Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
- London AshfordMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Yellow Chip / elleMessages : 332Âge : 21 ansNombre de dés : Un.Résidence : Refuge de la Rose Noire, Bayou, Nouvelle-Orléans. De temps en temps elle squatte un appart miteux à Phoenix.Profession : Enchaîne les jobs foireux et les licenciements express, est probablement sur la liste noire de tous les Macdo du pays.Faceclaim : Billie EilishPouvoirs/capacités : Glousse comme une pintade, n'est jamais à court de briquets, vous a fait les poches discrètement pendant que vous lisiez ce profil.Crédits : LadyEilie aka Serena la sista clownesqueDisponibilité RP : Pas avant 2027.Multicomptes : Team UC forever (si je me fais un DC, London meurt).Points : 665Joueur•se
Re: Flood
Mer 15 Déc 2021 - 19:00
Bon, j'ai un jour de retard... En vérité je voulais vraiment ouvrir la case 14 hier parce qu'elle était destinée à une personne spéciale dont c'était le jour spécial et je lui réservais un petit commentaire spécial mais ainsi soit-il, mieux vaut tard que jamais hehe. Donc je commente aujourd'hui non pas un, ni deux, mais trois rps avec lesquels on m'a tannée encore et encore, j'ai nommé le Isaalthéa rencontre, le Isaalthéa retrouvailles et le Isaalthéa hot, entre bien sûr @Isaac Morgan et @Althéa Nightshade Et, puisqu'on me l'a si gentiment demandé, je vous livre un commentaire non pas en deux, ni en trois, mais en sept parties (pourquoi ? je ne sais pas, demandez leur, c'est arbitraire). J'espère que mon potit cadeau en retard te plaira little tall miss sunshine
Dans ce commentaire, je m'attacherai donc à répondre à la question suivante : Est-ce que je ship le Isaalthéa ? J'analyserai sept facettes de cette relation en décryptant les interactions de ces personnages pour répondre à cette question fondamentale en conclusion.
En conclusion, pour répondre à la question initiale, il est évident que je ship à mort ces deux personnages si faillibles et complexes. J'adore, je les adore, leur relation me fascine, leurs rps m'émerveillent, merci à vous deux pour ces morceaux de poésie que j'ai lus avec avidité.
Dans ce commentaire, je m'attacherai donc à répondre à la question suivante : Est-ce que je ship le Isaalthéa ? J'analyserai sept facettes de cette relation en décryptant les interactions de ces personnages pour répondre à cette question fondamentale en conclusion.
- Partie I : Isaalthéa, un oxymore:
- C'est la première chose qui saute aux yeux, cette opposition fondamentale dans la relation, cette cohabitation chez Isaac entre attirance et répulsion, et chez Althéa entre terreur et attraction. Il y a quelque chose de délicieusement paradoxal dans vos posts, au gré des lignes où vous décrivez les émotions de vos personnages, il y a ce va-et-vient constant entre des pulsions contradictoires, cette lutte entre raison et passion, cette lutte au sein même de leurs passions. Isaalthéa c'est l'amour haineux, c'est la haine amoureuse, c'est le désir répugnant, c'est le dégoût délicieux. Isaalthéa c'est tout et son contraire, et d'un post à l'autre on prend des revirements de bord constant, sans cesse ballotés par ce balancement entre deux idées irréconciliables : aimer ou tuer, aimer jusqu'à tuer, haïr jusqu'à aimer. C'est formidablement bien écrit, on sent toutes les hésitations, tous les pas en avant qui deviennent pas en arrière, toutes les contradictions profondes entre eux et en eux.
- Partie II : Isaalthéa, un parallèle:
- Pourtant, on ne peut pas s'arrêter là. Car s'il n'y avait que l'oxymore, y aurait-il vraiment un ship ? Ou seulement cette succession de oui non peut-être jamais toujours encore arrête ? Non, bien sûr. Car ce qui réunit ces deux âmes, c'est bien leurs similitudes, c'est bien ce pont entre elles qui leur a fait goûter un instant à la compréhension mutuelle, aussi infime soit-elle. Ils sont fondamentalement opposés, la frêle djinn et le chasseur soldat, pourtant ils sont aussi profondément reliés. Tous les deux cassés, tous les deux errant comme des fantômes dans une vie qu'ils ont appris à régler avec des rituels, des routines, des buts un peu creux mais qui les aident à tenir. Tous les deux ayant aimé et perdu, tous les deux trop brisés pour aimer correctement maintenant. Tous les deux perdus, incapables de vraiment savoir ce qu'ils veulent, ou de l'assumer, ou de le saisir (enfin finalement si hahaha). Tous les deux piégés dans un passé traître qui les a fait souffrir mais qui a aussi été le terrain de leurs plus belles joies. Alors oui, tout est logique, en lisant, tout s'imbrique, on voit clairement cette connexion entre deux âmes à la dérive qui s'accrochent l'une à l'autre pour ne pas sombrer.
- Partie III : Isaalthéa, une métaphore:
- D'ailleurs, cette métaphore de la mer est omniprésente dans votre récit, comme un fil rouge. Et c'est si bien pensé, la tempête de leurs souffrances, la difficulté de respirer, le besoin de s'ancrer à l'autre mais la peur de s'y noyer. Ce n'est pas la seule métaphore d'ailleurs. Vos posts entiers sont des métaphores filées qui se répondent, qui se rejoignent, qui se répètent. Le contexte même de leur rencontre peut être vu comme une métaphore, après tout c'est dans une illusion qu'ils apprennent à se connaître, une illusion où se projettent leurs vécus, leurs démons, leurs pensées, une illusion qui donne une image aux idées. Il y a toute cette symbolique de l'affrontement illusoire, d'un côté les paysages ravagés et dangereux que fait naître isaac et de l'autre les contrées apaisantes où Althéa veut l'emmener. Je ne pourrais pas citer ici toutes les fabuleuses métaphores que vous avez tissées, mais je tiens à relever celle des aimants, qui leur correspond si bien et qui est une belle synthèse des deux premières parties, cette opposition fondamentale et cette ressemblance entre eux. C'est juste sublime en fait, j'ai pas d'autres mots.
- Partie IV : Isaalthéa, une hyperbole:
- Ces métaphores accentuent le propos, elles donnent à voir la souffrance des deux et leur connexion si brutale et soudaine, inexplicable aussi, de manière quelque peu exagérée, comme à travers une loupe balayée sur leur existence. Il y a quelque chose d'hyperbolique dans vos posts, dans ce besoin presque vital qu'ils ont de se retrouver, de se toucher, d'exister aux yeux de l'autre ou de le fuir. C'est beau là aussi, leur relation transcende toutes les règles, la passion l'emporte et elle est dévorante, un peu plus que cela même. Il y a quelque chose de profondément désespéré dans cette relation, quelque chose de terriblement haletant dans vos posts, quelque chose de douloureusement intense dans leurs émotions, dans leurs sensations. Et ça prend aux tripes, chaque post un peu plus que le précédent, chaque rp un peu moins que le suivant. L'enjeu paraît gigantesque, comme si de ces deux existences qui s'entrchoquent dépendait un univers entier, et c'est peut-être vrai au fond, leur micro univers, ou du moins celui qui tourne autour d'Althéa, pourrait bien s'écrouler à cause d'eux. Le drama est très présent, tout le temps, et j'adore voilà, j'ai pas vraiment d'argument.
- Partie V : Isaalthéa, une anaphore:
- Et puis il y a les phrases qui se répètent. les mots qui reviennent sans cesse, au sein de vos posts ou d'un post à l'autre, comme un jeu incessant de ping pong. Il y a le nombre d'Isaac et le nombre d'Althéa, comme pour se convaincre chacun de leur côté que leur obsession n'est pas unique et qu'ils doivent arrêter. Il y a l'omniprésence des réflexions sur l'amour, il y a les sorry qui se répètent, il y a les dialogues qui reviennent en boucle harceler leur mémoire, il y a les refus de chercher, les douleurs aux côtes, les il n'a pas le droit, il y a les prénoms dits en miroir. Et toutes ces expressions qui reviennent en boucle et en écho contribuent à renforcer leur lien, à créer cette alchimie jusque dans la psyché des personnages, jusque dans le style de la prose de leurs auteurs. Et c'est formidable, voilà. En plus j'adore les anaphores.
- Partie VI : Isaalthéa, une mélodie:
- Les anaphores au final, c'est un peu comme un refrain. il y a quelque chose de très musical dans vos écrits. D'abord il y a ces octosyllabes qui rythment les textes de Valh, qui donnent un aspect poétique à ce qui pourrait être banal. Et puis il y a toutes ces citations qui viennent parfois de chanson, tantôt en anglais, tantôt en français, parfois des musiques que je connais et que je chantonne dans ma tête en lisant. Ce sont des parenthèses sans en être, car si elles coupent la narration elles y sont pourtant bien reliées. Et puis il y a les rimes, les accumulations de mots qui donnent un rythme, et peut-être que c'est pas fait exprès mais tout ça est très mélodique et c'est aussi beau à lire qu'à écouter.
- Partie VII : Isaalthéa, des citations:
- Et je termine par un florilège de citations qui m'ont marquées et que j'aurais pu (et dû, pour être bonne élève) répartir au sein de mes parties mais elles auraient alors été fort déséquilibrées.Isaac a écrit:Une partie d'Isaac n'était pas loin de la détester. Il avait envie de lui briser le cœur et de lui en faire manger les morceaux et l'autre voulait lui offrir les siens pour qu'il puisse se reconstruire, même une nuit.Althéa a écrit:Ils sont deux aimants côte à côte, ils sont deux aimants face à face, des aimants qu’on a mal aimés, des aimants qui ont trop aimés, ils sont des aimants, des aimants, des aimants.
Des a(i)mants.Isaac a écrit:«Hate me, love me, both of them are in my favor. If you dare love me, I'll always be in your heart, if you hate me, I'll always be on your mind.»Althéa a écrit:« You can breathe without drowning, Isaac. You’re allowed to. »Isaac a écrit:Il était en colère pour la tempête dans son âme, pour son absence trop présente, pour ses illusions.Althéa a écrit:Elle l’a cherché, elle le cherche, elle le cherchera, jusqu’à ce qu’enfin ils arrivent à se redonner ce qu’ils se doivent.Isaac a écrit:Ils sont la réponse à leur impossibilité réciproque.Althéa a écrit:Sauf qu’elle ne peut pas, elle. Elle a un mari, une famille, un univers à soulever dans une sentence interminable qui frôlerait la perpétuité. Elle ne peut pas être ancrée à lui, elle ne peut pas être liée à lui, et ces frôlements dans son ventre, cette envie de reprendre là où ils s’étaient interrompus, ce sont … ce sont des caprices d’adolescente, celle qu’elle n’a pas eu le temps d’être, celle qui cherche à tout réparer alors qu’il n’y a rien de détruit.Isaac a écrit:Le chasseur avait peut-être le mal de vivre à cause de la même personne qui lui donnait le goût de vivre,Althéa a écrit:Althéa noue ses mains derrière la nuque d’Isaac, elle rend les larmes, elle abandonne. Elle s’abandonne même, à sa peau, à la saveur de chaque caresse, à tout ce qu’il lui brûle le ventre. Elle lui rend ses baisers, plus forts, ces baisers qui ne sont pas des ombres, qui sont réels et bien tangibles. Ces baisers qui lui tournent la tête, lui donnent l’impression d’être folle et pourtant plus lucide que tout.
En conclusion, pour répondre à la question initiale, il est évident que je ship à mort ces deux personnages si faillibles et complexes. J'adore, je les adore, leur relation me fascine, leurs rps m'émerveillent, merci à vous deux pour ces morceaux de poésie que j'ai lus avec avidité.
- London AshfordMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Yellow Chip / elleMessages : 332Âge : 21 ansNombre de dés : Un.Résidence : Refuge de la Rose Noire, Bayou, Nouvelle-Orléans. De temps en temps elle squatte un appart miteux à Phoenix.Profession : Enchaîne les jobs foireux et les licenciements express, est probablement sur la liste noire de tous les Macdo du pays.Faceclaim : Billie EilishPouvoirs/capacités : Glousse comme une pintade, n'est jamais à court de briquets, vous a fait les poches discrètement pendant que vous lisiez ce profil.Crédits : LadyEilie aka Serena la sista clownesqueDisponibilité RP : Pas avant 2027.Multicomptes : Team UC forever (si je me fais un DC, London meurt).Points : 665Joueur•se
Re: Flood
Ven 17 Déc 2021 - 0:02
J'ai un retard phénoménal que je rattraperai ce weekend, mais pour l'instant ouvrons donc la case 15 avec le formidable rp entre @Malachai Moriarty et @Fadila Izem qui se passe eh bien... sur un bateau en pleine mer nordique haha.
J'adore vraiment trop Fadila et ses réactions face au capitaine du bateau blasé par les voyageurs clandestins qui atterrissent toujours là avec un portail, ce pnj me tue, et le seum de Fafa aussi. J'adore comment elle réagit au début, le sort qu'elle essaie sans succès de lancer, j'adore tout ce passage en fait
J'adore vraiment trop Fadila et ses réactions face au capitaine du bateau blasé par les voyageurs clandestins qui atterrissent toujours là avec un portail, ce pnj me tue, et le seum de Fafa aussi. J'adore comment elle réagit au début, le sort qu'elle essaie sans succès de lancer, j'adore tout ce passage en fait
She is such a queen et en meme temps tellement tournee en ridicule juste après avec la houle qui l'empêche d'utiliser correctement ses pouvoirs. J'adore son pragmatisme, le fait qu'elle pense à parler de ce souci de portail au Conseil, le côté un peu bossy quand elle parle au PNJ qui n'en a strictement rien à faire il veut juste son poisson, c'est fabuleux haha. Et Malachai est fantastique aussi, tellement à l'ouest dès le début, lui qui ne se souvient même pas ce qu'il fait dehors, qui sest perdu dans la contemplation des étoiles. J'adore le détail de la réplique en claquant des dents, on voit que tu as pensé à tout. J'adore le contraste total entre ce début de rp très poétique et rêveur et calme et le brusque atterrissage en pleine mer, la méfiance alors qu'il reconnait Fadila. J'aime particulièrement ce passage au début, très triste mais sublime aussiFadila a écrit:Elle était trempée, confuse, à demi congelée, et elle ne supportait pas qu’on lui dise quoi faire. Les dents serrées, elle se hissa contre le bastingage pour se redresser, prête à esquisser de ses bras une série de runes qui feraient avaler sa langue à ce troll impudent, au sens purement littéral de l’expression.
Pauvre bébou qui aspire au calme mais ne le trouve jamais durablement Bref j'adore cette introduction et jai fort hâte de voir ce qu'il va advenir pendant ces trois jours à partager la même couchetteMalachai a écrit:Il se sent bien quand c'est comme ça, quand il oublie tout, même l'endroit où il se trouve, et que plus rien n'existe en dehors d'ici et maintenant. Le vent contre sa peau. Le parfum de la nuit. Malachai se vautre dans le délicieux vertige de l'irréalité. Il s'y vautre jusqu'à ce que l'angoisse vienne se lover contre lui – et elle le fait toujours trop vite - comme un serpent sournois qui lui siffle ses questions dans le creux de l'oreille.
- London AshfordMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Yellow Chip / elleMessages : 332Âge : 21 ansNombre de dés : Un.Résidence : Refuge de la Rose Noire, Bayou, Nouvelle-Orléans. De temps en temps elle squatte un appart miteux à Phoenix.Profession : Enchaîne les jobs foireux et les licenciements express, est probablement sur la liste noire de tous les Macdo du pays.Faceclaim : Billie EilishPouvoirs/capacités : Glousse comme une pintade, n'est jamais à court de briquets, vous a fait les poches discrètement pendant que vous lisiez ce profil.Crédits : LadyEilie aka Serena la sista clownesqueDisponibilité RP : Pas avant 2027.Multicomptes : Team UC forever (si je me fais un DC, London meurt).Points : 665Joueur•se
Re: Flood
Ven 17 Déc 2021 - 22:09
Voilà la case 16 avec les retrouvailles de @Sibyl Van Seabrook et @Aspen Van Seabrook des années après le départ de l'aînée.
J'aime tellement leur relation, c'est si cute, toutes les allusions au passé, au fait que Sibyl protégeait Aspen des autres, qu'elle la voyait véritablement comme une sœur. J'adore le côté très maternel de Sibyl telle que Aspen la décrit dans ses souvenirs, et cet aspect la de sa personnalité et de leur relation ressort tellement dans le rp, quand Sibyl s'inquiète pour sa sœur. C'est tellement triste aussi le fait que Aspen se soit endurcie, qu'elle ait appris à se défendre seule quand Sibyl est partie. On ressent bien sa rancoeur mais surtout à l'égard de ses frères et c'est adorable qu'elle pardonne à sa grande sœur, la seule qui était là pour elle. Trop cute aussi que Sibyl considère Aspen comme sa sœur biologique Et puis le moment où elle lui demande comment vont les relations amoureuses hahahaha. C'est vraiment beau de les voir de nouveau unies, elles qui ont toutes les deux subi de manière différente la pression toxique de la famille royale...
En tout cas c'est touchant de lire qu'il y a au moins une relation saine et pipou entre elles malgré tout
J'aime tellement leur relation, c'est si cute, toutes les allusions au passé, au fait que Sibyl protégeait Aspen des autres, qu'elle la voyait véritablement comme une sœur. J'adore le côté très maternel de Sibyl telle que Aspen la décrit dans ses souvenirs, et cet aspect la de sa personnalité et de leur relation ressort tellement dans le rp, quand Sibyl s'inquiète pour sa sœur. C'est tellement triste aussi le fait que Aspen se soit endurcie, qu'elle ait appris à se défendre seule quand Sibyl est partie. On ressent bien sa rancoeur mais surtout à l'égard de ses frères et c'est adorable qu'elle pardonne à sa grande sœur, la seule qui était là pour elle. Trop cute aussi que Sibyl considère Aspen comme sa sœur biologique Et puis le moment où elle lui demande comment vont les relations amoureuses hahahaha. C'est vraiment beau de les voir de nouveau unies, elles qui ont toutes les deux subi de manière différente la pression toxique de la famille royale...
Aïe aïe aïe c'est si terrible Quelle famille vraiment...Sibyl a écrit:Ses parents n’avaient eu de cesse que de lui rappeler qu’elle avait été responsable de la mort de Scander et, aujourd’hui encore, elle s’en sentait responsable. Elle n’avait pas pu se résoudre à emmener Aspen dans un monde qu’elle ne connaissait pas, qu’elle n’apprivoisait pas. C’était ça aussi, l’amour. Faire des sacrifices pour protéger l’autre.
Mais Aspen Elle me fend le cœur...Aspen a écrit:Ce que je voulais, c'était la suivre. Venir avec elle. Quitter une famille qui n'avait jamais voulu de moi. Qui me gardait comme un animal de compagnie ou comme un trophée. Une preuve que toute les rébellions étaient susceptible d'être arrêté. Au fond, je le savais. Je n'étais qu'un accessoire.
En tout cas c'est touchant de lire qu'il y a au moins une relation saine et pipou entre elles malgré tout
- London AshfordMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Yellow Chip / elleMessages : 332Âge : 21 ansNombre de dés : Un.Résidence : Refuge de la Rose Noire, Bayou, Nouvelle-Orléans. De temps en temps elle squatte un appart miteux à Phoenix.Profession : Enchaîne les jobs foireux et les licenciements express, est probablement sur la liste noire de tous les Macdo du pays.Faceclaim : Billie EilishPouvoirs/capacités : Glousse comme une pintade, n'est jamais à court de briquets, vous a fait les poches discrètement pendant que vous lisiez ce profil.Crédits : LadyEilie aka Serena la sista clownesqueDisponibilité RP : Pas avant 2027.Multicomptes : Team UC forever (si je me fais un DC, London meurt).Points : 665Joueur•se
Re: Flood
Dim 19 Déc 2021 - 18:57
Ayayayayayaye le retard oupsie doupsie. Bon, trêve de bavardages, ouvrons cette jolie case 17 avec un rp déchirant et magnifique que j'avais envie de lire depuis fort longtemps, celui entre @Chiara Flowers et @Sol Delacroix.
Elles me brisent le coeur, vous me brisez le coeur, j'ai le coeur brisé. Chiara et ses mille contradictions pourtant si cohérentes alors qu'elle aime Sol pour les mêmes raisons pour lesquelles elle la hait. Chiara amère et qui se blâme de l'être, si persuadée d'être horrible et de ne pas la mériter. C'est une magnifique plongée dans ses émotions, ses dilemmes, ses réflexions, sa rancoeur, son estime si basse. Elle me tue, vraiment elle me tue, parce que je me reconnais dans ses failles et ses doutes, parce qu'elle est si profondément réelle avec toute sa lumière et toute son ombre. Et Sol qui de l'autre côté s'en veut aussi, comme un écho aux démons de son humaine. Sol si profondément persuadée d'avoir échoué, de n'être jamais assez, Sol qui met Chiara sur un piédestal sans voir qu'elle est déjà hissée sur le sien dans les yeux de son amie. Sol qui essaie encore et encore, dans des tentatives touchantes, Sol qui regrette, qui a peur d'avoir déjà tout gâché. C'est fabuleux comme leurs angoisses se répondent, celle d'être remplacée, d'être oubliée, d'être éclipsée par quelqu'un de mieux. Celle de ne pas exister dans les yeux de l'autre. C'est fou comme elles ont ces peurs en commun et sont pourtant incapables de parler, comme si elles n'étaient plus sur le même plan de leurs existences. C'est infiniment triste à contempler, c'est nostalgique, ça serre le coeur. Et puis tous ces détails, ces anecdotes, Aladdin, le jour et la nuit, Chiara qui galère tant à lire ce livre, le choix même du roman avec l'histoire et le prénom pas anodins, les pizzas ratées, tous ces trucs qui rendent leur relation si concrète, qui accentuent encore le drama que vous tissez. C'est terrible, c'est terrible mais c'est beau aussi, c'est cute aussi, c'est tendre aussi. Je les aime vraiment si fort
Bref, voilà, j'ai le coeur brisé. Merci pour ce RP
Elles me brisent le coeur, vous me brisez le coeur, j'ai le coeur brisé. Chiara et ses mille contradictions pourtant si cohérentes alors qu'elle aime Sol pour les mêmes raisons pour lesquelles elle la hait. Chiara amère et qui se blâme de l'être, si persuadée d'être horrible et de ne pas la mériter. C'est une magnifique plongée dans ses émotions, ses dilemmes, ses réflexions, sa rancoeur, son estime si basse. Elle me tue, vraiment elle me tue, parce que je me reconnais dans ses failles et ses doutes, parce qu'elle est si profondément réelle avec toute sa lumière et toute son ombre. Et Sol qui de l'autre côté s'en veut aussi, comme un écho aux démons de son humaine. Sol si profondément persuadée d'avoir échoué, de n'être jamais assez, Sol qui met Chiara sur un piédestal sans voir qu'elle est déjà hissée sur le sien dans les yeux de son amie. Sol qui essaie encore et encore, dans des tentatives touchantes, Sol qui regrette, qui a peur d'avoir déjà tout gâché. C'est fabuleux comme leurs angoisses se répondent, celle d'être remplacée, d'être oubliée, d'être éclipsée par quelqu'un de mieux. Celle de ne pas exister dans les yeux de l'autre. C'est fou comme elles ont ces peurs en commun et sont pourtant incapables de parler, comme si elles n'étaient plus sur le même plan de leurs existences. C'est infiniment triste à contempler, c'est nostalgique, ça serre le coeur. Et puis tous ces détails, ces anecdotes, Aladdin, le jour et la nuit, Chiara qui galère tant à lire ce livre, le choix même du roman avec l'histoire et le prénom pas anodins, les pizzas ratées, tous ces trucs qui rendent leur relation si concrète, qui accentuent encore le drama que vous tissez. C'est terrible, c'est terrible mais c'est beau aussi, c'est cute aussi, c'est tendre aussi. Je les aime vraiment si fort
Ce passage m'a marquée et je saurais pas l'expliquer sans paraphraser. Juste c'est si triste et en même temps si vrai, et sans paraître directement lié à sa relation avec Sol, ça l'est profondément avec la réplique d'avant. Chiara qui a passé sa vie à cacher à la personne à qui elle est le plus liée ses véritables sentiments mériterait un Oscar, rien que pour çaChiara a écrit:Sometimes she thought that was the secret to her success, to her talent. She had longed practiced saying out loud the worst things, the terrible ones, the ones that came from deep within her soul, and coated them in a joking tone, in meaningless conversation. She’d shaped her own mind to mould emotions, to drain the sarcasm and the hurt from the words.
And people still said she wasn’t talented enough to play the roles she wanted. The absolute fools.
Et la réaction de Sol à son jeu d'actrice est déchirante aussi, entre admiration et désespoir face au mur qui s'est doucement glissé entre ellesSol a écrit:Yeah, she was damn good. Way too good for her own sake, pretending to be his fierce, careless, beautiful human when she was beautifully damned and had every right to cry. How can you do this to me, Chiara? No lies, no play. You know I can see right through it, yet you keep playing it again. Why? I love you, and you don’t have to hide anything.
Bref, voilà, j'ai le coeur brisé. Merci pour ce RP
- London AshfordMEMBRE ◊ INDEPENDANT·E
- Personnage◊ :
Pseudo / Pronoms : Yellow Chip / elleMessages : 332Âge : 21 ansNombre de dés : Un.Résidence : Refuge de la Rose Noire, Bayou, Nouvelle-Orléans. De temps en temps elle squatte un appart miteux à Phoenix.Profession : Enchaîne les jobs foireux et les licenciements express, est probablement sur la liste noire de tous les Macdo du pays.Faceclaim : Billie EilishPouvoirs/capacités : Glousse comme une pintade, n'est jamais à court de briquets, vous a fait les poches discrètement pendant que vous lisiez ce profil.Crédits : LadyEilie aka Serena la sista clownesqueDisponibilité RP : Pas avant 2027.Multicomptes : Team UC forever (si je me fais un DC, London meurt).Points : 665Joueur•se
Re: Flood
Dim 19 Déc 2021 - 19:34
Et un deuxième brisage de coeur pour la case 18, avec un flashback très intense entre @Faolan E. Riverwood et @Abraxas Astraea après la guerre.
Je savais que ce rp me ferait mal, j'y étais préparée après avoir vu vos réactions sur Discord mais... je sais pas si on peut vraiment être préparé à lire ça. Tout est terrible, tout est si terrible, à commencer par l'injustice profonde de cette dispute, une injustice pourtant si compréhensible à cause du deuil, de la colère et de la peine. Abraxas qui sait pertinemment qu'il est con, Abraxas qui veut blesser volontairement, Abraxas si destructeur et si brisé, Abraxas qui me donne envie de pleurer. Et de le taper. Il est si insupportable avec cette manière de s'approprier Orpheus, et en même temps je comprend tellement les émotions qui font rage en lui, il se comporte vraiment comme un gamin mais ça fait sens, c'est si tragiquement logique. Et puis Fao qui encaisse, au début, Fao qui se sent coupable, aellui aussi, Fao qui n'ose pas déranger, qui n'ose pas être, qui n'ose pas avouer. Fao qui craque, quand même, parce que c'est trop, et que de toute manière aelle a toujours réagi aux injustices. Leur douleur est si palpable, c'est atroce, et puis tous les souvenirs, toutes ces anecdotes qui donnent encore plus de matière à ce passé qui a volé en éclat, le plaid, la dernière nuit, la cafetière rohlala la cafetière, la musique aussi, tout ce qu'était Orpheus et qui ne sera plus. J'ai si peu hâte à la réponse d'Abraxas, je sens qu'elle va faire mal, très mal. Parce que tout fait déjà mal...
C'est terrible et je vous déteste
Je savais que ce rp me ferait mal, j'y étais préparée après avoir vu vos réactions sur Discord mais... je sais pas si on peut vraiment être préparé à lire ça. Tout est terrible, tout est si terrible, à commencer par l'injustice profonde de cette dispute, une injustice pourtant si compréhensible à cause du deuil, de la colère et de la peine. Abraxas qui sait pertinemment qu'il est con, Abraxas qui veut blesser volontairement, Abraxas si destructeur et si brisé, Abraxas qui me donne envie de pleurer. Et de le taper. Il est si insupportable avec cette manière de s'approprier Orpheus, et en même temps je comprend tellement les émotions qui font rage en lui, il se comporte vraiment comme un gamin mais ça fait sens, c'est si tragiquement logique. Et puis Fao qui encaisse, au début, Fao qui se sent coupable, aellui aussi, Fao qui n'ose pas déranger, qui n'ose pas être, qui n'ose pas avouer. Fao qui craque, quand même, parce que c'est trop, et que de toute manière aelle a toujours réagi aux injustices. Leur douleur est si palpable, c'est atroce, et puis tous les souvenirs, toutes ces anecdotes qui donnent encore plus de matière à ce passé qui a volé en éclat, le plaid, la dernière nuit, la cafetière rohlala la cafetière, la musique aussi, tout ce qu'était Orpheus et qui ne sera plus. J'ai si peu hâte à la réponse d'Abraxas, je sens qu'elle va faire mal, très mal. Parce que tout fait déjà mal...
Ce passage est horrible, il résume toute l'absurdité de cette situation et en même temps toute sa logique, Orpheus n'aurait pas voulu ça mais il est pas là alors autant détruire le reste aussi. Et le combat intérieur de Fao pour garder son calme est si touchant, c'est déchirant, vraiment.Esmée a écrit:Pourtant t’essayes de te retenir, de te raccrocher à votre amitié qui est déjà en train de partir en lambeaux. C’est pas ce qu’Orpheus aurait voulu, tu le sais. Mais t’as jamais été ce que les autres auraient voulu. Et si ça te crève le cœur de le décevoir, au moins il est plus là pour le voir.
Encore une fois l'absence d'Orpheus est si palpable et c'est terrible de voir comme ce n'est pas juste lui qui est mort mais aussi plein de liens autour, comme si le triangle qu'aels formaient tou.te.s les trois en coloc s'était totalement brisé, comme si avec une pointe cassée, les deux autres angles pouvaient plus cohabiter. Et c'est terrible. C'est terrible parce que, aels savent pertinemment tou.te.s les deux qu'aels auraient pu se soutenir plutôt que de s'enfoncer encore plus.Phoebus a écrit:Le truc avec les constellations, c’est que si une étoile s’éteint, on ne peut plus vraiment appeler ça une constellation.
C’est trop délicat, trop déformé, ça n’a plus de sens. Il manque quelque chose. Alors comment ils peuvent continuer à s’appeler les Astraea quand Orpheus n’est plus là ?
C'est terrible et je vous déteste
- Contenu sponsorisé
- PersonnageJoueur•se
Page 5 sur 5 • 1, 2, 3, 4, 5
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|