; même si les notes dans leur ensemble apportaient un sourire, le fond n’en restait pas moins triste, empreint de mélancolie et de souvenirs inoubliables qui mènerait à d’autres choses, à d’autres vies, d’autres souvenirs tout aussi inoubliable d’un temps où il ne ferait que se remémorer tout l’ensemble. Comme un artiste qui passe des années à peindre une toile, et, dans ses derniers instants, en juge son ensemble.
Ce sourire cependant, Sören avait toujours tout fait pour apportait le sourire aux personnes à qui il tenait ; et au besoin, il avait assez de bases pour improviser une mélodie un peu plus joyeuse s’il voyait la tristesse s’emparait de son visage.

Un petit sourire étirant son visage, Sö se leva d’une traite avant de presque perdre son équilibre lorsque la blonde s’accrocha à lui, le serrant à nouveau, le visage enfoui dans sa clavicule ; et si durant un temps, Sören se retrouva tel un cerf entre les phrases d’une voiture, incapable de bouger. Il se reprit bien vite en enserrant sa taille d’un bras tout en caressant ses cheveux de l’autre.
L’avantage d’être un zouwu, c’est que parfois il n’y avait pas besoin de mots ; et lorsque les mots n’avaient pas de sens, pas même lorsqu’on se les répétait dans son esprit. C’était juste…bien…confortable. C’était comme rentrer à la maison après une longue absence. Ils s’étaient manqués mutuellement, ils s’étaient perdus de vue peut-être un peu trop longtemps ; parce que malgré ce qu’ils s’étaient passés, ils auraient sans doute pu se parler, s’expliquer, tenter de comprendre pour ne pas tout se laisser se briser.
Sol lui avait manqué aussi, mais ils étaient rentrés à la maison maintenant, et, puisqu’il n’y avait pas besoin de mots, il se contenta de faire passer ses sentiments grâce à sa nature, collant son front contre celui de la blonde avant qu’elle ne se détache.

Ils avaient effectivement tout ça à faire, un programme merveilleux, qui, comme depuis qu’elle avait envoyé ce message, était empreint de passé, mais également charger de renouveau. Comme un éclair, une citation qu’il avait lu un soir traversa son esprit, le renouveau a toujours été d’abord un retour aux sources ; c’était ce qu’il faisait, et tout les non-dits qu’elle cachait encore dans esprit, qui s’agglutinait à la barrière de ses lèvres sans jamais en franchir le seuil n’avait pas nécessairement leur place ici, à cet instant.
Avec un sourire, il prit alors le vieux plaid pour venir l’enrouler autour de la blonde, ne laissant que son visage de sorti alors qu’il s’asseyait à même le sol en face de la pizza, tendant la main d’un air gentleman, l’air de rien, l’air de dire, les femmes d’abord. Attendant que la djinn se serve avant de prendre sa propre part, avalant presque sa part de cet air comique qui avait toujours fais rire leur petit groupe, louchant presque sur sa part, comme pour vérifier qu’elle ne s’échapperait. C’était idiot et fait exprès, cela l’avait toujours été, mais juste pour entendre rire à nouveau, juste pour entendre la douce mélodie qu’était son rire, il continuerait.

Parce que la prochaine fois que tu te sentiras seule, la prochaine fois que tu iras là-bas; je veux que tu te souviennes des bons moments. Des rires, des idioties, de nos parties de jeux de rôles, de ces parties de Smash endiablé. De toute les fois où, pour rire, pour vous taquinez, je lançais des citations Shakespearienne, de toute ces séries, de toute ces musiques, de tout ce que cette vie t'aura apporter pour que tu ne sois pas seule, que tu ne sois pas triste. Juste pour qu'au milieu de tout ça, tu puisses avoir un sourire en te rappelant de cette vie.

Et Lady avait beau regarder son maître comme s'il sortait tout droit d'un asile, ce qui, compte tenu de la tête et de ses actes, étaient certainement vrai. Une petite part de pizza et finalement, elle se mit à imiter son maître, par gourmandise cette fois et d'un air presque outré, comme s'il avait eu la révélation du siècle, il lança le plus naturellement du monde : "Mais le tel maître tel chien s'applique vraiment en faite !"


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Mer 24 Fév 2021 - 12:47
And getting more and more absurd.
Sol x Sören

Le silence entre eux, peu à peu, se vidait de ses non-dits, de son poids et de sa douleur pour redevenir confortable. Amis à nouveau. Lorsque leur corps se séparèrent, Sören en profita pour envelopper comme un petit wrap le plaid Star Wars autour de la blonde. Ravie, celle-ci gigota pour en nouer les deux coins autour de ses épaules étroites et prit une pose de super-héroïne. Super-Solal, la seule djinn de la terre à savoir masteriser du Nephilim. Certes, on avait vu mieux comme super-pouvoir, mais tout de même. Puis, pouffant bêtement, elle se laissa tomber à nouveau près de la table basse où leur pizza refroidissait.
D’un geste de la main, Sören fit signe à son amie de se servir la première part.
« Ohhhh, monsieur est gentleman. » fit-elle avec une fausse déférence et une inclinaison de tête.
Avant de se servir. Parce que, tout de même. Avec un regard enjoué, elle s’empara de la plus grosse part qu’elle plia en deux pour éviter de se tacher. Elle éclata d’un rire sincère en voyant le zouwu, en face d’elle, loucher sur sa part avec un air idiot. Il le faisait exprès, elle le savait. Ils joueraient ensemble la comédie du temps où ils étaient tous les quatre. Jusqu’à ce que ce ne soit plus une comédie et que la vie redevienne douce. Elle le redevenait déjà. Elle était douce, elle était vraie, comme tout ce qu’il y avait entre eux. Leur amitié se passait de commentaires, et survivrait à cette pause. Car c’était cela, au fond. Une pause. Quelqu’un avait appuyé sur pause, le temps d’aller se faire un sandwich, et maintenant tout reprenait.
Lorsque Lady imita, de ses petites babines, la curieuse mimique de son maître, les deux amis échangèrent un regard amusé. Puis Solal explosa de rire à la remarque de son hôte.
« Evidemment que oui ! Ce n’est pas la faute de Lady si son maître mange comme un malpropre ! »

Attirant d’une main la petite chienne à venir se blottir contre elle, Sol lui frictionna les oreilles.
« N’est-ce pas, Lady, que ton maître mange n’importe comment ? … Mais oui, tu as raison, ma grande. »
L’animal venait de japper, exprimant son approbation. Ou sa désapprobation. Après tout, Solal n’était pas celle qui parlait avec les animaux, pas celle qui pouvait se transformer en animal. Tout cela, c’était le rôle de Sö, et c’était le rôle de Milo.
D’un mouvement fluide, la jolie blonde se releva pour aller installer le dispositif. Sortant de son sac le DVD, elle alluma d’une main experte l’installation multimédia qui trônait dans le salon de Sören. Câble HDMI branché, ordinateur prêt à recevoir le bien-aimé DVD. Elle ne put s’empêcher, en remarquant le fond d’écran de son ami représentant le cosmos crew, de sentir son cœur se serrer. Non, rien n’avait changé. Mais tout était différent.
Avec un sourir trop jovial, elle se retourna vers son hôte, toujours affairé à finir les dernières parts de margherita, pour lancer :
« Midnight ? »
Pour tout non-Whovian, ce mot ne signifiait que minuit. Mais pour eux, pour eux … c’était le nom d’un épisode. Pas n’importe quel épisode. Celui où le Docteur, laissant Donna en arrière-plan, s’en allait dans une navette explorer une cascade de diamants. Celui qui amorçait l’arc narratif de fin de saison, arc narratif riche en émotions, qui se clôturerait hélas par le départ de Miss Noble et la pire des tournées d’adieux.
D’un geste, Sö indiqua son assentiment.
« Midnight, alors. »
Elle lança le bon DVD et revint s’affaler sur le canapé, à côté d’un zouwu toujours par terre face à une boîte de pizza vide. Plaid toujours enroulé autour des épaules. Lorsque l’épisode se lança, elle eut un sourire pour elle-même.
C’était ce genre de douces soirées qui lui faisaient aimer la vie.

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