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Mer 19 Mai 2021 - 16:08
Je m'en fous. C'est logique, finalement. Douloureux, mais logique. Odalie essaie sûrement de se persuader qu'elle l'a déjà oublié, qu'il n'est déjà plus rien. Plus son frère, ni quoi que ce soit qui puisse avoir de l'importance. Tout ce qui a de l'importance est susceptible de devenir une source de souffrance, et il vient de lui en donner la preuve. En partant, Alix encourage sa petite soeur adorée à devenir tout ce de quoi il aurait voulu la préserver : une vie d'indépendante égoïste et loin de toute remise en question. Une vie comme celle qu'a menée leur mère, laquelle est peut-être heureuse aujourd'hui, après tout. De toute façon, ce n'est pas à lui de décider qui Lilie doit devenir. Pour commencer, il va s'occuper un peu de son avenir à lui, de son bonheur à lui. Puisqu'il n'a pas su être le grand-frère exemplaire et bienveillant qu'il a toujours voulu devenir, alors il sera autre chose, ailleurs. Personne n'est sans talent. Là où il ira, il aura sans doute l'occasion de découvrir le sien ; peut-être même qu'il trouvera une famille qui voudra de lui, d'autres gens qui lui ressembleront ou, à défaut, qui ne lui reprocheront pas d'être différent.
Ici il n'y a plus rien qu'il puisse donner ; Odalie ne veut ni de ses excuses, ni de ses regrets et son amour, ce n'est pas comme ça qu'elle en veut. Comme ça, ce n'est plus rien, ça ne vaut rien. Je m'en fous. Alors il n'a plus rien pour le retenir ; c'est limite si la cruauté de sa petite soeur ne lui rend pas service, au final. Si elle avait continué à se blottir dans ses bras en le suppliant de ne pas partir, peut-être qu'il ne l'aurait effectivement pas pu. Sûrement qu'il n'aurait pas été assez fort ou assez courageux, ou même assez sage pour se rappeler que c'est bel et bien sa seule issue. Comme quoi, aucune décision n'était la bonne. Dans tous les cas il n'aurait pas été assez quelque chose et dans tous les cas ça se serait mal fini ; s'éterniser là, debout sur ce toit, ça n'a aucun sens. Ça ne sert à rien et Odalie ne le regarde même plus alors il a sûrement l'air d'un idiot, à trembler sur ses grandes jambes en attendant que quelque chose se passe. Est-ce qu'il espère qu'un ange va tomber du ciel pour le prendre par la main et l'emmener jusqu'à la prochaine étape ? C'est quoi, la bonne chose à faire maintenant ?

Alix n'en sait rien ; il voudrait soupirer mais il n'est pas sûr d'en être capable sans fondre en larmes à nouveau. Ses yeux caramel se sont tournés vers l'horizon qu'il regarde comme s'il allait y trouver une réponse, comme si la Providence allait lui envoyer un signe, ou des instructions claires, quelque chose comme maintenant mon grand, il faut que tu ailles rassembler tes affaires et que tu achètes un billet de bus. Ça ressemble à un bon début, songe-t-il en pinçant les lèvres, tandis qu'il ose à nouveau couler un regard vers sa petite sœur, dont le visage est résolument tourné ailleurs. Son cœur se serre, puis s'écroule lorsque ses pas commencent à le porter à reculons vers la corniche. Ses lèvres s'entrouvrent mais l'adolescent ne parvient pas à retrouver sa voix, alors il se contente de la regarder quelques secondes de plus, les yeux brillants, suppliants pour qu'elle lui jette un dernier coup d'oeil, au moins. Mais il arrive au bord, et elle n'a pas bougé, alors il renonce. Il se détourne en tremblant et il descend en s'accrochant aux fixations de la gouttière pour se glisser par la fenêtre et atterrir dans le couloir de l'étage, en tâchant de penser pratique pour dégager de ses rétines la silhouette immobile et détournée d'Odalie.

Alix n'a pas beaucoup d'affaires ou en tout cas pas beaucoup qu'il veuille emmener : quelques vêtements sont balancés dans un gros sac à dos avec une paire de chaussures supplémentaires. Il récupère ces quelques économies qu'il mettait de côté dans l'espoir de parvenir à rassembler assez pour s'acheter une Nintendo DS. De toute évidence, il n'en aura pas l'occasion. Son portable est glissé dans sa poche et il retourne sa chambre à la recherche de son chargeur, bien qu'il ne sache pas vraiment quand il aura l'occasion de trouver une prise électrique. L'ordinateur est éteint, le lit refait, la fenêtre ouverte. Comme s'il avait envie de laisser l'endroit le plus propre possible, ou de prévenir les reproches habituels de sa mère. Comme si ça avait du sens, franchement. En quittant la pièce, son sac sur le dos, il attrape par réflexe le baladeur MP3 posé sur l'étagère près de la porte. L'objet est fin, tout en longueur ; vieux comme le monde en vérité, c'est le premier objet qu'il a acheté lui-même, il y a des années. Il a l'air si petit, dans sa main, maintenant. Tous ses morceaux préférés y sont compilés et il a aussi plusieurs enregistrement audios des représentations de sa petite sœur, au conservatoire. À nouveau, il pince les lèvres, referme les doigts sur l'objet et quitte sa chambre.

Anjela l'attend à la table de la salle à manger, constate-t-il en s'immobilisant un peu plus tard. Enfin en tout cas, elle attend ; peut-être pas lui, sûrement pas, à la réflexion. Après un instant d'hésitation en bas des escaliers, il décide de ne pas tenter quoi que ce soit, et de continuer son chemin vers la sortie. De toute façon il n'a plus rien à lui dire ; ou si, peut-être, mais elle n'a jamais voulu l'entendre alors ça ne commencera sûrement pas maintenant. Le visage fermé, les mains toujours tremblantes mais bien cachées dans ses poches, le garçon saute les dernières marches et se dirige immédiatement vers la porte sans dire le moindre mot. « Tiens, entend-il pourtant avant de l'avoir atteinte. »
Surpris, Alix tourne la tête ; sa mère s'est tournée vers lui sur sa chaise et tend ce qui ressemble à un morceau de papier. « C'est quoi ? demande-t-il sans faire le moindre geste pour s'en saisir.
Si tu n'en veux pas, je le garde. »
Retenant un sifflement exaspéré, le garçon fait demi-tour et attrape vivement le morceau de papier qu'il fourre immédiatement dans sa poche. C'est le moment où il reprend son chemin et où il disparaît, mais sans surprise, le garçon est pris d'un nouvel élan d'hésitation, de peur. « On s'reverra sûrement pas, lâche-t-il alors d'une voix roide, sans trop savoir s'il essaie de jeter une ultime insulte ou s'il supplie maladroitement pour être retenu une petite dernière fois. »
Comme si sa mère allait soudain lever le nez vers lui et s'excuser pour tout ce qu'elle n'a jamais fait, pour ce soutien jamais apporté, comme si elle allait lui promettre maintenant que tout irait mieux et qu'ils réussiraient à trouver le bon équilibre. C'est stupide. Elle ne lui répond même pas. Il est stupide. « Alors au revoir. Prends soin d'Odalie.
C'est ce que j'ai toujours fait, dit-elle cette fois, d'un ton tranquille, comme si cette situation éminément dramatique pour lui n'était jamais qu'une formalité pour elle. »
Ça le met immédiatement en colère. Il faut qu'il s'en aille. Il faut qu'il s'en aille, et il ne reviendra jamais. « C'est ça, ouais, siffle-t-il, avant de reprendre furieusement son chemin. »
Il ouvre la porte à la volée, quitte la maison à grands pas. L'ombre du bâtiment, allongée par le crépuscule, s'étend sur lui. Il a l'impression qu'elle l'écrase, alors il accélère. Vite, il faut qu'il s'en aille, il faut qu'il s'en aille. Sauf qu'au sommet de l'ombre de la maison, il y en a une autre ; celle d'une silhouette, toujours debout, là-haut. Alors cette fois il s'arrête. Elle a l'air immense, cette ombre, mais quand il se retourne il ne voit qu'une petite fille qui se tourne pour ne pas le regarder, ou peut-être pour ne pas qu'il la voie. Sa toute petite sœur, dont il aurait voulu tenir la main pour accomplir ce qu'il est enfin en train de faire. Il a besoin d'elle, se dit-il encore. Il aura toujours besoin d'elle, mais il n'a pas le droit de l'emmener. Au revoir, ma Lilie.
MEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
Odalie Maelström
Odalie Maelström
MEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
Personnage
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i hate accidents except when we went from friends to this
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Pseudo / Pronoms : Valhdia
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Âge : 27 ANS (03/07/1994) ♦ encore jeune et bien l'intention de ne pas vieillir trop vite
Nombre de dés : contrôle sonore ♦ 1, hypnose/persuasion ♦ 3
Résidence : NOUVELLE ORLÉANS ♦ appartement à Pontchartrain
Profession : GESTIONNAIRE du disquaire indépendant Peaches Records ♦ BRISEUSE de coeurs et de sommiers
Faceclaim : Cynthia Senek
Pouvoirs/capacités : SIRENE ♦ spécialisée dans la manipulation d'autrui par le son de sa voix
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Mer 19 Mai 2021 - 16:52
The better half of me.
Odalie x Alix

C’est pas comme ça que ça doit se passer. C’est pas comme ça que ça devait se passer. Si elle avait les mots, Odalie, si elle savait ce qu’il fallait, elle ferait tout ; n’importe quoi. Elle veut qu’il la prenne dans ses bras. Il veut qu’il la prenne dans ses bras, qu’il la serre, qu’il lui dise que c’était une blague, qu’ils vont aller manger une glace, jouer au Uno avec maman, parce que c’est pas comme ça que ça devait se passer.
Elle attend, tout son être tendu, qu’il fasse un pas vers elle, qu’il vienne. Qu’elle ait raté son coup, qu’il la déteste pas, au fond, que ses paroles le touchent pas. Qu’il décide de pas s’en aller, qu’ils puissent s’endormir tous les deux, comme quand ils étaient des gamins et que la sirène rampait dans son lit pour avoir moins peur des orages.
Son cœur la brûle, elle savait même pas que c’était possible, qu’un organe ça brûle à ce point. Comme si il allait exploser, comme si la tristesse immense de ce soir pouvait ravager sa poitrine, sa vie et puis tout l’univers.
Elle attend, une minute, dix minutes, ça pourrait lui paraître vingt ans que ça ne serait pas différent. Elle refuse de tourner la tête. Si elle tourne la tête et qu’il est là, à la regarder sans rien dire, ça voudra dire qu’il la déteste. Si elle tourne la tête et qu’il est plus là, qu’il a pris ses jambes à son cou, ça voudra dire qu’elle l’indiffère. Et la brune n’est pas vraiment sûre de savoir ce qui serait le pire. Qu’il la haïsse ou qu’il s’en foute.
Une porte claque, dessous ses pieds, ça fait comme un électro choc.
Non. Ca peut pas se finir comme ça, ça doit pas se finir comme ça. Elle lui a dit qu’elle s’en foutait, mais c’était pour se protéger. Elle s’en fout pas. Elle s’en fout pas !

Enfiévrée, Odalie franchit les seuils qui la séparent d’en bas, le cœur battant comme un frelon qui lui a poisonné le corps. Non. Non, Alix. Non, tu peux pas être sérieux, tu pouvais pas être sérieux, c’était pas sérieux, ça, hein ? Elle file dans sa chambre. Bien rangée. Comme si il avait fait le ménage. Comme si il voulait rien laisser, dans cette chambre, rien, aucune trace de lui. Pas ses vêtements, pas ses photos punaisées au mur … même pas son lecteur mp3.
« Non … » sa voix n’est qu’un gémissement.
Elle retourne dans le couloir, ouvre toutes les portes par des coups de bras, ses bras d’enfant, bras de fillette, bras qui n’ont pas su enlacer. Non. Non. S’il te plaît, non.
« MAMAAAAAAAAAAAAAAAAN !!! » elle hurle, descendant quatre à quatre les marches qui mènent au rez-de-chaussée.
Anjela est assise à table, aucune expression sur la face. Si Odalie était moins triste, elle se serait peut-être rendue compte que sa mère ne souriait même pas, au fond des yeux, elle se serait sans doute rendu compte que si elle-même perdrait un frère, Anjela perdait un de ses fils. Encore.
« Maman, il est où Alix ? » Panique dans la gorge. Damnation.
Ne le dis pas, je t’en prie, je t’en supplie, ne le dis pas. Ne me dis pas qu’il est parti. Je veux pas qu’il soit parti. Je peux pas qu’il soit parti. Combien de temps elle est restée, à fixer l’absurdité vaste de la Méditerranée sous elle ? Trop longtemps. Trop longtemps pour comprendre, trop longtemps pour savoir, trop longtemps pour dire au revoir.
Sa mère se lève, marche vers elle. « Odalie … »
La brune la regarde, horrifiée. Non. Non, Maman, non. Pitié, non. L’effroi se peint sur son visage, l’horreur d’une noire situation qu’elle avait voulu rejeter sans savoir qu’elle était réelle. C’est vrai. C’est réel. C’est maintenant. Alix est parti, Alix part. Alix va partir, Alix aprt. Alix. Alix son frère son pilier son ami, celui qui à chaque fois que Maman ne pouvait pas s’occuper d’elle, venait là au conservatoire, l’emmenait là où elle avait besoin, Alix devant qui ses copines avaient toutes des gloussements bizarres, Alix le débile qui passait son temps à la coller, la protéger, alors qu’elle était plus une gamine.
Eh ben si. Elle était encore une gamine. Et elle avait besoin de son frère.
Elle n’attend pas la fin de la phrase, elle ouvre la porte à grande volée.
« ALIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIX ! »
Mais c’est trop tard, Oda, trop tard. T’aurais pu le retenir encore, t’aurais pu, là-haut, sur le toit. Mais t’as encore été trop fière, Oda, t’as préféré ne pas pleurer que dire que t’avais besoin de lui. Et même ça, ça n’aurait rien changé. T’étais pas assez, Odalie, pas assez pour qu’il reste. Pas assez qu’il veuille rester. T’étais pas assez, pas assez, pas assez.
« ALIIIIIIIIIX ! »
Elle a couru dans la petite rue, aventurée sur le bitume, elle s’est déchiré la poitrine avec ce hurlement trop rauque. Mais c’est trop tard, putain, Oda, t’as au moins trois wagons de retard. Non. Non. Non. Pitié, ça peut pas être ça leurs adieux, le dernier truc qu’il retient d’elle ça peut pas être qu’elle s’en fout. Elle s’en fout pas. Elle serait pas en colère si elle s’en foutait. Elle serait pas triste si elle s’en foutait. Elle serait pas dans la rue, pieds nus, un soir, si elle s’en foutait. Elle lui a dit mais c’était un mensonge, encore, ; ça aurait pas dû se passer comme ça. Il aurait dû voir à travers ces mensonges, il aurait dû sentir sa peine au lieu de glisser dans ses doigts, il aurait dû être le grand frère quand sa sœur le méritait pas. Non, Alix. Non. Il est parti maintenant, parti, elle sait pas dans quelle direction, elle sait pas jusqu’à quand. Jamais. Elle lui a dit de pas revenir, elle sait qu’il ne reviendra pas. C’est comme si l’univers entier se repliait sur sa poitrine.
« Alix … »
Les sanglots lui noient le larynx, elle se tient debout sur la route jusqu’à ce qu’une voiture klaxonne pour mieux lui dire de dégager.

Alors, et alors seulement, Odalie rentre dans la maison, sa mère n’a pas bougé d’un pouce, elle la fixe d’un regard éteint. La sirène se jette dans ses bras et elle pleure comme jamais avant. Comme jamais elle avait pleuré, comme jamais elle pourra pleurer, y a plus de larmes sur ses joues que d’eau dans le reste de son corps. Elle sanglote, les épaules sautantes, la morve qui coule, elle s’en fout, elle s’accroche à ce qu’il lui reste. La seule chose qui reste c’est Maman, Maman qui l’abandonnera pas, Maman qui est dure avec elle justement pour la protéger. Si elle l’avait mieux écoutée, elle aurait un cœur en acier, elle aurait pu mieux se blinder. Si elle l’avait mieux écoutée, elle se serait battu encore, elle l’aurait pas laissé partir, tout pour qu’il reste, aucun moyen, usé de ses pouvoirs sur lui.
Mais elle ne l’a pas écoutée. Elle a cru que ça suffirait, elle a cru qu’elle-même suffirait, mais en fait c’était pas assez. Pas assez. Pas assez. Pas assez.
En grandissant, c’est ce qu’elle retiendra, de cette soirée. Qu’elle aurait pu le retenir et qu’elle n’en a pas eu la force. Qu’il a pu faire le choix de rester mais qu’Oda n’était pas assez. Tout ça, elle l’ignore pour l’instant. Que sa peine deviendra colère avant de n’être qu’indifférence. Que, de fait, il ne sera plus son frère, qu’elle haïra son visage brun avant de l’oublier doucement. Tout ce qu’elle retiendra, finalement, c’est cette sensation d’impuissance qu’elle ne veut plus jamais ressentir, cet imprévu dans son planning, ce contre-thème qui devient fugue. Elle se souviendra plus d’Alix, de ses mots doux, de son odeur ; elle se souviendra simplement qu’elle était pas assez pour lui.
Maman lui caresse les cheveux, sans dire un mot, sans rien tenter pour réconforter la fillette.
Odalie finit par tarir, ses larmes par refluer un peu, elle s’essuie le nez rageusement avant de couiner comme elle peut, sa petite voix devenue douleur, amère écume à l’état brut.
« Pardon, Maman. »


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i have a fear of intimate moments
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